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 je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)

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MessageSujet: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyJeu 19 Juil - 5:53

je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout.
zachary&presnel

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les dernières notes de musique se font entendre. c’est la fin de la soirée. l’heure de rentrer à la maison. il est tard, ou très tôt, tout dépend de comment on voit les choses. mais presnel, il n’a pas envie de retourner à la colocation. pas tout de suite. il a envie de marcher et de profiter du reste de la nuit avant que le jour ne se lève. presnel, il n’a pas envie que la soirée s’arrête. il veut continuer à boire et à fumer. il veut continuer à rigoler pour rien et à ne rien faire de très productif. aller à cette fête organisée par des étudiants de l’université, c’était simplement un prétexte. un prétexte pour consommer. un prétexte pour boire trop. un soir de plus avant le prochain.
petit à petit la salle se vide et le jeune homme, il suit le mouvement. il sort et il s’arrête devant l’entrée, il sort de sa poche une cigarette, qu’il s’empresse d’allumer. la première bouffée avec le vent frais qui lui vient dessus lui font un bien fou. parce que presnel, il n’est pas bien ces temps-ci. ça dure depuis un moment, et il pensait que ça passerait, parce que tout passe un jour normalement. mais rien ne s’améliore, au contraire tout s’empire et on va pas se mentir, le gosse il fait rien pour que ça aille mieux.
et son regard, il se perd vers la silhouette d’une demoiselle qu’il reconnait que trop bien. zachary. son attention, elle se perd dans le rire de la demoiselle qui résonne jusqu’à ses oreilles. et là, il en faut peu. il en faut peu pour faire ressortir chez presnel un côté qui se manifeste de plus en plus souvent en ce moment et davantage lorsqu’il a de l’alcool et autres dans le sang. et il ne perd pas une seconde pour balancer sur le sol la cigarette à peine entamée et se diriger vers sa petite amie et le pauvre garçon qui ne sait pas encore ce qui l’attend.  
un presnel énervé. certainement pour rien. un presnel remonté. alors qu’il n’y a certainement aucune raison pour. et en arrivant vers le binôme, il n’a même pas un regard pour zach. il se tourne directement vers le garçon qu’il n’a pas l’impression d’avoir déjà vu, ou peut-être que si, lors d’un moment où il n’avait pas l’esprit aussi embrouillé. et il aurait simplement pu parler presnel. pourquoi tu parles à ma meuf ? c’est ce qu’il aurait dû dire. mais ce n’est pas ce qu’il fait. lui, il envoie son poing dans la gueule du garçon et c’est certainement par surprise que le bonhomme il se retrouve par terre, sans réellement se rendre compte de ce qui vient de se passer. la surprise, c’est aussi l’état de gens qui étaient à la soirée à côté de vous trois. petit con de presnel. l’ambiance était plutôt bon enfant avant qu’il ne s’en mêle. et y a ce gars qui est en cours avec hall, qui vient se mettre entre lui et celui qu’est sur le sol, lui demandant par la même occasion de se calmer. il ne répond pas le gosse, il se tourne vers zachary et il ne sait pas trop ce qu’il voit dans son regard. trop occuper à être en colère. contre ce mec. contre zach. contre tout. contre rien. mais surtout contre lui-même. ça va tu t’amuses bien ? il lui lance à sa petite amie d’un ton froid et sec. elle n’a rien demandé pourtant. elle n’a rien fait de mal en apparence. mais le simple fait de la voir parler et rigoler avec un autre mec que lui, ça suffit pour le mettre dans un état pas possible. parce qu’avant. c’était avec lui qu’elle rigolait. aujourd’hui, il a l’impression de ne plus rire du tout.
la faute à qui d’ailleurs ? presnel, c’est le seul responsable. c’est pour ça d’ailleurs qu’il n’était même pas au courant qu’elle serait là, sa belle. la distance qu’il met entre eux deux elle se ressent tous les jours un peu plus. alors pourquoi est-il si jaloux le garçon, alors que c’est lui le problème de tout. pourquoi n’accepte-t-il pas que sa douce parle avec un autre que lui. elle ne fait que parler avec, alors que lui, il fait bien pire avec d’autres filles. a croire que presnel, il peut faire ce qu’il veut, mais que zachary, elle est à lui. alors oui, le gamin, il est énervé à chaque fois qu’il sent qu’il peut la perdre. qu’elle peut partir avec un autre type. il est en colère, alors que c’est lui qui court à cette perte.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyJeu 19 Juil - 6:52

