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 Quand le destin s'en mêle ll Reed

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MessageSujet: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyDim 22 Juil - 10:36

Cela faisait une dizaine de jours que j'étais retournée chez moi pour renouer avec mes racines, dans ma ville natale. J'avais épaulé ma maman tous les jours depuis mon retour. Ma soeur était restée vivre ici depuis toutes ces années, adorant vivre ici et rester proche de sa mère. Quant à mes frères ils avaient muté de Chicago depuis cinq six ans maintenant. Nous voilà de retour, la famille Swan enfin réunie.

Aujourd'hui, premier jour d'une nouvelle vie. J'attends beaucoup de mon premier jour dans le nouveau commissariat. Chef d'une nouvelle unité, j'allais devoir me faire respecter et réapprendre à travailler une équipe. Une nouvelle équipe. J'allais devoir faire mes preuves pour que l'équipe me fasse confiance. J'allais avoir un bureau, avec baie vitrée, donnant sur un open space avec tous les flics sous mes ordres. Je savais que j'allais les considérer plus pour des équipiers que des flics sous mes ordres. Je voulais que l'on soit soudés, qu'on puisse protéger notre ville en s'entraidant.

Arrivant avec vingt minutes de retard, je me retrouve enfin avec le chef du commissariat qui m'accueille à bras ouvert. Un éloge sur le chef Swan qui dure plusieurs minutes me fait chaud au coeur. Je suis les traces de mon paternel. J'aurais aimé qu'il apprenne que j'étais commissaire, à la tête d'une équipe, je voulais qu'il soit fier de moi, et j'espérais qu'il me protège de là haut. Mes frères travaillaient également dans ce commissariat mais dans un autre département. Je savais que si j'avais un coup de blues ou un conseil je pouvais demander à mes aînés.
Le chef m'emmena en haut des escaliers pour me présenter à l'équipe. Arrivant tous deux gaiement, on trouva ma nouvelle équipe. Le chef me mit en avant avec les hommes qui se levèrent pour me scruter.

Je vous présente votre nouveau commissaire. Mademoiselle Charlie Swan. Elle nous vient tout droit de Chicago. Dans la police depuis ses 18 ans, elle est très expérimentée et connaît la ville comme sa poche, c'est une enfant d'ici. Son père est le célèbre chef Swan. Je compte sur vous pour lui réserver l'accueil qu'elle mérite.

Tout le monde m'applaudit avec le sourire, me serrant la main avec sincérité sauf un. Lorsqu'il se lève, il me toise et je suis sur les fesses. Bouche bée je ne sais pas quoi dire. Il ne m'applaudit pas ni ne me sert la main. C'est compréhensible après tout. Comment le destin l'a encore mis sur mon chemin? Je fixe Reed Taylor avec insistance avant de reprendre mes esprits car tout le monde attend de moi un discours.

Je suis Charlie Swan, vous pouvez m'appeler comme vous voulez. Je veux que vous voyez en moi une partenaire, une équipière et non pas une supérieure. Je veux que l'on travaille ensemble, comme une famille. Je suis fière de faire partie de votre équipe et je suis sûre que nous ferons du bon travail ensemble. Mon bureau est ouvert pour toute demande et je suis entièrement disponible pour vous. Je suis sûre que nous serons au top !


Je souris alors, finissant mon discours rempli de vérité. J'étais malgré tout stressée de ne pas leur plaire, de ne pas arriver à la cheville du précédent commissaire. Mais par dessus tout j'étais terriblement mal à l'aise par la présence de Reed. Je regarde le chef du commissariat qui me sourit et m'accompagne jusqu'à mon bureau.

Mademoiselle Swan, voilà votre bureau, si toutefois vous avez besoin de quoi que ce soit, vous avez mon numéro en ligne directe en tapant un sur le téléphone. A plus tard Swan.

Je le vois s'en aller et je ne sais pas quoi faire, je suis déstabilisée par Taylor mais je fais mine de rien. Après tout, je suis sa chef, ça devrait pas être difficile. Je regarde à travers la baie vitrée les membres de mon équipe. Je regarde Reed, pensant qu'il allait encore pourrir mon quotidien comme autrefois, super.. Je soupire en roulant des yeux et regarde la pile de dossiers sur le bureau pour voir les enquêtes en cours.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyLun 23 Juil - 9:24

Quand le destin s'en mêle
@Charlie Swan & Reed Taylor



03h20 PM

Le chef Swan. Celui que tout le monde ici connait, même toi. Pourtant, ce qu'on en raconte est à des années lumières des souvenirs que tu en as de lui. Pour toi, le nom de Swan, c'est avant tout les lèvres d'une chieuse piaillant à qui veut l'entendre qu'elle est venue faire comme ses frères, à l'école de police de Chicago. Tu savais que son père était chef à Crescent Heaights parce que Charlie ne parlait que de ça et que vous vous étiez souvent même pris la tête pour qu'elle la ferme. Ces histoires de héros que tout le monde adule, ça te hérisse toujours le poil. Ton père aussi était un héro aux yeux de tous. Ceux au courant du fait qu'il te battait n'ont jamais propagé l'information qui aurait pu ternir sa légende. Un connard tombé dans l'alcool dont on avait caché la déchéance aux archives. Alors si le chef Swan ressemblait à ton père ... Les éloges, on ne peut pas s'y fier.

