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| Sujet: l’ombre de la lumière // oslo Dim 8 Juil - 15:19 | |
| oslo reeves (23 ans - rigel - fionn whitehead) -- -- -- -- -- -- -- -- --
› identité: il a rien d'exceptionnel ton patronyme. rien d'farfelue, rien qui soit sensationnel, digne des grands artistes. nom de famille hérité bien évidemment par ton paternel, prénom en revanche sorti de la caboche de maman. tu sais pas trop où elle a été le chercher, peut-être qu'elle était tout simplement fan de la norvège. quoiqu'il en soit, tu t'appelles oslo reeves. › âge, date de naissance: t'as vu le jour il y a vingt-trois années de ça, le 10 mars 1995. › signe astrologique: poissons, poétique et sensibilité dans l'âme, un vrai dur à cuir, oslo. › lieu de naissance, origines: t'as vu le jour à cheyenne, quelques lointaines origines britanniques du côté de maman, mais rien de particulier, avouons-le. rien d'exotique, rien d'original. rien de plus que le vieil accent américain et la pluie sur le macadam londonnien dans tes veines. de nationalité américain que tu es, oslo, ça sonne logique, beaucoup trop. › emploi, études: t'es payé à immortaliser les plus beaux instants, comme les plus mauvais, t'es payé à repérer la beauté en chacun, en chaque être, chaque chose. ton appareil photo presque toujours en main, t'es photographe. capteur d'instants de vie, à côté d'ça, tu joues d'la guitare, t'écris des chansons mais pas d'quoi en vivre. › orientation sexuelle: les courbes masculines, les voix rauques, mâchoires carrées.. ok, c'est un cliché, tout ça pour dire qu'toi, oslo, t'es homosexuel. › statut civil: le néant. le silence le plus total. oslo, l'amour a pas encore frappé à ta porte, c'est pas faute de l'avoir attendu, c'est pas faute d'y avoir collé l'oreille, à cette foutue porte. oslo, t'as parfois fondé trop d'espoir en certaines relations avant d'te rendre compte que c'était pas c'que t'attendais. alors, t'attends, incessamment, tu t'laisses parfois rêver à ces moments, ceux que t'aimerais vivre autrement que seul. mais qu'importe, tu fais avec, gamin. parc'que t'as appris à pas forcer le destin. probablement trop les pieds sur terre, le reeves. › traits de caractère: solaire, lumineux, souriant, attachant, joyeux, impulsif, têtu, rancunier, possessif, protecteur, jaloux, loyal, rêveur mais toutefois la tête relativement sur les épaules.
( la tête tournée vers les étoiles )l'adolescence. les premiers coups de coeur, les yeux qui papillonnent, les joues qui s'empourprent. l'époque des premiers baisers si c'n'est pas déjà fait avant pour certains. oslo, t'as les pieds sur terre mais t'en a pas moins la joie de vivre, le sourire inlassablement collé aux lèvres. ton esprit qui vagabonde, l'palpitant qui s'agite probablement prêt à voir apparaître et s'ancrer dans tes prunelles l'regard de celui qui est responsable de tout ça. c'est mal, c'est mal oslo. tu l'sais. c'est pas normal de penser à quelqu'un comme ça alors que stella a ses doigts entrelacés aux tiens, là. stella et ses longs cheveux d'or, stella et ses émeraudes qui te scrutent à la recherche de ton attention bien ailleurs. c'est pas normal d'penser autant à un mec alors qu'ta copine est là, à côté d'toi. c'est mal, c'est mal, c'est mal. et pourtant y'a eli et ses bouclettes brunes, eli et ses prunelles azures qui croisent les tiennes et l'espace d'un instant, c'est comme si un électrochoc parcourait ton corps. un sourire échangé, les pas dans le couloir vous sépare et.. c'est tout. alors qu'ça pourrait être bien plus.(...) noël. fête de famille. fête où tous débarquent des quatre coins du pays pour s'empiffrer d'une dinde et poser sans cesse les mêmes questions. et toi, oslo,ça va l'école ? ou encore et la jolie stella, comment ça va ? sauf que stella et toi, c'est fini. parc'que t'as compris que ça fonctionnerait jamais, t'as compris qu'c'était pas pour toi, que ce truc qui te bloquait depuis tant d'années, ce truc qui t'serrait au creux du bide, c'était ça. c'truc que tu caches depuis trop longtemps, c'truc que t'as essayé de refouler. t'aimes les mecs. les gonzesses, les voix fluettes, les silhouettes fines et courbes voluptueuses, c'est pas pour toi. toi, t'es plus service trois pièces, les voix rauques, les muscles sculptés. ok, c'est une caricature, mais l'attirance est réelle. oslo, les discussions s'enchainent, les blagues en tous genres de ton oncle s'évaporent dans la salle, jusqu'à celle de trop. pourquoi tu fais c'te tronche, tu nous as mis une gonzesse enceinte ? c'est pour ça qu't'es plus avec stella, hein ?y'a ta mâchoire qui s'contracte, ton regard qui s'accroche au sien. - j'suis gay.t'annonces ça comme si c'était parfaitement normal, parce que pour toi ça l'est. parc'que pour toi, t'es venu au monde avec ça et que c'est pas à toi de t'adapter au monde, c'est au monde de s'adapter à toi. le regard foudroyant de papa, le regard de papa dans lequel tu lis surprise et colère noire. ta grand-mère qui manque d'y simuler un malaise, t'as pas souvenir qu'elle ait fait broadway pour jouer une comédie pareille. maman qui tente de contenir ton père fou de rage et ensuite ? ça part en vrille, tout simplement. du pas d'tapette sous mon toit on finira à une droite en pleine figure. (...)c'est tombé alors qu'personne ne s'y attendait réellement. c'est tombé comme une claque dans la gueule, t'es bien placé pour savoir c'que ça fait. papa qui annonce à maman l'air de rien qu'ça fait six mois qu'il va voir ailleurs. maman qui s'décompose, maman touchée coulée qui s'laisse atteindre mais qui n'baisse pas les armes. tu t'attendais à tout, sauf à ça. tu t'attendais à tout sauf à un divorce. la rage dans les yeux, ta mère qui crache un j'me tire chez mes parents avec les enfants digne de desperate housewives et qui t'intime d'aller faire tes valises. tu comprends que plus rien ne sera comme avant, t'as dix-sept ans et tout ton univers qui se bouleverse, pour autant, tu restes fort, pour ta mère. lumineux, oslo. tel un soleil, parc'que c'est c'que t'es, depuis gamin. le genre enjoué, toujours un mot à dire, toujours le sourire aux lèvres. t'aides maman à faire ses valises, tu sèches les larmes d'esther, et jamais tu ne t'autorises à craquer. tu plies tes propres bagages et à l'heure où tu devrais te préparer pour une soirée de fin d'année scolaire avec tes amis, te voilà à quitter cheyenne pour crescent heights. (...)le j'me tire chez mes parents à l'origine provisoire est devenu en quelques sortes permanent. parc'que la procédure de divorce a été lancée, et maman a choisi de s'installer à crescent heights plutôt que de rentrer à cheyenne. ça t'paraissait évident, alors il t'a fallu t'adapter, il t'a fallu finir tes années lycée ici. plus d'eli, qui de toute façon n'a pas tardé à tourner la page. de nouveaux amis, de nouvelles rencontres et toujours l'sourire aux lèvres, oslo, t'avances dans la vie. voilà des années qu't'es ici, et peut-être bien qu'tu partiras un jour. rien est écrit, tout reste à écrire, tout reste à construire, à élucider. élucider, comme ce garçon qu'tu croises, un peu trop souvent, ce garçon qui t'intrigue plus que d'raison. des regards échangés, de faibles sourires. t'aimerais connaître la raison de ces cernes creusées sous ses yeux chocolats, t'aimerais l'connaître, tout court. parc'qu'il t'intrigue, et p't'être aussi parc'qu'il t'a tapé dans l'œil, on va pas se mentir. - des petits points en plus:
tu t'es fait une fracture ouverte en skateboard lorsque t'avais quatorze ans, t'en gardes une cicatrice pile en dessous du genou, et ça arrive encore que ça tire un peu par là, faut dire que tu t'étais pas raté. (-) tu fumes depuis tes seize ans. au départ, c'était un délire d'adolescents en mal de sensations fortes, depusi, t'es accro à ce foutu bâton de nicotine. (-) contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, t'as pas vraiment mal vécu le divorce de tes parents, tu t'es plus occupé de ta frangine que d'ton moral et finalement, si certains craignaient une chute de ta part, on en est bien loin. (-) t'es l'genre de gosse (parc'que ouais, à vingt-trois ans, t'es pas encore tant adulte que ça dans ta caboche) plein de vie, toujours à rire et sourire de n'importe quelle connerie. (-) des abrutis ont essayé de se servir de ton homosexualité pour t'atteindre, au lycée alors que t'étais encore à nashville, mais ils ont vite arrêté l'jour où tu leur es tombé dessus, toi, l'impulsivité née, au détour d'un couloir. (-) t'as des envies de voyage, oslo. ouais. t'aimerais découvrir le monde, des envies de grandeur, un univers que tu voudrais parcourir ton appareil photo à la main. tu veux laisser ta trace, dans l'univers. (-) t'as jamais été extrêmement chanceux en amour, t'as jamais gratté pour l'trouver. mais t'as espoir, gamin. l'espoir des grands jours, l'espoir qui brille dans tes prunelles et qui t'donne un trop-plein d'entrain. gamin vif, gamin qui croit en l'avenir et c'qu'il a à t'offrir. tu joues de la guitare depuis ton plus jeune âge, t'adores ça. les soirées de camping autour d'un feu d'camp avec tes amis, les soirées à rire comme des crétins dans un élan de blink 182 mal accordé. (-) t'aimerais envoyer du bonheur aux gens, à ceux qui n'en ont pas. pourquoi pas partir en mission humanitaire un jour. oslo, t'as l'coeur grand comme l'amérique, si c'n'est pas comme l'univers. (-) t'es claustrophobe, et t'as une peur folle du vide. autant dire que les ascenseurs et la grande roue, à la fête foraine, c'est pas pour toi. adieu le cliché du baiser en haut de la grande roue comme dans les films. (-) t'es monstrueusement maladroit. c'est sûrement pour ça que t'as pas réussi à garder ton job étudiant entant que serveur après avoir fait tomber trois plateaux d'affilée chargés de tasses et autres. que ce soit de tes pieds ou d'tes mains, on t'surnommerait presque gaston lagaffe.
-- -- -- -- -- -- -- -- --› prénom, pseudo: divague. › pré-lien, pi: pi. › fréquence de connexion: tous les jours ! › le mot de la fin: - code bottin:
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› <u>fionn whitehead</u> - oslo reeves
Dernière édition par Oslo Reeves le Lun 9 Juil - 8:19, édité 5 fois |
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