FERMETURE DU FORUM
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez
 

 your mess is mine (cece)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Bash Bukowski
Bash Bukowski

your mess is mine (cece) 8nj1

your mess is mine (cece) 290202clubtaulard

your mess is mine (cece) 696369clubniqueur
Messages : 115
Multicomptes : nikos le grec marabouté par gemma de salm
Identité : spurry
Avatar : dacre m
Crédits : (afanen)

Âge : 25
Occupation : hot-felon struggling to find his way back to society
Quartier : night fucking falls

your mess is mine (cece) Empty
MessageSujet: your mess is mine (cece)   your mess is mine (cece) EmptyJeu 22 Mar - 5:04

Vraiment une idée de merde, une vraie vraie vraie vraie idée de merde. Voilà ce qu'il se dit Mad lorsqu'il arrive dans une ruelle sombre de Night Falls à vélo et qu'un groupe de mecs lui adresse un regard mauvais. Lorsqu'il passe à leur hauteur, le plus petit lui adresse un sourire inquiétant, laissant apercevoir une dentition digne de Barbossa dans Pirates des Caraïbes. Putain de flippant. La nuit est noire, une fine pluie s'abat sur Crescent, et même avec sa capuche rabattue il sent une goutte de pluie glisser sur sa paupière, l'obligeant à cligner frénétiquement des yeux. Il manque de glisser en tournant sur un cadavre de rat parce qu'il a les yeux rivés sur son écran de téléphone un peu trop longtemps. Mais il est obligé, il peut pas se permettre de perdre sa trace alors qu'elle est la raison pour laquelle il pédale comme un force-né à trois heures du mat' dans le quartier le plus flingué de la ville. Si sa mère le voyait, nul doute qu'elle lui en collerait dans la seconde.. Son téléphone indique qu'elle se trouve à quelques mètres mais y'a une marge d'erreur alors il décide de descendre ici. Il planque son vélo entre un mur dégueulasse et une poubelle contenaire avant de faire le reste de la route à pieds. Il jette un dernier coup d'oeil à son vélo A mon avis c'est la dernière fois que je te vois, frérot. Mais t'inquiète, je te retrouverai, même en pièces détachées. Son pauvre petit vélo qui lui sert d'ordinaire à faire le trajet entre son job et chez lui, voilà qu'il lui servait à jouer les Superman en carton. Mais il a pas le temps de laisser son vélo répondre à ses adieux déchirants, il sait que les ennuis sont en passe d'arrivée et chaque seconde compte. Il regarde de nouveau son téléphone et se remet en marche vers le point de rendez-vous. Ca va aller, ca va aller. Il a beau se le répèter, il voit mal comment ça pourrait bien tourné. De façon, ça a jamais été son genre de prier.
Pourtant tout avait commencé comme une soirée normale, Mad s'était levé à 17h avec la télé encore allumée à fond et ses potes qui hurlent dans son casque sûrement dans l'excitation d'une partie multi-joueurs en réseau. Il s'était levé, avait mangé un reste de macaronis & cheese que sa mère lui avait apporté la veille puis avait procédé à son point stalkage quotidien. Il commençait généralement par son Instagram, il y avait rarement de trucs dessus, elle postait de temps en temps mais ça lui disait rien sur son état. Son Tumblr était déjà un peu plus intéressant, il lui suffisait de regarder ce qu'elle avait rebloguer récemment pour comprendre son mood. Plutôt dark d'ailleurs, des citations sur l'abandon, sur les mecs qui sont des connards et des photos de ciels étoilés et de lingerie. Bof. Là où ça devenait intéressant en revanche, c'était ses messageries Snapchat et WhatsApp. Tout se passait là dessus, surtout Snapchat où tout disparaissait au fur et à mesure ce qui semblait pratique pour ses petites affaires. Il savait quasiment tout sur elle. Il savait qu'elle était secrètement énervée contre sa meilleure amie Gemma qui se tapait visiblement le propriétaire du Roaring Lion, un mec chelou genre mélange de Ken et de croque-mort qui semblaient avoir 20 mots de vocabulaire et la bagarre facile de ce qu'il en avait vu au lycée. Celui-là aussi il le surveillait de près étant donné qu'il savait qu'elle et lui avaient vécus des trucs forts depuis qu'elle avait 13 ans mais le type n'avait aucun réseau social à part un soundcloud et un instagram. Boring as fuck. La petite Kitty Bless en revanche, le bébé du squad si elle avait bien compris avait le droit à un peu plus de confidences mais en réalité Cece était plutôt secrète. Même ses messages privés demandaient à Maddox de rassembler toute sa capacité de concentration. Chaque détail l'intéressait mais il y avait un truc qu'il redoutait par dessus tout.
