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| Sujet: le cœur éclosion Dim 28 Jan - 7:30 | |
| calypso névoa je t'adore à l'égal de la voûte nocturne -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: calypso. quelques lettres que maman avait volées à la célèbre nymphe des mers. elle devait pas se douter que la mer deviendrait fascination pour tes prunelles sombres, que ton être tout entier se languirait des vagues écumant ta peau chocolatée. névoa. héritage intemporelle du géniteur, du siens et tout les autres, transmis depuis des générations. névoa, comme des comètes brouillant les ondes radio. âge et date de naissance: vingt trois années lumières, née un certain matin d'automne. l'éclosion de la jolie fille couleur un certain onze octobre. c'est peut-être pour ça que les pigments sont ce qu'ils sont pour toi, que le blanc doit être sali de colorations éclatantes. lieu de naissance, origines: crescent high. t'es née parmi les sombres, du mauvais côté des rails, peut-être pour mieux les éclabousser de tes sourires soleils. t'aurais pu partir, trouver les gens ensoleillés de l'autre côté, t'envoler vers la nouveauté, mais ton monde est ici, entre les labyrinthes de ruelles sombres. t'as toujours cru que t'étais là pour éloigner la noirceur des âmes perdues, tu tends la mains à ceux qui veulent bien la saisir, au risque de tomber au passage. petite fleure naïve. occupation: avant t'étais étudiante, une de ces filles le nez planté dans les bouquins. tu t'es tellement instruite, t'as tellement appris que t'as délaissé tes livres, parce que t'avais plus trop l'impression d'apprendre, parce que les mots, bien qu'essentiels, ne procurent pas l'aventure, ne te font pas vivre et vibrer au son des bruits de la nuit et du jour. ils font pas l'expérience, seulement la théorie, toi tu voulais la pratique. t'alterne entre les petits boulots pour remplir tes poches, t'essaie de rester droite, loin des drogues qui se pavanent dans les rues. c'est pas pour toi, ça l'as jamais été, t'es trop douce pour leur violence malsaine. fleuriste ; t'as toujours été fascinée par la terre, par les fleurs et les plantes, leurs parfums qui emplit tes poumons, les bourgeons qui laissent place aux pétales. photographe ; pour le plaisir. parce que t'aime garder des souvenirs des choses que tes prunelles ont captées au détour d'une rue, en levant la tête vers le ciel ou en t'encrant dans la mer. garder une trace de tout ce qui fait que le monde est monde. peintre ; étaler tes couleurs sur le trop blanc. étaler tes idées, tes envies et tes peurs, tes joies et tes peines à la vue de tous. tu vends tes œuvres aux plus offrants dans les rues, parfois tu les échanges pour autre chose qui te sera utile, survivre malgré tout. musicienne ; les notes de musiques volatiles qui s'échappent de ton violon dans les rues souillées, qui éclairent parfois la nuit, tard quand la lune est trop haute pour simplement penser à l'atteindre. statut, orientation sexuelle: t'es amoureuse du coeur des hommes, de leurs mains rêches et de leurs bras forts encerclant ta taille de petite poupée de porcelaine. t'apprécie la douceur des femmes dans ton lit, les caresses doucereuse de leurs parfum sucré fleuris qui flotte dans l'air de ta chambre longtemps après leur départ. traits de caractère: t'as le sourire facile, trop souvent accroché sur les lèvres même quand la colère prends le dessus, même quand tu voudrais hurler. t'aimes trop fort, et tu déteste pas assez, incapable de dire non, de t'enfuir en courant ou blesser. t'es la douceur du vent, la chaleur du soleil sur la peau dans le froid cybérien d'hiver. t'as des airs d'enfants candides, ton rire contagieux donne de l'espoir là où il n'y en as plus. t'es douce, douce toujours. incapable de mentir, mais toujours entrain d'inventer tes mots, les placés dans un drôle d'ordre. tu parles pas comme les autres, comme les humains de crescent high, tu parles comme un livre, comme un poète décédé depuis trop longtemps. quand t'es en colère, tu te renferme comme une huitre protégeant sa perle, jusqu'à l'explosion inévitable des sentiments enterrés. t'hurle tes maux à la nuit, sur les toits de bétons, en langues inconnues apprises sur les bancs d'écoles, les langues mortes incomprises qui laissent tes envies s'évader dans les ciels étoiles. groupe: stella