Vingts minutes que tu poireautes. Il ne se fait pas chier, le nouveau commissaire ! Et dire qu'on te critique dans les hautes sphères parce que tu n'es jamais à l'heure ... Deux poids, deux mesures, ça aussi, ça a le don de t'agacer. Bras croisés, jambes ouvertes, renfrogné, tu es le seul de l'assistance à ne pas tendre le cou lorsque le couperet tombe : Charlie Swan prend le pouvoir sur ton monde professionnel. Putain. T'en reste comme deux ronds de flanc, le cul troué par la nouvelle. Une balle en plein dans ton armure de mec distant qui refuse d'avancer pour lui serrer la main. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche, tu sais que tu vas lui rentrer dans le tas. Elle peut dire tout ce qu'elle veut, sa seule présence ici et une déclaration de guerre ouverte. Connasse qui te balance au supérieur après dix ans de co-équipage. Traîtresse suprême, que tu savais carriériste, mais pas au point de te trancher la tête sur son chemin. T'en avais rien à foutre d'être chef de police, tu voulais juste rester à Chica et continuer à butter les gangs comme dans les films. Des armées entières de connards certifiés, bon pour la potence, que tu n'avais plus qu'à zigouiller avant qu'on ne les enferme tout en ayant pour toi l'excuse de défendre ta co-équipière alors qu'on vous tirait dessus. Charlie avait été ton prétexte le plus efficace contre les foudres de la hiérarchie et elle s'était retournée contre toi, te pourrissant la vie de mille manières dont elle n'a probablement même pas idée. Tu vois rouge. Personne dans le commissariat de Crescent n'a jamais vu le Reed Taylor qui se dirige vers le bureau de Swan et ouvre la porte sans frapper. Le Reed Taylor rancunier.

- Tu veux qu'ils te voient comme une partenaire ? Sarcastique et menaçant de froideur tandis que tu refermes la porte derrière toi et t'avances dans sa direction, conscient que tous les regards se tournent vers la baie vitrée pour admirer le choc des titans. A leurs yeux, tu es un rebelle venant expliquer au nouveau chef qu'il ne lui obéira pas. Votre public ne sait pas encore que vous vous connaissez bien et que tu sais comment l'attaquer sans avoir à lui mettre un coup de tête. Ton agressivité est froide, pleine de ténèbres et de ressentiment. Ca les intéresserait peut-être d'apprendre ... - tu sors une cigarette que tu allumes sous son nez, indifférent aux interdictions de fumer placardées un peu partout, encore une fois bien conscient que tout le monde retient son souffle pour voir si elle va oser te reprendre - ... que leur nouveau chef est une balance. La violence que tu refoules frappe fort à travers ces mots choisis pour lui faire peur. Des deux, tu as toujours été le bad cop de la paire. Elle le sait mieux que personne puisqu'elle t'a vu violenter des suspects durant des années. Tu n'as pas besoin de te battre avec elle pour l'intimider car son imagination n'a qu'à piocher dans vos souvenirs communs. Jamais elle n'aura le dessus sur toi. Alors peut-être que les collègues ont raison, finalement, dans l'image qu'ils se font de Reed Taylor. Debout face à elle, il émane clairement de toi qu'il est hors de question que tu lui obéisses après ce qu'elle t'a fait.


Dernière édition par Reed Taylor le Mer 25 Juil - 7:46, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyMar 24 Juil - 12:40

L'équipe avait l'air sympa, et avait l'air ravi de mon arrivée. J'étais la seule femme de mon unité ce qui allait peut-être compliqué les choses? Pour le moment je n'en savais rien, mon réel soucis, c'était lui. Cela avait toujours été le cas et ce serait sans doute encore longtemps comme ça. Reed Taylor. Ce nom trottait assez régulièrement dans ma tête; d'une part la culpabilité me rongeait même si j'avais essayer de faire abstraction de l'immense connerie que j'avais faite mais également parce qu'il était le seul équipier que j'avais eu qui tenait plus ou moins la route et en qui j'avais confiance. Il m'avait sauvée tellement de fois que je lui devais la vie très certainement.

Mon père, ici, tout le monde le connaissait que trop bien. Il me manquait beaucoup. J'aurais aimé qu'il me voit aujourd'hui à la tête d'une unité, dans SON commissariat de police, dans SA ville, de retour au bercail. Il n'avait jamais rêvé d'autre chose que de sa famille proche de lui. J'aurais sans doute dû demander ma mutation plus tôt de quelques années mais je n'étais pas encore arrivée à bout de ma vie à Chicago. Le burn-out me guettait cependant depuis quelques mois, d'où ma mutation ici, aux source. Je sais que je soûlais beaucoup de personnes à parler de mon père comme je le faisais, mais j'étais fière de lui malgré son autorité et sa sévérité envers nous. Il s'était toujours démenait pour que nous ayons une belle vie mes frères, ma soeur, ma mère et moi. Je voulais marcher dans ses pas. A 35 ans, je n'avais pas encore d'enfant, ni même de fiancé. Rien. Pourtant j'espérais avoir une famille un jour et pouvoir me donner à 200% pour que leur vie soit la plus heureuse et qu'ils ne manquent de rien surtout.

Après les présentations courtoises, je me réfugie dans le bureau. Il était encore froid, rien de personnel encore pour l'agrémenter. Il fallait que je le personnalise ce qui ne serait pas difficile. Ne m'attendant pas à ce qui allait se produire je me retourne lorsque je retrouve un Taylor, furax, fermer la porte derrière lui. Allures d'adolescent rebelle, je l'écoute avec un léger petit rictus. Il croit me faire peur et cela me fait doucement sourire. Aujourd'hui, malgré la culpabilité qui me ronge encore un peu, je ne suis plus sa coéquipière mais sa supérieure et même si mon autorité ne sera pas respectée de sa part, je devais tout de même remettre les pendules à l'heure. Je m'avance vers lui, silencieuse et voyant que nous sommes regardés de près, je baisse les stores pour que mon équipe continue de travailler. C'est personnel et ce sera vite régler.

