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 i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos

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Micah Lonehart
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Micah Lonehart


i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos H5jd
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MessageSujet: i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos   i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos EmptyVen 24 Aoû - 5:19


nikos & micah
(I am not the only traveler
Who has not repaid his debt)

-- -- -- -- -- -- -- -- --
Elle a encore du mal à s'y faire. Face à son reflet, elle se sent idiote. Presque étrangère. Tout ici, autour d'elle est commun. Elle connait le moindre des objets qui occupe cette chambre. Elle a beau essayer de changer leur emplacement, elle connait les recoin par coeur. Elle a pas l'habitude de rester aussi longtemps dans un lieu. Mais son passage à Las Vegas, puis à la Nouvelle Orléans avant d'arriver ici a creuser un sacré trou dans sa cagnotte. Elle est donc bloquée ici. Prise au piège dans les griffes de Crescent Heights. Elle commence déjà suinter la dérive, le pécher, la folie. Elle découvre encore la ville mais partout autour, c'est sale, c'est noir. Même les gens sont nimbés de sombre. Travailler au Roaring Lion n'allait probablement pas aider. Elle le savait. Quand elle y avait mit les pieds, le mélange d'alcool et de vomi embaumait la salle principale. Un trou à rats, un nid à désespoir qu'on noie dans un verre bien rempli. C'est comme le reste, les ténèbres semblent toujours la suivre, l'attirer et peut-être la dévorer. Elle avait évité tous les pièges depuis sept ans. Elle était sorti de chaque recoin de bars, de clubs, de motels sans une once d'erreur. Elle était sûre qu'elle survivrait au Roaring Lion. Après tout, ce n'est qu'un bar de plus.

Elle franchit le seuil de la porte avec légerté. Elle a toujours ce sourire. Il faut dire qu'elle est impatiente. Un nouveau jour, un nouveau défi, une nouveau travail. Elle veut ressentir ce frisson, elle adore. C'est son échine qui se tend sous le stress du début, sa peau qui frissonne par l'appréhension de réussir. Son jean moulant, son tee-shirt blanc dévoilant la naissance de ses seins, font déjà tourner les têtes des quelques premiers clients attablés. Elle a les formes. Elle a le visage. Elle a l'aura. Et puis ce sourire. Trop blanc, trop rayonnant pour un lieu comme ça. Pourtant, elle le contient pas. Pour quoi faire ? C'est beau un sourire franc, un sourire heureux. Elle traverse la pièce sans plus d'hésitation. Pas une once de peur. Elle regarde pas autour. Elle regarde que le garçon. Il y a quelques jours, elle avait franchit cette même porte, traversé cette même salle, avec le même sourire, avec le même pas décidé. Elle ne sait pas ce qui l'a décidé à l'embaucher. Le manque d'effectif et l'urgence du service ? Son attitude et son physique ? Qu'importe. Elle avait juste à revenir. Elle avait le poste. Aussi simple que ça.

-- Salut ! Alors, je commence tout de suite ou j'ai le droit à une bière d'encouragement ?

Elle sourit toujours, le regard vissé dans celui de Nikos Avergopulos. Elle sait pas encore quoi penser de lui. Il a toujours cette moue bougonne, scotchée au visage. Il sourit pas beaucoup, non plus. Mais c'est une coutume d'ici, elle le sait. Elle se met juste au défi de lui tirer un sourire. Juste un. Pour la journée. Elle prend place sur un des sièges et se contorsionne pour observer les lieux. C'est miteux. Elle ajouterait bien un peu de plantes, et quelques guirlandes pour animer un peu plus les lieux. Et puis, des chaises en bois, peut-être. Changer le sol probablement. Mais les projets de rénovation ne sont probablement pas dans la liste des priorités du propriétaire. Il a l'air à l'aise dans ce foutoir dégoûtant. Son sourire s'affaisse un peu en voyant le client essuyer sa moustache blanchie par la mousse de sa bière avec son tee-shirt. Elle se retourne vers Nikos le nez froncé.

-- Dites-moi que je peux avoir une bière !

