Nerve ending

prénom et nom: > Tim, c’est assez court pour qu’le dernier des cons puisse le retenir. Madder. Deux syllabes qui t’percutent comme mon poing dans la gueule. âge et date de naissance:23 ans pour apprendre à dégénérer avec méthode. Né un 17 juillet selon les papiers. lieu de naissance, origines: Belfast la terrible même avec sa nuque courbée. Y a la violence et la flamme qui rampent sans répit le long des nerfs. L’accent qui gronde quand j’te hurle dessus et les insultes qui vont avec. occupation: > Sinner. Et sans mauvais jeu d’mots. J’passe le plus clair de mon temps à m’griller des clopes sous les néons qui grésillent devant l’entrée. J’y trie les mecs qui peuvent rapporter du pognon et ceux trop arrachés qui doivent déblayer d’là.  Sinon j’me perds dans la foule, l’œil à l’affût d’une potentielle catastrophe à déclencher, d’un mot d'trop à faire ravaler. L’métier de videur mine de rien c’est beaucoup d’attente, alors j’suis obligé d’accélérer les choses quand vraiment j’me fais trop chier. Le corps m’engueule souvent à cause de ça mais j’crois qu’il m’aime bien quand même. Le syndrome du Fight Club il connaît ; après tout c’est lui qui l’a inventé. statut, orientation sexuelle: Si y a bien un truc qui m’attire ce sont les seins galbés, la chute de rein affolante, les lèvres bien ourlées. Les nanas énigmatiques, envoûtantes. Excessives. Celles qui vous giflent et qui vous envoient des trucs au travers du visage quand vous vous engueulez. Celles qui vous apaisent et s’transforment en nympho pour une réconciliation au pieu. Quant à l’autre bord… Y a pas à s’poser la question putain ! J’suis pas une pédale à ma connaissance.  traits de caractère: > J’ai la gueule d'un mioche et on m'prend pas au sérieux au premier abord. Fatale erreur. Toujours l’sourire qui traîne au coin des lèvres, nonchalant. Comme si l’monde entier devait m'attendre en permanence. Pas taquin mais plutôt adepte de l'humour tranchant : quand j’ai quelqu'un dans le viseur l’lâche plus ma proie. Sadique et curieux, j’suis toujours à tirer à bout portant sur les faiblesses d'autrui, juste histoire de voir comment il va réagir. Ça trompe l'ennui.
J’ai l’béguin pour les sales travers. Une hygiène de vie déplorable dont j’me contre-fous et qui m’fera sûrement crever plus tôt que la moyenne.
J’ai bien conscience d’consumer mon existence avec trop d’éclat mais y a rien à faire ; au fond des tripes y a un appétit vorace pour l’excès qui se tait jamais. Tout, tout de suite. C’est la devise. Je fais l’pire mais toujours avec une bonne excuse. Brûle les étapes en permanence. Pour le sexe. Pour ma pseudo carrière. Même les potes en font les frais. J’prends ce qui vient à bras l'corps. Quitte à parfois y écraser les phalanges sans aucune compassion. groupe: Antaris, j'me subis.