Je m'avance vers lui d'un pas sûr et lent et lui arrache la clope qui réside dans sa bouche. Acte de provocation, je ne tolère pas qu'il fasse le mariole avec moi. Plus maintenant, les choses ont évolué depuis tout ça. Je le regarde, quelque peu énervée malgré mon self-control.

Des menaces? C'est bien ça que tu es en train de me faire Reed? On dirait un adolescent de quinze ans qui n'a pas ce qu'il veut. Si j'ai pu te faire muter ici en te balançant à la hiérarchie alors que je n'étais qu'un petit flic, imagines ce que je peux faire maintenant que je suis commissaire, et par définition ta supérieure?

Je plisse les yeux, excédée par tant d'animosité entre nous.

Vas y, ouvres cette porte, cries à qui veut l'entendre que je ne suis qu'une balance, te gênes pas. L'équipe tournera mal avec toi et ce sera la ville qui en pâtira. Moi je m'en fiche, j'aurais quand même mon salaire à la fin du mois tu sais.

Je n'en pensais évidemment aucun mot. Pour moi, être policière était bien plus que quelques zéros sur un chèque. C'était une vocation. J'aimais mon métier et j'avais privilégié ma carrière plutôt qu'une vie familiale. Ma vie privée était et est toujours passée à la trappe. J'en avais conscience, lorsque je voyais mes amis mariés et maman pour la plupart.

Je te conseille vivement de revoir ton comportement ou je te recale au service de stationnement ! Si tu veux continuer de cogner sur des méchants tu la fermes et tu serres les dents c'est compris? Je suis pas venue ici pour reproduire le même schéma qu'à Chicago, Reed ! Et puis ici, c'est MA ville. Je suis née ici et tout le commissariat me connaît depuis que je suis née, donc tu crois qu'ils seront de quel côté? D'un petit merdeux qui ne sait pas maîtrisé sa colère? Ou de la fille du chef Swan devenue commissaire?

Je m'adosse au bureau. En croisant les bras, prête à entendre une rétorque de sa part. Je savais qu'il avait des choses à dire, des choses bien enfouies depuis toutes ces années mais qui devaient sortir une bonne fois pour toute.

Alors oui, je t'ai balancé, oui par ma faute tu as atterri ici. Et non je ne l'ai pas voulu. A l'époque, je voulais simplement changer de coéquipier car j'en avais plus qu'assez de tes méthodes coriaces. C'est tout. Si tu es arrivé ici, c'est de ta faute. Pas la mienne.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyMer 25 Juil - 9:43

Quand le destin s'en mêle
@Charlie Swan & Reed Taylor


Les stores se ferment, la conversation passe en mode privé. Ce qui t'agace le plus dans cette histoire, c'est de te dire que la connaître personnellement, pour ne pas dire intimement, est à la fois une force et une faiblesse. Si c'est valable dans un sens, ce l'est forcément dans l'autre. Dix années passées à refuser tout net de partager plus que du travail avec elle n'auront pas suffit à protéger ton âme : Swan reste la personne sur cette Terre qui connait le mieux tes habitudes et la façon dont tournes les rouages de ton esprit. Bon flic malgré son caractère de peste, elle n'a pas eu besoin que tu fasses d'elle ta confidente pour s'imposer comme tel. Présente à tes côtés à chaque intervention musclée, ce sont ses mains qui, un soir, se sont empressées de faire un garrot sur ton bras où la balle qui lui était destinée était venue se ficher. Echange de coups de feu protocolaire, rien qui ne justifie que tu lui sois redevable compte tenu du fait que c'était pour lui sauver la peau que tu as joué le rôle de bouclier durant toutes ces années. Malgré tout, les cicatrices sont là pour témoigner de vos aventures. Une relation d'égale à égale imposée et devenue une routine par la force des choses. Y repenser assombrit ton regard déjà plus que ténébreux car, malgré tout ce qui vous éloigne autant que cela ne vous rapproche, jamais tu ne l'aurais balancée, toi. Un sentiment de trahison qui s'accentue lorsqu'elle t'arrache ta clope et s'impose en tant que chef, mettant le doigt où ça fait mal ; te rappelant que, sans ta coopération, les choses seront plus compliquées pour toi que pour elle.

La dominant de toute ta hauteur, tu avances d'un pas jusqu'à te retrouver à quelques centimètres de ses bras croisés en signe de résistance. Même avec ton visage à quelques centimètres du sien, Charlie Swan n'est pas connue pour baisser les yeux aussi facilement que tes collègues. A sa façon, elle a fait de son sale caractère une arme pour monter les échelons tandis que le tien n'est qu'un boulet au yeux de l'administration désespérée à l'idée de trouver un co-équipier capable de te supporter. Si tu acceptes d'endosser la responsabilité de ta présence à Crescent, ce n'est pas pour autant que tu tolères qu'elle te la crache à la gueule avec autant de suffisance. Sa façon de se croire irréprochable est une insulte à celle dont tu assumes de ne pas l'être au quotidien. Il n'y a rien de plus détestable qu'une garce dont tout le monde semble amoureux sauf toi.

- Je demande à changer de service. Puisqu'elle ne voulait plus de toi comme co-équipier, tu ne vois pas pourquoi tu devrais vouloir d'elle comme chef. Et me colle pas avec tes frères, j'en ai plein le cul des Swan et de leur bonne conscience. Tu n'as que faire de sa pseudo culpabilité ; que faire de lui simplifier la vie en acceptant de prendre sur toi pour travailler sous ses ordres. Savoir que ta collaboration serait un véritable atout pour le service maintenant que tout le potentiel de votre binôme se voit dans la possibilité de renaître de ses cendres t'indiffère. Tu préfères galérer seul et isolé plutôt que de lui faire à nouveau confiance. Tu l'as baisée, elle t'a rendu la pareille. Ça s'arrête là. Tu l'as trop mauvaise pour envisager que ça puise être de bonne guerre. Quand tu la regardes droit dans les yeux, tu te dis que ce coup d'un soir est probablement celui qui t'a le plus pourri la vie. Aujourd'hui, tu te méfies des nanas trop sympathiques dans son genre. T'es tombé dans le piège une fois, pas deux.


