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 électronique mal calibré (teden)

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Teddie Holzenburg
Teddie Holzenburg

LA GUEULE D'ANGE ET L'DIABLE AU CORPS

Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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Âge : vingt ans et quelques poussières.
Occupation : management commercial, tu sais vendre la mort à la faucheuse.
Côté coeur : faudrait déjà que tu saches de quel coté il est.
Quartier : quand c'est pas la chambre doré familiale, c'est un matelas déplumé du squatt des colocs.

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MessageSujet: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyVen 4 Mai - 14:30


les nuages qui filent au travers du ciel c'est l'hiver qui s'enfuit face au soirée printanière. au revoir les dures soirées solitaires, dans des bâtiments trop renfermés, ou bien à toujours se serrer. sortit d'un sommeil trop agité, loup aux abois qui redécouvre la nature après de long mois ? on y croit pas Teddie, on te croit plus, toil'enfant trop intrépide qui ne vit jamais une semaine sans être attendu à un endroit précis. à plusieurs pour devoir choisir jusqu'à où tu poussera tes jambes squelettiques. les températures qui s'élèvent ne sont qu'une raison de plus à ta bougeotte impossible. t'as jamais eut besoin d'excuses pour sortir, enfant populaire que demander de plus ? toujours plus mais ne jamais te priver, réprimander dans le silence des rideaux, alors ce soir encore te voilà enfilant une chemise à fleur rétro aux bras nu, appréciant le manque de trace pour ne pas te soucier de pouvoir enlever ta veste en jean durant la soirée. parfait dans ce genre de détails, te voilà chapeau sur la tête, et cet air d mannequin collé à la gueule, te voilà dehors à t'aventurer entre les ruelles, enfant de la nuit.
t'as perdu la notion du temps entre la préparation et l'instant ou le sachet blanc se troque contre des billets à ne plus compter. enfoncé dans la poche, argent salit sans même te toucher dans l'âme, qu'a-t-on à dire des péchers quand on va se laver tout les dimanches sans jamais y manquer ? foutaises bien encrassées dans ta tête, s'ils savaient.... si tous le monde savaient. trop de choses à cacher de part et d'autres t'as oublié d'un jour comprendre que tu pouvais avoir une vraie personnalité ? entre sourire et sifflotement, les jambes qui avancent gaiement c'est dans une soirée dans un bar, sur les quais que tu finis par atterrir. une bière dans la main, des amis un peu partout, des blagues et des chansons débiles, la vraie ambiances sans grandes déraisons... c'est bons enfants, entre les pères de familles dans un coins qui enchainent les bières devant un fond sonore de football, les grands pères déjà ivres et les jeunes de vingt ans qui veulent juste sortir et boire sans en finir. jeunesse en douceur, ivresse sans vertige, la normalité encrée dans la peau, dans ces endroits blanc dans ces endroits bleus, partout sur ton corps t'es la parfaite image qu'on veut fréquenter. ce soir comme un autre tu veux juste profiter, de tes amis, de la bière, de tes quelques heures loin de la maison qui à chaque fois te rappelle qu'il te faut supporter cela encore une année. avant la liberté, avant d'être délivré, avant que ta peau puisse enfin s'échapper. alors tu rie Teddie sourire, alors tu déconnes, chantonne et boit Teddie perfection. jusqu'à te perdre entre les garçons, entre les filles, jusqu'à plus connaître l'heure sans pour autant perdre la raison. jusqu'à rencontre un regard, t'y perdre avec trop de question. un prénom, une ressemblance, mais une totale différence. ton monde à l'envers et ton passé bousculé. Oria dans chaque parcelle d'un regard, Oria que tu penses juste rêver. on s'est croisé l'autre soir non ? un cousin, pas un frangin, incapable de mettre une explication dans ton esprit embrumé Teddie, t'es plus si bon.
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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptySam 5 Mai - 11:26

