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 maxym ) respire.

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MessageSujet: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyJeu 5 Juil - 19:34


JE ME TOURNE VERS LE BIEN, JE FORTIFIE MON ÂME, JE COMBATS LES DÉMONS QUI M'ENCERCLENT JOUR ET NUIT, JE SUIS FORTE, JE SUIS BONNE, JE SUIS SAINE ET SAUVE.

Ses sacs de course plein à la gueule, sa silhouette traverse les rues, ses baskets usées caressant le trottoir en silence alors qu'une clope éteinte reste calée entre ses lèvres. Elle l'allumera une fois montée les étages de son immeuble pourri pour se rendre dans son appartement tout aussi sale. Les doigts sciés par les sac, Sin grimace un peu, relève ses yeux alors que le ciel chargé d'été menace de gronder à tout moment. Des mômes jouent au milieu de la route avec leur ballon, lui balancent dans les jambes tandis qu'elle leur rend d'un coup de pied las. Sur le perron de l'immeuble, le regard de la môme s'accroche inévitablement à la silhouette de Maxym. Elle prend le temps, d'abord sur la réserve, de l'observer un long moment. Ses pupilles s'attachent à ses cheveux, à son sourire qu'elle aimait autrefois, puis à ses traits qui lui rappellent trop de sentiments partagés dans l'ombre d'une colère omniprésente. Les cheveux attachés, casquette sur le crâne, elle termine par déposer ses affaires à même le sol pour prononcer son prénom. Maxym. Un brin d'étonnement dans sa voix. Cela fait si longtemps qu'elles ne se sont plus adressées la parole que Sin n'est plus vraiment certaine de la connaître. Enfin, faut-il encore qu'elle ai un jour pris la peine de réellement creuser. A l'époque, seule sa personne comptait, Max était là seulement pour combler un vide, lui donner l'illusion de ne pas être seule. Son amitié l'étouffait alors qu'elle se sentait désarçonnée dés que la plus jeune lui offrait un semblant de tranquillité.

Sinéad avait cessé de lui donner des nouvelles du jour au lendemain, elle était restée au ranch sans lui accorder d'explications. Elle avait laissé la gamine dans ses questionnements sans se soucier de ses sentiments, de la répercussion possible de son absence sur sa sensibilité. Aujourd'hui, si elle lui reparle, c'est avant tout par curiosité. Que fait-elle ici ? Et si elles étaient voisines et qu'elle le découvrait à peine maintenant ? ça la ferait chier, certainement. Sin se doute bien que la ville est petite, qu'on en fait vite le tour mais quand même. Le même immeuble ? Ses yeux se lèvent, grimpent le long des murs alors qu'elle aperçoit sa fenêtre, volets fermés pour empêcher les rayons du soleil de réchauffer toute la pièce. Ça fait longtemps. Sa voix, cassée retourne à son silence tandis qu'elle allume enfin sa clope. Ses mots sont stériles, ne laissent transpirer aucun sentiment. C'est son allure, sa manière à elle de repousser le monde, de ne pas les laisser l'atteindre. Sinéad placarde son visage d'un malheur évident.

Ce même malheur qui l'enferme loin du monde, qui leur rappelle qu'elle porte les mêmes gênes que cet adolescent qui avait pété un câble quelques années plus tôt. Elle conserve la crasse dans laquelle on l'a faite évoluer pour se protéger de l'univers qui ne veut plus d'elle et dont elle ne veut plus. Sin se complaît dans sa solitude, tire sur sa clope mollement. Le regard qu'elle lance à Maxym ne laisse pas entendre qu'elles ont traversé quelques hauts et beaucoup de bas. Elle la regarde comme on regarde le nouveau voisin, comme elle fixe les visiteurs de la bibliothèque. Toute son attitude est froide et impersonnelle. On lui arracherait bien la gueule de réagir comme ça mais encore faudrait-il que Sin en ai quelque chose à foutre. Tout lui coule dessus, sa peau est du plastique. Son coeur une pierre méticuleusement protégée par ses côtes solides.
L'orpheline ose enfoncer un peu plus son regard dans le sien, ne remarque rien de son allure changée.
Tout ce qui lui revient, ce sont ces pardons accordés et repris, ces sentiments donnés puis brûlés, son besoin d'air et l'emprise qu'elle possédait sur elle.
Aujourd'hui cette toile d'araignée n'est plus là, elle le ressent.
Les choses ont changé, Maxym la première mais elle non. Elle évolue pas.
Elle est toujours baby Sin, à la recherche d'une pitié malsaine qui lui donnerait la nausée. Lui offrirait une raison supplémentaire de tous leur en vouloir.
Aujourd'hui encore, elle se rend compte qu'elle se fiche de savoir si son amie d'autrefois va bien ou non.
Elle ne veut que son amour. Sangsue des sentiments.
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MessageSujet: Re: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyVen 6 Juil - 15:41

