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| Sujet: dry your eyes (keylan) Mer 30 Mai - 4:37 | |
| keylan o’dwyer (on the devil's backbone) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: Keylan. Deux syllabes qui épousent les lèvres à merveille lorsqu’elles sont bien récitées, provoquant une dislocation de la mâchoire pour les moins habiles. O’Dwyer. Patronyme aux effluves irlandais, celui de ton paternel. Cadeau empoisonné que tu refuses de prononcer. Langue qui se fourche et voix qui s’effrite aussitôt que tu le souffles. âge et date de naissance: Vingt-deux années déjà jetées que tu ne retrouveras pas alors que le temps glisse entre tes doigts comme du sable fin. Cette course folle contre la montre que tu ne rattrapes pas, qui ne fait que t’essouffler aussitôt que les secondes meurent. 22 octobre 1995 à l’aurore d’un dimanche matin pluvieux et grisonnant. Alors que les piétons déployaient leur parapluie pour protéger leurs habits de l’intempérie, tu poussais ton tout premier cri accompagné d’une jérémiade d’onomatopée. lieu de naissance, origines: Crescent Heights et sa monotonie, tu y vis depuis toujours, n’ayant foulé aucune autre terre de tes baskets usés. C’est dans cette ville que tu as grandi et qui, aujourd’hui, te regarde tomber sans t’aider à te relever. Américaines et irlandaises. Maman et papa. La sensibilité et la rébellion. Deux personnalités distinctes qui ont fait de toi l’être contradictoire que tu es devenu. occupation: Chanteur. T’uses tes cordes vocales déjà souillé par le mélange de clope et d’éthanol, te donnant corps et âme devant les gonzesses qui réajustent leur décolleté et sous le regard méprisant des connards qui rêvent d’être à ta place. Emmerdeur. Loin d’être une profession, t’en as pourtant fait une dévotion. Ton occupation préférée après t’époumoner, celle qui t’empêche de sombrer dans l’ennuie et de dévoiler aux autres la douceur maquillé sous ce masque de neutralité. statut, orientation sexuelle: Esseulé, l’myocarde en lambeaux qui refuse de se laisser aller, de s’attacher et de jurer fidélité à une seule paire d’yeux. Tu profites de ta popularité grimpante pour t’essouffler contre différent corps, et, parfois même, plusieurs à la fois. Hétérosexuel, t’as le palpitant qui s’emballe à la vue d’une paire de nibards, te léchant les lèvres lorsqu’ils rebondissent sous la cadence dévergondé de tes coups de bassin. Leurs carcasses qui se cambrent sous tes reins, ton membre répond uniquement aux courbes féminines. traits de caractère: Beau parleur, une gueule de tombeur, un sourire charismatique qui frôle l’insolence, une langue qui caresse une vulgarité assumée, les dents lacérés prêt à transpercer une jugulaire, les phalanges crispées qui épousent les arcades sourcilières des plus téméraires, volage jusqu’aux bouts des ongles, une infidélité effrontée, un sens de l’humour absent, une impulsivité innée qui provoque les emmerdes, une sensibilité cachée et ravalée entre deux gorgées de whisky. groupe: antaris.