Tu l’as arraché, cette page. Cette vieille page d’un passé à l’aspect chaotique. Tu l’as balancé aux oubliettes du moins, c’est ce que tu aimes croire. C’est moins douloureux, plus surmontable. Tu as essayé Eden, vraiment essayé de conserver ton identité sans perdre qui que ce soit dans la manoeuvre. C’était un échec quand bien même tu n’es en rien le fautif. Ce n’est pas ta faute si tu étais né dans une écorce erronée. Si tu as voulu clamé haut et fort ta différence et ton envie de l’embraser. Tu as payé le prix, c’est vrai, un prix exorbitant pour tes épaules en quête de maturité. Maturité que tu as acquis après tant d’épreuves pas toujours jouissives. Maintenant, maintenant tu vis ta vie Eden. Tu arrêtes d’exister pour les autres, de faire passer leur bonheur avant le tien. Promesse éphémère, tu le sais. Parce que si un jour tes géniteurs t’appellent au secours, tu laisseras tout en plan pour aller les secourir. Héros de pacotilles certes mais un homme-enfant suppliant l’acceptation. Un jeune homme vivant mal leur refus. C’est humain, n’est-ce pas, de vouloir être aimé pour ce que tu es. De vouloir qu’on t’enveloppe d’une caresse réconfortante en chassant les monstres sous ton lit. Et puis, tu te baffes. Comme à chaque fois, comme dit la coutume, tu secoues la tête. Non. Tu ne vas pas te morfondre ce soir. Tu ne vas pas laisser la prise de position de tes parents, de ta famille, de quelques pseudos amis te gâcher cette chance enfin saisie. Tu t’en fous, ouais, tu t’en fous d’eux, de leurs pensées arrêtées, de leurs paroles te déclarant comme un pêcheur aux envies blasphématoires. Tu ne seras pas brûlé au bûcher. Tu ne les laisseras pas faire car ta force, elle est là, elle coule sous ton épiderme, elle fracasse ton myocarde et fait briller tes prunelles d’une nouvelle devise infaillible. Danse, dit-elle. Danse et oublie. Danse et vis. La tête rivée vers le ciel, vers les étoiles, vers un avenir prometteur. Tu souris Eden. Tu descends ce nouveau verre pour la suivre sur la piste. C’est ton objectif, lâcher prise et ne plus réfléchir. Mettre tes pensées dans un coin de ton boîtier crânien et vivre, éclat de rire masquant une angoisse naissante. Il est là. Il te regarde. Des yeux transperçants, interrogateurs. Tu n’as pas besoin de lire dans sa tête pour comprendre son questionnement ; tu l’es ou tu n’es pas cette petite fille. Non, tu ne l’as jamais été et pourtant, tu sais qu’elle a une place dans son existence. Teddie, il s’approche. Teddie, le détonateur des sentiments explosifs qui n’ont pas le droit d’exister. Jamais. Dans cet orage de corps en transe, de ce nuage en fumée marquant ta respiration, tu te figes. Vous vous êtes rencontrés l’autre soir. Tu as envie de vivre. Nervosité quand tu nous tiens. Quoi dire, quoi faire. Tu commences par le commencement ; tu inspires et tu expires, doucement, mollement. « Oui, mais pas que » Le moment de vérité a sonné Eden. Il a le droit de savoir, tu as le droit de te défendre. Tes phalanges osseuses s’approprient de sa main. Vous vous éloignez de cette foule. Dans un coin moins bruyant tu prends place. Face à lui, face à cet homme que tu refuses de transcrire son nom dans la page déchirée. Tu le refuses. « On se connait. Très bien même » Ton torse se bombe d’une respiration que tu bloques. Lèvres plissées, regard inquiet et pourtant si déterminé. « On parle par email, skype, tout le temps depuis bientôt neuf ans ou dix ans, je ne sais plus. » Tu es le seul correspond du moins, tu le penses. Tu n’essaies pas de jouer aux devinettes, tu refuses tout simplement de prononcer ce prénom qui ne t’a jamais correspondu. « Eden, tu peux m’appeler Eden »
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Teddie Holzenburg
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Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyJeu 10 Mai - 13:20


Teddie jamais en rade, Teddie jamais largué dans un bain de foule qui pourrait le terrasser. trop éduquer à ce charme qui n'a que trop longtemps durer, la timidité a été vaincu à tes douze ans, et depuis tu n'y es jamais retourné. clown gigantesque avec un physique pas des plus fabuleux, dans les années 2000 t'aurais été un vrai looser Teddie au milieu de ces mecs trop musclé et tout bronzé. mais on est à l'air de l'esprit, du drôle et du gars un peu nerd qui sait se fringuer. entre l'humour et les fringues tu t'es taillé une réputation à ne jamais faillir et ce sont tes pieds qui glissent solo vers ce visage qui te semble trop familier. hésitation aux oublis, trop de questions ne t'ont jamais réduit au second plan. et t'es déjà face à ce gars, le regard intrigué et l'esprit qui s'agite. question, interrogation, l'étrange qui attire et qui met un point d'honneur à venir travailler ton esprit. pourtant des visages flous t'en croise souvent mais là y'a un truc sur lequel t'arrives pas à te poser. ignorance. bordel. Oui, mais pas que. voix qui envoute et enveloppe sa silhouette d'un voile de mystère qui vient obscurcir les idées. tout qui se voile pour ne pas te laisser trouver, fascination nouvelle qui te fait vraiment t'intéresser. On se connait. Très bien même. trouble de l'esprit, tes oreilles doivent passer au second plan pour te laisser comprendre, arrêter de te laisser tourmenter par la mélodie de sa voix intrigante pour laisser place aux mots. très bien ? un sourcil qui se lève et un sourire qui ne disparait jamais de tes lèvres, inconnu face à toi qui continue de jouer avec le spectre de tes pensées. quel teaser.. tu lances en riant sans moquerie, avec légèreté comme tu en es que trop doté. t'as profité qu'il inspire pour placer ça vite fait, juste comme ça, comme pour dédramatiser cette intrigue qui ne fait qu'augmenter. roulement de tambour et lancé de pigeons.
oh pardon, roulements de tambour et lancé de colombes. On parle par email, skype, tout le temps depuis bientôt neuf ans ou dix ans, je ne sais plus. et le bug qui s'insinue dans le système alors que les paroles sont lancé,le voile tombe, le masque s'éloigne, et pourtant rien ne s'estompe face à ton incompréhension. y'a mille mots qui te viennent à l'esprit mais aucun qui ne va bien, y'a qu'un seul prénom qui vient se hurler dans tes pensées mais pourtant aucune personne pour le poser. impossibilité ? Eden, tu peux m’appeler Eden il continue mais rien de ce qu'il dit te semble familier, plus rien semble se lier et tout semble juste te rendre encore plus emmêlé. problème dans le serveur Teddie, il a cessé de bien fonctionner. c'est une blague c'est ça ? le sourire reste incrusté incertain t'es certain qu'en dehors ton regard en dit long sur ton incompréhension. Teddie le golden boy adulé qui reste totalement paumé. charmant. mais y'a rien qui fonctionne, tu as beau essayé de comprendre le plus simple semble pas percuter. t'es qui ? le frère caché d'Oria c'est ça ? l'option la plus simple à vraiment lancer. c'est pas de la méchanceté. aussi innocent que quand t'avais dix ans, aussi frais que tu l'es tout le temps. c'est juste que t'as du mal à capter, cette ressemblance, tous ces détails qui crie à ce passé et vos discussions comme il te le dit. mais la plus plausible vérité, la réalité, elle veut pas venir à ton cerveau. non. parce qu'il y a pas moins d'un mot ta boite mail s'ouvrait sur les mots d'Oria et il n'y avait ni étrangeté, ni Eden dans chacune de ses phrases. il n'y avait pas de trace de changement comme depuis des années. parce qu'Oria elle t'écrivait le mois dernier. que pour toi, les doigts d'Eden qui écrivaient le message ne peuvent pas être réalité. elle t'en aurait parlé. il.
et autour musique et tambour, mouvement des corps et bavardages des êtres, tout continue mais entre vous y'a comme une absence. gouffre de mot absents des emails et d'une vérité balancé si brutalement. dévoilé Eden.
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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyDim 20 Mai - 18:04