quatre heures et demi. déjà. zach, elle est claquée. elle rêve du grand lit de presnel et des draps qu’elle a lavés la veille, cocon frais et propre qui viendra envelopper leurs deux corps unis après une soirée bruyante et enfumée. mais elle s’amuse tellement depuis quelques heures qu’elle n’a jamais envie que ça s’arrête non plus. dodo. danser. dodo. danser. dododanser dodandoser dandoserdo. elle s’amuse à se répéter ces deux mots dans sa tête et ils n’ont rapidement plus aucun sens. quelques mois auparavant, elle aurait été certaine de poursuivre la fête à la maison, avec presnel. sûre de rire avec son amoureux sous les draps jusqu’à devoir aller en cours, les yeux cernés et la bouche fendue en un large sourire. leur quotidien a changé depuis le déménagement – et elle se surprend à penser qu’elle est heureuse, là, au beau milieu du salon d’un étudiant qu’elle ne connaît pas, à discuter avec des gens qui lui sont étrangers, sans sentir le poids de son histoire compliquée sur ses épaules. zach, elle rigole de bon cœur à la mauvaise blague d’arthur, un étudiant de sa promo dont elle a remarqué les discrètes tentatives de rapprochement au fur et à mesure de la soirée, ses quelques shots ingérés l’aidant certainement un peu. elle l’éconduira en douceur, pas la peine de se montrer impolie. zach, elle est trop occupée à observer presnel du coin de l’œil pour se demander un quart de seconde si arthur est mignon. ça ne l’intéresse absolument pas, en plus. ce qui l’intéresse, c’est de s’assurer que presnel passe un bon moment sans finir la tête dans les chiottes, en fait. elle essaye de lui rendre son autonomie en ce moment, ils sont venus à la soirée séparément. énième tentative pour qu’il se sente mieux – et si ça doit passer par l’ignorance du célibataire, pas grave. elle sait lui laisser sa liberté. ça ne l’empêche pas d’avoir le cœur qui saute de joie lorsqu’elle remarque qu’il se dirige vers elle d’un pas décidé et elle se tourne dans sa direction, ouvre la bouche pour le présenter à arthur, à qui il veut visiblement poser une question. ils se sont déjà croisés, en fait, mais zach ne se lasse jamais d’introduire presnel comme son copain. le mot roule sur sa langue avec délice et elle s’apprête à le prononcer mais un poing lancé devant son champ de vision tue sa phrase dans l’œuf. arthur qui s’effondre sur place – il faut reconnaître que c’était un joli crochet. zach ouvre de grands yeux paniqués, cherche le regard de presnel sans le trouver, tente d’articuler des mots qui ne veulent pas sortir tant sa gorge est nouée. paupières qui papillonnent alors qu’elle balaye du regard la foule choquée qui s’est unanimement tue avant de demander au garçon qui s’interpose entre l’agressé et l’agresseur de la laisser faire. "je gère", qu’elle dit d’une voix tremblante. elle gère rien du tout. tout ce qu’elle veut, c’est sortir presnel de là, l’apaiser, s’excuser pour un million de choses qu’elle n’aura pas faites, tout ce qu’il voudra pourvu qu’il arrête. presnel, elle le voit bouillonner et elle sait pas comment réagir pour éviter qu’arthur se prenne une pêche de plus. ça va tu t'amuses bien? "non, j’le connais pas, j’voulais rentrer, je…", qu’elle bredouille en le tirant par la manche. c’est pour lui qu’elle fait ça. elle, elle en a rien à faire de se taper la honte devant tout le monde mais presnel, presnel elle veut que les gens le voient sous son meilleur jour. toujours. elle a envie qu’il éclate de rire, qu’ils lui disent tous que surprise, caméra cachée ! ou une connerie comme ça. et elle s’en veut. elle avait qu’à pas rire, tiens, à cette blague pourrie. presnel, il part en vrille et ça c’est de la faute de personne. elle ne le blâme pas une seconde, elle se mord simplement les doigts d’avoir déclenché une tempête que lui-même ne contrôle pas, il faut croire. il est jaloux, presnel. possessif. elle aurait dû le savoir, zach. plus il est libre dans leur couple, plus il l’enchaîne. il les emmène dans le mur, presnel, et elle essaye de limiter la casse en l’entraînant hors du salon, au fond du jardin bien trop silencieux et sombre. relève les yeux vers lui en parvenant enfin à capter son regard vitreux. "vas-y si ça peut te faire te sentir mieux. j’ai tellement mal au coeur que maintenant j’sens plus rien." et elle l’attend, l'accès de violence. auquel elle se plie avec obligeance si ça peut enrayer l’ouragan presnel. osant espérer que ses mots le fassent réagir. elle l’attend, le coeur battant de peur et d'amour. like a lamb to the slaughter.


Dernière édition par Zachary Murphy-Llères le Jeu 19 Juil - 12:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyJeu 19 Juil - 7:49

je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout.
zachary&presnel

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presnel devrait arrêter d’agir aussi impulsivement. il devrait d’ailleurs même réfléchir avant de parler, avant d’agir aussi. il devrait pas partir au quart de tour, jamais. et pourtant, c’est ce qu’il fait tout le temps, un peu plus violement à chaque fois. faut dire que l’alcool et ce qu’il consomme à côté ça ne l’aide pas beaucoup. si déjà il arrêtait au moins ça, ça irait peut-être mieux. mais il ne veut pas arrêter. il veut continuer à se sortir de toutes ses merdes on en ajoutant d’autres. parce que c’est plus simple comme ça. c’est plus lâche aussi de trouver cette solution plutôt que de se battre pour que ça aille mieux.  
après le coup, il se tourne vers zachary. les yeux emplis de colère, le ton sec et méchant. presnel, il se fiche bien du monde qu’il y a autour de lui. à ce moment précis, tous ce qu’il voit dans sa tête c’est zach et ce type en train de rigoler. alors ouais, les gens autour ça ne l’intéresse pas. presnel, il ne l’entend même pas parler au type qui s’est interposé. trop occupé avec ses propres pensées qui se bousculent.
non, j’le connais pas, j’voulais rentrer, je… elle finit pas sa phrase la gosse et presnel, il s’en fiche bien. il ne l’a crois pas. trop paranoïaque pour penser qu’elle puisse dire la vérité. arrêtes de t’foutre de ma gueule, qu’il siffle alors qu’elle l’attrape par la manche. il n’essaye pas de se calmer presnel, au contraire. et pourtant, il se laisse conduire par la demoiselle ailleurs. loin de la foule, spectatrice aujourd’hui de cette crise de colère non justifiée. loin des regards curieux, des murmures. et quand ils sont à l’abris de tous, la gamine elle se tourne vers son petit ami autrefois si parfait, vas-y ça peut te faire te sentir mieux. j’ai eu tellement mal que maintenant j’sens plus rien. et cette phrase, elle pourrait le faire réagir. toute personne normale aurait réagi face à cela. et peut-être que presnel aurait pu entendre cette phrase comme une raison de se calmer. mais ce soir, comme chaque soir où il consomme trop, il n’arrive pas à prendre le recul nécessaire pour se contrôler. putain zach, c’est quoi ton problème, qu’il lui lance en attrapant son poignet. trop fort. beaucoup trop fort. parce que pour presnel, c’est toujours le problème la demoiselle. c’est toujours elle qui fait quelque chose de mal. toujours. le gamin, il se rend compte de rien. trop perturbé par ses problèmes internes pour voir que c’est lui qui a un souci et non elle. t’es là à te dandiner comme une conne avec ce mec et tu m’dis qu’tu le connais pas, et sa main, elle sert à chaque fois un peu plus fort à chaque mot qui sort de sa bouche. tu t’fous d’ma gueule ou quoi ? et sur le moment presnel, il est persuadé que c’est le cas, que la gosse, elle se fou de sa gueule. lorsqu’il la voit avec un autre type, il se dit qu’elle fait comme lui, qu’elle le trompe. putain de paranoia. mais presnel il est persuadé que zachary, comme s'il ne l'a connaissais pas, serait capable de faire comme son oncle, la lui mettre à l’envers. et ça il ne veut plus jamais le vivre, plus jamais. alors, il se montre un peu plus possessif envers elle à n’importe quel prix.
et parfois, dans les moments où presnel n’est pas dans un état second, il se souvient de comment était la vie avant. avant que sa famille ne perde tout. avant que tout ne change pour lui. il se souvient n’avoir jamais levé la main sur sa petite amie. avant c’était parfait. et aujourd’hui, c’est juste l’enfer. l’enfer que presnel ne voit pas qu’il provoque. le regard vitreux. la colère qui le consume. il est là, à regarder sa petite amie, à lui serrer bien trop fort le poignet et lui crier à la figure. sans se rendre compte que la demoiselle, elle a peut-être un peu peur de lui et de sa colère. qu’elle souffre de ses coups et de ses paroles blessantes. il ne voit rien, si ce n’est ses propres émotions à lui. est-ce qu’il se rendra compte un jour de tout cela ? est-ce qu’il se bougera un jour le gamin ? en tout cas c’est certain que si l’ancien hall le verrait, putain qu’est-ce qu’il le détesterait. il détesterait la personne qu’il est devenu. son comportement. ses habitudes. tout. mais c'est trop dur de prendre du recul, alors presnel, il se noie un peu plus chaque jour.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyVen 20 Juil - 3:45

