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 elegy to the void (kodi)

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MessageSujet: elegy to the void (kodi)   elegy to the void (kodi) EmptyJeu 8 Fév - 13:37

à crescent heights, il n'y a plus aucune trace de la neige. cela fait quelques jours qu'elle a pris la fuite, telle une lâche. certains prédisent qu'elle s'apprête à faire son grand retour, d'autres prient pour ne plus en entendre parler. le blanc nuage qui épousait les rues de la ville n'est plus, la plupart des habitants ont abandonné leurs manteaux d'hiver et on raconte même que deux ou trois bars ont ressorti leurs terrasses. l'air est froid, mais il n'a pas la prétention de pénétrer la peau de ses potentielles victimes. l'hiver se fait doux. c'est agréable de se balader dans les rues, agréable de se laisser bercer par la fraicheur du vent. les sourires regagnent les visages, les ruelles se peuplent une nouvelle fois. les coeurs, eux, se réchauffent à l'unisson, tous, sauf un. à quelques mètres, perché dans sa haute tour, roméo st-clair et son coeur devenu glace. engouffré dans son lit, il contemple la brûlure qui borde la paume de sa main. elle est à peine cicatrisée. il a toujours été attiré par l'auto-mutilation. non, pas la scarification, ce serait d'un fâcheux commun. ce qu'il aime, c'est se brûler la peau. celle de ses mains, parfois celle de ses cuisses. il lui est également arrivé, quelques fois, de plonger sa tête dans un sachet en plastique tout en suppliant les dieux de lui léguer bravoure et courage pour ne jamais le retirer, dans l'espoir de pouvoir y suffoquer à en crever. il n'y est évidemment jamais parvenu, du moins jamais assez longtemps. se faire mal, ça lui permet de retrouver sa route émotionnelle. à force d'enchaîner tous ces rôles, il est fréquent qu'il se perde dans les représentations de lui même, au point d'en oublier ce qu'il pense, ce qu'il ressent véritablement. se blesser, ça le reconnecte avec son corps. à chacun des supplices qu'il s'afflige, cette même question : "tu le penses vraiment roméo ?". cette cicatrice, il l'a dédie à sanders. suite à leur altercation, roméo n'avait d'autre choix que celui de se faire payer le fait d'avoir tant adoré la bouche de kodi, le fait de n'être qu'une pathétique et misérable pédale. seize jours se sont écoulés depuis leur dernière rencontre, depuis leur dernier combat. aucune nouvelle, pas un message, pas une visite. roméo ne s'attendait nullement au contraire mais il ne peut s'empêcher de l'espérer. depuis ses seize jours, il ne s'est pas passé une seule journée sans que le garçon se soit caressé en pensant à ce gamin de la rue. il a tenté de se vider l'esprit roméo, il a voulu essayer. mais l'expérience a mal tourné. tout d'abord avec tommi la petite pute, et puis avec cette cassie sawyer, cette grosse pute. impossible de la prendre, impossible de la défoncer comme il avait tant l'habitude de le faire. roméo, il l'avait molle avec cassie qui s'opérait pourtant à tous les stratagèmes pour réveiller son sexe. rien n'y fait, son corps ne peut répondre qu'aux lèvres de kodi. il est foutu. d'autant plus que la pétasse s'est amusée à relayer leur soirée désastreuse à toute la ville. roméo ne bande pas devant les nanas, c'est ce que la rumeur raconte. comment la faire taire ? pourquoi le faire taire ? trop préoccupé à penser à son kodi, il ne peut porter d'importance à ces gamineries, à son image. la seule chose qu'il désire, c'est le voir encore une fois, juste quelques minutes. il se demande si lui aussi y pense autant, à leur baiser. il se persuade du contraire, ça fait moins mal d'être pessimiste. il doit le voir. non pas pour l'embrasser à nouveau, même si la simple idée remue son coeur. non, ce qu'il veut c'est se venger des dernières minutes qu'ils ont passé ensemble. ces dernières minutes où kodi s'est permis de balayer l'honneur de roméo. il l'a attaqué en traître, dans une situation de faiblesse extrême. seize jours, c'est foutrement long et roméo a eu le temps de monter, de rédiger tous les scénarios possibles. aujourd'hui, c'est le grand jour. aujourd'hui, roméo va revoir kodi.