Tu as redouté ce moment. Beaucoup. Trop. Tu as évité à ton esprit, le droit sardonique d’étaler des suppositions diverses et écorcheuses. Et s’il ne t’accepte pas comme tu es réellement ? Et s’il préfère te rire au nez avant de disparaître à tout jamais de ton existence ? Et si jamais il fait preuve d’intolérance lui aussi et te jette aux oubliettes à l’image de tes parents ? Tu sais qu’avec des “et si” on peut refaire le monde ou le détruire, dans ton cas. Cela peut paraître exagéré, propos hyperboliques et pourtant, c’est la réalité. Teddie est important pour toi. Neuf ans d’amitié, de liaison ésotérique selon toi mais essentiel à tes yeux. Tu as eu la possibilité de lui dire les faits, de les taper car c’était plus facile. Foutaises, c’était une réelle torture. Tes phalanges avaient produit ce son caractéristiques en formant des phrases sur ton ordinateur. Elles ont écrit la vérité avant de l’effacer et de recommencer, effacer, et te baffer mentalement de ta faiblesse. Oui, elle est là ta faiblesse, elle tambourine dans tes oreilles et fait accélérer les battements de ton organe vital. Tu n’as pas eu la force nécessaire de mettre les mots exacts sur ce secret tant camouflé. C’est ça, tu es une leurre. Tu n’es pas si fort que tu penses être sinon, tu ne serais pas entrain de frissonner de malaise, d’essayer de soutenir son regard quand bien même ça t’angoisse de plus en plus. Garder bonne figure ah ça, tu sais le faire. Te ne fléchis pas à ses premiers propos. S’il savait l’effort surhumain dont tu fais preuve à l’heure actuelle pour ne pas fuir, pour ne pas t’en aller. La peur est omniprésente et elle te guide vers cet exit de néon rouge. Mais tu en as marre de fuir justement. Le moment de vérité est arrivé et tu dois y parvenir. Ca passe ou ça casse, tu n’as plus réellement le choix. Les grands penseurs de ce bas monde diront que le choix existe, que tout dépend de la situation. Toi, tu peux leur cracher dans la figure car dans la tienne, tu ne vois pas une autre issue qu’affronter cette crainte viscérale et avouer les faits. Un, deux, trois, tu te lances. Tu n’es même pas certain d’arriver à te faire entendre. La musique est stridente, elle te dérange alors tu hausses un peu la voix. Cette sonorité plus grave qu’elle ne l’a été. Elle garde des empreintes juvéniles mais elle est la tienne, elle est celle que tu as toujours voulu entendre et ça, ça te rassure un peu Eden en débitant des propos plus au moins révélateurs. Tu n’es pas purement explicite parce que tu refuses de laisser ce prénom sortir de ta gorge. Tu refuses d’accepter cette part de ta vie, celle où tu as été obligé de rester dans l’ombre. Maintenant que tu t’enflammes à la lumière, tu ne veux pas recommencer. Seulement, tu dois le faire vu les mots, les maux qu’il débite. Vu le rire dont il fait preuve. Tu restes raide comme un piquet, les sourcils fugacement foncés. « Je reviens, attends moi » Tu n’as pas l’intention de fuir Eden. Non, tu as entamé le processus de la vérité et tu vas tenir jusqu’au bout quitter à te fracasser et tomber en miettes. Tu vas plutôt au bar pour commander quelque chose d’assez fort. Tu en prends deux et quand tu reviens vers Teddie, tu poses un verre devant lui. c’est symbolique, comme si vous avez besoin de ce breuvage pour faire passer le choc. « Ce n’est pas une blague. Et je n’ai qu’une soeur, Avery, mon aînée de trois ans » Tout ça il le sait. Après tout, il sait tout de toi, de ta vie, de ta relation houleuse avec tes parents, tes rêves de cinéaste engagé, de tes petites habitudes matinales et plus encore. Tu prends une pause surtout pour rassembler tes idées. Choisir les bons mots, c’est ce qu’il faut faire. « Je. Oria n’a jamais existé Teddie, enfin, si, ses idées, son vécu, ses rêves, oui, je ne t’ai jamais menti sur ça mais, elle, en tant que fille, elle n’a jamais existé. » Tu renies ce corps de fille dans lequel t’étais prisonnier et c’est probablement pour cette raison que tu utilises ces mots exacts pour t’exprimer. « Mais saches que je suis vraiment désolé » Désolé d’avoir caché la vérité. Désolé de n’avoir pas été honnête avec lui. Désolé de lui avouer tout ça de cette manière si abrupte. Mais tu n’es pas désolé d’être ce jeune homme que tu es aujourd’hui. Ca jamais, plus jamais. Comme pour faire passer ce trop plein de stress, tu descends cul sec le verre de whisky. Ca te fait grimacer, ça te donne des frissons désagréables et en réalité, ça n’atténue pas ton angoisse quand bien même, tu persistes à le regarder.