zach, elle a toujours aimé ce côté spontané de presnel, le genre de mec à agir sur un coup de tête, à lui proposer des vacances en europe et à acheter les billets la veille pour le lendemain. le genre de mec à la réveiller en pleine nuit pour aller faire un brunch dans le grand salon familial de sa demeure à sunset valley. elle a toujours adoré ça. et puis il y a eu un jour où cette spontanéité, cette propension à décider sans réflechir s’est traduite par des crises de colère de plus en plus imprévisibles et impressionnantes. zach, elle a peur de cette impulsivité qu’elle chérissait tant. elle a peur de presnel et de ses idées noires. peur qu’il la quitte sur un coup de tête, qu’il parte une semaine sans la prévenir. elle a eu tord de penser que sortir, ça l’aiderait – ça aurait pu, pourtant. presnel, il semblait plus joyeux quand il était saoul, au début de leurs galères. elle était contente de voir un sourire se dessiner sur son visage même si ses yeux étaient un peu vitreux. elle se disait que c’était une consommation récréative, innocente. tellement plus rassurant de se dire que les problèmes qui se dessinent sont en fait des solutions. zach, elle est atteinte par ses accusations – qu’elle sait pourtant injustifiées. elle est surtout atteinte par cette voix dure qui la rabaisse et dans laquelle il est bien difficile de déceler de l’amour. elle l’entraine à l’écart, cache leur misère derrière un massif de fleurs au fond du jardin. il était une époque où leurs amis les regardaient avec envie, admiration. tous autant qu’ils étaient, ils leur demandaient régulièrement pour quand était le mariage. la maison, les enfants. zach, elle secouait modestement la tête, les yeux brillants de bonheur, leur disant qu’ils prenaient le temps, tous les deux. elle adorait le sourire de ses parents à chaque fois que presnel venait dîner, zach. elle adorait se rendre compte que ses copines d’enfance se demandaient comment elle avait fait pour tomber sur le prince charmant. elle ne leur a pas donné de nouvelles, à ces gens, depuis son départ. elle a eu sa maman au téléphone, deux-trois fois, c’est sûr, mais pas question d’avouer que rien ne va plus. peut-être que le formuler à des gens qui la connaissent si bien rendrait le problème trop réel. elle arrive toujours pas à y croire elle, alors comment l’expliquer à d’autres ? non, elle arrive toujours pas à se dire qu’elle est là, dans une ville qu’elle n’a pas choisi, dans un jardin sombre, à faire face à presnel et à batailler pour en placer une sans qu’il ne l’interrompe. elle essaye de ne pas le laisser l’étouffer de ses injures, elle sait qu’il n’a que faire de ses justifications mais elle insiste. en vain, elle voit bien qu’il n’écoute rien, l’enfant terrible. elle a l’impression qu’il s’apaise une seconde, le temps de se laisser entrainer dehors. et maintenant elle est là, à lui faire de grands yeux sans se défiler. sans le laisser la fuir du regard, espérant qu’il ne verra pas dans son air de noyée un affront justifiant une énième insulte. elle pose sa main libre sur son épaule en tentant d’ignorer la rage qui recommence à bouillonner dans le ventre de presnel, prie pour qu’il laisse tomber, pour une fois. qu’il abdique, qu’il se rende compte, enfin. qu’il se contienne, à défaut de s’excuser. putain zach, c’est quoi ton problème ? il l’agrippe alors qu’elle répond "c’est toi l’problème, ça s’voit pas ? tu t’montes la tête tout seul, j’ai rien f…". sa voix s’évanouie dans le silence alors qu’elle se résigne peu à peu à lui faire comprendre – elle peut espérer qu’il se calme, oui. mais qu’il se rende compte, c’est une autre paire de moche. presnel, il est enfermé dans sa propre boite cranienne et les mots de zach n’y changent rien. elle dégage sa main fermement, sent les doigts du garçon lui labourer le poignet alors qu’elle récupère son bras. tu t’fous d’ma gueule ou quoi ? "t’as tout compris, j’veux juste te faire du mal, j’te déteste… tout c’que tu veux." elle soupire. qu’il croit qu’elle se moque, qu’elle est intéressée par un autre, ce qu’il veut. qu’il croit tout et n’importe quoi pourvu qu’il arrête de la questionner, de la tourmenter. soirée qui vire au cauchemar alors qu’elle contemple les mâchoires serrées par la rage de presnel. il semble absorbé par sa colère et zach, elle se dit tristement qu’il a bien changé, tellement que personne d’autre que lui-même ne peut enrayer la machine. elle se sent bête, plantée là sans savoir quoi lui dire de plus. elle laisse planer le silence avant de demander d’une petite voix tremblante "tu veux pas qu’on rentre ? qu’on reste dormir toute la journée demain, qu’on reste au lit pour toujours ". elle se masse le poignet un instant et tente avec appréhension un mouvement dans sa direction, réitérant sa demande. "tu veux pas qu’on aille se coucher ? on peut prévoir tout ce que tu veux d’main." elle lui parle presque comme à un enfant, regarde ce jeune adulte à la mine revêche en pensant très fort que s’il veut se calmer, il peut. tu peux le faire, pres, qu’elle lui murmure du regard. s’il te plaît.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyVen 20 Juil - 6:29

