(compliqué) toxicity - 1/1

Invité

he hit me and it felt like a kiss
he hit me and i knew he loved me
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- main dans la main sous les étoiles -
(mila rojas) enchaînée. des douleurs qui fanent dans le coeur, se nécrosent au même rythme que les phalanges qui dansent contre le flanc. les hurlements sont leurs soupirs, les sale pute sont ses je t'aime. et la violente douleur. l'anamour, où tout simplement la haine qui miroite dans ses opales, dégouline de chaque danse. de celles qui s'essouflent avec les genoux râpés et l'épiderme violacé comme une voûte céleste. il lui accroche ses étoiles tout le long de l'épiderme, et comme les astres, la laisse mourir avec le jour. elle aime ce qui déchire le ventricule, qui érafle âprement les lèvres. parce qu'elle les mérite pas, les amours qui décrochent la lune et font convulser de tendresse. non, elle mérite le néant et la compagnie des ombres. elle mérite que leo et une lèvre éclatée.
en bref, leo et mila, collision ignoble de deux êtres qui se dévorent comme des trous noirs, s’aspirent la lumière pour ne plus être que tâche de noirceur et de néant hululant. des comètes qui s’éraflent jusqu’à l’implosion dans leur course effrenée à la fièvre. coeurs à la passion ésotérique, ponctionnés par un mélange abject de rancoeur, de jalousie et de fureur. ça n’a pas réellement de sens, eux. ils ne veulent rien dire, n’ont pas de réelle signification si ce n’est l’imperfection d’un couple balafré jusqu’à l’âme.

(cece cartwright) l'enchère pernicieuse de la chair qu'elle lui a insufflé de ses lèvres. signature du pacte entre la gamine incendiaire et le diable sublimé de ses billets à en étourdir les miséreux. c'est la promesse de l'extase des corps qui s'épousent, et l'idée de lui arracher ce semblant d'innocence qui lui parcoure encore l'épiderme à elle. quelques billets contre une nuée de soupirs, et la possession d'un corps, toile encore vierge de toute lubricité. mais elle a la malice coincée dans les veines, et l'envie de lui soutirer la moitié de la somme sans qu'il n'entrevoit jamais les vallées de son corps, n'en goûte jamais le prix. jeu vénéneux dans lequel elle pourrait bien s'égarer.

(m) leo - entre 22 et 25 ans - bras droit du gérant du casino
putain de monstre moisi jusqu'à la moelle. les vices qui s'entassent dans la trachée, la violence qui lui crépite dans les opales. c'est l'enveloppe belle, la peau immaculée, la belle gueule qui étrangle les coeurs, mais les miasmes qui pullulent dans le fond des boyaux. un magnifique empire du paraître, la vipère parée de costumes fastueux, défigurée de sourires étincelants et de mimiques dégoulinantes d'une simulation bien trop maîtrisée.
leo, c'est le poison miroitant qui bouillone dans les veines et putréfie l'âme jusqu'à la perdition à l'instant même où les souffles se mélangent. royaume de crasse coincé sous les ongles, dopé à un semblant de pouvoir qui scintille des billets entassés dans les poches.
connard à l’oeil vicié qui vibre pour posséder, gâcher et balancer dans les caniveaux. user jusqu’à se lasser, rayer les épidermes de ses zébrures carmines, jusqu’à ce que le beau ne soit plus qu’un brouillon terne et laid. et il possède jusqu’à l’outrance, l'overdose. enchaîne les coeurs et les corps à sa carcasse jusqu’à ce que les mailles se brisent, corrodées par ses mots acides.

suggestions d'avatars: daniel bederov, clément chaberneau, jordyn baan, benjamin eidem, adrien sahores, douglas booth, vous saisissez un peu le délire je vous en donne pleins mais j'suis pas (trop) chiante. dans ma tête c'est un type qui fait quand même bien propre sur lui, un minimum de classe tout ça.