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Teddie Holzenburg
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Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyVen 25 Mai - 9:14


un instant en train de savourer une bière et centre d'attention d'une petite communauté qui te suit toujours un peu partout, et l'autre instant en tête à tête avec une silhouette étrangère et pourtant que trop familière. Teddie l'enfant qui saute d'un chapitre à l'autre, jamais trop à sa place, toujours partout dans un costume qui convient que trop bien. Teddie l'enfant au visage métamorphe, tantôt enfant poli devant le prête qui salut, puis garçon attirant par ses sourires et sa popularité jamais en baisse. ce soir tu passes du garçon sans problème à l'ami prise de tête. sans même le savoir. ce gars tu ne le connais pas, ni son prénom, ni son histoire. t'en es persuadé Teddie pourtant tu te trompes. lame mal aiguisée qui semble prête à pénétrer ta chair pour faire apparaitre avec douleur toute ton ignorance. faire disparaitre le visage d'une amie qui est sans doute la personne la plus proche de ta vie malgré les écrans qui vous séparaient. le compte à rebours à commencé, tic tac ça te rapproche du fracas de ton visage d'ange contre ton ignorance et les secrets de ton amie. tic tac, ça sonne le glas pour les révélations et le saut d'eau glacé qui t'attend sans que tu puisses y songer. flippant. Je reviens, attends moi. un brin autoritaire ce garçon sortit de nul part qui ne répond à rien, et continue d'épaissir le mystère autour de sa personne. t'ouvres la bouche, prêt à répondre mais déjà trop tard qu'il s'éclipse. apparition de la nuit, cerveau détourné par la fatigue et tes nombreuses soirées ? Oria serait-elle trop présente dans tes pensées pour te jouer de vilain tour et de sacré ressemblance sans vouloir totalement t'aborder ? ça tourne, ça chauffe et dans ta tête c'est Bagdad avec des cymbales et des hommes qui défilent et martèlent ton esprit sans répit. le temps qu'il s'éloigne on te parle vaguement, Teddie garçon trop populaire, jamais tout seul un instant. tu souries, tu sais bien le faire en surface, et tu gardes un masque de simplicité alors que tes yeux trop bleu cherchent la source de ton désordre intérieur. désordre; personne ne met le cahot dans ta tête, et pourtant... le voilà qui revient, et tu te sépares de cette connaissance déjà occupé à aller parler à quelqu'un d'autre. table de libre pour vous deux, deux chaises, deux verres et des aveux. Ce n’est pas une blague. Et je n’ai qu’une soeur, Avery, mon aînée de trois ans. Avery Patterson, prénom familier à tes oreilles, surtout pour tes yeux pour l'avoir souvent lu. Oria dans le fond de ses prunelles et une autre voix pour t'en dissuader. tu cherches en vain des explications, dans ses traits... ses mots vont et viennent en surface sans trop que tu t'y concentres. Je. Oria n’a jamais existé Teddie, enfin, si, ses idées, son vécu, ses rêves, oui, je ne t’ai jamais menti sur ça mais, elle, en tant que fille, elle n’a jamais existé. là il te fait revenir à la réalité. il ? elle ? Oria. fuck. ton cerveau prend le premier manège à sensation expresse, avec un grand huit et un manque d'air cruel. bordel. c'est vrai ? le point positif est pour lui, car toi toujours enclin à la réponse facile, il te met au silence, prouvant profiter de ton choc pour parler. parles, parles, parles... et Teddie, toi tu restes là à fixer ces traits que tu connais que trop bien, pour les rares fois où vous vous êtes croisé, les selfies qu'elle a pu t'envoyer. il y a sans doute des décennies au final si tu en juges la situation actuelle. ton cerveau hurlant à l'aide, tu trouves du réconfort dans ce verre devant toi que tu portes à tes lèvres. liquide frais qui brûle ta gorge et revient hydrater tes neurones malmenés. Oria au passé. Mais saches que je suis vraiment désolé. vos discussions et vos secrets oubliés. nan c'est pas gr... t'es.. c'est pas grave ? ça sort pas de tes lèvres comme si les mots étaient plus simples à dire avant ça, ou à écrire. elle a dit que c'était quoi son prénom ? il ? ça fout la merde dans ton cerveau, ce elle qui s'incruste et que tu cherches sous ses traits. c'est sans doute mal, alors tes mots se bloquent sous des pensées qui explosent de partout. ça veut dire que je dois changer ton prénom dans ma liste de contact ? et on se demande comme tu termines major de ta promo quand tu sors de tel résonnement Teddie. vraiment. tu détournes ton regard un instant, t'es impoli à le fixer comme ça, tu t'en rends compte mais... t'es juste incapable de garder tes yeux ailleurs plus d'une minute. juste incapable. toute votre relation explose en un instant alors que tu te retrouves face à face avec une Oria qui d'après lui n'existe pas. sauf que pour toi Teddie, elle a été vachement réelle pendant des années. beaucoup d'année. encré dans tes pensées, sur ton téléphone le matin quand tu t'endormais avant de lire ses message, tard dans la nuit quand elle dormait pas et t'envoyait ses nouvelles. mais c'était pas tout à fait vrai ? désolé... c'est... Eden, c'est ça ? Eden... pourquoi Eden ? Oria c'est cool comme prénom aussi... enfin je ne critique pas mais .... je peux t'appeler Ori sinon ? .... enfin c'est juste que Eden ça sort de nul part alors... con con con, t'es con Teddie. mais ton cerveau est off et la personne qui t'a parlé autant durant des années, la personne la plus proche de toi, de ton entourage change de visage, de prénom, sans rien te dire et tu te retrouves avec cette impression égoïste d'être trahit et malmené. tu souffles, tu vides ton verre. c'est comme recroiser quelqu'un qu'on a pas vu depuis longtemps ... sauf que, on s'est parlé ce weekend, et j'ai pas du recevoir la partie de l'email qui parlait de ... ça. un peu plus terre à terre, le reproche qui pointe son nez alors que tu t'en veux de le blâmer. tu devrais lui dire que ça t'est égale, et dans le fond c'est vrai. seulement tu penses pas à le faire, parce que t'es plus outré par le fait de l'ignorer que le fait qu'Oria devient Eden, sur ton téléphone, sur tes email et dans ta tête.
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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyMar 19 Juin - 12:47

Tu as été naïf. Tu es naïf en pensant que la réponse, se trouve dans le fond de ce verre. Que ce breuvage, pourrait t’aider, pourrait te dicter les mots à dire, le comportement à suivre. En réalité, t’aurais pu répéter des jours entiers devant ta glace. T’aurais même pu écrire tes aveux sur un bout de papier et les apprendre par coeur. T’aurais pu oui, mais le jour J, le jour de ton propre apocalypse, rien ne t’aurait servi. Parce que ce moment là est arrivé et tu es comme un être ankylosé incapable d'aligner correctement ses réflexions. Tu ne t’es pas entraîné pour ça Eden et pourtant, il n’y a pas un jour où tu n’as pas imaginé cette conversation. Où tu n’as pas eu une pensées pour Teddie. Tu as vécu beaucoup de refus, beaucoup trop pour dire vrai. Tes parents, les quelques personnes qui t’ont tout simplement traité de monstre, quelques connaissances qui n’ont même pas besoin de te parler, tu sais d’ores ce qu’ils pensent de toi. Pourtant, tous ces racontars, tous ces rejets sont minimes face à celui que tu lis dans ses yeux. Est-ce une hallucination ou la finalité la plus logique à tes aveux ? Tu n’en sais rien. Au fond de toi-même, et avec toute ton innocence, tu veux voir un sourire. Un visage accueillant et des mots libérateurs. Oria ou Eden, est-ce que ça compte réellement ? Savoix ton identité corporelle lui est si important ? L’essentiel c’est que tu ne lui as jamais menti Eden. Jamais. Tu es toi. Tes rêves, tes ambitions n’ont pas changé. Ils ont probablement évolué parce que maintenant, tu apprécies cette personne que tu es enfin devenue. Mais le reste, n’a aucun impact sur votre relation. Oui, tu es débile clairement et les mots sortant de sa bouche le témoignent. Il a bu le verre que tu as préalablement commandé. Tu as anticipé cette réaction et tu la trouves logique. Mais le fait qu’il parle de nom de contact sur son téléphone … c’est vrai que ça te rend perplexe voire même fatalement perdu. « Ca prend quoi ? 4 secondes à changer. » Le pire, c’est que tu trouves quoi répondre à son interrogation franchement déplacée. Tu viens de lui avouer les faits. Tu viens de lui demander d’oublier Oria et de la remplacer par Eden et c’est tout ce qu’il trouve à dire. Non, tu te trompes, il reprend la parole et t’aurais aimé qu’il la ferme. Pour de bon. Les lèvres à moitié entrouvertes, tu arbores une expressions inintelligente. Tu es similaire à un déleuré, tellement tu es surpris des syllabes en forme de phrase qu’il débite et qui continue d’agresser tes oreilles. Ses mots sont confus mais toi, tu détectes un rejet. Il ne t’accepte pas tout simplement. Tu ne trouves rien à dire Eden. Tu te contentes de soupirer et de passer une main dans tes cheveux courts. C’est le moment où tu dois partir non ? Le moment où tu mets un trait sur une amitié de neuf ans, sur tes sentiments camouflés et loin d’être nobles. Pourtant, tu ne bouges pas d’un millimètre. Tu ne te rends même pas compte du regard appuyé qu’il a sur ton faciès livide. Serrant les dents, tu comprends ton besoin d’alcool. Si au rejet de tes parents tu as seulement haussé les épaules, là, tu sais ton incapacité à tourner rapidement la parge. Un pas en avant. Un seul et tu t’arrêtes. La tête tournée vers lui et sur ce reproche. Tu souris. Surprenant vu la situation mais oui, tu souris. Parce que c’est la première chose censée qui quitte sa gorge. « Hum » Tu recules. Tu reprends ton emplacement initial et tes yeux clairs s’ancrent dans les siens. « Coucou Teddie je veux bien te dire qu’en fait je me suis toujours senti homme donc j’ai commencé la procédure pour changer de sexe. » Tu ricanes. « Sérieusement ? Tu trouves que c’est quelque chose que je peux facilement balancer dans l’un de mes messages ? » La réponse est simple ; non, ça ne l’est pas. Tu voulais le voir en face à face pour qu’il te voit enfin comme tu t’es toujours vu. Et puis, tu te rends compte que tu as été plus au moins agressif dans ta façon de dire les choses. Comme on dit, la meilleure défense est l’attaque sauf qu’il ne te juge pas. N’est-ce pas ? « Je sais que c’est pas évident. Vraiment, je le sais. Mais je voulais te le dire, à chaque je le voulais, c’est juste … c’est pas facile Teddie, pas du tout. » Et la raison est claire, la peur. La peur de le perdre. L’angoisse d’envisager ne serait-ce qu’une seule seconde la possibilité qu’il quitte ta vie. « Et ça change quoi au juste ? Je suis le même. » La seule différence est que tu ne t’appelles pas Orian, c’est tout. « Je sais pas quoi dire d’autre » Tu te mords la lèvre. Tu as épuisé ton stock de mots et de confidence. Maintenant, c’est à lui de décider. A lui de savoir s’il désire encore t’avoir dans son quotidien ou s’il veut prendre ses distances. « ‘Fin, tu veux que je m’en aille ? »