Elle lui fait son regard de biche, ne sachant pas s'il faut vouvoyer ou tutoyer. Déformation. On lui a toujours appris à vouvoyer aux premiers abords. La ceinture claquait à chaque "tu" sinon.
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MessageSujet: Re: i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos   i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos EmptyMer 29 Aoû - 7:45

Les journées semblent passer vite en ce moment. En quelques secondes tout au plus. Avalées par une routine apaisante. Rythmées par les non-évenements. Nikos a apprit à apprécier le calme de son existence qu'il aimerait voir redevenir morne. Il donnerait son âme pour remonter le temps et le figer durant l'entre-eux. L'entre M et G. Lorsque Cece existait encore, lorsqu'il n'était pas encore devenu un meurtrier. Lorsque sa seule difficulté de la journée était de gérer les crises d'autorité de son père. Puis le temps avait passé, la vie avait fait son oeuvre. Pernicieuse. Avait tout pris sur son passage pour le recracher dans une écume de sang. Mila par terre dans le couloir du Country Girl, Gemma allongée sur son pare-brise. Du raisin, des ennuis et des regards noirs. Sans parler du squelette qui danse la java dans son placard. Puis dans le chaos, il reste le Roaring Lion. Son seule repère finalement. Qui aurait cru que ce qui lui faisait office de boulet, ce qui l'avait au départ retenu ici dans cette ville pourrie, revêtait finalement le rôle de piller central de sa vie. Deva et sa patience infinie ont eu pour résultat de le motiver à reprendre les rênes, à s'intéresser de nouveau à son commerce. L'incendie du Sinner avait clairement joué en leur faveur, un timing parfait pour contrer la chute de Nikos qui renait à peine de ses cendres. Pour souligner ce nouveau départ, deux nouvelles recrues on fait leur apparition. D'une manière totalement providentielle. Il y avait eu Sinéad, cette brune à la beauté atypique qu'il avait rencontré en jouant les chauffeurs de fortune puis la dernière en date. Dont il n'avait pas retenu le prénom. Elle avait parcouru le Lion comme un putain de mannequin Victoria's Secret, aggravant le torticoli chronique de ce gros pervers de Clive Porter. Nikos n'avait pas retenu son prénom, il doutait fort qu'elle finisse par revenir après avoir vu le trou à rat dans lequel elle s'était aventuré. Il lui avait que si jamais elle revenait, il lui offrirait le poste. Sans vraiment croire à la possibilité qu'elle puisse vraiment décider de revenir ici par sa propre volonté. C'était du moins ce qu'il pensait. 
Jusqu'à ce qu'il la voit de nouveau passer la porte du Roaring Lion. De nouveau cette démarche particulière, charismatique. Elle a ce truc spécial qu'ont les filles de la Haute. Il est trop bien placé pour le savoir. Cette nana n'était pas destinée à finir serveuse au Roaring Lion, il n'y qu'à voir sa manière de s'asseoir au comptoir ou le ton de sa voix. Elle est chaleureuse, ou peut-être venimeuse. Nikos n'a jamais été très doué pour analyser les gens et son passé le prouve. Nikos termine de servir une bière à un client qu'il fait glisser sur le comptoir avant de passer un coup de chiffon juste devant là où la nouvelle serveuse vient de s'asseoir. Je pensais pas que tu reviendrais. C'est par ça qu'il commence, parce que pourquoi pas. Il espère juste qu'elle ne lui causera pas d'ennuis. Le Lion est réputé pour les jolies filles qui constituent son staff, une sorte de Hooters sans les tenues sexistes et les ailerons de poulet. Elle réclame une bière de bienvenue, et là où sûrement la plupart des patrons répondraient que les employés ne sont pas censés boire pendant leurs services, Nikos se contente d'exaucer son souhait. Dix secondes plus tard, il lui sert une pinte glacée. De circonstance étant donné la chaleur moite du bar depuis que la clim est tombée en panne. Il y a quatre ans. T'es sûre que tu veux travailler ici ? T'as pas franchement l'air d'être du quartier. Son sourire illumine la pièce mais Nikos n'est pas dupe, il est averti. Il est bien placé pour savoir que les sourires les plus brillants masquent les secrets les plus noirs. La beauté n'est pas gage de sureté bien au contraire. Ecoutes je sais pas ce qui te motive à venir travailler ici mais si tu cherches un job calme et agréable, t'es pas franchement au bon endroit. Il connait déjà le laïus qu'on va lui servir, celui de la nana au fort caractère qui n'a pas froid aux yeux et qui se saura défendre. Et ça fait tristement écho à la voix de Cece qui finalement un jour, n'a pas pu se défendre.
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MessageSujet: Re: i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos   i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos EmptyMer 29 Aoû - 9:42