- le murmure des vagues -quand t'étais encore qu'une petite pousse sans pétales, maman te prenait dans ses bras et te berçait au rythme des vagues, les pieds dans l'eau écume. tu te souviens encore des odeurs maritimes salées qui emplissait tes narines d'enfant à la découverte de tout ce qui est beau, de tout ce qui est. maman disait que la mer avait un certain pouvoir sur les humains, elle disait qu'il fallait s'enivrer de tout, de tout ce qui est beau, tout ce qui est laid, qu'il fallait poursuivre notre route sans se retourner trop souvent. maman, elle voulait que tu sois une femme forte, quand tu grandirais, une de celle qui se tiennent debout face aux naufrages, qui savent tenir une idée sans la laisser filer dans le ciel étoilé. mais maman est partie, elle s'est enfuie loin du sombre, parce que c'était plus pour elle, parce que maintenant, t'es grande, parce que l'endroit lui rappelait trop papa, un homme au coeur beau comme les levés de soleils, qu'elle disait. t'es restée, t'as pas pu quitter le monde où t'as éclos. quitter les vagues amour, les gens fracassés, les étoiles qui brillent trop fort dans le sombre. tu pouvais pas quitter tout ça, te résoudre à laisser ton monde te glisser entre les doigts. t'avais pas fini, ici, c'était que le commencement pour toi. t'avais le coeur serré de la voir partir, valises à la mains, sacs sur le dos. mais peut-être que c'était pour le mieux. t'as jamais su croire au destin, ça te paraît trop vulgaire que ta vie soit écrite d'avance par un inconnu qu'on ne verra jamais. tu laisse tes pas te mener où ta tête et ton coeur te cris d'aller. d'hasard y'a pas. alors peut-être que maman aussi elle suis fièrement ses pas. - coeur floraison -le coeur humain est un mystère. les médecins connaissent son fonctionnement presque par coeur, mais l'amour qu'il transporte reste quelque chose que même la science ne peut comprendre. les sentiments qui évoluent, qui s'échappent, s'envolent en riant, parfois. t'es une amoureuse, une de celle qui tombe de haut, toujours. peut-être parce que tu t'accroches pas aux êtres, mais à tout ce qui existe autours de toi. t'es l'amoureuse du ciel, l'amoureuse des astres étoilées dansantes dans le lointain de la nuit. l'amoureuse des vagues écumes, émerveillée par la puissance de l'eau, tantôt caresse doucereuse sur la peau satin, tantôt vagues endiablées submergeant les poumons, ensevelissant les corps dans les profondeurs. t'es l'amoureuse des choses qui se perdent, du perdu d'avance. tu regardes les immeubles fracassé par les années et tu trouves ça beau, parce qu'ils ont vécu, parce qu'ils ont vu les gens grandir dans les rues, parce qu'ils ont subit et qu'ils se tiennent toujours bien debout, juste là, avec les cicatrice du passé sous forme de briques manquantes. t'as aimé autre chose que ce que tes yeux captent au détour d'une rue, t'as aimée un homme, une fois. grand et fort comme tu les aimes, les yeux océans abyssales dans lesquels t'avais pris l'habitude de te noyer. et quand il est parti, quand il a pris ses valises pour parcourir le globe terrestre, t'as cesser de t'accrocher aux coeurs, aux organes vitales. à tout donner ont fini par tout perdre. t'as rien perdu, t'as juste trouver autre chose, quelque chose de plus doux, de plus beau, moins dangereux pour ton coeur qui bat trop fort dans ta cage thoracique. ton coeur s'amourache de tout ce qui lui apporte chaleur, de tout ce qui lui fais ressentir le beau, le doux. le coeur comète, insondable, t'abandonne ton corps, l'instant d'une nuit ou plus avec ces êtres douceurs, t'abandonne ton corps un peu, pour l'amour charnel, pour les feux ardents qui traversent l'infini de ton âme. bouteille à la mer sentiments barbe à papa, dégoulinants douceur sucrée, fondants sur la langue goût bonbons acidulés.
-- -- -- -- -- -- -- -- -- calypso, calypso qui s'envole, la jolie poupée à la peau chocolatée ailes colorées imaginations, elle survole la ville. comme si, comme si l'apesanteur s'appliquait pas à elle. calypso, elle lance sa poudre étoile, dans les vents nocturne pour égayer les têtes des rêveurs passants. elle engloutie les idées noircies des nuits insomnies aux sommeils perdus en mer. elle brille, calypso, comme des feux d'artifices dans le lointain. de quoi rendre les comètes jalouses, de quoi faire tomber les étoiles de leurs astres. calypso qui touche, à tout, à rien. calypso qui sourit, sourires aux dents blanches, aux joies contagieuses. calypso qui observe, qui voit tout, qui voit rien. inventrice du nouveau monde. calypso l'aimante, calypso l'amante. - - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: niepotvin, écailles de lune, alien babe, bleue amiante. pré-lien/inventé: inventé. c'était comment ta journée? la musique qui explose à mes oreilles prouve que la journée sera belle. le mot de la fin: toujours aussi beaux, je vous aimes. - Code:
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<cp>kiersey clemons</cp> - calypso névoa
Dernière édition par Calypso Névoa le Mar 30 Jan - 10:39, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: le cœur éclosion Dim 28 Jan - 11:15 | |
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