des sms. "je veux te voir" lui écrit st-clair. l'autre répond dans la foulée, prétextant que roméo s'est trompé de numéro. cette blague. il ne se laissera pas faire roméo, pas maintenant, plus maintenant. il n'a pas grand chose à perdre, il l'a embrassé, et kodi ne l'a pas repoussé, bien au contraire. il n'y a aucune raison de reculer, aucune putain. roméo, il provoque, il joue avec le terrible feu. animé par l'envie de vaincre, habité par la soif de vengeance. ils en viennent rapidement à se donner rendez-vous chez kodi. ce dernier cesse de répondre lorsque st-clair lui demande son adresse. manque de chance, roméo a un long carnet d'adresse, des camés qui sont passés un par un dans la piaule du dealer. un connard lui répond. le sourire revenu sur ses lèvres, le voilà déjà embarqué dans un taxi, l'âme d'un conquérant. kodi va devoir s'incliner, roméo va dominer. la bagnole s'arrête dans une sinistre ruelle. la devanture de l'immeuble est fissurée, la peinture est écaillée. c'est dégueulasse, presque gerbant. frisson d'effroi. il fait claquer la porte d'entrée du taudis et monte de manière assurée les trois étages, les trois foutus obstacles avant de rencontrer la bête. sanders. c'est écrit à la main, scotché salement à la porte. c'est risible tant c'était prévisible. roméo toque à la porte. trois fois, lourdement. le spectacle peut commencer. à condition que l'autre ouvre la porte. il toque une seconde fois, de manière encore plus brusque. il entend un voisin du pallier d'en dessous ouvrir sa porte. cette honte. il doit certainement s'attendre à un camé ou un déluré, à l'image des personnes qui constituent les fréquentations que doit avoir kodi. roméo souffle, il est long, trop long. il colle ses doigts à la poignée et tente d'ouvrir la porte. que le voisin aille se faire foutre. roméo se fait chier. roméo déteste attendre.
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MessageSujet: Re: elegy to the void (kodi)   elegy to the void (kodi) EmptyJeu 8 Fév - 15:04


comme Gotham en pleine scène de déraison, dans ta tête c'est pire que la tempête. brouillard instable et éclairs dans le ciel, nuages bien bas et le noir qui y règne. c'est l'île du danger, celle où ne doit pas aller, sauf pour y perdre la raison. chose faite, Kodi. chose faite depuis longtemps quand t'as tout claqué. une voiture, deux sacs de vêtements et un vie derrière toi. à peine quelques photos pour te souvenir de leur visage. abonné absent à des amis qui maintenant doivent aller de l'avant. et pourtant, ville silencieusement rebâtit, les fondations tiennent bon. t'es là le cerveau retourné mais à faire tout le temps semblant de bien aller. c'était il y a quinze jours, quand de nouveau c'est revenu trainer dans ta tête. infecter ton sang et tes pensées, tourner en rond comme un lion dans la moindre de tes idées. il a assassiné ta liberté en un seul baisé. sil seulement ça avait été tout autre chose, si seulement il n'avait pas été... comme ça. et dans ta tête c'est le brouillard. tourner en rond, boire pour oublier, fréquenter les bars, fréquenter les cons, trainer avec ton fournisseur, t'engueuler avec, de battre avec, manquer de tout faire pour qu'il puisse vraiment te menacer. faire machine arrière, continuer à t'enfoncer, coucher avec une fille, puis deux et pas de Mila en réponse. pas de sublime pansement à tes problèmes existentiels. connerie de vie.
