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 ça compte pas (ikike)

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MessageSujet: ça compte pas (ikike)   ça compte pas (ikike) EmptyJeu 16 Nov - 5:49



un verre de trop et elle se sent invincible


Les talons qui claquent, qui crapotent dans des ''flip flop'' sur les flaques dentelles. La nuit tombe sur les étoiles, ramène sa couverture made in Dieu sur ses épaules laissant la tête de lune dépasser pour éclairer le monde faiblement. Jolie tête, jolie style qu'elle se dit Jacky. Elle se penche en avant pour ramasser la cigarette à ses pieds. Les yeux qui fixent pas tout droit, les yeux pas dans le bon trou. Secouer la tête, sentir l'alcool danser sur ses veines et sa tête tourner comme au cabaret. Lumières et couleurs, c'est le grand spectacle. Elle a pas si bu que ça au final. Une bière je rentre, et ça c'est finit en escapade de bar en bar à la recherche du dernier verre de la soirée. Le portable scotché à la main, elle fait défiler les contacts sur le pas de sa porte. Faut pas que ça se finisse là. Faut pas que ça se finisse tout court. La nuit de la Lune se finit bientôt, le soleil prendra le relais avec sa couette. Grise ou bleu ? Ça dépend de ses humeurs. Ou de ses ragnagnas, qu'elle trouve à dire Jacky. Les clés qui s'enfilent comme un collier de perle, c'est vraiment de la merde ces colliers de perle. Fil de pêche pour des perles aux trous ridicules. Elle voit rien. Elle bloque. De l'autre côté de la rue, les jeunes se dépêchent avant la fermeture du dernier bar. Trois rues plus bas, dans dix minutes les portes s'écroulent. Tic tac, l'alcool donne des ailes parfois. Route principale, elle les entends tous descendre. Des talons, des baskets même des pieds nus ce soir. Ça se trémousse sur des airs inexistants, danse comme si la pluie n'était pas tombée depuis des centenaires. Manque plus qu'elle lève les yeux au ciel pour y voir pleuvoir des grenouilles démentes.

Goût de menthe dans sa bouche, elle recrache son chewing-gum -ça finira sous son talon, et alors?- cigarette roulée à ses lèvres. Elle est plus belle comme ça. Son rouge à lèvre carmin qui pétille et sautille, le diable collé à ses lèvres. Rêve d'embrasser quelqu'un, de mourir sous ses bras. Elle en a un en tête. Mais il répond pas ce soir. Elle en a un autre en tête. Mais ça sera pas le même scénario ce soir. Tap tap tap tap ; fait son téléphone. Bling, bling, bling. Elle envoie des messages à en danser. Ça se consume sous ses doigts. On l'arrête plus.

ur coming tonigt ? "
-sent at 4:56am
means = bring ur ass here "
-sent at 4:56am
didnt closse tha doore "
-sent at 4:56am
come ike come on baby "
-sent at 4:57am
i ofgerd ya a drink "
-sent at 4:57am
evil on my fingers they miss ya "
-sent at 4:57am
theire waiting for u "
-sent at 4:57am
6667 for ta door in case "
-sent at 4:58am
miss ya babe "
-sent at 4:58am


Elle s'en amuse alors qu'elle va s'en prendre pleins la gueule. Toutou qui va se rapprocher, la queue entre les jambes. Elle va le caresser tout doux, tout doux. Ils vont se mordre fort, la caresse de trop. Escalade de marche, trente qu'elle a du loupé sur les soixante. Deuxième porte qui claque, personne l'attendait à quoi bon faire sa drama-queen à cette heure là. Vêtement qui se plie au sol. Elle laisse tomber ses talons. « Woops. » qui glisse de sa bouche carmélite, en laissant au sol veste et t-shirt. Sa jupe qui gratte, elle se la garde. Elle fait pas le tapin non plus. Pas ce soir en tout cas. Elle se positionne sur le canapé. Elle cambre le dos. Non, trop surfait. Trop déjà surfait. Elle explore son appartement, bourré c'est encore plus drôle de jouer à ce jeu de non-séduction. Vient par là Ike, et t'auras jamais mes douceurs d’antan, ni mes lèvres sur ta bouche, ni mes doigts sur ta peau. T'auras l'droit qu'à des déchirures périodiques. Le pire c'est qu'elle en attend pas moins d'lui. Avachit sur le plan de travail de la cuisine. Ça fait pitié à voir, mais ça la fait rire. Elle rigole dans le silence de son appartement, bientôt écrasé par Ike cherchant son chemin illuminé par des rires ringards d'années 70.
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MessageSujet: Re: ça compte pas (ikike)   ça compte pas (ikike) EmptyLun 20 Nov - 5:07

