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| Sujet: "until the sirens calling" aleksandra Lun 30 Oct - 3:09 | |
| Aleksandra Hassan (une citation pour faire plaisir entre parenthèses) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: Aleksandra, Eliza, Hassan âge et date de naissance: 17 ans sur mon dossier médicale, 21 ans sur ma carte d'identité, du moins celle qui me sert le plus souvent dernièrement. Mais si l'année vient à changer en fonction de mon travail, je suis bien née le 21 octobre de l'année 2000. lieu de naissance, origines: À Fox, en Alaska, au milieu des arbres et de la neige. Et je suis Américaine et Bulgare par ma mère, et selon ses dires, Norvégienne par mon père. occupation: J'ai arrêté l'année dernière, travaillant depuis comme serveuse dans un bar miteux et comme soigneuse dans un refuge animalier. statut, orientation sexuelle: Je suis célibataire. traits de caractère: Acharnée, travailleuse, rêveuse bien que réaliste, je garde espoir de pouvoir un jour vivre de la façon dont je l'entends, sans pour autant ignorer qu'une illusion ne permet pas de vivre. Fidèle envers mes proches et mes amis, les petits copains, je les évite comme la peste. Persévérante et agaçante, je ne lâche presque jamais le morceau, même quand tout le monde abandonne autour de moi. Protectrice, méfiante, prudente et discrète, je vis ma vie sans prendre davantage de risque, la vie m'ayant suffisamment blessé pour avoir comprit que le feu brûlait. Cynique aussi, lorsque la situation le demande, mais loin d'être méchante. Je suis sociable, mais ne m'étend pas sur ma vie, je suis d'ailleurs suffisamment secrète pour qu'aucun de mes amis n'en sachent vraiment beaucoup sur moi. groupe: antaris.
- la tête tournée vers les étoiles - Je n'ai clairement pas eu l'enfance que j'aurais voulu, qu'une fille de mon âge aurait voulu, mais j'ai fait avec, j'ai appris à avancer, à me relever. J'ai appris que pour ne pas se noyer, il fallait sortir la tête de l'eau, que pour ne pas se brûler, il fallait retirer sa main. Je suis née et j'ai grandit en Alaska, dans une petite ville où tout le monde connaissait tout le monde, un village ou la misère s'encrait à vous. J'aimais sincèrement l'Alaska, à chaque fois que je regardais par la fenêtre je voyais les arbres, la neige, mais les années que j'y passais furent parmi les pires de toute. Ma mère n'était qu'une ombre, mon frère et moi avions bien souvent la peau sur les os, et lorsque je fus en âge de sortir seule, je me mis à ramener de la nourriture à la maison, bien souvent du pain industriel et du fromage, de quoi nous faire une ou deux tartines pour tenir. Et puis avec le temps, je me mis à aller chercher en forêt, des choses un peu meilleur, à faire les poubelles aussi, car bien souvent, le dîner jetaient de la nourriture quand les poids lourds repartaient. Je faisais vivre mon frère. Pourtant, je n'arrivais pas à haïr ma mère, ni cet endroit, pour moi, elle était faible et c'était à moi de l'aider, mais les choses basculèrent brutalement lorsqu'à mes huit ans, notre voisin demanda mes services pour des petites choses. Il rentrait tard du travail, je devais aller faire ses courses, contre un peu d'argent. Mais un soir, alors que je venais de jeter mon vélo sur sa pelouse, il m'ouvrit la porte et m'invita à rentrer. La suite me fit presque de suite comprendre que tout serait différent. Trop gentil, trop tactile, il me força à le toucher avant de me faire devenir une femme alors que je voulais simplement être une enfant. J'eus beau le dire à ma mère, elle ne voulut rien comprendre. Il s'amusa avec moi jusqu'à mes quatorze ans. Ma mère me forçant à aller chez lui certains soir juste pour avoir sa dose, ou renvoyant mon frère pour qu'il vienne à la maison. En six ans, il réussit à m'anéantir, si bien qu'avec les années, je finis par ne plus me débattre, par ne plus crier. Je ne ressentais rien, si ce n'est une brûlure profonde me traversant le corps, me rappelant un peu plus que je n'aurais pas la vie que je voulais. Manque de courage, ou faiblesse, je ne saurais dire, mais je finis par m'enfermer dans ma bulle, dessinant, de plus en plus, me créant un univers. À quatorze ans, j'eus finalement le courage de le dire, non pas à la police locale qui fermait les yeux, mais à une femme s'étant arrêter ici juste pour la nuit. Une inconnue qui ne protégerait personne. L'histoire se sut alors, et les menaces ne tardèrent pas. Forcé à partir, ma mère nous fit venir ici, pour un nouveau départ d'après elle. Rien n'avait changer, je devais toujours tout faire à sa place. Le ménage, les devoir de mon frère, les miens, lui chercher un travail, les courses, à manger… Je devais tout faire. Mais je n'avais plus peur de voir une ombre se dessiner dans la pièce. Un sourire reprit peu-à-peu sa place, le lycée m'aidant à chasser mes mauvais souvenir, je laissais les gens à nouveau m'approcher, même si parfois, tout ne se passait pas bien, j'étais plus rassuré dans une grande ville. J'avais aussi plus de chance d'atteindre mon rêve. Je voulais absolument faire une de ces grandes écoles d'art, mon professeur y croyait d'ailleurs plus que moi, si bien qu'il m'emmena plus d'une fois les visiter, jusqu'à cette année, ou celle de New York accepta de me recevoir, de regarder mon travail. Ils donnaient des bourses, je pouvais en avoir une si je continuais à bien travailler, et si ils me choisissaient. Ce qui arriva. Quelques semaines avant noël, je reçu ma lettre, j'allais pouvoir suivre mes études, mais un événement vient me remettre à terre. La vision de mon frère, étendu par terre, le visage en sang. Je m'en fichais pas mal que mon avenir s'écroule, que je doive quitter le lycée pour travailler, pour le sauver, mais il ne devait pas mourir.
Ma mère n'avait encore une fois rien comprit. J'allais devoir me battre seule pour lui, ne pas abandonner, car lui aussi avait des rêves, et il devait pouvoir les vivres. Alors je pris un premier travail comme soigneur dans un refuge, j'avais toujours eu un très bon contacte avec les animaux, c'était facile, mais ça ne payait pas assez. Les frais médicaux étaient si élevé que je n'en voyais pas le bout. Alors, je pris une décision allant contre moi-même, travailler dans un café bar, avec plein de gens, avec tous ces regards, et avec une tenu assez courte. Je préférais avoir peur dans un sens, mais le perdre, ce n'était pas acceptable. Il ne pouvait pas m'échapper.
Dans le fond, je me dis que mon vrai problème à présent c'était d'être seule. De n'avoir personne à qui parler, personne vers qui me tourner. J'avais peur d'un monde que je voulais pourtant découvrir, j'avais peur des gens et pourtant je voulais leurs sourire. J'avais peur de tout, et de rien. Je n'avais rien à perdre si ce n'est mon frère. J'arrivais à peine à payer les frais de l'hôpital, si bien que je finissais bien souvent mes journées sans la moindre trace de sucre dans le sang. J'étais déjà très pâle, mais là, j'en devenais transparente. Mais c'était pour lui, quand il reviendrait, je pourrais souffler. Je devais attendre octobre pour être majeur, pour pouvoir le garder, pour qu'il puisse vivre loin de ma mère. Et si je devais me sacrifier encore un peu plus, je le ferais volontiers. Il n'avait jamais su pour l'Alaska, mais il avait toujours su me faire sourire. Je continuerais pour lui.
Me battre pour lui fut payant dans le fond, après presque deux ans dans le coma, il finit par se réveiller. Il finit par reprendre conscience. La veille de mon anniversaire, le plus beau cadeau qu'il aurait pu faire. J'avais tout laisser tomber lorsque le médecin m'appela. Il était faible, mais là, avec nous. Le revoir, le voir sourire était le plus beau cadeau du monde. Et il finirait par revenir à la maison. Je pourrais le tirer hors de chez moi, démarrer une nouvelle vie avec lui, sans ma mère. Il suffirait de mentir une nouvelle fois, pour m'assurer que plus rien ne lui arrive jamais. - - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: Kiwi. Camille. pré-lien/inventé: Inventé. c'était comment ta journée? Pas encore fini, mais pour le moment ça se passe. le mot de la fin: bisous. - Code:
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<cp>katherine mcnamara</cp> - aleksandra hassan
Dernière édition par Aleksandra Hassan le Lun 30 Oct - 4:02, édité 1 fois |
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Sil Myers
Messages : 1450 Identité : tadshoot Avatar : lucky blue Crédits : - Âge : dix neuf ans Occupation : combats illégaux et n'importe quoi pour chopper du fric Côté coeur : coeur à l'envers, qui fonctionne pas autrement que pour des amitiés fracassées Quartier : le squatt du mauvais côté des rails, entassé avec une bande d'idiots
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