et ce soir tu tournes comme un félin acculé. dans ton appartement alors que dehors le temps est au calme, comme une promesse de paix. c'est doux, le froid se retire, la neige n'est qu'un souvenir. et pourtant le calme du dehors c'est qu'une façade. A l'abri derrière tes murs tu enrages. "envie de te voir", "viens me voir".. frissons qui recommencent à se perdre sur ta peau, le long de ton dos qui glace tes pensées endiablées. "je peux très bien être ta pute", tu manques de hurler. y'a ses mots qui restent dans ta tête, comme incrusté sous tes yeux. tu tournes en rond dans ta propre tête. assis sur ton canapé, debout à te servir un verre, debout à regarder le ciel, retour au canapé. essayer d'oublier. besoin de quelqu'un pour pas y penser. ne pas lui répondre. ne pas le vouloir ici. t'essayes d'oublier. t'es misérable Kodi, les cheveux en bataille à force de passer tes mains dedans, essayer de comprendre ce qui se passe. à l'abri dans la chaleur de ton salon, simple tee-shirt sombre qui te tient assez chaud. t'as trop chaud, à t'énerver seul, à essayer de te calmer. trop de café dans les veines, t'as l'impression d'être sous coke sans avoir essayé. l'alcool ne noie rien ce soir.
et les coups à la porte ne sont qu'un rappel que tu ne peux échapper à la réalité. un regard sur l'heure, aucune idée de l'identité. pas un de tes clients, personnes ne vient ici. hormis ton fournisseur t'es pas sur d'avoir eut beaucoup de personne connaissant ton activité dans ce lieu. ou alors c'était dans ton lit qu'elles finissaient, pour se tirer au matin, insignifiantes. t'es long à te décider, à juste te concentrer. de nouveau les coups, tu grognes, tu te lèves. qu'ils aillent se faire foutre, Roméo et le monde, le monde et les autres. tous. ça cogne encore, et tu soupires dérangé. jusqu'à atteindre la poignée, au moment où quelqu'un force.
ou le con essaye d'entrer. stupeur. tu perds contenances et pour une fois tu mets plus de temps avant de réussir à reformer ton masque de détachement. et même si tes traits se lissent de nouveau dans ce masque si parfait, dans tes yeux y'a cette ombre qui y reste accroché. aux abois. qu'est-ce que tu viens faire ici ? bruit dans les couloirs, tu restes tendu, t'hésites à le faire entrer mais t'en fais rien. aucun signe, tu restes bloqué, figé par ses mots qui te reviennent à la gueule. et des idées, beaucoup trop d'idées. bordel.
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MessageSujet: Re: elegy to the void (kodi)   elegy to the void (kodi) EmptyJeu 8 Fév - 19:13

la porte n'est pas assez épaisse pour masquer le son de ses pas. sa démarche brusque et décontenancée est reconnaissable parmi mille autres. les murs se mettent à chanter une vibration, un tremblement. le cannibale arrive, le danger est imminent. la poignée s'abaisse et la porte s'ouvre. "tu es enfin là". la gueule toujours aussi durement sculptée, les yeux peints du même noir insaisissable. dans l'esprit de roméo, c'est ambiance trente-neuf - quarante-cinq, la pagaille, le putain de vacarme. il a la poitrine qui surchauffe et sa pulsation cardiaque risque de disjoncter à tout moment. comment-a-t-il pu penser qu'il réagirait autrement en affrontant kodi, hein ? ce qu'il peut être naïf. le st-clair, il est intimidé, il a simplement envie de le supplier de tout arrêter et de se jeter dans ses bras. laisser tomber les armes, larguer les amarres et s'embrasser à en faire pâlir la nuit. il n'est définitivement pas prêt de pouvoir se détacher de l'emprise qu'à sanders sur lui. et bien qu'il en soit conscient, il décide de montrer le parfait contraire. ses lèvres sont arquées en un fière sourire. il est content d'avoir trouvé son appartement, content de pouvoir l'emmerder également. ça lui rappelle les fois où il s'amusait à réfuter l'autorité de ses professeurs à l'école. l'insolence lui colle à la peau et lui taille une mine radieuse. qu'est-ce que tu viens faire ici ? envoie sèchement le bandit de sa voix roque et menaçante. kodi ! s'exclame alors roméo en tendant ses bras en direction du caïd. il enlace ce dernier en tâchant, bien sûr, de frotter son dos de manière amicale et chaleureuse. c'est dingue comme ça pue l'hypocrisie, c'est dingue comme ça le fait marrer. pétillant et d'humeur faussement solaire, roméo se permet de pénétrer le royaume sanders.  