Les missions de justicières des filles. Maddox les suivait religieusement. Il avait même créé une base de donnée où étaient rassemblés tous les mecs dont les filles parlaient, coordonnées, occupations, que de la vermine, des vieux types qui méritaient clairement une correction. Dès que Maddox avait identifié le lascar dont elles parlaient, il se pressait de collecter un max d'informations à son sujet et pesait le risque. Jusqu'ici les filles avaient fait un sans faute. Quand elles agissaient en bande, elles avaient l'air puissante mais ce qui inquiétait le plus Maddox c'était lorsque Cece prenait des initiatives. Exactement comme ce soir. Cece avait décidé d'aller régler son compte à un vieux type, le motif n'avait pas été mentionné dans ses échanges avec Kitty mais bien que cette dernière ait tenté Cece de dissuader de faire quoique ce soit seule, Cece avait insisté sur le fait que si. Elle allait faire. Et plutôt deux fois qu'une. Après quoi il avait gardé les yeux rivés sur sa localisation (qu'il avait activé lorsqu'il avait piraté son téléphone portable) jusqu'à que le petit point bleu, bloqué jusqu'alors au Sinner commence à se déplacer vers 2h30 du matin. Son téléphone branché sur la fréquence de la police, le sang de Maddox s'était figé lorsqu'il avait entendu qu'un groupe de malfrats dont parmi eux le mec chassé par Cece était en train de se livrer à une séance de poker clandestine pile à l'endroit où Cece se dirigeait. Nul doute qu'elle avait eu l'info et qu'elle se dirigeait droit dans l'antre du lit. Après 5 minutes d'hésitation à se prendre la tête entre les mains et à faire les cent pas dans sa chambre Maddox était finalement sorti en trombe de sa chambre et avait grimpé sur son vélo, direction peu importe où il la trouverait. 
Cece c'était toute sa vie. Son oxygène, son obsession. Il l'avait servi une seule et unique fois au Diner et avait renversé un milkshake fraise sur sa copine Gemma tellement il avait été perturbé de la voir. Babette n'avait plus jamais voulu qu'il serve une fille de sa trnache d'âge depuis. Cece c'était Cece. Jamais il n'aurait osé lui adresser la parole, même dans ses rêves. Mais quand l'idée qu'il puisse lui arriver quoique ce soit lui avait traversé l'esprit, il avait tout lâcher pour partir à sa recherche. La nana qu'il ne se penserait jamais capable d'approcher à moins de cinq cent mètres.
Et pourtant elle était là devant lui, dans une ruelle immonde en train de se diriger tout droit vers une porte dissimulée au milieu des briques, Maddox accéléra le pas et au moment où elle allait frapper à la porte où Maddox s'imaginait qu'un gorille attendait pour dire "mot de passe", un autre type fit irruption. Pris par surprise, Maddox se colle précipitamment contre le mur, le coeur en panique, la peur au ventre. Il se demande qu'est-ce qu'il fout là, il se demande pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi est-ce qu'il est venu ici alors qu'il aurait pu être chez lui dans son pieux à manger des munchies en regardant des vidéos de chutes drôles sur Youtube. Il n'entend pas tout de là où il était mais lorsqu'il entend Cece crier, ça lui suffit à Mad pour activer le plan B. Maddox bondit hors de sa cachette, brandissant ce qui ressemblait à un flingue sur l'agresseur de Cece. Ecarte toi d'elle ou je te tire dessus ! Un putain de pistolet à eau. Maddox était en train d'essayer de sauver la vie de la meuf de ses rêves avec un putain de pistolet à eau. Tu parles d'une mission sauvetage, c'était plutôt opération noyade.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


your mess is mine (cece) Empty
MessageSujet: Re: your mess is mine (cece)   your mess is mine (cece) EmptyLun 26 Mar - 10:44