- story:
Hého, y a quelqu’un là d’dans? J’t’ai d’mandé l’heure, l’môme. Un sursaut involontaire suivi d’une succession de battement d’cil avant de fusiller ton interlocuteur du regard. Tes gestes sont décalés, y a ton cerveau qui déconne après un peu plus de soixante-douze heures sans repos. Trois jours sans rêver, sans cauchemars qui te tiennent éveillé. Et les voilà qu’ils viennent se frôler à la réalité. Tu n’sais même plus différencier la vérité de l’imaginaire. Et y a son visage qui se déforme, ses traits qui s’étirent sous les néons et qui te donne l’impression qu’il va s’métamorphoser en monstre qui vit sous les lits des gosses. Une légende urbaine que t’affrontes sans sourciller puisqu’il va reprendre forme humaine aussitôt que Morphée va t’rendre ta liberté. L’insomnie et sa douce folie. T’aurais dû prendre tes cachets la nuit passée, mais t’as l’dédain de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un comprimé depuis que Jem les avale comme s’ils s’agissaient de vulgaires bonbons. À la recherche de l’illusion parfaite, de l’onirisme à son apogée. Une paix éphémère qui t’fout son poing dans la gueule après chaque réveil. Mais t’as les yeux qui brûlent, signe qu’il est bien réel, l’bonhomme sept heures. T’hésites entre lui brandir ton majeur sous l’nez ou lui cracher des injures à la figure. Y a son regard qui ne t’lâche pas et tu le soutiens jusqu’à ce qu’il frictionne ses vieilles paluches dégueulasses l’une contre l’autre. Comme s’il s’apprêtait à t’foutre une raclée. Tu baisses les yeux vers l’écran d’ton portable en soupirant. « Euh, seize heures trente. » T’arrondis. Pas d’merci. Il te détaille, toi le mioche qu’il aimerait bien faire souffrir de ses violentes caresses obscènes. Sale pédé. Tu déglutis en t’redressant sur ta chaise alors qu’il reprend sa place initiale quelques mères plus loin. Tes coudes viennent s’appuyer sur le micro comptoir situé en face de toi et y a cette vitrine translucide qui reflète un vague portrait de ta silhouette abîmé. Les cernes qui maquillent le d’ssous de tes yeux détonnent avec ton teint livide et t’donnent un air cadavérique. Les lèvres asséchées par la trop grande quantité d’éthanol que t’as ingurgité la veille et ces doigts squelettiques qui ébouriffent tes cheveux d’un geste maladroit. Tu souffles, l’myocarde qui s’emballe lorsque la porte s’ouvre de l’autre côté de la devanture. Son entrée est brève, mais tu n’peux pas t’empêcher d’le trouver cool, enchaîné d’la tête au pied. Y a ton reflet qui s’dérobe pour laisser le sien s’esquisser sous tes prunelles harassés par toutes ces soirées arrosées et ces concerts qui se multiplient. Il s’installe face à toi et ta carcasse déterré, l’combiné qu’il pose contre son oreille d’un mouvement blasé, trop souvent répété. Tu l’imites, ne décrochant pas ton regard de sa musculature impressionnante, papillonnant ses récents tatouages qui parsèment sa peau alors qu’il ouvre la bouche le premier. Salut Key. Ton de voix ni méchant, ni charmé. Un frisson indésirable traverse ta colonne vertébrale, t’arrachant une grimace mécanique alors que l’appareil glisse sous ta paume humide. Un soupire que tu n’tentes même pas de dissimuler franchit le rebord d’tes lèvres suivi de tes yeux qui s’emplissent de liquide lacrymal. Y a ta gorge qui se serre, tellement que ç’en devient douloureux. Et ça fait davantage mal lorsque tu t’rends compte que tu n’es pas en train d’rêver, qu’il est bel et bien là, devant toi, à t’regarder chialer comme une gonzesse. Larme qu’tu ravales par fierté, par honte. Par dégoût. « Salut p’pa. » Tes iris dérapent sur sa mâchoire crispée et plonge vers son uniforme orange orné d’une insigne qui t’rappelle celle d’une épitaphe. Dwayne O’Dwyer, prisonnier du pénitencier de Crescent Heights.
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| Sujet: Re: dry your eyes (keylan) Mer 30 Mai - 4:38 | |
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| Sujet: Re: dry your eyes (keylan) Mer 30 Mai - 4:38 | |
| +2 rps ~ à vous |
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| Sujet: Re: dry your eyes (keylan) Mer 30 Mai - 5:49 | |
| - Luca Malone a écrit:
- allez, j'suis prems
c bien parce que t beau alors si j'étais moche tu serais pas prems, c'est ça? des idées, des envies? sachant qu'à part mon band, j'suis totalement vierge côté lien dépucelle moi please |
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| Sujet: Re: dry your eyes (keylan) Mer 30 Mai - 13:36 | |
| - Luca Malone a écrit:
- ta plume c'est un délice
tqt je serais venu quand même ou pas
j'viens en touriste, mais on va se trouver un truc sympa luca elle est jamais contre se faire payer des verres gratos, ils ont quasi le même âge, mais elle est pas du coin du coup la rencontre serait forcément récente.
un concert certainement ? un concert, ça m'plait, ouais. avec son propre band? du coup, après le concert, il tombe sur luca. en beau connard qu'il est, il lui offre un verre pour tenter d'la ramener dans sa loge |
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| Sujet: Re: dry your eyes (keylan) Mer 30 Mai - 14:04 | |
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| Sujet: Re: dry your eyes (keylan) | |
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