je m'ennuyais et je me suis dit "quoi de plus divertissant qu'une visite chez kodi ?" et.. tadam ! me voilà ! continue le garçon en adressant un clin d'oeil malicieux à son rival. il s'exprime comme un présentateur de talkshow, comme un animateur sur un bateau de croisière bas de gamme. il retire son bombers, le coince sous son bras et tourne le dos à kodi afin de s'avancer dans la baraque. j'enlève mes chaussures ? dit-il en s'étant déjà rendu dans la pièce de séjour. les yeux de roméo traînent, balaient chacun des détails qui l'entourent et il faut avouer qu'il est complètement abasourdi par le décor qui se présente autour de lui. c'est vrai, roméo s'attendait à voir des préservatifs usagés pendus sur les lustres, il était persuadé qu'il allait devoir s'asseoir sur une pile de seringue infectées de mst en tout genre. il n'en est rien. il n'irait pas jusqu'à dire que c'est mignon, mais c'est propre, presque rangé et plutôt chaleureux. il ne faut pas lui en vouloir, il n'a pas pour habitude de squatter des appartements de pauvre. c'est un st-clair quoi. il entrepose son bombers sur une chaise et pivote sur lui même afin de faire face à la bête. c'est vraiment magnifique ! un second clin d'oeil. clownesque. le voilà avec une clope perchée sur sa bouche. il l'allume après avoir ouvert la fenêtre. roméo tend l'oreille, de manière caricaturale, toujours plus caricaturale. c'est un peu bruyant mais je pense que j'arriverai à dormir.. il s'appuie sur le rebord de la fenêtre, regarde kodi d'un air bien trop enjoué. "tu t'attendais à tout sauf à ça kodi, avoue-le". il le cherche du regard, avec sa clope qui le noie dans la fumée, il semble sortir tout droit d'un film français. déconcerter kodi, le prendre à son propre piège, c'est tout ce dont il a besoin. et peut-être d'un baiser aussi. ou deux. et pas que sur sa bouche. bon, le roméo, il en veut des choses finalement. on se fait livrer des sushis, bébé ? il pouffe de rire et reluque salement le sanders. il le cherche, il le veut, contre lui. ses mots, son corps. ce soir kodi sanders est siens. ce soir roméo st-clair est roi.
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MessageSujet: Re: elegy to the void (kodi)   elegy to the void (kodi) EmptyVen 9 Fév - 6:37


Kodi ! le diable qui s'invite dans un nuage de fumée devant ta porte. Kodi tu fais toi même ta perte. créateur de tes propres pièges, ignorant les possibilités de refuge. tu ne voulais voir personne ce soir. ignorer ton téléphone aurait été la première bonne chose à faire, ne pas laisser entrer ce gosse de riche dans ta tête, dans tes mots, le faire revenir dans tes pensées. c'était déjà l'erreur à effacer et maintenant t'es là, planté devant ta porte sa gueule suffisante face à toi. sa voix fausse et déconcertante. fermes la porte, laisses le dehors tant qu'il en est encore temps, tant que tu peux faire marche arrière, l'ignorer. et tes doigts se referment sur la poignée sans assez de rapidité. le reste c'est un mauvais plan de teenshow. le reste est déconcertant quand on te voit toi le mec un peu spécial et si peu amical. le reste c'est du grand Roméo qui commence son show, alors que tu te retrouves contre lui avec son odeur qui vient s'incruster partout autour de toi. les muscles qui se tendent, toi tu restes prit de cours par cette visite impossible. les ressentiments