(divers) paint it black - 1/1.

(m) X McGuire - entre 40 et 50 ans - psychiatre.
X c'est l'éternel célibataire, le loup solitaire brillantissime qui a renoncé à toute famille pour étendre encore ses diplômes, se consacrer entièrement à son métier. Il a été élevé dans une famille bourgeoise, très élevée, mais c'était un garçon sombre et consciencieux, un esprit libre, passionné de science. À l'école c'était le meilleur mais la compétition n'avait aucun but à ses yeux, il jouait à part, pour lui même, pour sa propre nature. Il a gravi les échelons sans aucun mal et a finalement ouvert son cabinet privé, atrocement cher, très élitiste. Mais il l'a vite fermé, il a compris que ce qui lui plaisait ce n'était pas l'argent, c'était les vrais cas, ces torturés à la limite de la folie, ces âmes abyssales, pas bien nettes. Alors il a ouvert un autre cabinet, toujours privé mais plus discret, moins clinquant, où se presse la vermine de la ville, les plus pauvres, comme les plus puissants. C'est un le repère noir où personne ne peut être jugé. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé avec Solal en patient, ce presque gosse absolument paumé, si lisse d'apparence, si doux, si intelligent aussi. Ils parlent beaucoup littérature tous les deux, ça le surprend que de voir ce gamin lire Voltaire tout en livrant ses pizzas. Mais ce qu'il y a de plus intéressant avec Solal, c'est qu'il cache une violence inouïe, une noirceur derrière ce soleil apparent, il est laisse bouffer par ses angoisses, le bruit des coups de feu. Le plus difficile c'est de le faire parler, il est passé par trop de psys, connaît toutes les combines psychiatriques. C'est un défi pour lui, c'est ça qui intéresse X.
Cela fait à peu près six mois qu'ils se voient régulièrement, X commence à peine à avoir la confiance de Solal, à pénétrer lentement dans les limbes noires de ce qu'il renferme. Seulement, voilà que ces deux là risquent de se croiser en dehors, et pas n'importe où, en plein milieu d'une ruelle sombre alors que Solal fait le tapin. (à développer)
suggestions d'avatars: ben wishaw, nikolaj coster waldau, au choix.