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 tous les chemins mènent en enfer | reed

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MessageSujet: tous les chemins mènent en enfer | reed    tous les chemins mènent en enfer | reed  EmptyMer 18 Juil - 17:06

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reed & maxym

C’est la frustration qui l’a menée jusqu’ici. Elle déteste le sentiment tremblant et pourtant poignant de ne servir à rien. Maxym, ça fait plusieurs mois que, armée de son appareil photo et de sa béquille, elle traînasse dans les rues poudrées des crimes pour trouver quelque chose à croquer, un indice, n’importe quoi qui pourrait la faire tomber sur le jackpot. Elle n’a rien lâchée, sans le dire à ses parents qui s’évertuent à faire les aveugles, détournant leurs yeux de leur misère pesante. On oublie les creux qu’il y a dans les placards comme dans le compte en banque, on fait semblant de ne pas entendre l’écho de la haine dans la voix de papa quand il a tiré sur la bouteille, qu’il menace de se flinguer parce qu’il arrive plus, on passe vite à autre chose alors que Maxym avale les mots de travers, sans savoir quoi en faire. Elle s’est promis de venger son père et surtout sa famille qui ressemble à un puzzle dont les pièces ont été brutalement éclatées au marteau. Elle essaie, elle tente, même si il faut ramper. Et aujourd’hui elle rampe devant les locaux qui tiennent le symbole de la justice. Maxym elle y croit en la justice, en celle qui bannie le mal et fait régner le bien, elle voit chaque uniformes bleus comme des représentants parfait de ce qu’elle aimerait être plus tard, en plus discret, sûrement. Maxym elle rêve de rôder, de sillonner les rues dans une voiture - le jour où elle arrivera à remonter dedans - en cherchant les bavures que laissent les criminels derrière eux. Chevalier solitaire, elle aimerait bien tout comme elle est trop consciente que sa solitude, aujourd’hui, est un poids énorme qu’elle porte mal au bout de ses bras. Le regard léché par le feu de la détermination, elle s’avance après avoir prit une grande inspiration, après s’être dit dix fois ou vingt qu’elle ferait mieux de tout faire toute seule, parce que Maxym a besoin de personne à part d’elle-même, sa conscience prenant déjà bien assez de place.

“COP ! Hey !” à peine un pied posé dans l’entrée qu’elle hèle un type qui passe devant elle, c’est un regard ennuyé qu’on lui lance avant qu’il ne finisse par la snober royalement, poursuivant sa route sans culpabiliser. Maxym reste lèvres entrouvertes sur le vide qu’il a laissé, cherche un regard à croisé, ne voit que les opales grises d’ennui de la femme qui tient l’accueil. Maxym décide de l’ignorer, de s’avancer, faisant bruyamment claquer son appui en fer pour faire signe qu’elle est ici, toujours pour faire passer le message qu’elle doit revendiquer qu’elle est en vie, qu’elle respire et qu’elle occupe tout l’espace. Ses yeux scrutent un instant les bureaux où s’entassent des dizaines de dossiers, de quoi donner le tourni mais à la place, son coeur s’emballe, ça fait pétiller les étoiles au fond de ses yeux, éclore un bout de sourire vite ravalé, nourrit ses fantasmes alors qu’on passe près d’elle sans trop la remarquer. Peu importe. Elle le trouvera, qu’il l’écoute avec plaisir ou sans. En se pressant, elle cherche les traits ou le nom qui lui sonne aux oreilles depuis longtemps maintenant, finit par s’échouer sur la chaise qu’on lui a indiquée, tombe sur le visage taciturne d’un mec qui a sûrement l’âge d’être son oncle. Car un père qui tire la gueule, elle en a déjà un. Elle hausse un sourcil, attendant qu’on daigne lui donner de l’attention.