Dernière édition par Reed Taylor le Jeu 26 Juil - 9:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyJeu 26 Juil - 9:34

Je savais que nous avions du chemin à faire pour e tolérer dans la même équipe. la rancœur qui l'habitait était bien pire que ce que je pensais.  Evidemment j'étais consciente d'avoir merdé, au delà de cela, j'avais balancé mon coéquipier et ça je ne me le pardonnerais jamais. A l'époque je pensais bien faire. Je pensais que c'était LA solution pour ne plus faire équipe avec cet être ingrat et imbu de lui même, avec tant de violence en lui. Je ne le supportais plus et pourtant à la minute où j'ai eu la chance de changer et d'avoir d'autres gars à mes côtés,ce n'était plus la même chose. On avait grandit et évolué ensemble lui et moi. Malheureusement d'un point de vue social, nous étions totalement  incompatibles. Mais au travail, nous arrivions à être très performants. J'avais failli mourir des milliers de fois, il avait assuré mes arrières tellement de fois. Il avait même pris deux fois une balle pour moi. J'avais eu tellement peur de le perdre malgré tout. Je me rappelle une fois où j'avais pleuré sur son lit d'hôpital priant pour qu'il se réveille après une balle à l'épaule il me semble. Aujourd'hui tout était différent et pourtant le destin nous avait remis sur le même chemin lui et moi. Ce n'était sans doute pas pour aucune raison.

Dans mon nouveau bureau, l'atmosphère était plus que palpable, relation pleine de tensions et de non dits, il avait le coeur gros et moi aussi quelque part. J'étais partagée entre la joie de le retrouver et la colère de le voir là devant, le chieur de première, le mec le plus insupportable que j'avais connu au cours de mes trente cinq dernières années.
Alors qu'il essayait de se rebeller, de me déstabiliser et surtout de me troubler, cela ne marchait absolument pas. Je l'avais déjà pratiqué trop longtemps pour me laisser marcher dessus.

Croyant me faire peur ou m'intimider en étant debout, près de moi, me fusillant du regard. Mais cela ne marche pas. Je n'avais pas osciller un sourcil si tel était son désir. Je n'allais pas m'agenouiller devant ce tas de muscle. Je savais qu'il aimait jouer les gros durs mais tout de même, là il dépassait un peu les bornes, il oubliait qui avait tous les pouvoirs pour le coup mais inutile de le lui rappeler s'il réagissait comme ça c'est qu'il était bien agacé à cette idée. Je reste surprise lorsqu'il m'informe vouloir changer de service. J'ai l'impression qu'il me renie. J'ai l'impression de divorcer d'un homme avec qui j'ai été marié. J'ai l'impression qu'il me quitte. c'est bien plus grave que je ne pensais, vraiment.. Il préfère demander de quitter mon unité pour ne pas me supporter et travailler avec moi. Je n'ai pas envie qu'il parte, je sais qu'il sera indispensable pour l'équipe malgré le fait qu'il soit insupportable.

Si je te changes de service c'est pas pour emmerder mes frères, tu crois pas? T'es trop chiant pour que qui que ce soit te supportes Taylor ! Je te mettrais au triage ou à l'accueil, ça te fera les pieds de devoir aiguiller chaque citoyen qui se présentera. Ou si le stationnement t'intéresse je peux t'y mettre également tu sais.

Je vois qu'il ronchonne de plus belle. Je ne veux pas être séparée une nouvelle fois du meilleur coéquipier que j'avais eu, un chieur de première mais un flic de qualité. J'en revenais pas de penser à cela. Comment pouvais-je vouloir de lui alors que je l'avais rejeté et dégagé il y a plusieurs années de cela? En dehors de nos caractères incompatibles, notre binôme était l'un des meilleurs du commissariat où nous avions travaillé à Chicago lui et moi. On connaissait notre façon de faire, notre habitude, nous avions toujours réussi à bien bosser, nos réussites se comptaient par dizaines, nos défaites sur le doigt d'une main. Pas toujours d'accord, certes, on se bagarrait tout le temps à s'envoyer des piques plus durs les uns que les autres, mais c'était dans notre nature après tout. Je le vois tourner les talons en direction de la porte, et instinctivement je lui attrapes le bras, lorsqu'il se retourne enfin je le lâches me rendant compte de mon geste. qu'est-ce que je fais sans rire? Je ne me reconnais pas. Je soupire en le regardant.

Restes.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyVen 27 Juil - 0:53

Quand le destin s'en mêle
@Charlie Swan & Reed Taylor


C'en est trop pour toi : c'est décidé, tu te barres. Hors de question de la laisser te rétrograder au titre d'agent de triage ou de pervenche au stationnement. La sentir maîtresse des ficelles articulant l'orientation de ta vie professionnelle te rend sauvage, incapable de rester dans ce bureau sans prendre le risque de lui en coller une. Tu ne supportes pas qu'elle puisse avoir du pouvoir sur toi, trop habitué à cette relation d'égal à égal cultivée pendant des années, tant bien que mal, au fil des disputes et des coups de gueule à faire trembler les murs du commissariat de Chicago. Tournant les talons, tu n'ajoutes pas un mot, prenant sur toi pour ne pas tomber dans la violence autre que verbale et d'intimidation. Colle lui un coup de tête et c'est une armée de flics qui débarquent dans son bureau pour te tenir en joue, prêts à tirer. C'est d'ailleurs ironique, quand on y pense. Pas un pour se sortir les doigts du cul quand il faut se montrer efficace sur le terrain mais touche à la fille du chef et c'est finit pour ta carrière. Les nichons dans ce monde de barbus ont toujours fait tourné les têtes. Charlie est un soleil qui brûle le bon sens des mecs avec lesquels elle bosse, tu t'es promis de ne jamais te laisser abrutir par elle malgré ses grands sourires et son rire communicatif.