Elle ne sait pas ce que cet abruti imagine, mais il se plante et se fourre le doigt dans l'oeil jusque dans les profondeurs abyssales de son putain d'anus. Parce qu'elle, elle n'est pas son frère. Elle n'est pas lâche et anesthésiée du cerveau, elle ne va pas se fourrer dans des emmerdes pas possibles tout en fermant les yeux sur ses agissements de demeuré notoire et surtout, elle ne fuit pas les problèmes. Jamais. Elle refuse d'être enfermée dans le carcan étouffant d'une victime, Cece, alors qu'elle est l'inverse et qu'elle distribue les coups et les (sales) coups sur l'autel de sa justice. Alors ce soir, c'est fini. Elle va confronter ce connard et lui faire ravaler sa testostérone nauséabonde de mâle alpha pour qu'il comprenne bien une chose : elle n'est pas Sony. Elle ne payera pas ses dettes. Il peut putain d'arrêter de surgir de l'ombre lorsqu'elle ne s'y attend pas pour la fixer des regards poisseux et faussement intimidants que les hommes imaginent efficaces. Il peut arrêter de réclamer en proférant des menaces qui entrent par une oreille et ressortent fièrement au sommet de son majeur dressé : ça ne fonctionnera pas. Cece, c'est de l'agacement qu'elle ressent face à ce stalker de bas-étage et de la rage, à être mêlée aux merdes de Sony quand il l'a toujours tenue en périphérie de sa vie. Il peut crever, où qu'il soit, s'il imagine une seule seconde qu'elle le débarrassera de ses dettes comme par magie. Le pire c'est qu'elle aurait pu, le faire. Sans posséder une vision d'ensemble, la môme savait parfaitement que quelque chose clochait et c'est la raison pour laquelle elle furetait au garage. Pas seulement pour nettoyer les bagnoles avec l'enthousiasme pornographique de ces filles sexualisées, juste pour le rendre dingue, non. Aussi pour errer du côté des papiers alarmants qui s'entassaient gaiement dans le bureau sans que ni lui, ni Desi n'ambitionnent d'agir comme des adultes, pour une fois. Cece avait envisagé de prendre le problème à bras-le-corps, littéralement, mais Sony a perdu ce droit là sur elle et la seule chose qu'il mérite, dorénavant, c'est de se noyer dans ses dettes ... sans la faire couler avec lui. C'est à peu près le langage qu'elle tint, dans une version un poil plus colorée et vulgaire, dans le texto enragé et long comme le bras qu'elle balança, seulement pour réaliser qu'une fois encore, la ligne avait été désactivée. Étrangement, elle accueillit ce point final avec une légère forme de soulagement. Adieu, les dernières onces de culpabilité à l'idée de le laisser s'ébattre gaiement entre ses dettes et ses louches fréquentations. Plus son putain de problème. Maintenant, il suffisait que ce mec à la gueule cassée le comprenne également. Et pour l'y aider, Cece a prévu l'artillerie lourde.
Excessive et obstinée à écraser les cafards de cette ville tous jusqu'au dernier, la môme intrépide s'est longuement préparée pour sa représentation. Le point d'orgue de sa tenue sombre ? Non pas les sous-vêtements sulfureux cachés sous sa veste en jean, vestiges du Sinners, mais la ceinture d'explosifs artisanale qui enlace sa taille, à même l'épiderme. Insoupçonnée sous son blouson sombre, elle confère à Cecilia le dernier confidence boost nécessaire à son entreprise. S'y rendre seule reste une connerie monumentale mais la sensation de la bombe versatile mordant son nombril suffit à faire relever fièrement le menton de Cece, bomber la poitrine et laisser les ténèbres avaler ses pas au rythme entêtant de ses chaussures sur le macadam, annonçant sa venue comme un tambour de guerre. Elle a le coeur en déroute et les neurones anesthésiés sous l'adrénaline qui pulse partout sous la chair à découvert. Kitty lui a fourni l'adresse de ce club clandestin et fait promettre qu'elle n'ira pas seule. Riley a insisté pour l'accompagner, sa batte déjà prête et Cecilia a osé lui mentir, effrontément, elle qui ne le fait jamais (ou du moins pas à elles) : le rendez-vous est pris pour dans trois jours mais pour elle, ça a toujours été ce soir. Mais ce ne sont pas les affaires des filles, c'est Sony qui a merdé, il ne mérite pas leur aide et elle s'en sortira, parce qu'elle sait qu'ils sont rares, les têtes brûlées dans son