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Teddie Holzenburg
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Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyLun 25 Juin - 12:53


Ca prend quoi ? 4 secondes à changer. tu le sens Teddie, t'es mots sont déplacées, mais tes pensées sont mal placées. pas dans le bon alignement, comme une case sautée. d celles qui expliquent tout, qi lancent les jeux, expliquent les règles, de celles dont on ne peut se passer. t'es là face à un visage familier et pourtant étranger, un timbre de voix qui a mué, des yeux qui sont resté inchangé. il a mal ce garçon face à toi, face à tes mots et ton manque de compréhension, il a mal et tu vrilles ton cerveau à te dire que c'est Oria et ses doux mots que tu blesses par tes propos. Teddie l'affreux, celui qui comprend pas dans l'instant, celui qui se sent trahit. incompréhension, tu devrais lui ouvrir grands les bras, effacer ses inquiétudes d'un revers de main... mais ce sont tous les mails qui reviennent à ta tête, tous les sms échangés et vide de trace de cet autre sujet. toi qui la pensait si vrai, si belle et si proche dans vos échanges...l'une des deux seules personnes au monde à pouvoir voir derrière le masque la mascarade de cette famille loin d'être parfaite. il recule, tu te retiens de soupirer. Coucou Teddie je veux bien te dire qu’en fait je me suis toujours senti homme donc j’ai commencé la procédure pour changer de sexe. les mots sur la situation sont étranges, le genre de malaise que tu tais pour ne pas le blesser. trop nouveau pour toi qui te prend tout dans la claque... toi qui comprenait tout d'elle, de ses inquiétudes, de ses envies et ses rêves de cinéma... mais c'est balancé dans ta gueule comme une gifle qu'on ne voit pas venir. "fait avec" qu'on te crie, comme si... Sérieusement ? Tu trouves que c’est quelque chose que je peux facilement balancer dans l’un de mes messages ? son agressivité est nouvelle, pour toi, pour ta tête, pour c visage que tu ne reconnais pas mais pour cette personne que tu as trop écouté. et Eden continue de te lancer à la figure sa colère face à ta surprise, face à ta réaction... et tu le sais que c'est con. et tu voudrais lui dire que c'est rien. que c'est pas ça le problème mais seulement son silence. et quand l'étranger face à toi se drappe derrière l'excuse de la difficulté tu commences à tiquer... où elle est ta si proche Oria ? celle a qui tu t'es livré presque à nue, de cette famille qui va mal, de ta peau qui fait mal, de ton cerveau qui hurle à la liberté. Je sais que c’est pas évident. Vraiment, je le sais. Mais je voulais te le dire, à chaque je le voulais, c’est juste … c’est pas facile Teddie, pas du tout. oi Teddie silence, toi Teddie l'coute, Teddie nouveauté, celui qui laisse les blancs s'installer. le son de ta voix c'est fait la malle depuis quelques instants. seulement... oui enfin je m'y connais en sujet compliqué à se livrer pourtant à ce que je sache c'est arrivé dans tes mails.. il y a le sourire malicieux, celui qui cache un peu l'ironie de tes propos, l'amertume de tes pensées. Teddie tu te cache toujours derrière tes jolies sourires, tes bonnes humeurs claquantes et ce soir encore tu ne veux pas l'enterrer. tu te contentes de dire la vérité sans pour autant l'agresser. c'était dur de te livrer, mais à Oria les seules choses qu tu lui a caché c'est ton activités des dernières semaines; mais sinon tu t'es toujours entièrement confessée. oublié l'ami Teddie, c'est pas de son changement que tu t'étonnes mais de son silence. Et ça change quoi au juste ? Je suis le même. Je sais pas quoi dire d’autre ça change quoi hein Teddie ? une voix transformée, des cheveux pour de bon coupé ? et alors ? hé Teddie tu nous rejoins ? interruption d'une amie que tu éconduis d'un sourire ravageur, Teddie perfection qui la repousse à tout à l'heure. retour sur Eden, Oria au passé, tu dis juste encaisser. ‘Fin, tu veux que je m’en aille ? bouges juste ton cul Théo vraiment. Nan, bien sur que non. ... écoutes ça change rien, c'est très cool pour toi... Eden. et évidement qu'on reste pote, t'es encore... mon pote. tu appuies sur le possessif au masculin, essayant de faire passer le massage, la pilule. mais tu le sais que ce n'est pas que le corps d'Eden qui vient de changer. son silence semble venir mettre le feu à l'intégralité de votre complicité. envolé avec les silences, vérité. restes donc, je vais pas te chasser... besoin de te raccrocher à quelque chose, t'essayes de te persuader qu'Oria n'a pas entièrement disparue, t'essaye vaguement de te convaincre d'un truc auquel toi même tu ne crois pas..