Ca vibre. Ca tinte. Ca dérange la tranquillité. cinq lettres et un soupir. Jacky. Cinq lettres et une injure. Putain. Putain de Jacky qui tape des messages si tard – ou si tôt – et qui attend qu'il arrive. Parce qu'il arrivera, évidemment, elle le sait sûrement. C'est pour ça qu'elle l'appelle lui, sans doute le seul imbécile de sa fichu liste de contact qui sortira pour la rejoindre. Ou personne d'autres ne lui a répondu, c'est peut-être pas le premier qu'elle appelle. Avec elle, difficile de savoir. Une seconde elle te fais croire que t'es l'univers, le temps de te laisser approcher et de te rire au nez. Elle attend toujours que tu te barres pour te rappeler, trop contente de voir qu'on sait pas la lâcher. Fichu téléphone, foutue femme. Il sait pas ce qu'il fout là, vraiment. Loin d'un lit douillet et d'une nuit sans rêves, à braver le froid pour retrouver un appartement qui n'est pas le sien, pour voir une femme qui n'est pas sienne. Mais il rapplique ike, forcément, c'est comme ça avec Jacky, elle sait. trop contente d'avoir quelqu'un à appeler, quelqu'un à ramener. Juste pour le plaisir de le jeter, encore. Soupir. Une porte d'appartement même pas fermé, c'est l'invitation au n'importe quoi. A n'importe qui et ça pourrait être quelqu'un d'autre que lui que jacky elle en saurait rien, elle laissera entrer. Elle séduirait sûrement l'inconnu, pourvu qu'il ai l'air sympa, qu'il semble assez malléable. Il pourrait après tout. Simplement faire demi-tour, laisser la porte grande ouverte et la laisser à quelqu'un d'autre. Il rêve de se casser avant même d'être arriver, et maintenant qu'il a le pied dans son enfer c'est encore plus tenace. Mais il avance, il repart pas, il jette juste un œil vers l'extérieur au cas ou il trouve enfin le courage de se barrer, il regarde derrière mais il avance tout droit. « si c'est encore un plan foireux jacky ... » menace inachevée. Puis quoi ? qu'est-ce que tu ferais ike? jamais rien, il en rêve seulement. Lui coller la tête contre le mur, lui faire ravaler ses sourires, juste qu'elle ferme sa gueule. Mais il le fait pas, jamais, il bouillonne simplement de la voir si bien mener son jeu, innocente mais séductrice. Et c'est pas ses faux airs de biches qui feront illusions longtemps, il faut peu de temps pour voir que jacky c'est une allumeuse. Elle frotte les hommes-essence du bout des doigts qui craquent, de l'explosion pour son divertissement. Elle sait y faire, ce soir encore. Presque. Maladroitement posée comme une diva sur le plan de travail, a moitié dénudé. Ça se rince l’œil un instant, par habitude sûrement, ça grappille des bouts de chair qu'on a rarement pu distinguer, jamais pu savourer. Photographie de l'esprit dans un élan de voyeurisme qu'elle parvient à provoquer. qu'elle cherche a provoquer, même ivre jacky elle oublie pas l'effet qu'elle fait, elle oublie pas de sourire pour charmer, de rire comme une bécasse pour avoir l'air si facilement atteignable. putain de jacky, ouais.  « t'es complètement déchirée. » constat rendu audible rien que pour combler le vide, pour briser le silence. Elle est jolie jacky, belle dans son naturel, même si elle le joue, bien plus jolie à jeun que les nuits d'ivresse ou elle s'échoue comme un phoque, qui cherche a être gracieux, sur son plan de travail. Il pourrait juste en profiter, ça serait facile, décevant aussi. Sans doute.  Puis il sait pas ce qu'elle attend, avec ses airs de princesse sur son divan, a quel jeu elle joue. Elle a l'air d'attendre quelqu'un, quelque chose, lui peut-être ou quelqu'un d'autre. Ca l'étonnerait  à peine de voir un type surgir de l'autre pièce et finir de la déshabiller (parce qu'il aurait commencé) et voir jacky sourire devant l'effet de sa petite tragédie. Y a quelque chose d'effrayant à la voir si accessible finalement, parce qu'elle l'est jamais normalement. « tu devrais aller te coucher, moi j'me casse. » au revoir, il dit, mais en s'approchant d'elle, pas de la sortie. C'est jamais le premier a le dire, après tout. Jacky décide, quand ils se voient, quand ils se séparent. Jacky est reine, des garces, mais reine quand même
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MessageSujet: Re: ça compte pas (ikike)   ça compte pas (ikike) EmptyMar 28 Nov - 11:28