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✩✩✩
 j'erre dans les rues sombres d'une âme sans fond
sinéad & maxym

L’idée a fleurie dans sa tête depuis des semaines. Un bourgeon qu’elle a arrosé de ses pensées chaque jour, chaque nuit blanche à mater les étoiles au bord de sa fenêtre crasseuse de poussière et de rouille, à se demander si elle n’était pas mieux ailleurs qu’avec elle. Les années ont filées mais son coeur se crispe toujours de la même façon aux souvenirs d’une amitié perdue, fusion idéalisée par Maxym qui s’accrochait si fort, l’espoir poignant d’arriver à lui décrocher ne serait-ce qu’un sourire. Elle a fait le deuil à moitié. Si le manque d’un membre reste douloureux, le trou que laisse une personne dans sa vie lui semble être le pire des fléaux. C’est sur un coup de tête qu’elle s’est échappé de chez elle Maxym, en plein après-midi, rongeant ses ongles nerveusement devant une série télé pourrie, les piaillements de son perroquet en fond, le fracas des pas de sa mère pour se mélanger au tout. Elle a sauté dehors, un corps au pas irrégulier se perdant dans le décor de béton. Pendant que germer l’idée de la revoir, de sauter de nouveau dans son existence, elle a cherchée, elle a fouillée, experte dans l’art de chercher ce qu’elle veut, moins de le gérer lorsqu’elle l’a trouvé.

Le staccato du bruit aiguë de sa béquille qu’elle a décorée de dessins débiles se fait entendre. Parfois elle entend que ça, quand d’autres fois c’est juste sa musique de fond, son thème de vie et ça la fait sourire. Tout le monde a un bruit propre à sa personne, un truc qui, dès qu’on l’entend, nous rappelle un souvenir, un parfum, une voix, quelque chose. Pour Sin, c’était les soupirs, les mêmes qu’elle lâchait lorsque Maxym s’accrochait trop, balbutiant mots sur mots, tellement vite qu’on y comprenait plus rien dans son bordel de syllabes, essayant de la retenir près d’elle. Y’a pas eu de réelle fêlure, juste un fossé qu’elles ont creusées, lentement mais sûrement. Plus d’appels d’un seul coup, plus de messages, plus de voix décalée au fond de l’oreille pour se rassurer, en se disant que si il ne lui reste rien, il lui restera Sinéad. Un nom qui lui semble presque inconnu, si peu prononcé même en son for intérieur, comme par peur que ça rouvre quelque chose, que la brèche refermée soit rouverte et laisse filtrer des sentiments goût charbon au fond de sa gorge. Elle veut pas cracher de colère ou de haine, seulement parler. Silhouette de jaune poussin et de jean déchiré, elle traînasse jusqu’au perron d’un immeuble miteux. Aussi miteux que le sien. Ca lui rappelle les heures qu’elle passait en bas de celui où créchait Sin avant, à lancer des cailloux contre sa fenêtre dans l’espoir de voir un morceau de son visage, lui sourire et repartir. C’était tout le temps ça, elle qui venait, Sin qui reculait et Maxym qui continuait d’avancer vers elle, tendant la main sans jamais l’atteindre.

Dans un soupir, elle s’écrase contre la marche qui borde l’entrée, ses yeux glissant sur les gosses qui jouent pas loin. Les voir courir aurait pu rendre plus amer celle qu’elle était avant, aujourd’hui, elle essaie juste de parier sur qui va gagner ou non. Des bruits de pas arrivent à détourner son attention, ses boucles en bataille serpentant contre son visage moucheté de tâches qu’elle déteste férocement. Elle a la face d’une enfant, ni belle, ni laide, d’une banalité affligeante, elle s’en accommode. Son cœur reprend du service au fond de sa poitrine, claque durement contre ses parois alors qu’elle aperçoit un visage jamais oublié. Maxym reste muette, quelques temps, la laissant assimiler qui elle est. Elle observe Sinéad déposer ses courses à ses pieds, sa voix siffler dans le vent qui souffle sa peine autour d’elles, masquant presque totalement les cris des enfants qui jouent à quelques pas. Maxym esquisse un sourire avant de le faire briller un peu plus franchement, mettant la peur du rejet de côté. Peut-être qu’elle la jettera pas cette fois-ci, peut-être que le temps a fait son cœur sur elle aussi, qu’elle acceptera la main qu’elle tend pour saisir leur amitié déchirée.
Leurs regards s’attrapent, se guettent mais Maxym ne voit rien de très flagrant dans celui de Sinéad. Elle n’abandonne pas encore. “Oui, ça fait un bail.” qu’elle confirme finalement d’une voix qui s'éraille naturellement. Elle se relève, claquant férocement sa béquille sur le sol comme pour se donner de l’énergie, de la force, le courage d’affronter celle qui, en quelques mots, avaient le pouvoir de faire exploser son monde. Maxym qui s’avance, sans hésiter, laisse les sacs comme un rempart entre elles “T’as l’air d’aller bien. J’savais pas que t’étais revenue en ville mais … ici ça parle vite, tu sais.” elle se justifie un peu, ses yeux toujours au creux des siens. Elle ne les baissera pas, pas aujourd’hui. “J’pensais qu’on pourrait … Enfin, j’connais un chouette café vers fair heaven et j’me disais qu’on pourrait y aller ensemble ?” elle laisse planer la question, resserre ses doigts autour du manche qui lui sert d’appui, essaie de ne pas flancher, pas aujourd’hui, pas maintenant que l’idée qu’elles pourraient redevenir amies a totalement éclos.
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MessageSujet: Re: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyMer 11 Juil - 4:35