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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyLun 16 Juil - 12:04

Tu ne le fais pas exprès. Cette agressivité nouvelle triomphant dans ta voix. Ces mots quittant ton palet avec une facilité déconcertante. C’est vrai que tu as appris à ne plus te taire Eden. Pourquoi donc empêcher le flot de mots nécessaire de sortir alors que tu en as besoin ? Pourquoi réprimer cette envie alors que c'est ce qu'il faut faire ? Non, tu n’es plus ce jeune homme qui se cache au lieu de s’assumer. Tu es plus fort quand bien même tu as encore du chemin à faire pour mieux communiquer. Tout cela à un sens en réalité. Depuis le début de la procédure, tu n’as reçu que des rejets continuels alors que tu n’aspirais qu’à embraser celui que tu es. Monstre, est le sobriquet que tu as à maintes fois réceptionné. Si tu souriais à ces haineux, au fond tu pleurais toutes les larmes de ton corps. Tu ne veux pas entendre ce mot sortir de ses pulpeuses. Ses charnues que tu as maintes fois imaginé, susurré toutes les confessions lues sur un fond blanc. Il ne dit rien Teddie et tu te rends compte du chemin épineux que tu as préféré arpenter. Non, l’agressivité ne résout rien Eden. Calmes toi. Respires. Inspires et expires doucement et attends. C’est ça, il faut tout simplement attendre qu’il comprenne cette gifle monumentale que tu viens de lui administrer. Et puis, tu te mets un peu à sa place. S’il vient t’avouer ne pas être la personne qu’il prétend être, oui, tu l’aurais sûrement mal pris. Mais en même temps, il ne peut pas réellement être à ta place. Il n’a pas dû affronter un duel acharné entre sa conscience souffrante et les besoins intransigeants de changer de peau. Chacun ses malheurs, chacun ses peurs et ses doutes. Les siens, tu les connais par coeur à force de les lire et les relire. Les tiens aussi sont sincères. Tu n’as pas menti sur tout ce que tu as pu dire. Tu as tout simplement émis de lui faire part de ta plus grande peur ; celle de ne pas arriver à être ce que tu es réellement. Pour la énième fois, tu trouves du confort dans le fond de ce verre que tu bois en entier. Une nouvelle excuse. Oui, ce n’était pas évident pour toi parce que malgré cette force que tu clâmes, l’angoisse ne délaisse jamais ton esprit. Il parle et tu lèves tes iris sur lui. Il sourit et tu plisses des yeux. Voilà un nouveau reproche auquel tu ne préfères pas répondre. Pourquoi donc ? Toi, tu sais la raison pour laquelle tu ne voulais pas lui faire part de ce changement. Peu importe ce que tu dis, peu importe le nombre d’excuse que tu débiteras, il n’en prendra pas vigueur. « Je ne voulais pas te perdre. » Inutile de présenter de nouvelles apologies et dis plutôt ta vraie crainte. Le rejet, encore et toujours. Tu ferais peut-être mieux de t’en aller Eden surtout quand une jeune femme entre en scène. Elle te rappelle que oui, tu ne fais pas partie de son cercle à Teddie. Teddie le beau, le populaire, le parfait dans ses imperfections. Teddie qui ne refuse pas ton amitié. Teddie que tu as réellement perdu. « D’accord. Merci. » C’est puéril ce que tu dis. Tu te mords la langue. Trop formel, sur la défensive. Arrêtes. Changes de sujet. « Sinon, tu vas bien ? » C’est vrai, c’est tellement banal comme question, pourtant elle ne l’est pas. Teddie a ses problèmes, qu’il a précédemment couché dans ses emails. Ce que tu fais ? Tu essayes de voir à quel point il dit vrai. A quel point tu es vraiment “son pote”. Alors que tu fais un signe vers le bar comme pour l’inciter à te suivre, tu reprends la parole. « Et tu as des questions ? Je veux dire sur … mon changement. » C’est peut-être tôt de parler de ça avec lui. Peut-être dois-tu lui laisser le temps pour assimiler toutes tes confessions. Le temps nécessaire qui te permettra de faire en sorte d’oublier les sentiments que tu cultives pour lui. Que tu les fasses taire une fois pour toute.