genre, trop excessives pour leur propre bien, à ne jamais, jamais lâcher l'affaire. Entre le poids rassurant et familier de son flingue dans sa poche et le pouvoir létal de sa plus belle création, Cece se sent invincible. Elle vient se planter devant la porte, sa photo chiffonnée en main et ne dévoile aucune signe de faiblesse face à l'armoire à glace qui lui fait face. Pas un. C'est bien le seul avantage à être une bombe humaine, dans tous les putains de sens du terme : à fleur de peau, noyée par ses émotions toujours incandescentes, elle n'a pas de place pour la peur et encore moins pour l'appréhension. Seule sa rage furieuse irradie, baignée d'un soupçon d'arrogance et tous ses signaux non-verbaux l'affirment haut et fort au gorille. Tu ne peux rien contre moi. Elle le toise de son minuscule mètre soixante-cinq comme si elle le dominait, excessive dans tout, partout, tout le temps et sans se dégonfler une seule seconde, vient lui coller sous le nez sa photographie minable. "J'ai besoin de voir ce type, je sais qu'il est à l'intérieur alors tu vas me laisser rentrer sans faire d'histoires." Ni bonjour, ni merde, Cece a les sourcils froncés et l'excitation qui crame ses veines. Sauf que le vigile fixe longuement ses traits de gamine mal dégrossie et se marre. Il se moque d'elle avant même de lui intimer de dégager et ça lui coupe le souffle plus douloureusement qu'un uppercut à l'estomac. "C'est pas ouvert aux merdeuses ici. Dégage avant que j'm'occupe de ton cas." Il ne la touche pas, ne la regarde qu'à peine, entend se débarrasser d'elle comme si elle n'était qu'un vague insecte agaçant, mais inoffensif. Pas même nuisible non. Il la prend pour un moucheron, elle qui se rêve guêpe vengeresse et Cece voit rouge. "Je crois que tu m'as pas compris. Je vais entrer que tu le veuilles ou non j'en ai rien à-" secouer de ton avis aurait dû continuer à babiller Cecilia tout en se dirigeant droit sur lui, droit sur la porte, droit vers la seule issue possible : elle face à son harceleur en train de lui broyer littéralement les burnes jusqu'à ce qu'il jure de s'enfoncer ses dettes profondément dans le fondement. Sauf que son avancée est brutalement stoppée par une poigne d'acier qui broie son épaule et s'enfonce dans son épiderme comme dans du beurre tendre. "Mais lâche-moi putain !!!" grogne-t-elle, la haine chevillée au corps, en essayant de louvoyer hors de son étreinte sans esquisser le moindre geste brusque. Normalement, Cece devrait se braquer, trépigner, se cabrer jusqu'à ce qu'il la lâche mais avec son collier surprise, elle n'est pas tout à fait libre de ses mouvements. Sans réfléchir, elle mord la main contre sa peau, plante ses canines dans la chair et se promet de ne jamais, jamais, jamais la libérer. Elle a lu quelque part que la mâchoire humaine était une machine prodigieuse, capable de sectionner une phalange aussi facilement qu'une carotte crue, seul un frein du cerveau empêchant cette boucherie de se produire. Cece a toujours conservé cette information en elle, se disant que le jour où sa vie serait en jeu, elle ferait sauter les verrous de son encéphale un par un jusqu'à ouvrir grand la porte et déguster des doigts au petit dej s'il fallait. L'homme exulte des insultes et finit par se dégager et Cece n'a pas le temps de parer le poing ensanglanté qui vient s'écraser contre sa tempe. La douleur sourde lui cause un black-out total pour une micro-seconde. Les points noirs dansent devant ses prunelles et le bruit strident qui perce ses tympans la désoriente suffisamment pour laisser l'avantage à son agresseur qui l'empoigne durement par les cheveux pour la traîner loin de la porte qu'il garde. Putain de cerbère.