JE ME TOURNE VERS LE BIEN, JE FORTIFIE MON ÂME, JE COMBATS LES DÉMONS QUI M'ENCERCLENT JOUR ET NUIT, JE SUIS FORTE, JE SUIS BONNE, JE SUIS SAINE ET SAUVE.

Elle la regarde déjà de haut, c'est presque mécanique chez elle. Maxym et son amour si pur qu'il la rend bête et surtout aveugle. Ne voit-elle pas ses yeux qu'elle lui donne ? Ne saisit-elle pas son allure ? Cette étincelle froide, ce feu de glace qui s'éveille dés qu'elle la voit. Sin ne supporte pas la faiblesse sentimentale parce qu'elle sait déjà qu'elle ne pourra jamais l'atteindre. Les mains et les regards ne décrochent pas chez elle des tourments qui pourraient la mettre à terre. Pourtant, dieu sait qu'elle aimerait, se sentir foudroyé par quelqu'un, connaître l'apathie causée par ses insécurités mais elle attend toujours. Bien droite, ses sacs posés à ses pieds et l'immeuble qui n'attend qu'elle afin de la gober pour la fin de la journée. Elle passe une main dans ses cheveux, reprend en consistance, se donne un air qui ne va à personne ; un mépris palpable, une douleur que l'on ne peut dissimuler, une force évidente qui ne cesse de la crucifier chaque jour sur l'autel de sa fierté. Elle pourrait être belle Sin si elle n'était pas si loin du monde, si loin d'elle-même. Elle se sent souvent flotter au dessus d'elle, quelque part entre deux nuages gris qui larguent des gouttes de pluie lorsque sa haine est telle, que la garder serait la laisser imploser. Ses mains ne tremblent pas, son corps est aussi solide que le métal lorsque Maxym ouvre la bouche. Sa voix est douce, elle lui en veut déjà de ne pas être plus rancunière, de ne pas lui dire qu'elle est conne, qu'elle avait qu'à être là lorsque que sa canne est devenue une partie à part entière d'elle. Elle inspire, calme, tourne son visage vers la gamine frisée et hausse les épaules. Si tu veux. Si tu veux, d'un ton détaché qui veut dire pourquoi pas allez, pour te faire plaisir. Teinté d'une lassitude pour continuer de lui prouver sa supériorité détestable. Des amies, elle en a si peu qu'elle sait jamais comment faire pour se comporter avec.

Elle fait exprès d'occulter le reste de ses mots, de se concentrer uniquement sur sa proposition. Elles auront le temps d'en parler, du reste. Et puis les verres, Sin commence à en avoir l'habitude. A croire que c'est l'unique raison valable que les gens trouvent pour passer un moment avec elle. Un verre, c'est pas grand chose, un brin chaleureux mais pas sentimental non plus. Quelques gorgées pour discuter et repartir, c'est à ça que tout se résume. L'orpheline se penche, attrape ses sacs. Laisse-moi monter mes sacs avant, y a du frais. Sinéad s'exécute, grimpe les escaliers. Pendant qu'elle range quelques produits dans le frigo, elle hésite à ne pas ressortir de son appartement sombre. A travers les volets elle imagine Maxym, bête comme ses pieds, l'attendre avec le désespoir d'une amitié qui n'a jamais vraiment existé. Ce n'était qu'un lien, une laisse que Sin lui avait accroché au cou. Parfois elle la laissait gambader seule, parfois elle tirait dessus pour la ramener dans ses filets, la prendre dans ses bras, l'aimer comme on ne peut aimer personne d'autre. Tout ça n'était qu'une contrefaçon pour tenter de remettre les choses à leur place, de réanimer ce coeur mort au fond de sa poitrine. Ce coeur qui la fait souffrir parce qu'il est un organe si lourd qu'il abîme le reste de son corps ; plombé de déceptions et de deuil qui s'entremêlent comme des serpents autour de sa gorge.