Au moment où tu t'éloignes, sa main se referme sur ton bras et le regard qu'elle te lance est le même que celui lancé ce jour là, sur le terrain, alors que tu t'apprêtais à presser la détente, canon posé conte la tempe de ce type qui vous a mené à votre perte. Un truc idiot, dossier dans lequel il n'y avait pas assez de preuves, comme bien souvent lorsqu'il s'agit de gros poissons. Elle voulait respecter la procédure pour être certaine qu'il prenne perpétuité ; tu voulais être certain que ce connard ne s'en sorte pas. Swan a toujours eu beaucoup plus confiance en les juges et les avocats que toi. Des points de vue aussi musclés l'un que l'autre avec pour seul frontière la mort que ton arme a donné quand la sienne refusait de tirer. Il n'en fallait pas plus pour vous déchirer. Avant que le coup ne parte, tu te souviens de son " Reed ! " aussi désespéré que ce " Reste " qu'elle te balance presque malgré elle. Tu cilles, conscient qu'elle te supplie à sa façon, que c'est pour elle un crève coeur de te le demander. Dans ses yeux tu lis la peur de subir une nouvelle rupture. Sauf que le divorce est déjà consommé, pour toi c'est très clair : elle t'a planté un couteau dans le dos et jamais tu ne pourras tout à fait le lui pardonner.

Malgré tout, tu inspires profondément, poses la main sur la poignée de la porte, plus renfrogné que jamais, conscient des enjeux qui se jouent avec ton départ. Quittant son regard, prêt à l'abandonner à sa solitude d'ex-coéquipière reniée, tu te montres franc avec elle, non seulement parce que tu es une brute, mais aussi parce que tu sais ce qui se cache derrière ses sourires enchantés d'avoir été nommée commissaire :

- Je reste parce qu'on manque de bras depuis que ton père est mort. Pas pour toi. Dur, presque cruel dans ta façon de lui renvoyer le deuil de son paternel au visage ; ce qui reste, pourtant, une façon de compatir pour le rustre que tu es et dont elle connait la délicatesse. Une compassion sans pitié, seulement présente parce que tu étais là à l'enterrement, loin derrière le premier rang où tu l'as vu pleurer toutes les larmes de son corps avec ses proches. Tu comprends sa volonté de faire la fierté de son héro et d’honorer la mémoire de son frère, même si tu ne l'envies pas d'avoir encore la foi en la justice aveugle et corrompue. Votre collaboration se fera avec tes règles, qu'elle le veuille où non. Tu ne peux pas renier ce que tu es pour lui permettre de retrouver l'efficacité de votre binôme d'antan. Charlie Swan va devoir apprendre à regarder la justice avec tes yeux, sinon, ta carrière risque de changer d'état. Encore une fois, elle te ferait muter, non pas par sa volonté mais pas la tienne. Si ça ne fonctionne pas à Crescent, ça ne fonctionnera jamais plus entre vous, de ça tu en es persuadé.

La porte claque sur ton passage, les collègues te regardent, intrigué par ta gueule de dix pieds de long. Tu retournes t'enfermer dans ton bureau, retranché derrière ton statut d'inspecteur qui est désormais tout ce qu'il te reste pour ne pas être traité comme une merde par la nouvelle reine de l'unité. Quelle journée de merde ...

* * *

Il est 22h lorsque tu finis ton service. Le front plissé d'avoir froncé les sourcils toutes la journée, tu restes devant le commissariat pour fumer ta clope, ton casque sous le bras, la bécane garée à quelques mètres, prête à te ramener chez toi. Où plutôt chez un autre, sur ce bateau que tu squattes pendant l'absence de son propriétaire, en toute illégalité. Dans ton dos, la porte s'ouvre, Swan sort de sa première journée de boulot, l'air fatigué. Tu ne dis rien, attends qu'elle t'ignore et te passe devant en respectant un cessez le feu aussi tranchant qu'amer, mais quelque chose te dit qu'elle en a gros sur la patate. Tu sens ces choses là. Elle est le prolongement de ton instinct, un organe périphérique qui a fait partie de ta vie durant trop d'années pour ne pas la connaître par coeur. C'est pourquoi tu parles le premier en crachant ta fumée dans la lumière synthétique du hall qui éclaire le béton encore chaud de cette journée d'été. Elle t'a toujours reproché de trop fumer ; inquiète pour tes poumons où pour ton efficacité à faire la course sur le terrain pour arrêter les criminels, tu ne sais pas.