C'est là qu'elle hurle Cece, en essayant de freiner la course folle de l'autre abruti qui menace l'équilibre fragile contre sa peau. Il sait combien c'est versatile, lui, une putain de bombe ? Manifestement non et si elle est excessive, si elle est coutumière des idées de génie qui relèvent de l'inconscience, elle refuse de crever dans une ruelle sombre, avant même d'avoir pu voir la gueule de con de son ennemi d'un soir face à cet attirail premium conçu spécialement pour lui. "Mais arrête, tu vas nous faire exploser !" Elle crie Cece, mais ce qui fait sens ne cogite malheureusement pas chez le décérébré qui continue à la malmener ... jusqu'à l'intrusion spontanée du pire élément perturbateur de l'histoire. Un homme, envisageant de la protéger comme si elle avait besoin de lui pour ça. Et c'est quoi la prochaine étape, il lui tiendra galamment la porte peut-être ? Furibonde, Cece sent ses joues s'embraser à l'idée d'être aperçue en position de faiblesse mais au lieu de hurler de plus belle, elle réalise le petit miracle de cette intervention ma foi plus si minable que ça. Le vigile s'est figé, et cesse de maltraiter ses cheveux. Cece se dérobe à sa poigne et profite de sa confusion pour extirper son propre flingue et le braquer sans trembler. "Maintenant, tu vas gentiment nous laisser passer ou je te fais sauter la cervelle." Faux et re-faux mais ses opales conquérantes dardées sur lui maintiennent l'illusion. Et oui, c'est on maintenant et ça s'appelle du quick thinking. Elle ne peut pas laisser des témoins gênants et innocents risquer son plan, alors elle décide de le transformer en complice. Et puis, elle n'est pas stupide, l'autre imbécile pue l'homme primaire à des kilomètres à la ronde et ne la prendra au sérieux que si elle lui tire véritablement dessus, ce qui compliquerait ses affaires, ou s'allie avec l'un des siens, service trois-pièces entre les jambes inclus et tutti quanti. Le vigile hoche sa sale gueule derechef et Cece se tourne une micro-seconde vers le dernier arrivant, qui n'a toujours pas bougé d'un pouce. A-t-elle l'air patiente ? Parce que c'est loin d'être sa qualité première à la môme, incapable de se canaliser autrement que lorsqu'elle joue à la chimiste dans son entrepôt désaffecté. "C'est quand tu veux, Jax." Le mensonge s'érige de lui-même dans son esprit, elle dont la créativité débridée n'est jamais en reste. Jax, c'est parfait comme prénom, un poil badass, personne n'a envie d'aller chercher des noises à un type qui s'appelle comme ça ... enfin, en règle générale parce que Cece, ça ne l'arrêterait pas une seconde. L'inconnu se met enfin en branle et elle, elle avance à reculons, visant toujours le vigile jusqu'à atteindre la poignée et la faible lueur qui baigne l'entrée. Elle dévisage l'inconnu avec emphase, nimbée de sa méfiance organique qui le dissuade de merder ... avant que ses opales farouches ne glissent jusqu'à son arme en plastique. "Bon sang, mais t'es sérieux ?!" Manu militari, la môme actionne la sécurité de son flingue et lui glisse entre les doigts, au cas où les choses dégénèrent. "Tiens, range ça. Si jamais ça tourne mal, tu le sors et t'essayes de prendre un air féroce. Clairement pas celui-là." le réprimande-t-elle alors que l'inconnu a l'air d'un enfant au visage crispé, à deux doigts de se pisser dessus en classe. Et sans crier gare, Cece ouvre la porte pour retrouver la semi-pénombre des néons et s'engouffrer à l'intérieur. "Je suis désolée de t'entraîner là-dedans mais pour ma défense, c'est toi qui est venu t'immiscer, moi j'ai rien demandé." Oui, un merci risquerait de lui esquinter la tranchée, parfaitement. "J'ai juste besoin de faire comprendre à un type qu'il doit arrêter de me demander du fric que je lui dois même pas. C'est lui." Cece tend sa photo de mauvaise facture à son side-kick d'infortune, dont le visage lui est vaguement familier. Suffisamment pour lui offrir une confiance proche du 0,5% pour-cent, score honorable à ses yeux élitistes, mais pas assez pour savoir d'où il sort et qui il est. Non pas que ça lui importe, pour l'instant. Cece a d'autres plans et finalement, être accompagnée permet sans doute de se fondre plus aisément parmi la faune locale qui prête fort peu à sourire. "Faut qu'on soit discrets, d'accord ?" chuchote la môme infernale en avançant dans le couloir, fausse désinvolture comme couverture alors qu'elle dévisage les rares âmes hantant ces lieux à la recherche de son type louche. Personne ne leur prête la moindre attention, aussi loin de l'épicentre mais elle sent déjà la chaleur des braises les étreindre, alors qu'ils s'enfoncent jusqu'à atteindre une salle tamisée pleine à craquer.
Revenir en haut Aller en bas
Bash Bukowski
Bash Bukowski