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zachary&presnel

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est-ce que c’est toujours censé se passer comme ça l’amour ? est-ce que ça doit toujours se passer aussi mal ? est-ce que c’est toujours aussi compliqué ? il en sait rien presnel. tout ce qu’il sait, c’est que maintenant l’amour n’a plus la même saveur que dans le passé. que l’amour, c’est plus aussi beau, plus aussi parfait. l’amour, c’est qu’un putain de mensonge qu’on s’inflige pour se dire que la vie n’est pas si terrible. presnel, il est devenu tellement négatif, tellement pessimiste qu’il ne se souvient plus comment c’était d’espérer, de croire en ses rêves, de se dire que la vie est belle et le penser réellement.
alors il se persuade que tout est mauvais, que tout est moche et que tout le monde lui ment. en général. et la personne qui prend le plus, voit tout, dans la vie du garçon, c’est zachary. elle a rien demandé pourtant. elle n’a rien fait de mal. mais presnel il ne voit pas ça. souvent, il ne voit plus à quel point elle est belle zachary. il ne voit pas à quel point elle est douce et compréhensive. il ne se souvient plus de tous les détails qui ont fait qu’il est tombé amoureux d’elle. non, dans ses pires moments, il oublie tout. il ne reste que la colère qui l’habite et une zachary qui ne reste avec lui que par pitié ou par habitude. c’est ce qu’il ressent lorsqu’il la regarde et il se fiche de savoir si c’est la vérité ou pas. alors tous les prétextes sont bons pour s’énerver contre elle. c’est toi l’problème, ça s’voit pas ? tu t’montes la tête tout seul, j’ai rien f… il la regarde zach, mais pas comme avant. il la regarde zach, sans aucune tendresse, avec des yeux qui autrefois reflétaient un bonheur sans nom. c’est moi l’problème ? ah ouais ? en attendant c’toi qu’étais avec un gars. et peut-être qu’il aurait dû voir presnel qu’il ne s’est rien passé, que sa petite amie discutait juste. alors que lui a déjà fait bien pire. la main toujours sur le poignet de la demoiselle, il veut simplement qu’elle avoue, qu’elle avoue une vérité qui n’est même pas réelle. et puis même si elle le fait ? qu’est-ce qu’il ferait presnel ? qu’est-ce que ça changerait pour lui si ce n’est l’énerver encore plus ?  t’as tout compris, j’veux juste te faire du mal, j’te déteste…. tout c’que tu veux, finit-elle par dire en dégageant son poignet de la main du garçon. et même s’il voulait qu’elle avoue quelque chose, qu’elle arrête de dire qu’elle n’a rien fait… presnel, il ne s’attendait pas à cette réponse. ce n’est pas vraiment ce qu’il veut entendre, pas venant d’elle. et le gosse, il est tellement ailleurs, qu’il ne voit pas que ça pourrait être simplement une fausse réponse. quelque chose qu’elle dit simplement parce qu’elle en marre de ses questions et accusations absurdes. tout ce que s’est pour lui, c’est une vérité pénible à entendre. une vérité qui lui rappelle que ce monde qu’il a perdu il y a quelques temps, c’est ce qui fait qu’il perdra toutes les personnes qu’il a connu et aimé à l’époque où tout allait bien. alors, cette vérité, elle lui sonne plus juste sur le coup que tous les je t’aime et je serai toujours là pour toi que zachary lui dis. si tu m’déteste t’as qu’à t’barrer, j’te retiens pas. ça sonne si simple dit comme ça. ça sonne si simple qu’elle pourrait le faire zachary, et c’est ce qui lui fait le plus peur à presnel. ah moins que ça soit ce qu’il veut ? qu’elle s’en aille et qu’elle le laisse dans ses galères ? presnel il est perdu dans sa vie. et même s’il dit qu’il la retient pas, c’est un peu faux, parce que malgré lui, il s’accroche le gosse. comme un gamin à son doudou. il s’accroche pour ne pas perdre la dernière chose qu’il lui reste d’un passé qui parait si lointain.
tu veux pas qu’on rentre ? qu’on reste dormir toute la journée demain, qu’on reste au lit pour toujours. est-ce qu’elle essaye de le calmer ? est-ce qu’elle essaye de faire redescendre la pression ? certainement. tu veux pas qu’on aille se coucher ? on peut prévoir tout ce que tu veux d’main ? demain ? qu'il pense légèrement, alors qu'elle s’approche de lui, et le gosse tout ce qu'il trouve à faire c'est la repousser de la même façon qu’il sait si bien le faire ces temps-ci. violement. parce qu’est-ce qu’il s’en fou presnel de demain. tout ce qui compte pour lui c’est maintenant. l’instant présent. demain c’est trop loin. rentrer hein ? t’as qu’à partir avec ton jules, t’avais pas l’air d’avoir besoin de moi. putain de con de presnel. toujours la même attitude. toujours les mêmes conneries. presnel, il devrait lui dire qu’il est désolé, qu’il sait que zachary, c’est la petite amie que beaucoup voudrait avoir, parce qu’elle est tellement vraie, elle est tellement parfaite la demoiselle. désolé. c’est ce qu’il devrait dire, mais ces mots ne sortent quasiment plus de sa bouche. parce que presnel, il se rend compte de rien.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyVen 20 Juil - 8:41