Il y a quelque chose qui plane dans le bar. Elle est pas bien sûr de ce que c’est, Micah. C’est lourd. Comme un murmure. Mais ici, à Crescent Heights, tout est soupir. Rien d’étonnant à ce que le Roaring Lion en soit un de plus. Un léger vent glacial qui souffle dans son cou.  C’est juste la porte qui s’ouvre pour un nouveau client. Elle se détourne pas, pourtant. Elle est vissée là. Accrochée à la dure réalité. Elle a besoin d’argent. Elle est de retour pour ça. Parce qu’il faut vivre et qu’il n’y a pas de mauvais endroit pour ça. Elle sait qu’elle a les manières. Sept ans sur la route n’ont rien entaché de ses gestes gracieux, de son toucher délicat. C’est marqué en elle, comme son nom de famille. Un tatouage invisible qui la distingue mais qui l’etrique aussi. Elle voudrait être page blanche. Détacher les encres du passé. S’en libérer. Mais c’est comme si il était encore là. Ca claque dans le creux de l’oreille, ça siffle tout près des lobes. Ca cri dans sa gorge. Et personne n’entend. Personne ne distingue. Personne n’écoute. Elle sait plus si c’est parce qu’elle est menteuse aguerrie. Un sourire pour cacher les maux. Elle est persuadée que les gens ne sont pas stupides, qu’ils savent ce qu’il y a sous l’écorce. Qu’il connaissent autant la sève que les insectes grouillant. Mais personne ne demande. Alors personne ne sait. L’ignorance. Salvatrice. Elle évite les maux des responsabilités. Celles d’aider, d'accompagner. Elles évite de s’accrocher.
Elle regarde le petit bout d’homme tout abîmé. Il demandera pas. Il le fera jamais. Ils le font jamais. C’est pas le premier qu’elle a croisé. Ils sont toujours du même acabit. Le même modèle. Fermé. Presque aigri. Une boule de gris dans un trou de noir.
-- Surprise !
Elle lâche ce mot un peu trop fort. Elle a beau ignorer autour, elles sent les mains se stopper une seconde avant de mener la pinte aux commissures de lèvres. Elle, elle les a levées les mains, agrandissant un peu son sourire. Elle sait que ça ne lui fait aucun effet. Il a le regard fermé. Comme une porte qu’il faudrait crocheter. Elle a beau le sonder, elle y voit qu’un froid hivernal. Il aurait les yeux bleus qu’ils seraient de la couleur du ciel en pleine nuit, sans lune. Elle se défait pas pourtant. Il lui en faut plus. Plus qu’un lubrique dans son dos. Plus qu’un pervers. Plus qu’une menace. Plus que le noir d’ici. Celui qui colle à la peau et qui étouffe. Elle sait. Elle peut s’en extirper. Elle l’a toujours fait. La sortie, elle la connaît. Si elle la voulait, elle avait qu’à la prendre.
Elle rapproche la bière qu’il lui sert. Et en boit une gorgée immédiatement. Une petite. Comme pour éviter de faire grand bruit pour une fois. Comme pour dissimuler les folles nuits enchaînées. Elle a de la descente quand il le faut. Mais ici n’est pas le lieu. Elle relève les yeux vers son employeur. Il n’est pas son “futur” employeur. Elle l’a, ce poste. Elle le sait. Elle est déterminée. Elle lui sourit plus calmement. Faut calmer la bête. La mettre en cage parfois, où au moins en laisse. Elle mange chaque mot et s’en abreuve. Elle lâche un rictus moqueur. Comme blasée. Habituée. Aussitôt, elle se lève. Elle contourne le bar tout en expliquant :
-- Il faut une motivation pour travailler dans un lieu ici ?
Elle s’approche des tireuses, poussant poliment Nikos au passage et s’empare d’un verre. Une pinte.
-- Je ne suis pas d’ici. Je ne connais personne ici. Et ce gars avec sa grosse barbe a probablement déjà fantasmé dix positions sexuelles avec moi...
Elle penche le verre avec assurance tandis qu’elle laisse couler le liquide doré. Elle a aucun doute.
-- Votre préoccupation ne devrait probablement pas de savoir si je me fondrai dans le moule ou non.
C’est le moment. Elle redresse le verre, regardant la très fine mousse se former. Puis elle fait tourner le verre. Une bière de blé doit être bien servie. Elle la laisse poser quelques secondes. Le temps de prendre un plateau et un torchon à glisser sur son bras. Elle pose ensuite la bière sur le plateau et s’éloigne dans le bar, affronter les regards. Sans broncher, sans même un bras tremblant. Elle s'empare de la pinte aussi vide que la vie du client et lui sert une nouvelle après avoir essuyé rapidement la table. Elle se tourne vers Nikos, avec un sourire. Derrière elle, elle sent sa fesse frémir. Un pincement. Elle baisse le regard, croise des yeux vides de sens mais plein d’ardeur. Elle reporte son attention vers le bar. Elle a ce sourire, encore. Toujours blanc. Toujours. D’un geste aussi ferme que violent, elle aplatit la tête du client sur la table.
-- Ca fera sept dollars. Pour la fesse droite, faut rajouter un pourboire de dix dollar.
Il sort les billets en grommelant. Mais sa main couvrant son nez ensanglanté n'aide pas à la compréhension. Elle compte rapidement. Dix-sept dollars bien rond qu'elle glisse dans sa poche de jean. Elle revient au bar comme si de rien n’était. Comme si c’était naturel. Comme si ça arrivait tous les jours. Puis elle sort les dix-sept petits billets verts pour les poser sur le comptoir entre elle et Niko.
-- La question est de savoir si je sais faire le taff.
Elle récupère sa bière pour en boire une lampée plus généreuse, plus honnête. Elle vient peut-être de réduire ses chances à néant avant même de n'avoir débuter. Mais au moins, elle aurait dégusté une bière. Comme toujours, voir le verre à moitié plein avant d'en jauger le vide.
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MessageSujet: Re: i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos   i am not the only traveler who has not repaid his debt -- nikos EmptyMar 18 Sep - 8:55

