FERMETURE DU FORUM
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

Partagez
 

 fran + jay • call of the night

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


fran + jay • call of the night Empty
MessageSujet: fran + jay • call of the night   fran + jay • call of the night EmptyJeu 22 Fév - 15:18



call of the night
FRAN + JAY  
Les nuits. Ce sont les pires.
Lorsque tu es seul dans tes draps, dans le silence. Oppressé par tes envies vives que rien ne peut divertir. Tu tentes d'étouffer tes pulsions dans l'oreiller, tu forces tes yeux à se fermer. Mais tes poings se serrent de frustration et le manque te refuse le sommeil.
La boule au ventre, tu tournes, tu piétines. Tu t'assieds pour mieux te recoucher. Tu finis même par te relever pour marcher. Dehors, là où le vent glaciale vient piquer tes joues comme une punition. Tu fumes ta clope qui te fait cracher, tu avales des bonbons acidulés. Tu cherches une solution pour te sortir de ce cauchemar éveillé. Mais en vain. Toujours en vain.
Tu aurais presque envie de frapper les murs. Les frapper pour relâcher ta colère. Celle que tu ressens à ton égard. Parce que tu te trouves minable de te mettre dans des états pareils juste parce que tu peux pas baiser. Parfois t'as l'impression que ta vie en dépend, de ce plaisir. C'est plus important que ton oxygène, c'est ce qui te permet de rester en vie. De rester sain grâce à cette habitude malsaine. Ça n'a pas de sens, tu n'as plus de sens.
Tu souffres.
Tu te mets à penser à tous ces alcooliques et ces drogués. Est-ce qu'ils souffrent comme toi quand on leur retire leur dose ? Est-ce qu'ils tremblent aussi d'envie ? Cette image embue tes yeux. Tu peines à croire que le sexe puisse te mettre dans la même situation que ces faibles. Ces accrocs. Vraiment, tu n'as jamais eu une estime de toi aussi basse. Tu vis mal cette étiquette que tu avais toujours refusé de voir. Le mot addict brodé sur ton torse.

Lorsque le froid te mord trop, tu fini par retourner sous les draps, replié sur toi même. Tu n'essaies même plus de fermer les yeux, tu sais bien que c'est peine perdue. Malgré tes efforts pour ne plus y penser, tu finis par céder. Ta main se fraye un chemin le long de ton ventre jusqu'à se glisser sous l'élastique de ton caleçon. Tu ne la commande même plus, parce que tu as perdu cette capacité il y'a longtemps. Elle s'y rend seule à présent. Elle s'applique à faire son travail habituel, comme un automatisme, mais, pourtant, tu ne parviens pas à être satisfait. Pire, tu t'énerves encore plus. Non. Ce n'est pas ça que tu veux. Le plaisir solitaire. Ce n'est pas ce qui te fait vibrer, ce n'est pas ce dont tu as besoin. Toi tu veux la peau d'un autre. Sentir une chaire qui n'est pas la tienne sous tes doigts. L'entendre respirer dans ton oreille, souffler de plaisir, gémir. Voir son visage se tordre au moment crucial. Ses dents s'enfoncer dans sa lèvre pour se contenir, jusqu'à laisser des marques. Tu veux t'enivrer de son odeur, sa sueur, la goutter du bout de ta langue. C'est cet échange que tu désires, pas cet assouvissement pathétique de ta propre main. C'est pas suffisant.
Alors, plus frustré que jamais tu t'interromps. Et à nouveau tu te lèves.
Un coup d'oeil vers ta montre posée sur ta table de nuit t'indique trois heures du matin. L'heure des démons. Ça doit être pour ça que le tien prend finalement le contrôle. A présent tu ne réfléchis plus, tu te laisses simplement guider par ton monstre. Jay est rangé dans un placard, étouffé dans un coin pour l'empêcher de reprendre le contrôle.
Tu erres dans le noir, dans les couloirs, jusqu'à rencontrer la poignée d'une porte. N'importe laquelle. Tu sais juste que c'est la porte d'une chambre. Celle de qui, tu t'en fous. Tu veux juste d'un autre corps et l'identité t'es bien égale.
A pas feutré tu te faufiles dans la pièce, tu tâtonnes dans la pénombre jusqu'à trouver les draps sous lesquels tu t'immisces. Illégal.
Tu ne te poses même pas de questions, tu n'évalues pas ton comportement. Au fond de toi tu sais que c'est mal, tu sais que tu ne devrais pas être là. Mais tu ne t'écoutes plus. Seule ta pulsion occupe ton esprit. Ce besoin trop puissant.
Tu sens finalement le corps de l'autre et ta main trouve son torse. Un torse plat qui te fait comprendre que tu es dans le lit d'un homme, mais tu n'es toujours pas sûr duquel.
Tel un serpent, tu laisses ton corps glisser sur le sien. Ton coeur palpite à ce contact. Enfin. Oui, tu n'attendais que ça. D'envie tu passes ta langue contre tes lèvres avant de les perdre dans la nuque que tu devines. Tu embrasses ta victime endormie et laisse ta langue remonter à son oreille tandis que tu la sens s'éveiller doucement. Tu as perdu la tête, tu le sais et pourtant tu es incapable de t'arrêter.

@fran marlowe
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
 
fran + jay • call of the night
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
sous les étoiles. :: ÉCLIPSE :: Anciens rps-
Sauter vers: