hit me with your best shot (léo)

les airs d’autoroute ont quelques choses d’apaisant pour Neo. il avait fait tellement de route, tellement seul, tellement paumer, qu’il adorer cet endroit car c’était le seul endroit ou il pouvait avoir un peu de monde. parfois il n’y avait que deux trois personnes, parfois des familles entières. Le bruit des gens qui parlent lui manquer atrocement, comme si il n’avait jamais entendu d’autre voix à par celle qui bourdonne bruyamment dans sa tête. ce soir là, il n’y avait pas grand monde dans cette supérette, il venait de faire le plein de s’arrêter dans les rayons pour y acheter deux trois truc à manger. Sixtine dormais à point fermer dans le Vane, et il été dans les eaux de quatre heure du matin.
la légende raconte que les personnes qui travail dans ce genre d’endroit ne sont pas humains, ils sont juste existant et se contente de répondre quand on leur répond, comme des machines, comme des intelligentes artificiel. Neo zieuter les prix avec effroi, tout été si cher qu’il pensait à foutre ces bouteilles de coca cola sous son pull et se tirée en douce avant que quelqu’un le remarque. l’endroit été presque vide, deux trois personnes, dont toi qui été dans la même zone que Neo. C’est d’ailleurs à ta vue qu’il s’est précipiter de reposer la bouteille, comme si tes yeux pouvait enregistrer et envoyer tout ce que tu venait de voir à la personne derrière le comptoir. pourtant Neo n’avait encore rien fait, tu peux lire dans ses penser aussi ? il en doute, personne ne peux, à part Sixtine, personne ne peut. il tourne le talons et essaie de voir dans les dates courtes si quelques choses de bien et pas cher s’y trouver. même le pas cher semblait cher. il analyser les sandwich aux oeufs emballer, se demandant si c’était raisonnable de donner 5$ pour un truc surement déjà périmé.
il essayer de voir une trace moisissure à travers le papier, plissant les yeux comme si ils pouvaient être rayon laser. la porte claquer un grand coup, avant de sonner la petite sonnette qui se trouver au bout de celui-ci. l’attention de Neo se tourner vers cette dite porte, il y veux trois personnes masquer, des masques de la série  La Casa Del Papel, il rouler des yeux en soufflant. « quel originalité. » mais les voleurs avaient bien entendu sa phrase, il braque désormer son arme sur lui et l’autre sur toi. « donner moi tout votre fric. » comme si Neo en avait une tonne sur lui. il te regarde pour savoir si tu vas le faire ou pas, ses armes avaient l’air factice, néo en avait déjà vu plusieurs sous plusieurs angle et celui-ci ressemblait à un qu’on achète rayon jeu pour enfant. il fait dos au voleur, les mains lever pour se tourner vers toi, avant de te murmurer un. « je te parie  10$ que c’est un jeu, qu’il tira pas. » il n'avait pas peur de la mort, il savait qu'il allait mourir d'un truc débile comme oubliée d'éteindre sa clope quand il va dormir, ou en traversant au feu rouge, il allait surement pas mourir d'un pistolet en plastique remplis d'eau tiède.

C’est comme ça que t’aimes relâcher. Cette pression. T’es pire qu’une bière. Une Corona. À peine citronnée, juste ce qu’il faut pour avoir ce petit gout amer. Cette rage au fond de toi, incessante. Ce petit feu ne s’éteindra jamais, non, c’est un putain de volcan en éruption. Le Vésuve. La lave dégouline, de partout, coule le long de tes veines, brule tes nerfs. T’es agitée, t’es énervée. Quand est-ce que t’as réussi à t’endormir sans boire toute la soirée ? Ouais, ça fait des mois passés. C’est comme ça que t’aimes te détendre, prendre l’air. Le bruit du moteur, les arbres à cames irréguliers. Tout ce qui peut t’apaiser tourne au-dessous de ce capot. Ton cul dans ces sièges, tes mains agrippées à ce volant, tu ne veux plus le lâcher, juste rouler, sans t’arrêter. Combien de fois tu t’es barrée, toute une journée ? Tu ne préviens personne, tu ne fais que partir, sans réfléchir. C’est maintenant que tu t’arrêtes, cette supérette. T’as faim, la dalles. Ton ventre qui gueule famine, ton ventre qui est le point d’appeler un service de maltraitance. Un soupire, tu passes les portes de verre aux multiples fissures. Cette odeur de saleté qui commence déjà à s’agglutiner sur le rebord de tes narines, tu vas étouffer. A croire que t’as jamais marché dans la merde, à croire que toi, t’es clean. Ouais. Tu peux soupirer, c’est tout ce que tu sais faire. Tu avances, travers des rayons, à moitié vide, à moitié mal rangés. C’est ton regard qui se pose sur lui, en premier. Silhouette à peine masculine, c’est ses prunelles ébène qui se tourne vers toi, sa bouteille entre les mains, celle qui se retrouve vite dans l’étagère. Il avance dans une autre parallèle. C’est pour ça, que tu n’aimes personne. Les gens sont étranges, les gens sont bizarres. C’est peut-être même toi, qui n’est pas normale. La meuf tatouée, son short bien trop court pour être vraiment autorisé. Tu l’sais, ton apparence n’a jamais donné la meilleure image que tu puisses dégager. Tu détournes ton regard sur la bouteille de bière que tu viens d’extirper d’entre toutes celles éméchées, prête à exploser. Ce bruit de porte, qui ne te fait même pas redresser ton visage. Cette voix qui perce le silence, masculine. Quelle originalité. Est-ce que l’asiat parle tout seul ? T’es plutôt concentrée sur cette pisse en bouteille. C’est une autre voix, plus forte, elle résonne, dans ton corps. Donnez-moi tout votre fric. Flipper dans ton ventre. Tu relèves tes pupilles, cette fois. Les azurs qui plongent sur cette arme. Le p’tit bout de jaune se retourne vers toi, ses mains en l’air, il est de dos. Cet abruti. Il veut crever ? C’est pas maintenant que t’as envie de sauver quelqu’un. C’est pas maintenant que tu veux crever. Je te parie 10$ que c’est un jeu, qu’il tira pas. Tes yeux qui se braquent sur cette arme, jouet. Putain de jouet. Tu en vois, tous les jours. Objet meurtrier, tu en vends, tu fais ton argent avec ces merdes. Tu pourrais reconnaître une fausse d’une vraie dans un tas de merde bien mélangé. C’est lui, ce diable, sur ton épaule. Il a planté ton ange à la con, depuis longtemps. C’est ce sourire sur tes lèvres. Machiavéliques, ils veulent jouer, tu peux aussi l’faire, sans hésiter. Attardée. Tu t’avances en regardant rapidement ce gars-là, ses couilles énormes qui te gêne presque pour avancer vers le pseudo gangster. Non il ne va pas tirer. Parce que c’est des faux hein ? T’avances, déterminée, le tireur reste droit. Son arme qui gigote dans ses petits doigts boudinés. Bouges pas la salope ! Tu ricanes. Tu vas finir par crever un jour, ton jeu de provocatrice à trois balles là. T’es proche de lui, son arme qui pointe sur ton visage. 100$ que ce connard va chier dans son ben avec son jouet de gamins. J’vais te buter, toi et ton pote le bridé là. Tu te retournes, un coup d’œil sur Monsieur-Grosse-Couilles. Ha lui ? Tu le pointes du doigts, rapidement. J’le connais même pas tu peux l’tuer j’men fou.