De retour à ses côtés, elle plante son regard noir dans le sien, un brin impatience. Sin montre sans retenue qu'elle n'a pas que ça à faire alors que rien ne l'attend dans son appartement. Sa vie est aussi vide qu'elle, que sa tête où tout a déserté : sa morale a pris la fuite, main dans la main avec ce qui faisait d'elle une humaine à part entière. Alors ? Elle commence à marcher, attend que Maxym parle pour deux comme elle le fait si bien depuis toujours. Dans un élan de possessivité malsaine, sa main se pose sur la nuque de Max pour la garder à même allure qu'elle. Le contact ne tient qu'à quelques doigts mais porte une saveur différente lorsqu'il provient de Sin. Ses cheveux bouclés la font frissonner. Elle avait oublié son parfum.
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MessageSujet: Re: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyJeu 12 Juil - 17:06

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 j'erre dans les rues sombres d'une âme sans fond
sinéad & maxym

Si les yeux sont le miroir de l’âme, Maxym n’y voit rien d’autres que son propre reflet dans ceux de Sinéad. C’est de l’onyx qui lui coule par le regard, s’enroule autour d’elle mais Maxym fait toujours mine de ne rien sentir. L’affreux malaise qui l’étreignait à l’époque où elle avait toujours la même naïveté, elle l’a foutu sous le tapis qui lui sert de déni, l’enfonce profondément au fond de son propre corps, un puit où s’accumule des objets-souvenirs, des plaies qu’on ne soigne pas, s’y attardé n’a jamais servi à rien. Maxym reste là, sourire dévoilé, prête à lui offrir le monde au creux de la main pour juste une heure avec elle. Elle a gommé l’amertume qu’il a étreint quand Sin n’est jamais venu, qu’elle n’a pas vu son corps traversé la porte de sa chambre blanche, grise, la mort pour seule compagnie. Elle aurait voulu sa main pour s’y tenir, ses mots durs comme la pierre pour supporter la tempête dans laquelle elle s’était perdue. Sinéad n’est jamais venu, son absence hurlant chaque jour qu’elle ne viendrait jamais. Elle gomme les douleurs sans fins, les larmes d’enfant blessée, la colère orageuse qui aurait finit par l’engloutir dans un tombeau de maux qu’on ne soigne pas. Maxym qui cherche dans les yeux de Sin quelque chose, un détail qu’elle pourrait attraper d’un sourire. Loin, toujours trop loin d’elle, c’est à peine si elle peut se vanter d’avoir effleurer son âme, celle qu’elle cache sous des couches d’indifférence, de morosité assumée, le flegme pour maquillage. Elle l’entend inspirer, froisse ses doigts sur sa béquille sans faire tomber la joie fragile de ses lèvres qu’elle abîme souvent de ses dents assassines, elle attend la sentence avant qu’elle ne tombe en trois mots qui se plantent dans le myocarde qui bat à fière allure, chaque battements murmurant leur envie d’aimer et de l’être en retour. Elle se contente de ces mots comme elle se contente toujours des miettes que lui lance Sinéad, les prends, les enfonces bien loin au fond de sa poche pour que personne ne puisse les lui voler, pas même elle.

“Okey ! Je t’attends là.” elle le précise comme pour la supplier silencieusement de revenir, qu’elle restera là des heures entières, bien droite sur son corps sclérosé, la patience pour seule compagne, l’espoir faisant tenir n’importe quel être debout. Sinéad s’échappe avec sa chanson de papier et Maxym laisse échapper un léger soupir, recrachant soulagement et appréhension accumulés au fond de sa caboche mal lunée. Elle s’est attendu à du dégoût, encore un rejet violent qu’elle avalait durement, ça restait coincé en travers de la gorge pendant des jours parfois. Elle savait pas comment l’aimer, comment lui dire, comment lui ouvrir les yeux sur elle. Parfois, elle aurait aimé Maxym, s’ouvrir le crâne pour lui laisser observer tout l’étendu de ses sentiments, pour qu’elle les prennent, les observent attentivement pour enfin comprendre. Prête à tout. Prête à trop. Elle a vacillé dans la mauvaise spirale. Mais elle en veut encore, elle est certaine que derrière ce visage que tout le monde méprise du regard, s’attirant quelques désirs éphémères, il se cache forcément quelque chose qui brille, scintille assez pour être chérie longtemps. Elle attendra pour le voir, ce visage si jalousement caché. Elle se détourne, les gamins disparaissent, ballon aux pieds, peinture de bonheur sur le visage, les observe presque avec envie. Peut-être qu’une partie de ballon serait plus drôle qu’un verre dans lequel on peut cracher des banalités ? Ses pensées se brisent quand des pas résonnent à nouveau, souffle de joie au bout des lèvres, elle se tourne pour accueillir de nouveau celle qu’elle aimerait appeler amie. Est-ce qu’elle pourra un jour ? Maxym qui a l’habitude des mots rudes, des flèches qu’elle lance en visant bien.

Sinéad s’évade déjà, Maxym claudique jusqu’à elle avec l’énergie de celle qui a toujours deux jambes accrochées au corps. “En fait, je …” elle s’interrompt brutalement quand les doigts intrus viennent se mettre sur sa nuque, s’y planter pour la pousser à garder la cadence ou lui faire sentir que l’ascendant est repris. Maxym se crispe un instant, sans savoir où elle en était, où les mots se glissent et se placent. Son touché est étrange, irréel, elle a pourtant souvent voulu prendre sa main mais Sinéad la lui enlevait, sans remords. C’est un regard étoilés d’espérance qu’elle lui lance alors qu’elle reprend précipitamment “Merci de venir.” elle en a oublié sa phrase, balance juste celle-ci, toujours si stupidement muette devant elle avant de laisser s’installer un léger silence, leurs pas pour seule musique. Des tonnes de questions stupides lui viennent, ne seront jamais posées. Je t’ai manqué ? Un peu ? Pourquoi t’es jamais venu ? Est-ce que t’es heureuse maintenant au moins ? Sans moi. Elle reste là, sans savoir si elle doit tout laisser au fond ou non. La main autour de son cou donne toujours un mauvais rythme à son palpitant mais elle fait mine d’être sereine. Quelques temps avant d’atteindre le bon quartier, trouver une table, s’y installer, jouer du regard entre la table et Sinéad. Maxym finit par abandonner,  feu follet imprévisible, braquant ses yeux sur elle, franchement, sans brume autour des prunelles “Alors ? T’as rien à m’raconter ? Depuis … tout ce temps.” ça grince bizarrement au fond de sa gorge, elle inspire, étendant sa jambe invalide, à moitié artificielle, jouant du bout de ses doigts avec ses boucles “C’était un peu chiant sans toi.” un tu m’as manqué mal caché. Oui, la vie, les gens, l’ennui, son père qui tire trop sur l’alcool, sa mère et ses silences, c’était chiant. Tout. Tout putain.
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MessageSujet: Re: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyDim 15 Juil - 5:35


JE ME TOURNE VERS LE BIEN, JE FORTIFIE MON ÂME, JE COMBATS LES DÉMONS QUI M'ENCERCLENT JOUR ET NUIT, JE SUIS FORTE, JE SUIS BONNE, JE SUIS SAINE ET SAUVE.

Elle a pas l'habitude de cette douceur palpable, de cette tendresse évidente. Si Sin la regarde si rarement dans les yeux, c'est justement pour ne pas lui faire face. Est-ce que Maxym comprend seulement qu'elle n'en veut pas ? Qu'elle ne peut pas. On l'a toujours habitué à la violence, à la colère, au mépris. Ceux qui ont pris le relais de ses parents lui ont fait comprendre qu'elle dérangeait, qu'ils l'auraient préféré morte parce que morte ça veut dire sage, ça signifie pas de bouffe à aligner, pas de gosse à s'occuper. Le seul moment de son existence où elle a eu droit à de l'amour comme lui offr Max c'est avec ses parents et ses soeurs mais on lui a arraché si brutalement qu'elle s'en est pas remise. Tout son travail sur elle-même, son air condescendant, son détachement ; tout cela n'était qu'un masque à la base puis c'est devenu sa seconde peau. Même si elle voudrait s'en débarrasser, elle pourrait pas, faudrait des coups de cutter mais là encore, ce serait trop douloureux. Elle inspire, resserre sa prise sur la nuque de la gamine pour essayer de transférer toutes ces pensées en elle d'un simple contact. Elle est intelligente, Max, un peu conne de naïveté mais quand même. Elle espérait au moins ça, qu'elle puisse comprendre, analyser suffisamment pour lâcher l'affaire. Sin terminera encore une fois par la décevoir si elle reste trop proche d'elle ; elle peut pas faire autrement. Les larmes sont plus nourricières que les sourires, le connard qui dit le contraire n'a rien connu du désespoir.

