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| Sujet: éteint la lumière, frère. (mad) Dim 22 Avr - 9:51 | |
| madelaine spiegelman (tu rêvais la horde fiévreuse des maladies vénérées) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: spiegelman ; la môme bouffait du bretzel dès le berceau, benjamine d'une famille aux accents un peu rudes et aux règles un peu drastiques. madelaine, mad ; la folle, on a fini par oublier le prénom pour lui substituer ce raccourci ancré dans sa chaire comme une vérité banale. âge et date de naissance: dix-neuf ans ; dans la migraine de juillet. lieu de naissance, origines: dans la banlieue berlinoise, d'origine spiegelmanaise ; elle n'en parle pas trop et se cache parfois pour envoyer un texto au bro de l'autre côté de l'océan. occupation: surfeuse ; vagabonde en quête d'un laisser-passer pour le paradis, la planche reléguée dans la poussière depuis quelques mois. statut, orientation sexuelle: fausse lesbienne ; parce qu'au lycée la tendresse n'est pas de mise, et qu'mad on l'a bully, harcelée, on lui a placardé sur le front une identité sexuelle qu'elle n'avait pas elle même explorée. traits de caractère: secrète ; discrète ; peste ; solitaire ; rancunière ; méfiante ; dénuée d'humour ; revancharde. groupe: rigel.
- la tête tournée vers les étoiles -
(tu t’fais sucer comme une chuppa chups dans une cour de récré) ça pue l’urine, le tag fermenté, la baise inachevée. et on éclate des camel dans les recoins des chiottes du lycée leibniz, sans s’faire choper par le pion qui sillonne le bas des marches. le protocole est simple. tu rentres, tu pisses, tu t’casses. si tu restes, on t’emmerde. on c’est les p’tits dealeurs de cam qui s’font du pognon et cassent du sucre sur l’dos des plus naïfs, la petite racaille de berlin. toujours flanqués de deux trois, petites pétasses. des bouffeuses d’adrénaline qui finiront le nez dans la cocaïne. elles elles viennent d’la haute, là où ça pète dans l’satin, là où le portefeuille de papa est gonflé comme son bide à bières. des petites princesses skinys, dont le mal du siècle ne se résume qu’à un besoin quotidien de drames. alors elles ne s’gênent pas pour le créer. de leurs doigts elles tissent les rumeurs, les moires du lycée, elles font dégueuler de vérité le pire mensonge. et mad, la petite môme ronde un peu trop typée boy, classée affichée placardée « poupée c’que t’as l’air d’une goudou. » quinze piges, et la pauvre n’connait même pas le sens de c’mot mais l'mal est fait, le dé pipé d'un destin outragé déjà lancé. à la manière de l'encre des tatouages, l'amertume coule sous sa peau et sur son front on grave pour le restant de sa scolarité une sexualité placardée à coup de clichés.
(t'es qu'une pute qui sait vaguement ce que veut dire puritaine) venice beach et l'coeur de l'océan l'attire. mad fini les pieds dans l'eau, à défier des vagues plus grosses qu'elle, d'gamine boulimique de seconde, elle est entrée dans l'âge putride de la terminale. on la considère toujours comme une des filles de sappho, échouée sur l'île de lesbos. (elle qui n'a jamais vu d'queues elle qui n'a jamais bouffé d'chattes) royal le voyage de fin d'études, royal pour les reines du bahut, élues impératrices depuis le temps. elles exercent leur monarchie avec excellence sur le bout de môme qu'est restée mad, elles frappent encore, elles frappent plus fort. et mad n'a d'évasion que le pouvoir d'un sport qui lui fracasse les poumons, alors qu'elle avale vague sur vague, s'enivrant de l'eau salée comme d'une drogue encore inexplorée. elle avait jamais vu la mer. jamais vu l'désert. mad elle a d'amour pour personne si ce n'est ce nouveau pays. et comme christophe colomb elle vient de poser le pied sur la planète amérique. l'avion pose son cul sur la tarmac allemand, et mad elle dort dans le nid des oiseaux de fer elle pionce dans l'aéroport. le jour suivant elle est repartie. expatriée. voilà ce qu'elle est.