une relation, ça a des hauts, des bas. c’est pas pour rien qu’on se marie for better or for worse. un couple, c’est du travail, des compromis, des larmes ravalées et des secrets. mais c’est aussi une aventure incroyable qui se finit souvent bien – dans les romans à l’eau de rose que zach dévore, en tout cas. zach, elle dévisage son copain de ses grands yeux qui se plissent un instant alors qu’elle détaille ce visage parfait qu’elle connaît si bien. il a toujours eu des défauts, presnel. même quand ça allait bien, il avait ce côté boudeur, grognon qui la fatiguait parfois et puis il suffisait qu’elle croise ce regard de braise, qu’elle passe une main sur la courbe irrésistible de sa mâchoire pour se dire que malgré son côté mal léché, elle était la fille la plus chanceuse du monde. elle sent encore les battements de son cœur se faire plus insistants alors qu’elle contemple la peau lisse et douce de presnel sans la toucher pour autant. il fait partie des gens qui arrivent à être gracieux dans le malheur. ce garçon au visage fermé, rongé par la colère et la frustration, il dégage une aura qui force zach à s’accrocher, à insister. pour lui apprendre à attendre à nouveau quelque chose du futur. pour qu’il décroche un sourire, le premier depuis des jours. parfois, zach, elle voit par les yeux de presnel un monde en noir et blanc, tantôt hostile tantôt simplement laid et vide. elle arrive pas à croire qu’il puisse cracher sur ce qu’elle lui donner – ce qu’elle essaye de lui donner, que bien souvent il n’accepte pas. il ignore avec dédain ses tentatives de le faire sortir, d’aborder le sujet de ses problèmes familiaux, de lui faire du biais par un moyen ou un autre. il démarre au quart de tour et crache un venin qu’elle ne lui connaissait pas. c’est moi l’problème ? ah ouais ? "j’me suis mal exprimée, pres…" elle laisse le diminutif flotter dans l’air, ce petit nom qu’elle lui donne quand ils sont tous les deux. la plupart de leurs amis l’appellent presnel mais le nom qu’elle gémit, quand il lui fait l’amour, qu’elle murmure pour le réveiller, qu’elle écrit sur ses cartes de noël, c’est ces quatre petites lettres. pres. remplies de tendresse, même dans les moments de douleur et de doute. en attendant c’toi qu’étais avec un gars. "c’est vrai mais… j’ai toujours eu des amis mecs, depuis quand ça te pose problème ?" aucun défi, aucune rancœur dans cette question. une simple interrogation. elle ne veut pas mettre de l’huile sur le feu, zachary. elle remercie déjà le ciel que presnel soit visiblement enclin à la laisser parler, alors elle articule vite avant qu’il ne change d’avis. elle cherche à comprendre, innocemment. avec toute la bonne volonté qui la caractérise. et puis elle se demande, en une pensée furtive à laquelle elle ne peut pas échapper, si pres rigole et flirte quand elle n’est pas là. pas innocemment, lui. un an auparavant, une idée pareille lui aurait paru tellement saugrenue qu’elle aurait probablement balayé la question d’un haussement d’épaules, mais avec le premier bleu sont venus les premiers doutes. difficile d’imaginer un homme qui fait fi de sa morale pour frapper sa copine mais qui respecte scrupuleusement le pacte de fidélité. en attendant, elle lui dit ce qu’elle pense être la seule réponse valable au sujet de son propre flirt présumé. et lui, il a l’air de ne rien pouvoir interpréter d’autre qu’une confirmation de ses soupçons. il semble chercher des raisons de douter, il plonge la tête la première et lui répond avec une agressivité renouvelée. si tu m’déteste t’as qu’à t’barrer, j’te retiens pas. elle prend pas la peine de protester, zachary. presnel, c’est une bête blessée qui a fui les siens mais qui a pris la peine de l’emmener avec lui. ça lui paraît être une raison suffisante pour rester – en plus de l’amour inconditionnel qu’elle lui porte. mais le gosse la foudroie du regard et son cœur se serre alors qu’elle se demande si il est sérieux ou s’il est simplement un peu désorienté. il a tenu à ce qu’elle le suive ici, à crescent heights – ça s’appelle l’amour ça, non ? il a visiblement l’air de vouloir en découdre sans attendre et les tentatives de zach pour dilluer le conflit dans une mer d’embrassades sous la couette sont repoussées avec autant de violence qu’il l’éjecte, elle, à bonne distance. rentrer hein ? t’as qu’à partir avec ton jules, t’avais pas l’air d’avoir besoin de moi. "j’vais jamais partir, j’te jure. j’ai attendu que tu viennes me voir, j’étais… j’suis rien sans toi." t’es le projecteur qui m’illumine, idiot. sans toi je sais pas rayonner, presnel. elle lui dit pas tout ça, parce qu’elle s’est déjà trop rabaissée ce soir. elle attend ses excuses – elles arrivent toujours tôt ou tard, parfois avant les insultes, parfois après. elle a parlé avec ses tripes, zach. et ça, ça au moins il peut pas lui reprocher. elle se noit dans ce regard trop sombre, tente de lui prouver qu’il n’y a aucune mauvaise intention qui l’habite. il peut crier tout ce qu’il voudra, elle passera jamais à autre chose, la jolie môme. on est dans d’beaux draps.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyVen 20 Juil - 13:59

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j’me suis mal exprimée, pres… donc elle voulait dire quoi zach, c’est qui le problème alors ? c’est ce qu’il voulait savoir le gosse. comme si là, tout de suite, c’était la chose la plus importante. trouver un coupable à ce merdier. c’était peut-être la faute de ce jules. peut-être qu’elle a raison zachary, que c’est l’autre gars qui est venu lui parler et qu’elle… elle voulait simplement rentrer. pendant un fragment de seconde, cette hypothèse lui traverse l’esprit. un fragment de seconde. c’est vrai mais… j’ai toujours eu des amis mecs, depuis quand ça te pose problème ? depuis qu’il a tout perdu. depuis qu’il n’est plus le presnel d’autrefois. depuis qu’ils sont venus ici. depuis qu’il la trompe lui. c’est tout ce qu’il lui passe par la tête, mais il ne dit rien de cela. donc c’est bien ton ami c’est ça ? et y a son poing qui se resserre, comme pour essayer de canaliser l’énervement qui refait surface. mais c’est lui, c’est presnel qui cherche la petite bête, la moindre petit faille, il prend tous les petits détails, ou presque. tu le connais alors ? c’pas un simple inconnu qu’est venu t’parler ? c’est ce qu’elle a dit non ? un petit peu en tout cas. alors c’est ce qu’il lui demande, sans répondre à sa question. comment pourrait-il lui expliquer les raisons de sa soudaine jalousie ? comment trouverait-il les mots ? lui-même a encore parfois du mal à comprendre, lorsqu’il se rend compte de ce qu’il fait.
est-ce qu’elle serait aussi énervée que lui si elle le trouverait avec une fille ? est-ce qu’elle le quitterait sur le champ ? est-ce qu’elle le laisserait tomber alors qu’elle a toujours fait que répéter qu’elle serait toujours là ? des questions qu’il se posent parfois, avant d’être balayées par cette envie de ne pas connaitre les réponses. peur de découvrir une réponse bien trop dur à encaisser. parce que même si ça se voit pas. même si c’est bien caché derrière ses actes, zachary, c’est un peu celle qui l’empêche de vraiment couler. zachary c’est cette bouée qui l’empêche de complétement se noyer et qui menace chaque seconde de se percer. à cause de lui, et de ses conneries. comme s’il cherchait sa propre noyade.
et puis elle lui sort ce que presnel pense sincèrement vrai. elle le déteste. et clairement, ça ne l’étonnerait pas. après tout, zachary, elle est tombée amoureuse du garçon qu’il était là-bas. avant. le sportif à la famille parfaite. le gars populaire et que certains qualifiaient même de mec parfait. alors comment pourrait-elle toujours aimait quelqu’un comme lui ? comment pourrait-elle toujours l’appréciait ? ces questions lui traversent l’esprit à chaque fois. tout le temps. constamment, ça le bouffe en fait et il s’en rend même pas compte. il pourrait les lui poser ses questions et il pourrait écouter les réponses et les croire sincèrement. mais tout ce qu’il fait c’est fuir ou s’énerver. ça en devient pathétique même. pathétique, c’est comme ça qu’il se trouve. honteux, c’est aussi un autre sentiment qui le nourrit.
qu’elle parte, c’est ce qu’il lui lance, mais au fond, c’est pas ce qu’il veut. non il ne veut pas qu’elle l’abandonne. même s’il fait tout pour. presnel, c’est la contradiction même.
j’vais jamais partir, j’te jure. j’ai attendu que tu viennes me voir, j’étais… j’suis rien sans toi. et cette phrase, elle pourrait être le soulagement que presnel cherche. elle pourrait le calmer… s’il la croyait. oui, c’est certain que s’il avait les idées plus claires, il prendrait tout cela pour vrai, du moins il essayerait, mais presnel, il a l’alcool mauvais et ses délires lorsqu’ils fument sont plus du genre paranoïaque et colérique que joyeux.
c’est c’que tu dis maintenant. mais j’le vois t’es comme eux. eux. ses anciens potes. certains membres de sa famille. tous ceux qui l’ont lâché quand il n’avait plus rien. presnel, faudrait qu’il se rende compte qu’il voit mal. qu’il a le regard brouillé par une frustration et une haine qui prend toujours un peu plus de place dans son cœur. tu vas finir par partir, qu’il finit par dire presque trop sûr de lui. et à la fin de sa phrase, le ton il redescend. comme s’il avait évoqué une fatalité. une fatalité qu’il redoutait, malgré lui. le ton redescend, mais c’est un regard inchangé qu’il pose sur zachary.
zachary qui est pourtant la même personne, qui n’a pas changé d’un pouce. et presnel, il agit comme si c’était le cas. il se comporte comme si elle était comme eux. comme si elle pouvait le devenir.
est-ce qu’il a peur de ce que pourrait être son monde sans zachary ? le seul repère qui lui reste dans ce monde. la seule personne qu'il a décidé de garder dans sa vie et d’emmener avec lui à crescent heigts. peut-être ne l’aurait-il pas fait, si le presnel du futur avait dit à celui du passé ce qu’il lui ferait subir. peut-être qu’il aurait décidé de l’épargner.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptySam 21 Juil - 3:40