reviennent au galop quand tu sens ton rythme cardiaque s'accélérer, t'aimes pas le sentir te toucher, venir dévorer ton espace vital avec tant de fausseté. lui et ses grands airs sympathique et si faux. tellement faux. tout en lui pue le jeu et la manipulation. t'es le dealeur, il est le voyou dans toutes ces manipulations. je m'ennuyais et je me suis dit "quoi de plus divertissant qu'une visite chez kodi ?" et.. tadam ! me voilà ! j'enlève mes chaussures ? il s'incruste, il s'avance. tu le haïs. à venir chez toi, à venir souiller de sa présence ces lieux encore intacte de toutes pensées avec lui dedans. y'a les possibilités qui rétrécissent et ton estomac qui se crispe. respire Kodi, oublies ton sang qui pulse trop vite à tes oreilles, oublies les angoisses qui commencent à s'incruster. respire. tu pousses la porte, la referme, le suit du regard. Comment t'as eut mon adresse ? tu sais très bien que ça ne vient pas de toi, t'as arrêté de lui parler au moment où ça devenait trop réel. peu de personne la connaissent, et que St-Clair puisse en faire partit met ton cerveau à l'agonie. il bouge et se fait roi de l'espace qui l'entoure, maître dans ce domaine de l'appropriation, tu le haïs. c'est vraiment magnifique ! ta gueule St-Clair, fermes ta gueule et asses toi. tu retiens tes mots, tu retiens ces vagues de colère trop brutales qui ne te ressemblent pas. tu restes droit avançant dans la pièce central. t'aimes pas le savoir ici. t'aimes pas le voir prendre sa clope, incruster des images de lui dans des endroit que tu ne veux pas. tu le sais bien qu'il joue. animé d'une envie de gagner un truc que tu ne comprends pas. se venger, bordel, tu n'y aurais pas songé. t'aurais jamais été jusqu'à imaginer le voir débarquer ici pour se venger et t'emmerder. c'est un peu bruyant mais je pense que j'arriverai à dormir... tu fais abstraction de son corps qui s'appuie contre le bord de la fenêtre avec beaucoup trop d'aisance. seuls ces mots comptent à l'instant quand sa phrase percute ton esprit. tu restes interdit face à ce genre de parole. tu sais qu'il ne les pense pas, tu sais que ce n'est qu'une provocation de plus pour venir à bout de vos batailles d'égo. ne pas t'énerver, il a déjà manquer de gagner la dernière fois. on se fait livrer des sushis, bébé ? mais avec les mots de trop, vient le regard qui dégoute, qui fait mal et qui rend sale. qui te rends mal. arrêtes d'me regarder comme ça. ça te dérange mais plus encore, ça te dégoûte. de tes envies, de sa manière de jouer, tu voudrais le faire taire mais la manière reste encore à délibérer. il y a quinze jours il te mettait au supplice avec ses lèvres, et pourtant tu sais toujours pas sur quel lignes te centrer. t'avances, le froid de dehors venant glisser sur tes bras dénudé sans pour autant te perturber. t'avances assez près pour lui faire face, tendre la main et récupérer la clope. sa clope. tu essayes d'ignorer ses lèvres, et tu balances cette foutue cigarette. on fume pas chez moi. et ton petit jeu sortit de je ne sais où tu te le gardes Roméo. ... je t'ai pas invité ici, pourquoi tu vas pas juste t'occuper avec tes autres sbires ? t'es calme mais c'est froid, t'es sur la réserve Kodi. t'es sur tes gardes parce que ces messages ont réussit à te mettre le cerveau à l'envers et que tu devines maintenant que ce n'était qu'un écran de fumée. qu'un autre jeu de Roméo et que cette fois il s'est incrusté dans ta tête. tu ne veux pas l'entendre t'appeler bébé, personne ne l'a jamais fait, tu te demandes même un instant si un jour River l'aurait oser même pour déconner. nan, les surnoms niais et affectifs n'ont jamais été mis sur toi, même du temps de ta douceur et de ta galanterie impossible. et dans a bouche ça donne sale, ça sonne comme un arme prête à faire mal. et ça griffe tes tripes entre envie de haine et d'autres.