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Teddie Holzenburg
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Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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MessageSujet: Re: électronique mal calibré (teden)   électronique mal calibré (teden) EmptyJeu 2 Aoû - 13:54


Je ne voulais pas te perdre. des paroles dans la nuit et l'infini en ciel étoilé. en fond sonore des accords, en fond sonore des voix, les autres, une vie. ça résonne simplement entre deux notes, entre deux musiques, entre deux verres et une conversation de deux inconnus plus si lointain. et dans la voix masculine, entre le corps modifié, s'ajoute au regard familier un accord absolument pas étranger. parce que si ce gars ne veut que être Eden, dans un écho lointain c'est des mots qui viennent bousculer ton estomac et ça Teddie y'a qu'Oria. Oria et ses mots à l'écrit, et sa culture, et ses envies. Oria le matin, Oria dans tes tourments, Oria tard la nuit sur un écran. ça pulse de sincérité, ça pulse d'étrangeté. ces sentiments qu'elle seule sait faire naître, et maintenant un Eden à devoir fixer à cette identité. c'est étrange mais ça efface tout le reste. Oria, même le crime de ne pas te répondre gentillement, tu lui pardonnais. Eden, même le crime de ses mensonges par silence tu décides d'effacer. je vois aucune raison pour que ça arrive. c'est dit avec un sourire colgate, avec un sourire à la Teddie, le sourire des anges malicieux, le sourire de légèreté. mais pourtant c'est sans appel, derrière le rideau de simplicité, derrière les paillettes de frivolité, c'est une vérité impossible à modifier. si son prénom et cette nouvelle identité tu vas mettre du temps à t'y adapter, Eden ou Oria c'est la même singularité.
un ange passe, et c'est pas toi. juste la soirée qui revient, juste l'ambiance qui se glisse jusqu'à votre bulle étrangère. les verres reviennent entre vous, et si en silence tu continues par moment à l'observer il semblerait que ce soit plus facile de communiquer. Sinon, tu vas bien ?Et tu as des questions ? Je veux dire sur … mon changement. le sujet est trop énorme pour ne pas l'oublier. tu le sais, il le devine. et pourtant t'essayes de t'y faire en silence. sans doute prce qu'Oria connait trop tes jardins secret, sans doute parce qu'Eden et ces nouveautés reste cet être humain qui ne fait que t'accompagner. j'en ai une... c'est juste parce que tu savais que même en mec t'arriverais pas à la cheville de ma beauté qu'on ne s'est pas vu depuis des années ? le Teddie revient au galop, celui en toute insolence, celui en toute légèreté, avec des vannes que t'aurais lâché à n'importe quel pote, ça sonnerait bizarre sur Oria... mais il y a cette nouveauté qui te force à modifier. et ça sort si naturellement, cette observation sur le fait qu'à parlé chaque jour par écran interposé jamais vous ne vous êtes vraiment retrouvé... le tout recouvert de sauce Teddie parce que ça serait tellement si fade sans ça. Eden... nouveau chapitre, et ces tâtonnements quine font que commencer. c'est dingue qu'on se soit jamais recroisé même en soirée...
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