zach, elle se mord la lèvre en tentant de contrôler les légers tremblements qui l’agitent, son cœur affolé battant trop fort dans sa poitrine. dans la panique, elle a menti, zach. elle a pas à se justifier, c’est sûr. ça ne change rien, elle a menti. elle a dit qu’arthur était un inconnu, qu’elle ne s’amusait pas. c’est faux – une interaction en tout bien tout honneur, mais avec un de ses camarades de classe, qu’elle a abordé elle pour lui souhaiter une bonne soirée. comme elle le fait avec tout le monde, d’ailleurs, toujours prête à distribuer de la bonne humeur alentours. le souci, c’est que presnel il s’arrête sur cette petite incohérence dans son récit. c’était à prévoir, elle est pas douée pour les cachotteries, zachary. trop spontanée, trop innocente sans doute. quoique récemment elle a progressé, forcée qu’elle est de cacher ce sacré merdier dans lequel ils sont. elle voit les rouages tourner dans le cerveau de son amoureux qui semble lui accorder le bénéfice du doute pendant quelques secondes, elle lui sourit à nouveau, se dit qu’il est sûrement en train de se rendre compte qu’il peut encore compter sur elle. se dit qu’il est en train de redescendre, de redevenir le garçon qu’elle connaît et qu’elle aime. et puis il repart à la charge et elle sent son cœur se serrer alors qu’elle lui attrape la main pour lui caresser la paume, revenant au contact tout en sachant très bien que ce n’est pas une bonne idée. elle a besoin de le sentir, de l’empêcher d’exploser à nouveau. donc c’est bien ton ami c’est ça ? tu le connais alors ? c’pas un simple inconnu qu’est venu t’parler ? "oui, c’est juste qu’il est à la fac avec moi, j’suis polie, tu sais bien..." il lâche pas l’affaire, presnel. il la tourmente, la harcèle de questions et elle est prise en flagrant délit de minimisation de la situation. faut la comprendre, zach. elle a paniqué. à son tour de lui retourner une question, elle n’a pas l’intention de le laisser s’en sortir sans lui répondre. "pourquoi t’es jaloux comme ça ? explique-moi je t’en supplie…" elle a envie qu’il fasse l’effort, qu’il éclaircisse la situation, qu’il fasse un pas vers elle. elle sait qu’il n’est dur qu’avec les gens qu’il aime, presnel. que cet accès de colère n’est qu’une preuve qu’il tient à elle, qu’il a besoin de sa présence auprès de lui. elle s’inquiéterait presque plus s’il était indifférent et calme. il en a des pas mal, des insultes, presnel. elle a été choquée au début, surprise, heurtée. maintenant elle se dit qu’elle doit le prendre avec ses défauts – elle l’aime pour ce qu’il est encore, ce qu’il a toujours été. pour son regard déterminé, ses mains calleuses qui se posent sur son dos la nuit, son rire. des moments de bonheur qui se raréfient mais qui existe encore, malgré toutes les bêtises et les dérapages. elle sait bien qu’il ne comprend pas qu’elle reste là, présence immuable, alors même qu’il n’est rien de ce qu’il était. ça, elle comprend. il a laissé sa famille, son argent, son statut. mais il est toujours presnel, au final. elle aimerait qu’il lui demande pourquoi elle l’aime encore, si elle compte rester, comment ils vont faire. elle aimerait qu’il les pose, ses questions, au lieu de laisser un silence plein de mépris s’installer entre leurs âmes pourtant si proches. presnel il insiste pour qu’elle déguerpisse et elle doit lutter pour ne pas laisser s’insinuer le doute. la pensée qu’il en a peut-être vraiment envie, presnel. elle se tortille sur place, résiste à l’envie de lui verser un bac de glaçons entier sur le sommet du crâne pour lui remettre les idées en place. c’est c’que tu dis maintenant. mais j’le vois t’es comme eux. "j’ai qu’une parole, pres." elle sent les larmes lui embuer le regard et déglutit avec difficulté pour les empêcher de couler. elle a envie de pleurer, zach, pas à pour elle-même mais pour lui. les injures, le sarcasme, elle fera avec. mais à chaque fois que presnel parle de cette ancienne vie, de ses amis, de sa famille, elle se prend la douleur qu’il ressent en pleine face. un enfant abandonné, voilà ce qu’il est, presnel. et elle est en colère contre tout ceux qui lui ont causé cette peine. tu vas finir par partir. presnel, il continue, sec, cassant, il assène ses vérités comme des faits. elle a envie de lui crier qu’il fait chier, qu’il est pas voyant, qu’elle va lui prouver. qu’elle est toujours là, qu’elle a pas changé. elle a l’impression qu’il s’en fout, d’imaginer un futur seul. qu’il ne se soucie pas de savoir ce qu’elle ferait, elle, sans lui. qu’il ne se dit pas une seconde qu’elle aussi a abandonné sa ville, ses amis, ses parents – simplement parce qu’il le lui a demandé. elle a envie de le secouer comme il l’a fait avec elle toutes ces fois récemment et elle s’approche de lui avec la ferme intention de l’attraper par les deux épaules avec toute la frustration qu’elle s’efforce de contenir. mais au moment où sa main touche le corps de celui qui a été – qui est – la personne la plus importante de sa vie, elle s’accroupit pour plonger la tête dans ses mains, tremblante, peinée, secouée de frissons. elle en a assez d’être tourmentée, accusée, humiliée. de devoir se justifier sur ses interactions alors qu’elle aurait beaucoup plus de raisons de lui demander ce qu’il fait de ses soirées sans elle. mais… "pourquoi j’arrive pas à te détester..." elle relève les yeux vers lui, se décide à demander. "tu me détestes ?" say something. anything. put me out of my misery.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyDim 22 Juil - 2:35