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MessageSujet: Re: elegy to the void (kodi)   elegy to the void (kodi) EmptyVen 9 Fév - 11:48

il faut le voir pour le croire. happé derrière la fumée de sa clope, le regard ingurgité de malice et de vice, roméo st-clair est parvenu à violer son intimité. la balle est définitivement dans son camp. mais pour combien de temps ? il n'en a pas la moindre idée et pour être sincère, il s'en fiche pas mal. c'est ses cinq minutes de gloire et rien ne pourrait l'empêcher d'en jubiler. c'est un pur régale. s'amuser autant devrait être interdit, mais c'est un concept qu'il ne connaît pas le connard. les limites, il n'a jamais su les voir. il est incapable de sentir l'odeur de cramé qui émane de ses foutues ailes. il ne reste plus qu'à lui souhaiter un destin différent de celui d'icare. la chute risque de lui être fatale. avec ses mauvais regards, st-clair contamine l'espace vital de kodi, il l'empoisonne. il est excitant de voir sa gueule se décomposer à chacune de ses phrases. kodi le martyre, un nouveau chapitre où roméo n'est qu'à son sinistre avantage. comment t'as eu mon adresse ? sort kodi sanders. il y a certains avantages à être un st-clair, comme celui d'avoir un carnet de contact bien trop rempli. c'était assez simple, demander à un tel qui a demandé à un tel, et ainsi de suite. mais le gamin décide de voiler la vérité et de l'habiller d'un somptueux et sinistre mensonge. je te rappelle que je suis riche, je t'ai fait suivre pour trois fois rien. il prie, implore les dieux pour que la paranoïa de kodi le percute dans sa chute. en prononçant ses mots, il espère secrètement le rendre fou et lui faire comprendre, par la même occasion, qu'il détient tous les pouvoirs. suffit juste qu'il ait les idées quoi. le froid a beau s'appliquer à rentrer dans l'appartement, l'ambiance reste bel et bien caniculaire. arrête de me regarder comme ça. ordonne la racaille de crescent heights. roméo comprend qu'il est sensible à ses signaux, à ses appels. son regard ne peut être interprété que d'une seule façon. il est habité par l'envie et ça se remarque facilement. dans sa voix, dans son attitude désinvolte. chacune de ses respirations, chacun de ses putains de geste veut dire "j'ai envie de toi". kodi déambule alors vers roméo afin de le dépouiller de sa clope dont il se débarrasse par la fenêtre. hé, t'as une idée du prix que ça coûte ? dit-il de sa voix geignarde en mimant la moue de brigitte bardot. il se met alors à rire en tapotant l'épaule du pirate. je rigole kodi ! je m'en fous, détends-toi ! poursuit-il niaisement. les yeux de st-clair dérapent sur les lèvres du gros dur. c'est une façon de le supplier de l'embrasser, de l'embraser. pour le coup, ça, ce n'est pas intentionnel. il retourne rapidement à la raison lorsque sanders se met à parler. on fume pas chez moi. et ton petit jeu sorti de je ne sais où tu te le gardes Roméo. ... je t'ai pas invité ici, pourquoi tu vas pas juste t'occuper avec tes autres sbires ? roméo lève les yeux au ciel en arquant ses sourcils, il fait mine de réfléchir. ça lui va si bien. il pose ses longs doigts sur le torse de kodi et les fait monter un par un en direction de son visage, comme une sale araignée venimeuse. son torse est bombé, dur et musclé. roméo avait deviné la musculature du bellâtre au travers de ses vêtements mais il n'avait jamais osé espérer pouvoir s'attendre à quelque chose d'aussi solide et rigide. c'est plaisant. hm.. peut-être parce que je n'ai pas envie de me faire baiser par mes "autres sbires" ? son index dessine le contour de sa bouche. une oeuvre d'art inestimée. il rit bêtement, naïvement en se retournant pour fermer la fenêtre. leur proximité lui permet de coller son fessier à l'entrejambe du bandit. roméo, tu vas te brûler. il est comme possédé par le rôle qu'il joue, il ne peut reculer devant aucun de ses caprices. il n'est plus question de se tirailler l'esprit à coup de grand doute sur son orientation sexuelle, non. le but est simplement de gagner, de faire tomber kodi. et bon sang, il le fait frotter son petit cul. il le tend de manière exagérée en tirant les vitres vers lui et en clôturant la fenêtre. le voilà de nouveau face à kodi, il a le coeur serré. c'est que ça a lui a donné de fâcheuses envies. pris à son propre piège. ce n'est pas pour autant qu'il faut céder, du moins pas maintenant. il s'éloigne du garçon, sa démarche fière et élancée intimiderait tous les rois de la terre. il plisse ses lèvres, une idée séduisante s'est introduite dans sa tête. ça ne sent pas bon, bordel, ça ne sent pas bon du tout. devant les yeux de kodi, st-clair agrippe le tissu de son col roulé et le retire. il mordille salement sa lèvre. le voilà qu'il défait sa ceinture puis sa braguette il se déchausse et fait dégager son pantalon de costume.  il est trop tard. le voilà en sous-vêtements. il masque son entre-jambe de sa main en ne lâchant pas du regard le dealer. une chose est sûre, quand kodi est dans sa tête, il ne lui est jamais compliqué de bander. ça change des pétasses de cassie. tu me prends sur ton canapé ? dit-il de sa voix lascive et suave tout en prenant place sur le divan. assis dans le fond, il écarte ses cuisses en se refusant d'abandonner les yeux de sa victime. ou tu préfères peut-être aller dans ta chambre ?
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MessageSujet: Re: elegy to the void (kodi)   elegy to the void (kodi) EmptySam 10 Fév - 11:15


ce soir t'as l'esprit outrageusement tourmenté. ce soir c'est là que vient jouer le client délaissé, celui bafoué de votre dernier échange. Roméo malgré vous échanges toujours houleux et tendu, tu le connais pas tant que ça. tu ne le connais presque pas. pourtant t'aurais du t'en douter, jouer avec sa fierté c'était attendre la revanche, c'était mettre une croix sur une bataille, gagner une victoire et attendre ces foutues représailles. mais trop occupé par ce qu'il te fait ressentir, t'as oublié ce genre de détails. sur tes gardes sur tes propres idées, t'as oublié de prévoir son retour en force. et ce soir c'est avec aucune douceur qu'il débarque, enfonçant la porte de la sympathie et se drapant dans une foutue politesse. je te rappelle que je suis riche, je t'ai fait suivre pour trois fois rien.trouver le faux dans le vrai, le vrai dans ces jeux et ses mensonges. ça devient dur et tu restes sur tes gardes essayant de te raisonner en te disant qu'il serait pas à ce point taré. hein Kodi ? vaudrait mieux pas pour toi. pour lui, pour toi aussi. parce que t'es pas bien sur de prévoir la réaction d'un gars qui te fournit s'il apprenait que son pote et dealer s'fait suivre par un fils de. non vraiment pas. et tu veux pas savoir ce qu'il pourrait faire pour régler le problème, c'est mieux pour ton propre repos. tu aimerais t'inquièter du sort de Roméos'il était pas déjà en train de jouer avec tes nerfs. en train de polluer ton salon avec son tabac,cette odeur qui s'imprime un peu trop dans ta tête quand il s'agit de lui... nan tu n'en veux pas ici. hé, t'as une idée du prix que ça coûte ? je rigole kodi ! je m'en fous, détends-toi ! tu fermes la fenêtre, ton regard se glace d'agacement. le faire partir, retrouver tes propres démons sans lui pour venir tout embraser.  