Elle compte jusqu’à dix dans sa tête, sa langue caressant ses joues avant qu’elle ne pose brutalement sa béquille sur le bureau, une arme qu’elle a toujours au bout de sa main “HEY ! C'est vous Taylor, non ? Ca doit faire quoi ? Vingt minutes que j’suis là et personne me calcule. Les flics ont bien changés ou vous êtes juste aveugle ? C’est parce que j’suis une fille c’est ça ?” elle s’attire les regards irrités ou surpris, reste pourtant concentrée sur lui, boule de nerfs vibrant sur sa chaise. Elle réfléchit jamais aux mots à employer avant de les lâcher, les pensent, les laissent venir, glisser sur le lit de ses lèvres sans plus se torturer l’esprit. Elle dégage sa béquille pour finalement se pencher sur le bureau, entourant son visage d’une aura d’un mystère artificiel, chuchotant comme un secret “J’ai quelque chose qui peut vous intéresser. Bravo, vous êtes l’élu !” elle lâche finalement un sourire, ravie de son effet de surprise, elle l’imagine parfait, pense naïvement que le soleil qu’elle fait éclater sur son propre visage éclairera celui du flic qu’elle cherche depuis des semaines. Pas facile à trouver mais les rumeurs n’exagèrent pas vraiment. Sauf le physique peut-être. “Tadaaaa … Hum.” sa joie se fane légèrement alors qu’elle se repose lentement sur son siège, attendant qu’il saute de joie à l’idée d’avoir une affaire sur laquelle se pencher, attendant une belle réaction et pas un énième refus. Elle est prête à tout pour atteindre l’apogée de sa vengeance, parce qu’après tout, quand on a tout perdu, il reste plus qu’à avancer, même en claudiquant.
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MessageSujet: Re: tous les chemins mènent en enfer | reed    tous les chemins mènent en enfer | reed  EmptyLun 23 Juil - 15:47

Tous les chemins mènent en enfer
@Maxym Blake & Reed Taylor


Humeur massacrante. Corvée de dossiers. Mauvais comme un ours qu'on obligerait à enfiler des perles. Lorsqu'une gamine s'assied face à toi, tu l'ignores complètement, bien décidé à te montrer aussi con que ceux qui t'ont mis là pour s'assurer que tu bosserais sur tes rapports en retard. Ils veulent que tu t'appliques ? Putain, tu vas leur en donner ! Autiste improvisé, tu ne bouges pas d'un pouce, reste focus sur ce que tu fais, bien décidé à refiler à d'autres la responsabilité de dire à cette civile que Reed Taylor est occupé ; qu'il n'a pas le temps pour un rendez-vous parce qu'il fait des putain papiers. T'en as tellement ras la coiffe que lorsqu'elle pose sa béquille en brayant après ton attention, tu sourcilles, intrigué, pour ne pas dire diverti par son toupet. Quand tu n'as pas de co-équipier, tu te tapes tout le rédactionnel seul et trouverais toutes les excuses pour y échapper.

- Tu fais ma journée. Raconte, je me fais chier. Un sourire du coin des lèvres, une clope que tu allumes, une main que tu tends sans même t'en rendre compte. Il y a peut-être des drames et des appels à l'aide derrière son quelque chose qui pourrait t'intéressé mais tu t'en fous. Tout vaut mieux que de rester là à brasser de la paperasse. Recrachant ta fumée, tu te redresses et jettes un oeil à sa jambe. Accident ? Des blessures de ce genre, tu en as vu souvent chez tes collègues de Chicago, ceux que tu appréciais et qui voyaient les choses comme toi. Jusqu'au boutiste au point de foncer tête baissée dans la bagarre, des membres ou des vies en moins à la clé. Ton regard remontes jusqu'à son visage, la détaille, en fait déjà l'analyse comme si son histoire était désormais la tienne. Même pas majeure, une gamine éclopée et impatiente. Qui n'attend pas qu'on lui demande de parler pour l'ouvrir. Bref, quelqu'un de sympathique.


Dernière édition par Reed Taylor le Mar 24 Juil - 9:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: tous les chemins mènent en enfer | reed    tous les chemins mènent en enfer | reed  EmptyMar 24 Juil - 9:15

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reed & maxym

Elle compte les secondes comme on décortique une fleur. Chaque pétale correspondant à un bout de sa patience perdue, à son agacement grandissant. Les bribes des voix, les cuillères raclant le fond d’une énième tasse de café, les pleurs des témoins venus poser leurs plaintes, c’est un bordel sans nom qui l’entoure et qui pourtant la rassure en quelques sortes. Elle pourrait vivre ici toute une journée sans étouffer car là, au moins, il n’y a jamais de silence. Le silence qui laisse la place à trop de choses, aux mots qui ne se disent pas, qui remplissent l’espace et nous étranglent lentement pour nous tuer. Mourir de silence, sûrement qu’elle pourrait. Elle comble le vide de ses paroles qui se chevauchent sans même savoir où elle va. Pas de stratégie Max, juste de l’instinct, pur, dénudé de toutes arrières-pensées. Elle se penche vers lui comme pour y cracher un douloureux mystère qu’on déballe dans des murmures provocateurs. Sauf que sa voix déraille, sous l’excitation. Il se rend pas compte, lui, derrière son bureau usé où la paperasse s’entasse sûrement comme le stress qui pèse sur le bide, qu’elle attends ce moment depuis des siècles ou n’est-ce qu’une impression. Les flics elle s’en approche jamais, ils ont méprisés son père du regard, vu sa mère comme une vendue qui donnerait ses dents en or pour quelques billets de plus dans le compte en banque, jeté un peu plus de brouillard dans leurs coeurs déjà bien pluvieux. Ce ne sont pas ses héros ni ceux sur qui elle prendrait l’exemple. Pourtant, la voilà, aujourd’hui, moitié d’corps errant dans les rues, son cul posé sur une chaise inconfortable où des centaines d’autres êtres désespérés ou alourdis de péchés ont dû s’affaler, des mensonges pullulant sur la langue, du mascara dégoulinant en rivière des jolies yeux des filles que qu’elle ne serait jamais. Si elle ne vient pas les larmes perlant aux paupières, c’est la gorge tordue par tout ce que elle ne dit pas depuis deux ans. Il faut que quelqu’un sache et si ce doit être lui alors elle l’accepte.

Il braque enfin ses yeux strillés d’ennui accumulé sur elle, elle le fixe sans sourciller, prête à affronter la colère, le mépris, les injures. Elle est plus glissante que du plexiglas mouillé, ça l’atteindra à peine parce que derrière, y’a du béton armé de détermination qu’il est compliqué de brisé en quelques phrases piquantes. “Tu fais ma journée. Raconte, je me fais chier.” un ricanement amusé s’échappe de ses lèvres entrouvertes sur des mots qu’elle oublie entre temps, d’autres viendront, puits sans fonds de blabla qui finira bien par sortir. Sa verve l'a percutée au bon endroit, elle décide de l'aimer, un peu. Maxym voit ses yeux dérivés, ils prennent le large vers sa jambe fait en toc, qui a coûté pourtant bien plus que les deux salaires de ses parents. C’est étrange. A chaque fois qu’on lui demande pour ce membre devenu fantôme, son coeur ne rate aucun battement, elle ne cille pas pour chasser des sanglots qu’elle a pourtant trop lâché à l’époque, sa voix tremble pas lorsqu’elle réponds “Ouais, j’ai percuté un 4x4. Délit d’fuite et tout l’bordel. J’imagine que je dois m’estimer heureuse d’en avoir perdue qu’une.” sourire vite esquissé sur ses lèvres comme pour le défier de lui jeter sa pitié. C’est sûrement ça qui la fera réellement exploser. La pitié est remplie d’un mépris inconscient qu’elle ne veut pas qu’on dirige sur elle, c’est un cancer auquel certains s’accrochent pour s’en nourrir, en boire jusqu’à la lie sans remarquer que ce n’est que du poison. Elle veut qu’on la voit comme un être égal à un autre, un corps entier parce qu’il ne lui manque rien, plus assoiffée que n’importe qui de vivre et de continuer son chemin jusqu’à ce que le temps creuse ses plis dans ma peau, qu’elle ait assez vécue pour avoir des millions de choses à raconter. Elle s’agite Maxym, observe ce qu’il vient d’abandonner pour lui parler avant de relever les yeux vers lui “Les oreilles traînent pas mal ici, non ? On peut aller ailleurs ?”elle se lève déjà, lui laisse peu le choix, appuyant à peine sur sa béquille, profitant de le surplomber pour observer discrètement les papiers qui traînent sur son bureau. Rien de bien intéressant qui aiguille son attention, dommage. “Ca a l’air chiant votre taff. Vous avez pensé à vous reconvertir ?” elle le demande sérieusement, attendant qu’il la conduise là où les murs cesseront d’écouter, prête à tout confesser.
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MessageSujet: Re: tous les chemins mènent en enfer | reed    tous les chemins mènent en enfer | reed  EmptyMer 25 Juil - 14:20