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oui, c’est juste qu’il est à la fac avec moi, j’suis polie, tu sais bien... elle lui a bien menti… et dans la tête de presnel, ça travail à cent à l’heure. pourquoi ? pourquoi n’a-t-elle pas simplement dit la vérité ? pour lui un mensonge c’est pour cacher des secrets, des choses qu’on ne veut pas révéler… est-ce qu’elle lui a menti sur autre chose ? est-ce qu’elle l’aurait finalement dit s’il n’avait pas insisté ? de toute façon presnel, il le sait pas que zachary ne sait pas trop mentir, que quoi qu’il arrive il peut toujours savoir. mais avant… avant tout ce merdier, elle n’avait jamais eu à mentir, en fait, entre eux deux, il n’y avait jamais mensonge. juste la vérité, aucune cachotterie. et c’était bien en ce temps… quand la confiance régnait dans le couple, mais ces temps-ci la confiance, on ne va pas dire qu’elle existe encore. et quand elle lui répond, il repousse une fois la demoiselle. pourquoi tu m’as menti ? sec. agressif. et pourtant la réponse et si évidente, mais lui, il ne comprend pas. si ce mec ne représente rien, elle aurait dû simplement le dire au début… comme s’il l’aurait cru… comme si ça aurait fait une différence. pourquoi t’es jaloux comme ça ? explique-moi je t’en supplie… il y  des tas de raisons. mais il ne pourra jamais toutes les dire. il y a des tas de raisons, mais seulement une seule ne sortira de sa bouche ce soir. parce que… parce que tu pourrais trouver mieux que moi. mieux que lui, c’est certain. elle pourrait trouver quelqu’un de plus riche, comme s’il n’y avait que cela qui comptait. quelqu’un de mieux dans sa peau, sans problème. quelqu’un qui ne la rendrait pas triste. elle pourrait trouver quelqu’un d’autre. et au fond c’est ce qui fait le plus peur à presnel. est-ce qu’il manque de confiance en lui ? peut-être bien au fond. le gosse, quand il est entouré, il fait le dur, le gars sûr de lui. il porte un masque, qui s’enlève lorsqu’il y a zachary en face de lui.  
alors presnel, il doute, en permanence. il doute des personnes qui l’entourent. il accorde de moins en moins sa confiance. et zachary, elle n’échappe pas à la règle. aurait-il dû faire une exception pour celle qui a toujours été à ses côtés ? il ne se pose pas la question, encore moins quand il a l’impression et même la certitude qu’elle lui ment. qu’elle pourrait partir à tout instant.  
parce que presnel ne croit plus en la loyauté, à la fidélité. presnel ne croit plus en la bonté de l’humanité, ni à la beauté de l’âme. presnel, c’est ce gosse qui n’a subi qu’une chose. certains diront que ce n’est rien, que c’est sûr, d’autres ont vécu bien pire. et presnel dira à ces gens que lui la pire chose qui lui est arrivé c’est ça. et c’est déjà beaucoup. c’est déjà suffisant.
presnel ne pensait pas que l’homme pouvait être aussi mauvais. que l’homme pouvait trahir aussi facilement. presnel, c’était ce gosse protégé. ce gosse à l’abris de toutes les mauvaises choses que la vie pouvait réserver. peut-être qu’on aurait dû mieux le préparer. peut-être qu’on aurait dû lui apprendre à se battre, à rendre les coups quand ils arrivent. et là peut-être qu’il aurait vu cette catastrophe différemment. il aurait réagit autrement. si seulement il avait été préparé.
j’ai qu’une parole, pres… et s’il n’était pas aveuglé par sa paranoïa, il pourrait le voir. il pourrait le croire. parce qu’il l’a connait zachary. au fond s’il réfléchissait vraiment, il saurait qu’elle n’est pas comme ça. presnel, il ne lui répond pas, il la regarde juste. il la regarde juste se rapprocher une fois de plus de lui, alors qu’il n’a de cesse de la repousser violemment. il la regarde juste poser une main sur lui et tomber sur le sol. s’accroupir et cacher sa tête dans ses bras. et assise par terre, elle a l’air si fragile zachary. elle a l’air si triste aussi, que presnel, le temps d’un instant, il ressent l’envie de la prendre dans ses bras. comme avant. mais il ne fait rien, il reste distant. trop. pourquoi j’arrive pas à te détester... tu me détestes ? qu’elle finit par dire en levant la tête vers lui. la détester ? est-ce qu’il en serait capable un instant ? comment pourrait-il ? zachary, c’est la lumière de sa vie. la seule personne qui arrive encore quelque fois à le faire rire, pour de vrai. la seule personne qui par sa seule présence peut réussir à le faire se sentir bien. ça se voit pas ces temps-ci, faut dire que presnel, il ne montre pas la meilleure image de lui-même. alors c’est elle qui devrait le détester et non l’inverse. et ça presnel, il a du mal à comprendre. comment fait-elle pour encore le supporter ? pourquoi reste t-elle alors que les paroles et les gestes de presnel devraient la pousser à prendre la fuite. je… j’te déteste pas. bien au contraire, et c’est peut-être ça le pire. comment peut-il infliger tout cela à une personne qu’il aime tant ? il a eu des copines avant, mais jamais aimé aussi fort. aussi intensément. aussi vraie. j’peux pas te détester. même si j’le voudrais. ce serait peut-être plus facile s’il pouvait. peut-être aurait-il eu le courage de la laisser partir au lieu de la faire souffrir autant… il soupire presnel, avant de s’asseoir lui aussi en face de zachary, posant ses mains sur tête, comme s’il la retenait de tomber. putain zach… si tu me laisse je… il ne finit pas sa phrase presnel, tout ce qu’il fait c’est sortir une cigarette de sa poche pour la porter à sa bouche. pour essayer de calmer toutes les émotions qui se battent entres elles en lui. presnel, il n’y a qu’avec elle qu’il est aussi faible. aussi fragile. il n’y qu’elle qui le voit dans tous ses états, qui peut le mettre aussi dans tous ses états. zachary le rayon de soleil de sa vie. celui qui menace de s’éteindre jour après jour.
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MessageSujet: Re: je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary)   je ne suis pas jaloux. t'es à moi c'est tout. (zachary) EmptyMar 24 Juil - 1:30