Sur le trajet, Sinéad cale une clope entre ses lèvres pour la fumer mollement. Le contraste entre les deux filles est évident ; l'âme de l'orpheline est si sombre qu'elle ne peut pas faire de l'ombre au soleil qu'est Max. Max et sa timidité qu'elle ressent malgré les années à se connaître ; à croire que Sin est un champs recouvert de grenade et qu'y marcher c'est s'exploser le pied. Elle a de la chance, miss bouclette, avec une jambe en moins elle a moitié de chance d'en tomber sur une. La môme trouve encore le moyen de la remercier ce à quoi l'orpheline l'ignore pour se concentrer sur sa clope qu'elle fume comme si rien d'autre ne comptait autour. Elle se rend compte de la tournure conventionnelle que prend la conversation et la brune s'ennuie déjà, tourne son regard vers Maxym qui la supplie en silence de rester là, de ne pas la lâcher une énième fois. L'esprit de Sin se réveille un peu, revient au creux de son ventre pour tenter d'ouvrir une vanne ou deux mais elle sent que trop de non-dits pourraient les détruire sans une once de pitié. Elle pourrait la broyer si facilement qu'elle termine par hausser les épaules. Pas grand chose, je bosse maintenant. Avant elle était enfermée dans un ranch comme une prisonnière. Son oncle lui parlait comme à un chien et elle avait l'habitude, des journées cassantes, des  heures interminables dans les écuries à nettoyer la merde des animaux parce que lui n'en avait pas le courage. Esclave moderne qui fermait sa gueule et se contentant de moisir au milieu de nulle part. Parfois, peut-être qu'elle pensait à Max mais ça ne durait jamais bien longtemps. L'égarement est une douleur comme une autre.

Elle comble le silence en marchant plus vite, elle suit Maxym, s'installe finalement à une table. L'ambiance autour d'elles est trop douce pour leur correspondre. Sin inspire, retrouve la liberté de ses mouvements, sentant malgré tout contre ses doigts le fantôme de ses boucles. Cette fois elle pose sa main sur sa propre nuque, son haleine goudronnée s'égare d'entre ses lèvres. Et toi, tu fais quoi maintenant ? T'as l'air en forme. Lorsqu'elle lui pose la question, Sinéad ne la regarde même pas dans les yeux, guette la serveuse et ses mouvements au loin. L'air détaché qu'elle se donne l'aide à rester tout au fond de l'eau et ne surtout pas remonter à la surface. Elle ne veut rien entendre de la vérité, de tout ce qu'elle a raté, de l'amie horrible qu'elle a su incarner pendant ces longues années. Ce qui la perturbe de plus, c'est de voir que Maxym n'est même pas capable de lui en vouloir, ou de le cacher si bien que cela la rendrait hypocrite. Mais non, Sin, pas le moment de mépriser une gamine qui ne t'a jamais fait le moindre mal, laisse la respirer, c'est la meilleure chose que tu puisses lui offrir.
Ce t'as l'air en forme est pourtant une façon comme une autre de l'empêcher de se plaindre, de laisser place à ses soucis.
Comme avant.
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MessageSujet: Re: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyVen 20 Juil - 10:43

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 j'erre dans les rues sombres d'une âme sans fond
sinéad & maxym

Sinéad est comme un livre autour duquel on a mis un cadenas, qu’on a cerné de barbelés et qui ne s’ouvrent qu’en faisant des sacrifices terribles. Ca fait bien longtemps qu’elle a cessé d’essayer de la lire Maxym, de comprendre pourquoi elle s’habille d’une amertume qui a l’odeur de la pluie, celle qui déprime et qui alourdit juste le moral déjà bien imbibé. Si elle tend la main vers elle, elle est sûre de se piquer. Alors elle laisse juste la distance venir entre elles, que Sinéad a toujours mis entre son corps et le monde entier, pas seulement Maxym, le reste n’entre pas non plus. La gamine se tortille nerveusement sur sa chaise, sent bien l’air électrique piqué sa peau des mots qui ne se disent pas. Si elle laissait éclater les langues vipérines qui lui lèchent l’esprit elle éclaterait sûrement en mille morceaux de colère, lui reprochant tout ce qu’elle n’ose pas lui dire. Pourtant, elle est faite du roc de la franchise Maxym, elle veut pas cacher les mots qui lui viennent, estime que tout doit être dit. Avec Sin, pourtant, c’est comme si chaque syllabes qui s’échappent de ses lèvres pourraient être une arme pointée contre elle et la faire brutalement reculer. Et elle est un peu fatiguée Maxym de la voir faire des pas en arrières quand elle essaie de claudiquer jusqu’à elle, comme elle peut, maladroitement, aucune délicatesse dans l’amour qu’elle lui porte. Une admiration dissolue qui, autrefois, prenait tellement de places qu’elle en oubliait ses autres amis. Seule comptait celle qui est face à elle aujourd’hui, ses mots dictaient ses sourires et ses pleurs, l’accablaient tellement qu’elle préférait rester enfermer dans une chambre peinturlurée d’obscurité avec pour seule musique sa respiration saccadée de ses larmes retenues. Aujourd’hui, rien n’est plus comme avant. Même si il lui manque un bout d’elle, elle a toujours l’envie d’avoir Sin dans une vie où elle est plus la même, où les années ont coulées et ont emportés dans leur rivière torrentielle des maux trop douloureux.