(je fais des ronds et des ronsard) venice bitch oui. pétasse de frontière. bâtard de visa. elle jure en allemand, ça lui râle la gorge à force de balancer du arschloch sur tous les amerloques qui se pointent. le visa ne passe pas. on lui demande trente fois ce qu'elle vient faire là. le rêve de suffit pas. les ambitions non plus. y'a ce môme qui se pointe. cette opportunité inespérée « d’you trust me ? follow me, ya. » à la manière d'un squatt de belleville elle a finit dans la banlieue d'une région paumée. y'avait ceux de passage, ceux qui restaient, des touristes, des potes, des paumées. on l'a adopté comme une enfant du monde, qui parlait la langue du bled avec un accent d'ailleurs. on l'a surnommé mad, parce que madelaine c'était trop frenchouille. mad au milieu d'oz, baz et fab. que des pseudos pour des prolos. elle disait pas grand chose la gamine mais elle avait d'la reconnaissance grosse comme son coeur. on lui a offert le loyer pendant un mois, après on lui a demandé de se démerder. elle pouvait rester tant qu'elle payait. (elle a même fini par avoir sa propre piaule, au lieu de canapé bourré de beuh).
(tu tailles au couteau des sourires sur les joues des princesses) l'soir ça parlait d'baise de bouffe de branlette de bédo. elle est restée muette quelques mois. et quand on l'a trop cherché pour qu'on lui fiche la paix elle a dégainée : « j'aime les meufs. lâche moi. » c'était dit, c'était fait. maintenant fallait l'prouver. alors elle en ramené, des pin up, des princesses, des poupées. et une à une elle les a toutes fracassées. elle les a amochées. d'martyr elle est devenue némésis, en mal de vengeance. mad elle déteste les filles celles qui lui ont pourri la vie celles qui l'ont bully celles qui l'feront encore. mad n'aime pas les femmes elle ne les aimera jamais. elle veut juste les faire chialer.
(allez tourne toi dégage que j'tape le fond) l'été vient. y'a l'coeur de venice beach qui bat, loin très loin trop loin. mad elle croupi dans c'bled, a essayer de trouver des jobs saisonniers, à vivoter entre la cuisine et l'canapé. les trois mousquetaires ils la voient tourner en rond le lion en cage qui crève d'envie de remonter sur une planche de surf d'aller braver poséidon et sa clique d'espadon. mad l'expatriée, la vagabonde sans papiers. elle a besoin d'un putain de laisser passer d'une gueule d'américaine toute faite pour monter dans le bus, la fusée qui décollera vers la côte.
- - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: même les spf ont un prénom. pré-lien/inventé: si c'est un pré-lien, on oublie pas de préciser le créateur. c'était comment ta journée? écrire ici. le mot de la fin: écrire ici. - Code:
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<cp>ella purnell</cp> - mad spiegelman
Dernière édition par Mad Spiegelman le Ven 27 Avr - 15:14, édité 9 fois |
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Gemma de Salm - mante religieuse -
- ☾ :
Messages : 696 Identité : ivy. Avatar : petsch, bukowskank. Crédits : amanda lovelace, hfk. Âge : twenty-two. Occupation : astrologer, resident witch at the local esoteric shop. Côté coeur : flatline heartbeat. Quartier : harbor springs.
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Dim 22 Avr - 11:22 | |
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Remie Banks - mars attack ! -
stop making the eyes at me
i'll stop making the eyes at you
and what it is that surprises me
is that I don't really want you to
Messages : 564 Identité : mathilda Avatar : eilish Crédits : mad sounds, sial, venus in furs Âge : seize ans roulés dans l'herbe Occupation : sophomore & serveuse de pacotille au mcdo Côté coeur : à la recherche des cœurs de palmier Quartier : dans l'est avec maman, dans l'ancienne chambre de rex
| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Dim 22 Avr - 13:17 | |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Dim 22 Avr - 23:34 | |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Lun 23 Avr - 6:47 | |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Lun 23 Avr - 6:50 | |
| - Citation :
- fausse lesbienne
J'me porte volontaire pour prouver le contraire :jill: :jill: Bienvenue ici la belle, on veut la suite (vite) pour pondre des beaux bébés liens après |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Lun 23 Avr - 9:24 | |
| vous êtes tous/toutes trop des cutiepies jpp j'meurs devant votre amour @gemma je suis ton mystère bb merci pour ces beaux mots, jspr pas te décevoir quand tu découvriras l'envers du décor @jem merci chaton t'es franchement bien mignon @remie merci poupée tu pues la classe à des km jpp @nora jspr tu seras pas déçue non plus alors je remplis ça très vite pour satisfaire votre curiosité stay tuned @deva ça arrive ça arrive j'vais tout vous dire @tim il m'en faut un justement elle n'est définitivement pas lesbienne alors j't'attends bro merci bcp bcp |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Ven 27 Avr - 7:15 | |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) Ven 27 Avr - 9:14 | |
| @danidani wiwiwi c'est bientôt fini :highfive: |
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| Sujet: Re: éteint la lumière, frère. (mad) | |
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