Tous les chemins mènent en enfer
@Maxym Blake & Reed Taylor


Le défi qui habite ses prunelles lorsqu'elle te sort son histoire de 4x4 te fait sourire en tirant sur ta clope.  Petit mouvement de lèvres de pas grand chose que la fumée dissimule en s'élevant pour incommoder les autres flics de l'open space. Tu détestes cet endroit. Grand, bombardé de lumières industrielles et surtout à découvert. Cette gamine ne sait pas à quel point elle a raison quand de se méfier des oreilles qui traînent dans le coin. Depuis le changement de direction, Reed Taylor est dans le viseur de la hiérarchie, ce qui fait aussi de toi un mec sur écoute. Te levant à sa suite, tu contournes le bureau et sors de ta poche les clés de ton bureau personnel : le seul avantage qui différencie les gradés des bleus dans cette baraque. Cette partie là est chiante ... Façon diplomatique de lui donner raison sans pour autant avoir à formuler à voix haute que l'autre - celle qui consiste à malmener les criminels - équilibre la balance. A Chicago, le nombre suffisant de recrues dans le service et la présence de ta partenaire suffisait à contourner la plaie que représente la rédaction de rapports. Ici, tu es comme cette fille : amputé d'une partie de toi dont tu te retrouves à faire le sale boulot. Comme s'il fallait apprendre à marcher sur les mains faute d'avoir deux pieds.

Pieds qui traînent sur le carrelage tandis que dans ton dos claquent la béquille et les regards accusateurs. Ces derniers te percutent pour ne laisser sur ton passage que le son creux du silence indifférent. Le prétexte qui boitille dans ton ombre, éloigne l'idée qui pourrait naître dans l'esprit de certain de te dire de retourner à ta corvée. Une fois dans ton bureau, tu fermes les stores en même temps que la porte et l'invites à prendre place. Tout est beaucoup plus sombre ici, tanière de la bête, lieu d'inspiration pour les investigations. Des photos de macchabées et de portés disparus décorent les murs entre les notes de services et autres listes d'informations utiles à tes enquêtes. Tu remarques à nouveau son oeil qui traîne un peu partout et t'assieds en posant tes grolles sur le bureau. Les bras derrière la tête, la clope au bec, on n'entend que le bruit que fait le fauteuil lorsque tu laisses ton poids partir vers l'arrière. Rester en équilibre précaire t'aide à avoir les idées plus claires, te maintient en alerte.

- Alors, qu'est-ce que t'as à m'offrir en échange de mon temps ? Dans ce bureau les murs n'ont ni yeux ni oreilles, dernier bastion de ta résistance contre Swan et son équipe de charognards, tous amoureux d'elle au point de rappliquer lorsqu'elle siffle. Avec toi c'est plutôt marche où crève, faudra que cette gamine s'y fasse. S'être relevée de son amputation semble être un atout de taille pour venir à bout de ton sale caractère. Des blessures de guerre, t'en a plein la peau toi aussi. Ca te rapproche des autres écorchés comme toi.
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