Sa nonchalance transpire tout ce qui la dérange, à quel point elle n’a pas envie d’être là. Maxym se décide à délier sa langue pour forcer sur la cave de sa bouche qui ne laisse sortir que quelques mots avant de brutalement se refermer dans un claquement sourd et poussiéreux, laissant un grand silence entre elles malgré le brouhaha ambiant qui les entoure. Ses yeux la scrute alors qu’en une phrase Sinéad résume des mois sans qu’elles ne se voient ni ne se parlent. Maxym pince les lèvres à s’en faire mal, comme pour empêcher les vannes de s’ouvrir. Si ce ne sont pas ses yeux qui chialeront ce seront ses mots d’enfant qui s’est vu délaissée sans plus d’explications. Est-ce qu’elle a un peu compté au moins ? Elle veut toujours croire que oui. On ne s’inflige pas la présence de quelqu’un que l’on aime pas pendant des années. Oui, elle s’accroche férocement à cet espoir alors qu’elle essaie de sourire du bout de ses lèvres qui goûtent la bile de toutes les accusations qu’elle ne jettera pas “Tu travailles où ? Ca te plait ?” elle est curieuse sans trop l’être, s’intéresse pourtant réellement à ce qui construise ses journées, ce qui meuble son ennui. Ses yeux scrutent le visage aux traits réguliers qu’elle a devant elle. Elle est comme elle aimerait l’être Maxym. Ses cheveux qu’on aime regarder, une peau faite pour les mains des autres, un sourire qui doit être beau à regarder mais son regard gâche le tout, des puits sans fin qui mangent son visage et laissent découvrir toute l’étendue de ce que son passé a raflée en elle. Sûrement qu’elle aurait été différente sans le drame qui a éclaboussée sa vie.

Maxym entrouvre les lèvres pour répondre à une question à laquelle Sinéad répond presque à sa place. Elle cille en la scrutant curieusement, se repoussant lentement contre le dossier de sa chaise, en oubliant sa soif de sucré et ses envies de gamine. “J’suis plus en forme que je ne l’ai jamais été. A croire que se faire arracher une jambe redonne de l’énergie.” elle le jette enfin sur la table, lui tend la main pour qu’elles parlent enfin du noyau qui les assassinent et qui a finit de faire exploser leur amitié. Ses doigts aux ongles rongés se crispent sur la table alors qu’elle pousse finalement un soupir, résigné “Pourquoi t’as plus donné de nouvelles Sin ? J’ai fais quelque chose de mal ?” parce que c’est possible qu’elle ne l’ai même pas vu, possible que perdue et noyée dans son propre bonheur, elle ait été incapable de voir le malheur de Sin et de lui accorder l’attention qu’elle voulait. C’est fou et terrifiant de sentir qu’elle est bien capable de tout pour que tout redevienne comme avant, qu’elle donnerait peut-être son autre jambe si ça permet à Sinéad d’au moins lui sourire. Elle s’accroche si fort à ses illusions qu’elle en oublie le réel, se cramponne à ses yeux vidés de leur couleur sans avoir peur de ne pas en décrocher, attendant que la bombe qu’elle vient de lancer entre elles leur explosent à la gueule.
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MessageSujet: Re: maxym ) respire.   maxym ) respire. EmptyDim 29 Juil - 11:00


JE ME TOURNE VERS LE BIEN, JE FORTIFIE MON ÂME, JE COMBATS LES DÉMONS QUI M'ENCERCLENT JOUR ET NUIT, JE SUIS FORTE, JE SUIS BONNE, JE SUIS SAINE ET SAUVE.

Elle a l'impression d'entendre la femme de son oncle à l'autre bout du téléphone. Cela leur a demandé des semaines de longues souffrances et de questionnements pour couper le cordon avec une enfant qu'ils étaient persuadés d'aimer. Le cerveau est une science délicate qui parvient à se convaincre de tant de choses ; comme le fait qu'elle était comme leur fille, qu'ils l'avaient traité avec amour et respect alors que Sin n'était qu'une môme esclave, le fardeau d'une survivante qui a perdu toutes ses racines et à qui on empêche de se régénérer. Assise à sa place, le regard planté sur le menu, elle commande la première boisson qui lui vient, tape dans les moins chères comme à son habitude. Son maigre porte monnaie n'avait pas prévu de terminer dans ce genre d'endroit avec une Maxym au regard pleins de questions. Elle a envie de lui que se faire des noeuds dans la tête ça ne mène à rien. Personne ne lui donnera jamais rien. Les hommes et les femmes existent pour broyer ceux comme elle. Ceux comme elle, qu'elle méprise d'une évidence blessante. Sa joie de vivre, les rayons qu'elle dégage la met dans un état qu'elle ne supporte pas, vampire incapable de juger à sa juste valeur la bonté de l'homme. Elle pompe, suce les énergies négatives, s'en délectent de ses crocs acérés. L'orpheline la cherche des yeux, remarque sans peine qu'elle doit lui faire froid dans le dos et ne fait rien pour rendre l'atmosphère plus chaude et respirable.

Son regard dissimulé derrière une mèche de cheveux folle, la môme la cale derrière son oreille, passe sa langue sur sa lèvre en haussant les épaules, détachée, diva morbide qui abuse de son charme de vipère. A la bibliothèque. Tant que ça paie. Elle se cache bien de lui dire qu'elle se fait tirer dans la réserve et que la plupart des types y viennent pour ce service là. La respiration calme, Sin se sent en harmonie avec son organisme ; elle a l'impression de sentir défiler son sang dans ses veines, son coeur battre, ses poumons se contracter, son estomac se refermer sur lui-même. Tout ce qui se passe sous sa peau est d'une tranquillité saisissante. Du bout des doigts elle joue avec la serviette en papier posée à sa place, la déchire en petit morceaux pour en faire un tas. Sinéad pourrait partager ce moment dans le silence et l'inconscience mais les mots de Maxym la ramènent à la réalité.
Où était-elle ?
Que faisait-elle lorsque son amie avait besoin d'elle ?
Qui était-elle quand cette gamine découvrait son corps mutilé ?
Elle était tout sauf l'épaule sur laquelle se reposer, elle était ailleurs, ne faisait pas office de pilier là où Max l'attendait dans toute sa délicatesse. Elle inspire, agacé d'entendre ses questions, de la voir se reprocher une énième fois ce qu'elle n'a jamais fait. L'unique fautive à cette table porte un voile transparent de manipulation habile.

Pour la première fois au milieu de toutes ces années où elles se connaissent, Sin accepte d'être sincère avec elle. Sincère acide. Sincère nauséabonde. Ses mots sont des cadavres qui reviennent à la vie, des zombies qui n'hésiteront pas à aller bouffer ce qui se trouve dans sa tête si Max y réfléchit trop. Ses yeux dans les siens, elle remarque l'espérance dans le regard de la môme, voudrait y enfoncer des lames, la ramener sur terre, lui montrer de quoi elle est réellement capable mais se ravise ; ce n'est pas sa mère, ni même sa soeur ou juste son amie. Non, le rang d'amie, l'orpheline s'en est détachée d'elle-même en prenant la décision de ne pas la soutenir. Vieille rancoeur d'une môme qu'on a claqué sans jamais lui expliquer ce qu'il ne fallait pas faire et pourquoi. T'attends quoi Maxym ? Reproche-moi tout, arrête de te voiler la face. Tu me détestes. C'est évident, n'importe qui réagirait de cette façon. Elle déchire un peu plus brusquement un morceau de serviette entre ses doigts, abandonne ce qu'elle est en train de faire pour continuer là où elle s'est arrêtée. On voit que tout cela ne l'atteint pas au fond, qu'elle parle uniquement pour ne plus avoir à faire face à ce genre de questions. T'as rien fait de mal et tu le sais. L'envie de fumer lui prendre à la gorge mais elle lutte pour ne pas les couper dans cette conversation. Sérieusement, toujours dans ce cinéma détestable de la fille qui ne craint rien, même pas les conséquences ; Sin enchaîne. Tu n'obtiendras jamais rien de moi et ça aussi, au fond de toi, tu le sais. Alors cette fois, c'est moi qui vais te poser des questions parce que j'en ai marre de t'entendre brasser de l'air. Piquante, elle veut la faire réagir, entendre des mots qui lui feront peut-être du mal. Sinéad ne supporte plus cette pseudo sympathie à son égard alors qu'elle n'a fait que foirer jusqu'ici. Pourquoi tu lâches pas l'affaire ? ça t'amuse ce rôle de victime ? Elle a des amies, elle est sociable alors pourquoi elle ?
Pourquoi elle ?
Sin sera toujours plus forte que son affection pour la repousser.
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