Le turn-over au Lion est fréquent, un peu trop même, tout le monde a fini par s'y habituer même les clients. C'est presque une marque de fabrique ici. Il aurait aimé que ses problèmes soient aussi éphémères que les serveuses qui défilent derrière le comptoir mais au moins l'avantage c'est que ça apporte un peu de nouveauté contrastant avec les murs défraichis. La nouvelle recrue justement a ce parfum de nouveauté, mais il ne miserait pas forcément sur elle. Les jolies filles de Crescent ont tendance à penser que ça fait badass de servir derrière le comptoir du Lion mais la vérité c'est surtout que c'est lassant. Toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes histoires qu'on entend au bar. Toujours les mêmes qui se battent, qui se font virer. Toujours les mêmes commandes. Bizarrement ce n'est pas la clientèle qui les fait fuir mais la monotonie, la morosité du bar. Toutes ces âmes en peine qui viennent se perdre dans le fond des verres ne donnent envie à personne de rester.
Bien que Nikos soit pas du genre à accorder de l'attention aux comportements humains, il y a quand même un truc qui le fait tiquer dans le comportement de la nana qu'il vient de recruter. Elle a cette assurance qu'il trouve un petit peu désagréable, notamment parce qu'il sait l'effet que ça peut avoir sur ses clients qui ont tous plus ou moins un complexe d'infériorité. Ca matchait bien avec Deva car justement celle-ci savait se mettre à leur niveau, elle offrait une oreille attentative, ils se sentaient valorisés à tel point qu'ils avaient fini par développer un respect certain pour elle. Plus personne n'osait la siffler, la toucher ou se montrer désagréable avec elle par peur de se prendre un retour de tout le reste du bar. C'est pas tous des gros porcs je te rassure, c'est pour la plupart des mecs malheureux qui n'ont que l'alcool comme refuge. Il en sait quelque chose. Quoiqu'il en soit la nana n'écoute pas, elle a les yeux rivés sur la mousse qui se forme dans le verre et finit par prendre l'initiative d'aller elle-même servir son premier client. Il voit à son expression que c'est une fille qui a terriblement confiance en elle. Un peu trop peut-être. Et comme pour venir confirmer son hypothèse, quand la nana aplatit la tête d'un de ses clients sur la table, il ferme les yeux et pousse un long soupir. C'est pile le genre de choses qu'il voulait éviter au Lion. Il en avait marre de sa réputation de trou à rat et avait envie de changer un peu les mentalités. C'était visiblement mal partie. Nikos se retourne pour encaisser un autre client tandis qu'il revient jusqu'au comptoir. Ce que tu viens de faire, par exemple.... Je préférerai que t'évites. Ici ça part vite en live au moindre débordement, le mieux c'est de m'appeler et je le jette du bar moi-même. Mais faut que tu te mettes en tête que certains mecs ici viennent armés et hésitent pas à dégainer ou à te planter. Il lève son t-shirt, laissant entrevoir la cicatrice de cinq centimètre boursouflée que lui a laissé le couteau de Fiedler l'hiver dernier. C'est étrange, parfois quand il regarde sa cicatrice, il a l'impression qu'il peut encore sentir la sensation du couteau en train de s'enfoncer et la chaleur du sang affluer sur sa peau. Sinon tu finis vite avec un truc comme ça. Et encore quand t'es chanceux. dit-il avant de relâcher son t-shirt. Un des pires moments de sa vie clairement. Il avait l'impression que c'était il y a un million d'années et pourtant ça ne faisait même pas un an qu'il s'était vidé de son sang sur le sol de son établissement. Au moins maintenant elle savait en quoi s'en tenir. Elle savait où elle mettait les pieds. Le but n'était pas de tenir un saloon dans lequel les nanas jouaient les amazones, bien que l'idée l'enchantait franchement, mais de réussir à augmenter les profits du bar sans avoir de nouveau un cadavre sur les bras. 
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