un verre de trop et elle se sent invincible


Les paupières fatiguent il en faut peu pour qu'elle ne sombre dans un sommeil éternel. Belle au bois Dormant -hormis les cheveux blonds et sa vie désastre- aux lèvres pulpeuses qui continuent malgré tout à bouger. À tourner. Sa langue qui cherche le contact et vient s'exposer à l'air libre. Elle a l'air conne Jacky, là comme ça, elle ressemble plus à grand chose. Mais si on s'approche, les yeux en dehors de son visage bouffit par l'alcool, on y dessine lentement les traits de son corps. Sa poitrine doucement rebondit attachée dans son soutien-gorge, son ventre qui tressaute à chaque mouvement de ricanement, ses jambes fines et grandes. Élégante et chic, elle pourrait. Grasse et lente, elle peux. Ses rires se calment, la fatiguent augmente. Ike il met pas si longtemps que ça à arriver normalement. Il lui semble une éternité avant de n'entendre ses pas. Flegme qui coud son corps contre le plan de travail. Avachit et c'est tout.
Salut amour ; qu'elle pense tout bas entre deux rires crédules. Elle pose ses yeux sauvages sur sa tignasse, sur ses lèvres, sur son corps et son regard. Ce regard. Olala, ce regard. Violence amour, flamme qui brûle sous l'océan. Elle en tremble (coup de l'alcool, ou c'est vraiment son regard qui fait de l'effet???) fébrilement. Son cœur qui bat sous la cage thoracique, qui s'impatiente à l'idée. À l'idée de lui en foutre une belle. De s'en prendre une belle. Elle est complètement déchirée, qu'il lui dit. C'est clair. Elle voit plus tout flou, elle voit pas tout clair, les meubles qui tanguent et son visage difforme. Mais même comme ça, elle voit ses billes/yeux brillant dans l'obscurité. Pupilles de félin qui fixent son corps quasi-dénudé. Putain, qu'elle aime ça.

(elle se sens détestée
elle se sens femme
elle se sens vulgaire
elle se sens quasi aimée
mais putain
qu'elle se sens bien là)

Elle se redresse, la gueule toujours rigole à souhait. « y'en a qui s'amuse plus que d'autre ce soir » elle pique, elle effleure, elle fait pas de mal. Pas maintenant, pas tout de suite ça servirait à rien d'autre qu'à le faire fuir. Jacky, elle tend doucement ses mains vers lui (même pas la peine d'écarter les jambes, il viendra même sous l'effet d'un jean trop large) l'appel silencieux. Son narcissisme ne dépasse pas ses lèvres, faut le prendre par les sentiments pendant un moment. Dire son prénom tout délicat, caresser sa peau tout gentil, baiser son ego tout pleins.
Qu'il se casse, qu'il essaye du moins. Fil invisible dont elle tiens les ficelles, marionnettes de ses nuits et de ses messages. Elle en fait son jouet, la gamine. « j'vais pas aller me coucher alors que t'es là. viens, ike, reste deux secondes. » deux secondes qui se transformeront en quelques heures. En une nuit peut-être. Jusqu'à ce qu'elle lui montre la porte et lui fasse une scène, qu'elle réclame son taux d'insultes, qu'elle le laisse lui serrer le bras fort. Fort fort fort jusqu'à la marque.
crève-moi, allez steuplait, juste ce soir, rien que pour ce soir.

Il arrive, il arrive vers son corps bonbon. Elle donne envie de la goûter du bout des lèvres, sucres addictifs en plus de ça. Le diabète qui cours derrière elle pour rattraper ses proies au passage. « t'es pas content de me voir ? » bien sur que non. Il sait ce qu'il l'attend (mais eh oh, il rapplique quand même). Elle le touche du bout des doigts maintenant. Elle caresse ses mains, ses avants bras, elle le caresse lentement tout doux. Qu'il baisse sa garde lentement pour qu'elle en sorte son canif d'argent. Elle touche à ses joues, elle joue avec son cou. Et ses yeux. Et ce regard. Merde il va la tuer un jour.

on dira tous qu'elle mérite cette couleur de plombe
elle-même dans le fin fond de sa tombe
gueulera à ses plus fidèles garçons,
qu'il avait bien raison
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