your mess is mine (cece) 8nj1

your mess is mine (cece) 290202clubtaulard

your mess is mine (cece) 696369clubniqueur
Messages : 115
Multicomptes : nikos le grec marabouté par gemma de salm
Identité : spurry
Avatar : dacre m
Crédits : (afanen)

Âge : 25
Occupation : hot-felon struggling to find his way back to society
Quartier : night fucking falls

your mess is mine (cece) Empty
MessageSujet: Re: your mess is mine (cece)   your mess is mine (cece) EmptyDim 1 Avr - 11:45

Gorge sèche, mains moites et pourtant le bras qui tient son flingue de fortune tremble pas. Mad espère que dans l’obscurité de la nuit et la panique de l’instant, le gorille qui malmène Cece va se calmer et croire un instant à la supercherie. Il a pas l’air très fier le Maddox avec son pistolet à eau brandis contre l’adversité, il se chie clairement dessus. Il attend la sentence, il s’attend à ce que le type réduise la distance qu’il y a entre eux et l’assène d’un coup fatal qui le fera regretter d’avoir fait faux bond à une énième rediff de Star Wars et pourtant rien de tout ça ne se passe. Au lieu de ça, le type le fixe, sûrement pour tenter d’évaluer la menace que le gosse représente et c’est ce bref moment de diversion que Cece choisit pour sortir un flingue bien réel cette fois-ci. Maddox sursaute. Putain de merde. Elle est équipée, elle est plus qu’équipée et ça, ça le fait flipper Mad. Parce que c’était une chose de lire leurs histoires et le résultat de leurs petites escapades en langage codé sur Snap mais c’était autre chose que de la voir à l’oeuvre.  Ca se voyait que c’était la première fois qu’elle faisait ça, qu’elle était rodée à l’exercice et que y avait pas grand chose qu’il puisse faire pour la sortir de la merde dans laquelle elle s’est mise toute seule. Elle lui fait penser à une putain de Jessica Jones et c’est presque si il s’attend pas à la voir saisir le gorille par le bras et l’envoyer valser jusqu’à Tataouine. Sauf qu’au lieu de ça, elle le menace, d’une voix ferme qui lui fait penser qu’elle n’en est pas à son coup d’essai. Il est soufflé, il a peur, il est tétanisé même mais ça l’empêche pas de la trouver plus sexy que jamais. Une meuf comme ça n’avait besoin de personne. Bon bah puisque t’as plus besoin de moi, je vais y aller… Mais elle le coupe direct, l’appelle Jax. Mad hausse les sourcils, complètement ahuri. Il met un temps à capter que faire semblant de se connaitre était ce qu’il y avait de plus logique à faire pour sa survie et pour la sienne mais de là à lui demander de la suivre ? Il a pas DU TOUT signé pour ça, c’est que ça que hurle tout son corps. Il a qu’une envie c’est faire marche arrière en courant et grimper sur son vélo pour ne plus jamais remettre un foutu pied dans ce quartier de tarés. Il se maudit un million de fois. Elle veut qu’il vienne, qu’il l’accompagne dans son délire mais c’est impossible, Mad n’est pas un héros. Mad est un geek puceau et peureux qui accepte de générer de l’action que bien au chaud derrière son écran et son clavier. L’IRL c’est pas pour lui, il sait pas faire. Il sent le malaise grandir. Et ça se voit sur son visage. Sauf que voilà. C’est Cece. Et avant même que son cerveau ne décide de prendre une décision, ses jambes avancent naturellement vers la brune qui marche à reculons jusqu’à l’entrée Une fois à l’intérieur, Cece regarde le pistolet à eau et tout le mépris qu’il lit sur son visage lui colle le rouge aux joues et lui fait pincer les lèvres. Bah désolé j’avais que ça sous la main, je pensais pas que t’en avais un vrai dans ton sac… Il était soulagé qu’elle ne soit pas demandé ce qu’il foutait là , au