- Arrête de faire la gueule, ils t'ont adorée. Quelques part entre l'exaspération et le réconfort ; une réplique à double tranchant, toute en inimitié bienveillante envers une garce dont tu respectes l'efficacité professionnelle autant que son comportement perso t'insupporte.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyVen 27 Juil - 9:32

J'étais tellement partagée entre plusieurs émotions. J'avais envie de l'étrangler, le gifler pour cette arrogance dont il faisait preuve à mon égard. De joyeuses claques s'étaient perdues au lieu de se retrouver délicatement sur l'une de ses deux joues mal rasées. Les gens avaient un sacré self control lorsqu'ils étaient avec lui. Il était tellement chiant que très peu de gens le supportaient. Ce n'était pas juste moi qui le pensait mais beaucoup de personnes que je connaissais m'avaient dit la même chose que je pensais. Ils m'avaient tous admirée pour ma patience à son égard bien que selon moi cela n'avait pas été de tout repos bien au contraire. J'avais réussi à le supporter tellement d'années jusqu'à ce qu'il fasse quelque chose qui était bien au dessus de mes principes et surtout de mes forces. Il savait qu'il avait dépassé les bornes. D'ailleurs, j'ai encore la vision de ce jour là. Je n'avais pas reconnu ce Taylor que je connaissais pourtant par coeur. La noirceur qui l'avait habité ce jour-là restait à jamais gravé dans ma mémoire. C'était sans doute la première fois qu'il m'avait fait peur. Il était changé, un autre homme rempli de haine, de colère et de violence, bien plus exacerbées que d'ordinaire.

J'étais une bonne flic, j'étais une fervente admiratrice du respect de la loi sans violence. Méthodes douces, négociations, paroles sans violence, sans blessés, sans morts. La plupart des flics aimaient cogner, tirer, ou utiliser l'intimidation par la brutalité pour obtenir ce qu'ils voulaient des personnes embarquées au commissariat. Je préférais croire que mes manières étaient les meilleures. cela marchait parfois, je restais souvent calme face à des hommes qui faisaient deux fois mon poids et qui me dépassaient d'au moins deux têtes. Je n'étais jamais intimidée et ne baissais les yeux quasiment jamais. J'étais une femme, oui, c'est vrai, mais je ne montrais aucune faiblesse à qui que ce soit. Seul Reed avait fait les frais de mon trop plein d'émotions, de mes larmes, marqueur de ma soupape de sécurité, comme si j'était arrivée à saturation avec l'affaire qui était en cours. Il me connaissait par coeur, il savait mon caractère, ma façon d'être, tout.

Je savais que nous faisions du bon travail, j'étais vraiment prête à passer au dessus de ce que je lui reprochais à l'époque car même s'il n'avait pas la même façon d'exercer son rôle de flic, ensemble on arrivait à de bons résultats, quand la méthode douce pour laquelle j'optais était inefficace bien que j'avais du mal à l'admettre, la brutalité de Reed marchait à coups sûrs.
C'est sans doute la raison pour laquelle de façon inconsciente, je l'avais retenu. C'était un geste anodin pour certains et pour nous c'était sans doute le début d'une nouvelle collaboration. Je ne veux pas perdre mon coéquipier une seconde fois. Je me suis séparée de lui après une goutte d'eau qui fit déborder le vase mais à l'heure d'aujourd'hui, il était clair que le destin nous avait remis sur le même chemin, le hasard n'était pas si mal fait, et je croyais au destin. Je ne voulais pas qu'il parte.

Sur le point de partir, il me balance au visage qu'il reste car il manque de monde depuis le décès de mon père. Cela me crève le coeur d'entendre ça. Je sais qu'il fait exprès de choisir ces paroles. Il me touche en plein coeur, tout bonnement car il sait où ça fait mal. Ma mâchoire est serrée, j'aimerais bien lui dire d'aller se faire voir et de dégager d'ici mais je me ravisais. J'avais besoin de lui dans mon unité. Marquant une pause il finit par quitter mon bureau de façon théâtrale en claquant la porte.

Sale con.

Lançais-je à voix haute pour moi même. Je soupire en m'asseyant à mon bureau. Ce bureau c'était celui du paternel. Mon papa avait mis du coeur à l'ouvrage en ouvrant l'unité anti criminelle de la ville. Véritable plaque tournante, je savais que nous aurions du travail à n'en plus finir et que nous n'aurions pas le temps de nous reposer sur nos lauriers. Welcome home Charlie !

* * *

Vers 22 heures, ma première journée touche à sa fin, tout le commissariat me sourit et me souhaite une bonne soirée. Je sais que ces gestes amicaux ne sont présents que grâce à mon nom de famille. Mon père était respecté ici. Il était très apprécié et il avait souvent eu les honneurs. Sortant et voyant Reed en train d'allumer sa clope, je roule des yeux en passant mon chemin, je m'arrête devant la plaque commémorative avec tous les noms des flics qui avaient servi Crescent et qui étaient morts. La plaque couleur platine avec le nom de mon père brillait, signe qu'elle venait d'être posée; Posant une main dessus, j'entends la voix de Reed me sortir de mes pensées. Je m'avance vers lui. Malgré la chaleur, la nuit, ici, l'air est plus frais, une brise caresse ma peau me donnant presque froid. Je croise les bras en m'avançant vers lui avec le sourire, une sorte de trêve pour quelques instants opère sans doute entre nous. Je n'allais pas remettre de l'huile sur le feu. Ce soir je suis fatiguée psychologiquement. L'absence de mon père ici me faisait mal au coeur. Je devais faire mon deuil.

Toi c'est pas une balle qui va te tuer Taylor, mais la clope; Je vois que t'as toujours pas arrêté cette merde !

Il m'insupporte, mais bizarrement je tolère sa présence et c'est presque agréable ce calme entre nous pour une fois. Ce qu'il m'avait dit juste avant m'avait touché, il n'était pas obligé mais il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Il est vrai que je me souciais de plaire à mon équipe. Je ne voulais pas qu'il voit en moi une chieuse qui sert à rien mais au contraire une alliée et une coéquipière de taille. Pour moi il n'y avait pas de supériorité, j'avais juste de la paperasse en plus à faire qu'eux mais je les mettais sur le même pied d'égalité.