mais c'est déjà trop tard quand ses doigts viennent avec affront se poser sur ton torse, quand le poids de ses mains vient te rappeler qu'il n'y a qu'un simple tissu entre sa peau et la tienne. ton rythme cardiaque se bloque puis repart en rafale. il part en vrille ton palpitant face à ces gestes. hm.. peut-être parce que je n'ai pas envie de me faire baiser par mes "autres sbires" ? tu sais pas si ce sont ses mots où son index aussi proche de ta bouche qui te font dérailler. ton souffle se coupe, tu perds pour une fois la glace autour de toi. t'as l'impression de voir se fissurer cette assurance insolente qui fait ta propre carapace. il joue le salaud, il joue ce connard avec tes émotions et ça te rend taré. il te suffit d'un instant pour lever le bras et taper sèchement dans son bras pour l'éloigner de ton visage. c'est simple, c'est sobre mais ça veut tout dire. ne pas te toucher, ne pas venir mettre le feu aux poudres. ça continue, ça monte en pression et il reprend son jeu stupide et pathétique. du genre à mettre mal à l'aise, à jouer avec la honte alors que tu le sens se tourner, venir terminer de fermer la fenêtre, collant ton corps avec le sien. tu fais un pas en arrière, t'es mal Kodi. t'es mal et ça hurle dans ta tête. t'inspires Kodi. inspires pour essayer d'évacuer ses tensions qui viennent foutre ton cerveau à l'envers. et il s'éloigne. t'expires avec plus de sureté, plus qu'à brûler l'envie de son corps, l'envie de toutes ces choses que tu ne comprends pas. venu de nul part ces désirs qui avant n'existaient en rien dans ton esprit. River a planté la graine, et Roméo s'amuse à la faire grandir, diable dangereux dans ce genre de jeu. tu te penses un peu libéré, tu te penses à l’abri, reprendre tes idées mais c'est encore mal connaître le garçon face à toi. puits sans fond de manipulations, de jeux sans fins et d'égo à flatter. tu vois ses doigts s'accrocher à son pull, tu vois ses mains le tirer vers le haut alors que ton rythme cardiaque reprend de plus belle, bordel. hé tu fais quoi ?! c'est camouflé par tu ne sais quel calme in-trouvé, parce qu'à l'intérieur c'est la panique qui te prend aux tripes. le vil invité qui dépasse les limites de tes propres possibilités. le voilà te te dévoilé son corps qu t'as que trop imaginé, son corps que t'as pas demandé à observer. tu perds ton souffle, tu perds un instant ta voix Kodi. Arrêtes ça. c'est comme hurler contre le vent, c'est comme crier face à un sourd; ses mains s'activent, démoniaques et tentatrice elles mènent le tissu au sol le laissant en sous vêtement devant toi. inspire Kodi, gardes ton sang froid. t'as la gorge sèche et des envies qui reviennent au galop/ des envies que tu ne sais comment rendre réelle, que tu ne sais combler entièrement. bordel. tu le haïs ce garçon sortit de nul part, venu de nouveau réduire ton monde en miette. tu me prends sur ton canapé ? tu masques ce putain de frisson dans un mouvement d'épaule, tu bouges légèrement ta tête pour faire passer le trouble, faire passer tant bien que mal ton corps qui réagit trop brutalement à ce genre de mot et de vision. non il a pas le droit de te faire ça. ou tu préfères peut-être aller dans ta chambre ? c'est trop. bien trop quand tu le vois écarter ses jambes et que dans ta tête ça part en vrille. tu te rends compte que t'as traverser l'espace qui vous sépare qu'au moment où t'arrives face à lui, le dominant par ta hauteur alors que tu le chope par le bras pour le forcer à se relever. la violence qui pulse dans chacune de tes veines, tu vois rouges. rouge sang. rouge désir. tes doigts qui serrent bien trop fort son poignet, ton corps réagit bien trop fort à ces conneries. y'a l'envie qui se mélange à la honte d'avoir la trique à cause de toutes ses provocations. c'est devenu bien plus que de la colère. tu t'prends pour qui ? t'as envie d'baiser et tu crois te pointer comme ça et quoi? t'es pas ma came, j'te l'ai déjà dit. tu siffles alors que tes mots et ta colère se perdent en intensité face à son corps et ses lèvres bien trop proche. le silence qui vient brûler l'intégralité de la pièce. foutu paradoxe entre tes doigts qui écrasent son bras et ton autre main qui vient tirer sur sa nuque pour écraser ses lèvres aux tiennes. retour en arrière flippant à ce que tu as fuis il y a quatre ans. tu le haïs.
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