même endroit qu’elle en plein milieu de la nuit avec un pistolet à eau. Ca, ça aurait été vraiment gênant et compliqué à justifier. Mais Dieu soit loué, elle a la tête ailleurs, elle a l’air d’avoir un plan et à en croire sa façon de lui parler, il en était à présent. Lui qui n'était même pas capable de dormir sans une lumière allumée, elle lui demandait de venir se frotter à la mafia de Night Fall. Mad savait un tas de trucs sur les mecs qui se trouvaient dans cet endroit super creepy et il n'avait aucune envie de se retrouver face à eux, même pas pour faire un Uno. Elle lui fourre le flingue dans les mains et Mad refuse de le prendre. Non, non non ! Ne me donne pas ça, je sais pas m’en servir ! Mais trop tard, il a le flingue dans les mains et il s’empresse de le coincer entre sa hanche et son jean, priant Dieu de toutes ses forces de ne pas se tirer une balle dans les couilles involontairement. Parce que c’était comme ça que fonctionnait les balles perdues n’est-ce pas ? Un faux mouvement et bim, plus de zizi n’est-ce pas ? Maddox ignore si c’est la meilleure ou la pire soirée de sa vie, tout va trop vite, il arrive pas à se concentrer et manque presque d’oublier qu’il est en présence de Cece. Cece. Il la regarde en train de s’activer, et il commence à réaliser. Toutes les fois où il avait imaginé sa voix, tous les petits scénarios d’adolescente qu’il s’était fait avec eux deux comme personnages principaux et voilà maintenant qu’il était là. Avec elle. Dans un putain de bourbier certes mais là quand même. Attends, attends, on va pas descendre là dedans quand même ? Apparemment si. Elle lui tend la photo d’un mec qui sort tout droit sorti du trou du cul de l’enfer et il est prise d’une soudaine nausée. Je crois que je vais vomir. Et discret c’est grave pas le deuxième prénom de Maddox qui a été surnommé Lizzie McGuire tout son lycée après avoir ruiné la remise des diplômes du collège en trébuchant sur le rideau de la scene. Trop de choses à process et pas assez de temps, c’est ce qu’il se dit alors que Cece s’élance dans le couloir. Mad jette un oeil derrière lui, il pouvait encore faire demi-tour sans qu’elle s’en aperçoive. Sauf que voilà, Cece s’arrête et se retourne, et l’expression qu’elle arbore veut clairement dire ‘bouge toi le cul’ alors il la suit à son tour, résigné, il se demande ce que sa mère pensera quand les flics viendront lui dire qu’ils ont retrouvé son corps découper. Il espère que Billy lui en voudra pas trop s’il lui lègue toutes ses figurines de Comics. Mais t'as essayé de discuter un peu avec ce mec ? Peut-être qu’il va comprendre, il parait que les méchants sont toujours méchants parce qu’ils étaient pas heureux quand ils étaient gosses, mais je suis sûr qu’il a un frère lui aussi et que…. Il est interrompu par l’irruption d’un type au bout du couloir, et c’est trop pour lui, il aggrippe Cece et rentre dans une pièce au hasard qui en faite semble être une sorte de local de chaufferie ou peu importe. Sérieux, on peut pas faire ça, c’est du suicide ! Sortons nous de là, je suis sûre qu’on peut trouver une autre solution que de jouer les kamikazes. La situation était surréaliste de A à Z, il s’était improvisé sauveur et maintenant c’était lui qui avait besoin qu’on vienne le sortir de là.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



your mess is mine (cece) Empty
MessageSujet: Re: your mess is mine (cece)   your mess is mine (cece) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
your mess is mine (cece)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
sous les étoiles. :: ÉCLIPSE :: Anciens rps-
Sauter vers: