Jade • « Happiness can be found even in the darkest of times, when one only remembers to turn on the light »

( la tête tournée vers les étoiles )
Voilà déjà vingt cinq ans que je suis sur cette terre. Le temps passe à une vitesse folle. Vingt cinq ans déjà. Certes, ce n'est rien mais en ce quart de siècle j'ai vécu beaucoup de choses. Je vais vous raconter.

Mes parents Elena et John se sont rencontrés à Berlin en allemagne lorsqu'ils avaient dix sept ans. Mon père était venu en vacances ici avec sa famille. Dés qu'ils se sont vus, ils sont tout de suite tombés très amoureux l'un de l'autre et sont vite devenus inséparables. La fin des vacances n'a rien changé à cet amour. Ils ont réussi à tenir le coup malgré la distance. Mes parents vivaient à l'époque tous les deux à des milliers de kilomètres l'un de l'autre puisque ma mère vivait à Nex York et mon père, lui, vivait à Berlin. Dés qu'ils ont pu, ils ont emménagé ensemble et ce sont mariés. Très vite ma mère est tombée enceinte. Au bout de neuf mois, elle à donné naissance à Félix, mon grand frère et, quelques années plus tard, j'ai pointé le bout de mon nez pour le plus grand bonheur de mes parents. Félix lui était un peu moins ravi car il ne serait plus le petit prince de la maison.

Les années sont passées, on à grandit. Tout se passait plutôt bien. Enfin j'entends par là que ça aurait pu être pire. Pire ça l'a été quand notre père à décidé pour une raison toujours floue, de déménager. Direction l'Angleterre. Ça aurait pu être bien là bas mais au final, ce fut le début de l'enfer. Ca à commencé avec Félix, dés son entrée au collège ça à été compliqué pour lui. Il se faisait harceler à cause de ses origines. Et pour moi, ça a été la même chose. Ça à commencé par des trucs pas vraiment trash et puis plus les années avançaient plus c'était pire. On se faisait taper, pousser, malmener et le pire c'est que personne ne faisait rien. Pour ne rien arranger notre con de père clamait haut et fort ses idéologies nazi qui nous portaient préjudice à chaque fois. J'ai subi tout ça jusqu'à mes dix huit ans. Jusqu'à ce que je décide de me barrer. J'ai pris mes affaires et sans me retourner, j'ai quitté le domicile familiale laissant derrière moi mon frère. J'me suis pas posé de question, peut être que j'aurai dû mais je ne pouvais plus vivre ainsi.

Tant bien que mal, j'ai essayé de subvenir à mes besoins. J'ai d'abord passé quelques semaines dans les rues de Londres. Des semaines de galère mais je ne pouvais pas m'en plaindre. Alors que je pensais la situation perdue, une vieille dame à alors décidé de me donner ma chance et, pour quelques livres sterling, je me suis retrouvé à faire le ménage chez elle. Au fur et à mesure, j'ai pu me débrouiller pour trouver un toit. Les mois, les années sont passés. J'enchaînais les petits boulots jusqu'au jour où je l'ai rencontré. Dylan. Grand, beau, des yeux tellement bleus qu'on aurait pu se noyer dedans. Ça à été tout de suite le coup de foudre. A tel point que j'ai tout quitter pour lui. Y compris l'Angleterre et je l'ai suivi jusqu'ici. Lui était issu d'une famille assez influente et tout juste diplomé d'une grande école de commerce. Grâce à lui, j'ai pu réaliser mon rêve de toujours malgré le manque d'étude : écrire des livres. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. J'ai vécu sur un petit nuage pendant presque 4 ans. D'amour et de ma passion. Mes livres commençaient en plus à être publiés et à plutôt bien marcher. Le bonheur à l'état pur. Jusqu'à il y'a quelques semaines. Dylan m'a demandé en mariage l'été dernier et bien évidemment, j'avais dit oui sans hésiter. Date du mariage : 22 juin 2018. Mais malheureusement, il n'y a pas eu de mariage. Dylan, devant l'autel au moment de dire oui, à pris la fuite prétextant qu'il ne m'aimait pas, qu'il ne m'aimait plus depuis des années et qu'il se tapait sa secrétaire dont il était éperdument amoureux depuis deux ans. Le monde s'est effondré autour de moi. Aujourd'hui cela fait un mois. Un mois qu'il m'a laissé tomber comme une vieille chaussette puante, un mois que j'ère telle une en peine. Un mois que je me demande si je pourrais arriver à l'oublier un jour. Si je vais retrouver un jour l'amour et être de nouveau heureuse.