J'espère vous plaire à tous. Tu sais Reed, de l'eau à couler sous les ponts depuis ce qui t'es arrivé sans doute par ma faute et j'aimerais qu'on reparte de zéro, qu'on oublie nos différends et qu'on se concentre sur l'avenir même si tu resteras le chieur de service, je suis prête à te tolérer à nouveau.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyDim 29 Juil - 2:00

Quand le destin s'en mêle
@Charlie Swan & Reed Taylor


Tu ne devrais pas compatir à son malheur. Elle ne le mérite pas. Et, pourtant, la voir toucher la plaque de son père récemment décédé t'incite à faire preuve de plus de tolérance à son encontre. Swan est une garce au même titre que tu es un connard. La mort de son père vous rapproche sans que tu ne lui aies jamais parlé du tien. Ton passé reste le seul mystère qu'elle n'aura pas percé durant toutes ces années de collaboration. Même au bar, le premier soir, alors que tu la draguais ouvertement pour la mettre dans ton lit, elle n'avait pas su t'arracher de réponse lorsqu'elle avait parlé de son père flic. Contrairement à elle, tu n'as dit à personne que tu étais le fils d'un chef, toi aussi. Dane Taylor ne t'inspire plus aucune fierté depuis que tu l'as vu dépérir dans l'alcool. Ton père n'est pas mort parce que tu l'as tué. Il est mort parce que tu as mis fin à ses souffrances. Le connard qu'il était devenu ne méritait plus de vivre et malgré toi tu deviens son portrait craché. Un bon flic, aux méthodes musclés, respecté pour son travail et glorifié après sa mort d'avoir été sacrifié sur l'hôtel de la justice corrompue. S'il n'avait pas été flic, jamais ta mère n'aurait été assassinée.

Quand t'y penses, tu te dis que Charlie est une femme courageuse. Que le sourire qu'elle t'offre en marchant vers toi est tout simplement fascinant compte tenu qu'elle a déjà perdu un frère avant ça. La vie de famille, tu connais pas. Tout ce que tu connais c'est la vie de co-équipier que tu as eu avec elle durant toutes ces années. Elle est ta famille par la force des choses. Une soeur incestueuse qui après s'être faite sautée t'a pourri la vie à l'école de police et revient aujourd'hui pour te la pourrir encore. Des filles infatigables comme elle, t'en connais pas beaucoup. Garder le sourire dans le deuil, c'est quelque chose de compliqué. T'en sais quelque chose : tu fais toujours la gueule. Cette page là non plus, tu n'a jamais été tounrée : en étant une source de colère, Charlie reste une source de désir inévitable. Qu'elle t'énerve t'énerve encore plus parce que ton corps aimerait bien se la faire encore une fois, à la fois tendu de contrariété et de tension que seul le sexe peut évacuer. Tu n'a jamais autant couché pour te soulager de tes tensions que lorsque tu étais son co-équipier. Lorsqu'elle est dans ta vie pour stimuler la colère, tu deviens un coup d'enfer, un mec qui évacue sa colère dans le cul. C'est peut-être l'une de ses qualités finalement. Sa présence à Crescent va raviver ta libido de sauvage et tu te vois déjà frapper chez Harris pour des nuits torrides à n'en plus finir.

- Me tolérer ? Tu souris au ciel tandis que la fumée te sort par les narines. Commence par me laisser fumer à l'intérieur, on verra par la suite si je te tolère, moi aussi. Coup d'oeil dans sa direction, hostile tout en étant amical, mélange de toutes les contradictions qu'elle t'impose quand elle se la joue mature et nostalgique. Tu l'es un peu aussi, tu dois bien le reconnaître. C'était mieux avant, même si tu ne l'admettras jamais. Je vais te pourrir la vie, tu le sais n'est ce pas ? Regard qui ne cille pas, ce ne sont pas des menaces : juste des faits. Vous allez vous détester par principe, parce que tu ne lui pardonneras jamais de t'avoir trahi. Et pourtant ça va le faire, tu le sais ; ironie du sort qui veut que vous soyez si différents mais fait pour travailler ensemble. Tu vas lui pourrir la vie parce que tu es un connard et elle une garce qui ne se laisse pas intimider, ça a toujours été comme ça, c'était l'ingrédient gagnant de votre duo.


Dernière édition par Reed Taylor le Jeu 23 Aoû - 7:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyMar 14 Aoû - 5:13

Je ne voulais pas que l'on soit fâchés pour le reste de ma carrière, d'autant plus maintenant que nous étions de nouveau coéquipier. La fin de journée était arrivée et je voyais enfin qu'une trêve était à envisager. J'avais tellement envie que tout se passe bien dans le meilleur des mondes. J'avais envie que mon père soit fait de sa fille. La seule de ses deux filles à avoir pris le même chemin que lui. Je voulais que de là haut il soit content de voir que j'avais pris la relève de son unité avec brio. Pour le moment, j'avais l'impression que j'avais fait bonne figure et que les flics sous mes ordres étaient plutôt contents de travailler avec moi, après tout ils avaient observé ma façon de travailler, j'étais loin d'être une grosse emmerdeuse comme Reed se le laissait penser.
La soirée s'annonçait sereine, j'avais même l'impression qu'il y avait une once de plaisanterie dans l'atmosphère. Je souris à sa réplique en remettant une mèche de cheveux qui se rebelle à cause du courant d'air.

Je tolère tout sauf la clope, tu sais très bien que j'en ai une sainte horreur et pour ta santé tu ferais mieux d'arrêter, ça t'apporte rien d'autre que des ennuis.