zachary, elle ne pense pas que sa maladroite tentative de minimiser ait été du mensonge. enfin… c’est vrai qu’elle ne connaît pas arthur au sens où presnel l’entend. ils se prêtent leurs stylos si l’un des deux oublie ses affaires, se disent un petit salut de temps à autres, ça s’arrête là. mais presnel, il a l’air d’avoir bloqué sur ce petit détail. d’avoir le cerveau ralentit par l’alcool et de ne pas pouvoir se dire que non, zach n’en a rien à faire de ce mec avec qui elle a échangé trois politesses dans la soirée. bien sûr qu’elle lui a menti. pour tellement de raisons, trop nombreuses, parce qu’il aurait surréagit, parce qu’elle ne veut pas lui faire de la peine, parce qu’elle se blâme d’avoir ne serait-ce qu’échangé une accolade avec un autre garçon… pour tellement de raisons. parce qu’elle a peur, la belle. du mec qui lui fait face et de ses coups de sang. zach, elle ment sur tellement de petites choses, en ce moment, pour protéger l’homme qu’elle aime. elle ment quand elle lui dit qu’elle a réussi ses examens – pas la peine de l’inquiéter en lui disant qu’elle a foiré un test à gros coefficient, elle ment quand elle lui dit qu’elle travaille pour le plaisir – alors qu’elle a simplement besoin de cet argent pour le nourrir lui, elle ment quand il lui demande si elle a donné des nouvelles à sa famille – pour ne pas avoir à lui avouer que oui, elle a appelé son père, et le faire se sentir mal. des mensonges d’amour, qui ne visent qu’à lui faciliter la vie, à presnel. des mensonges quand même. mal exécutés, avec la maladresse et la candeur de la fleur innocente qu’elle est. mais lui, il la regarde trop peu en ce moment pour se rendre compte qu’elle trafique la vérité de temps à autres, qu’elle arrondit les angles. il ne fait plus attention à ses joues qui rosissent quand elle omet de dire qu’elle a reçu une lettre de ses amis de lycée, à sa lèvre qu’elle mordille quand elle lui dit que c’est certainement junior qui a nettoyé la cuisine – alors que c’est elle, pour que les autres n’engueulent pas presnel. il ne fait pas l’effort de lire en elle, alors qu’il en a toujours eu le pouvoir. pourquoi tu m’as menti ? pres, il l’envoie valser à nouveau et elle manque de tomber, vacille une petite seconde avant de lui répondre. "je sais pas. j’regrette…" oh oui, elle se mord les doigts de ne pas avoir joué cartes sur table. peut-être qu’il l’aurait remerciée de son honnêteté ? rêve, ma pauvre. zach, elle n’abandonne pas, elle attend qu’il réponde à sa question, qu’il lui dise pourquoi il sort les crocs dès l’instant où un autre lui adresse un sourire. elle ne voit aucune raison. aucune. mais lui a l’air d’en avoir toute une liste, et elle le presse à cracher le morceau, à se soulager, à être franc, pour une fois. parce que… parce que tu pourrais trouver mieux que moi. bien sûr qu’elle pourrait être au bras d’un gentil idiot doux comme un agneau. ce n’est pas ce qu’elle veut. et puis il n’y a personne de moins porté sur l'argent que la belle, non plus. elle ouvre de grands yeux de biche étonnée, absorbant le choc de cette confession. presnel, qui a l’air si assuré en société. fort comme un roc, immuable. presnel à la stature qui rétrécit tous les gens qui l’entourent. bien sûr qu’elle sait, zach, qu’il doute des gens en général. mais elle ne savait pas qu’il doutait de lui-même. elle le regarde, blessée, se demande s’il croit encore en elle, un minimum. zach refuse de se dire qu’elle ne fait pas exception, qu’il l’a rejetée comme tous les autres. elle ne peut pas toujours le comprendre, zach. la trahison dont il a été victime est une épreuve difficile, c’est certain. mais c’est une tragédie dont on se relève. il n’est pas mort, merde. il a simplement découvert qu’il pouvait lui aussi être la cible de malheurs et de coups du sort. il est en train d’apprendre qu’il faut répliquer, se battre pour relever la tête, ne jamais abandonner. je… j’te déteste pas. il lui répond enfin alors même qu’il continue de la pousser aussi loin que possible. un paradoxe, ce presnel. elle s’assoit, enroule ses petits bras autour de ses chevilles, le torse pressé contre ses jambes, roulée en boule. tente de reprendre sa respiration, de se redonner une contenance. et puis elle relève la tête, l’appelle du regard. qu’il vienne. qu’il la tienne contre lui jusqu’à ce qu’elle sente les battements de son cœur ralentir. elle plante ses yeux dans les siens et ne le laisse pas détourner le visage. presnel. j’peux pas te détester. même si j’le voudrais. "bien sûr que tu peux, pres. tu te donnes des millions de raisons d’le faire." elle le regarde s’asseoir, se demande à nouveau s’il s’ouvre ainsi à d’autres jeunes femmes. s’il a donné son cœur et son corps ailleurs, ces six derniers mois. elle n’ose pas articuler ses doutes, et puis de toute façon, ça n’est pas le moment. petit corps qui se rapproche de la grande carcasse du garçon alors qu’elle lui attrape la main, timide. lui caresse le menton en l’observant avant de planter un baiser furtif sur son front. "y a personne, mon cœur. y a qu’toi et moi." elle est là, à le regarder de très près, à se dire que quand il est mauvais, presnel, il est juste mauvais. mais quand il est gentil… y a personne de mieux qu’lui. "tu t’rappelles quand on mettait de la musique trop fort et qu’mes parents devaient hurler pour nous appeler à table ?" elle évoque le souvenir avec un petit sourire, son cœur ratant un battement alors qu’elle se dit, une fois encore, qu’ils ne pourront jamais revenir à cette ère d’innocence. the happiest moments of your life are just a memory.
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