Je roule des yeux. J'avais jamais accepté qu'il fume, j'ai arrêté de compter le nombre de fois où j'avais arraché de sa bouche sa clope fraîchement allumée pour la mettre au sol et l'écraser. Je ne voulais pas qu'il se tue à petit feu, il était trop précieux pour l'équipe et contrairement à ce que je laissais croire je tenais un peu à lui même si c'était un gros chieur de première. Il me toise, je le vois faire et je ne dis rien. Je laisse le silence s'installer quelques instants avant qu'il ne reprenne la parole. Sa phrase me fait doucement rire. Je détourne le regard tout en gardant ce sourire sur mes lèvres.

Tu sais que je vais hanter tes jours et tes nuits Taylor? Si toi aussi tu le sais, alors notre duo est sur le point de reprendre du service !


Je m'avance et dépose ma main sur son épaule sans rien dire puis commence à partir en direction de mon nouvel appartement. Je m'arrête en me retournant le voyant toujours fumer sa clope.

Si ça te dit, j'habite à deux rues d'ici si jamais ça te dit de venir boire un verre pour enterrer la hache de guerre et repartir du bon pied... ?


Je parle fort pour qu'il m'entende. Il me regarde, mais aucun son ne sort de sa bouche. Je viens de faire le premier pas et je suis totalement ridicule. Je suis stupide. Je mets ma main sur le front en fronçant les sourcils.

Tu sais quoi? Oublies, c'était une mauvaise idée. A demain.


Je tourne les talons, honteuse de ce que je venais de proposer à l'homme qui me détestait le plus au monde.
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MessageSujet: Re: Quand le destin s'en mêle ll Reed   Quand le destin s'en mêle ll Reed EmptyJeu 23 Aoû - 8:13

Quand le destin s'en mêle
@Charlie Swan & Reed Taylor


L'entendre s'inquiéter pour ta santé étire un sourire désillusionné sur tes lèvres narquoises. La mise en garde n'a pas d'effet sur ta coopération : t'accroches à ta mort en barre en te disant qu'on doit tous mourir de quelque chose. C'est vrai qu'il y a comme un air de déjà vu dans cette conversation, preuve que les affaires reprennent et que l'époque où la pègre redoutait la paire Swan / Taylor est sur le point de resuiciter. Je t'attends ... Réponse explicite pour qu'elle comprenne que tu ne lui feras pas de cadeaux, tout comme tu sais qu'elle ne t'en fera pas non plus. Echange de bon procédés, si l'on peut appeler ça comme ça.

Sa main sur ton épaule ne te dérange pas. Contrairement aux inconnus qui risquent gros en allant au contact physique sans ton accord, Charlie peut au moins se vanter de ça : elle a le droit de te toucher sans prévenir car tu as pris le réflexe de l'accepter dans ton espace personnel. C'est ce qui arrive quand on passe près de dix ans à couvrir les arrières de quelqu'un et à faire équipe dans la mêlée dès qu'il s'agit d'arrestations musclées. Silencieux, tu n'ajoutes rien de plus, pas vraiment du genre à faire la conversation en parlant de la meteo et encore moins à la questionner sur sa vie personnelle, comment elle se sent après ce premier jour de travail où d'autres conneries de ce genre. Charlie n'est pas ton amie, tout ce que tu sais sur elle tu le sais parce qu'elle en a parlé d'elle-même où parce que, comme dans toutes les grandes familles, les rumeurs vont bon train dans les salles de pause des commissariats.

Sa proposition te surprend. Ton regard qui s'était détourné d'elle tandis qu'elle s'éloignait sans rien ajouter elle non plus revient dans sa direction, détaille l'expression de son visage avant qu'elle ne baisse les yeux et se mette à retirer ses billes, les sourcils froncés, n'assumant pas de faire un pas vers toi alors que planter le couteau dans ton dos ne lui a pas posé de scrupules, à l'époque. Cruel, tu lui accordes l'un de tes silences explicites qui, combiné à l'expression que tu affiches, vise à la faire se sentir encore plus honteuse. Elle mérite que tu sois vache avec elle et la laisses se noyer dans le verre d'eau de sa volonté de plaire à tout le monde mais surtout de te convaincre qu'elle ne te refera pas le même coup qu'à Chicago. Un bon point pour elle, tu as toujours su lire sur ses traits lorsqu'elle était sincère. Ce soir, ce semble être le cas, à moins que ton radar ne soit rouillé.

Ce n'est que lorsqu'elle s'éloigne que tu consens à jeter ta clope pour la rattraper en quelques enjambées. Avec tes longues jambes, tu as toujours été celui des deux qui courraient après les voyous tandis qu'elle n'avait pas son pareil pour deviner leurs cachettes. Alors, quelles nouvelles de Chica ? Changement de sujet pour ne pas avoir à parler du fait que acceptes de la suivre. Probablement pas de lui pardonner, mais au moins le droit de se détendre en buvant un verre avec toi tout en te racontant tout ce que tu as manqué depuis ton départ. Marchant à ses côtés, mains dans les poches, tu songes à celle ville qui t'a vu naître et mourir tes parents. Un espèce de berceau dont on t'a chassé pour cause de violence alors que c'est précisément la violence à tous les coins de rues qui font de cette citée l'une des plus carignos du pays. Night Falls n'est rien comparé aux quartiers les plus chaud de Chicago, ceux dans lesquels tout le monde sait qui sont Charlie Swan et Reed Taylor. Sans être passionné par tes racines, tu dois reconnaître que ta ville natale te manque. Il y avait plus à faire là bas qu'à Crescent, même si ce bled à son charme et l'aventage d'être à proximité directe de la nature. Tout en avançant, tu te dis qu'elle et toi êtes vraiment montés à l'envers. Sûr qu'elle est ravie de se retrouver ici, elle. Tant mieux pour Crescent. Il n'y a rien de mieux pour mater les loups qu'un berger amoureux de son enclos.
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