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| Sujet: (ambigüe) j'aimais la couleur de tes yeux - 1/1 Mer 7 Mar - 1:09 | |
| (j'arrive pas à oublier ton sourire à la con) -- -- -- -- -- -- -- -- --
- main dans la main sous les étoiles -- histoire d'Isis en rapport avec le lien:
- et alors j'suis à terre -
J'voudrais hurler aux passants dans la rue que la vie, c'est de la merde. Que c'est juste une putain d'hypocrite qui te crache le bonheur des autres à la gueule en te laissant croire que t'y auras le droit.
C'est comme montrer un os à un chien puis le mettre sous vitrine. C'est de la maltraitance. On devrait porter plainte contre la vie.
J'voudrais écrire sur les murs que le bonheur c'est qu'une connerie. On te le prête une semaine voir deux avant de t'exploser le cœur.
C'est comme rendre la vue aux aveugles pendant quelques temps puis leurs crever les yeux.
Moi, j'suis du genre à en écrire des kilomètres et des kilomètres. C'est jamais des histoires avec un happy ending, mais plutôt du genre où le héros finit par crever seul sous un pont.
Mais putain, pour une fois, j'voudrais être heureuse.
Pas juste un jour. Ni une semaine. Et pas un mois.
Non, j'veux l'être jusqu'à la fin de mes jours.
Ça me fait peur, la vie. Parce que j'ai peur de beaucoup de choses. J'ai peur de connaître le bonheur pour qu'ensuite on me l'arrache. J'me prive moi-même pour pas tomber de haut.
Mais ça me fait peur, la mort. J'ai peur de partir sans laisser de trace de mon passage. J'veux qu'on se souvienne de moi, dans cinquante ans, comme on se souvient de Kurt Cobain.
Tant pis, si je dois taguer des millions de murs à coup de phrase que j'ai écrit pour ne pas rester trop dans l'ombre. Tant pis si je dois le refaire tous les jours parce que les agents d'entretien de la ville les enlèvent. Tant pis, parce que je reviendrais toujours.
J'm'autorisais pas à être heureuse, parce que j'avais peur de tomber de trop haut.
Puis, il est arrivé dans ma vie, ce gros con.
À la fac avec moi.
J'étais jamais tombée amoureuse avant. Jamais. Ça m'a fait bizarre tous ses sentiments qui coulaient dans mes veines. J'avais l'impression qu'un tractopelle me roulait dessus. Et un rouleau compresseur écrasait mon cœur.
Mais il est arrivé, avec la putain de couleur de ses prunelles, son putain de sourire à la con, la manière dont il a de passer sa main dans ses cheveux, le son de son rire et de sa voix, sa manière de parler.
J'aurais pû passer des heures et des heures à le décrire. J'aurais pû. Mais, j'ai pas envie. J'en ai plus envie.
Il m'a fait mal, celui au doux regard.
Il m'a fait mal, celui au sourire à la con.
Pourtant, j'ai pas arrêté de le regarder pour autant. Non, parce que j'adore le voir, comme si je le voyais pour la première fois. C'est toujours la même chose. On est à la fac, je regarde l'heure et me dis qu'il va pas tarder à arriver. Puis je lève les yeux, et mon regard se pose de suite sur lui.
Quand il arrive vers moi, j'arrête de parler, pour lui accorder toute mon attention. Je lève la tête pour le regarder dans les yeux, pour croiser ses prunelles. Et pour voir son sourire aussi.
C'est le sourire qui manquait à ma vie. C'était le sourire qui me redonnait l'espoir d'avoir un jour, le droit à l'amour. Aujourd'hui, ce sourire est comme un coup de poignard en plein cœur. Il me rappelle sans cesse, que non, je n'ai pas le droit à l'amour.
Alors je lui souris aussi. De la manière la plus chaleureuse qui soit. Parce que je le faisais avant, et que je ne veux pas qu'il remarque qu'il m'a blessé.
Il l'a fait pourtant. Il a pris mon cœur déjà très fragile. Il a juste eu a tiré sur chaque côté pour décoller les morceaux fraîchement recollés et il a tout jeté par terre, les piétinants. Puis du bout de sa semelle, il a poussé les morceaux vers les égouts.
Et pourtant, j'arrêterais jamais de lui sourire de la même manière qu'avant. Parce que ce n'est qu'une question de fierté. Je suis blessée, mais ça, il ne le saura jamais. Sauf si il me croise défoncé, là, j'suis pas bien sûre de savoir parler avec un filtre. Déjà que sans aucune substance illicite, je parle sans filtre...
Je lui tend la joue. Sa peau est douce. Je pourrai en frissonner, mais non. J'ai tellement tout gardé pour moi avant, que je sais très bien ne pas montrer certaines choses.
C'est vrai, qu'à son approche je deviens plus douce. Tout le monde me le dit autour de moi. « Dès qu'il est dans les alentours, c'est fou à quel point tu deviens calme ! » En même temps, j'avais pas envie qu'il me prenne pour une fêlée qui force sur le café – je déteste le café mais autour de moi, on pense que j'en prends dix au réveil – parce que je voulais avoir mes chances.
Je reste droite, je le regarde, comme avant. Avant qu'il me blesse. Je lui souris, comme toujours. Je lui parle, comme d'habitude. Parce que je suis polie. Il ne verra jamais à quel point il m'a détruite. Il ne le verra jamais, par contre, il verra à quel point je vais le détruire, lui, son sourire à la con, et la couleur de ses yeux.
J'adorais l'entendre parler. J'adorais quand il me taquinait. J'adore toujours ça en fait. Parce que plus j'ai mal, plus ça alimente ma haine envers lui, et plus ce sera facile de le détruire. Quand il m'aura achevé, je ne ressentirais plus de compassion à son égard. À ce moment-là, je n'aurais aucun remord à jouer avec lui, jusqu'à ce qu'il soit plus bas que terre.
Et alors j'suis à terre.
- et alors j'suis flinguée -
Mon coeur vient de sortir de ma cage thoracique.
Mon coeur vient d'exploser en milles morceaux.
J'ai réussi à le réparer un peu après qu'il m'ait blessé. Et je viens de le voir.
Lui, son sourire à la con, la putain de couleur de ses yeux, ses cheveux blonds qui partent en couilles, légèrement bouclés.
Il est si beau.
Connard.
J'étais dans le tram, bien décidé à aller en cours, peu importe si il était là ou non. Et il est rentré à son tour, deux arrêts après moi.
Je l'ai vu, même avant qu'il rentre dans le tram.
Peu importe où se pose mon regard, il est toujours dans mon champ de vision.
Il ne m'a même pas regardé. Pas un sourire. Il faisait tout pour que ses yeux se posent partout sauf sur moi. Je le voyais bien lever les yeux au plafond du tram lorsqu'il était tourné vers moi.
Il pourra pas me faire croire qu'il ne m'a pas vu.
J'ai envie de le détruire et en même temps de l'aimer.
Je savais pas ce que c'était avant l'amour. Avant lui, je n'étais qu'une connasse sans cœur qui se foutait bien des sentiments des autres. Et il est arrivé dans ma vie.
J'me rappelle bien de certains de nos moments.
Un jour, on attendait avant d'aller en anglais. Lui n'y allait pas. Il n'aime pas l'anglais. J'adore l'anglais. Il a attendu avec nous qu'on aille en cours avant de partir.
Maintenant, il ne le fait plus. Il s'en va direct.
Est-ce à cause de moi ?
J'aimerai bien. J'aimerai bien qu'il se soit fait mal en me blessant. J'aimerai surtout qu'il revienne dans ma vie.
Je sais pas si j'ai vraiment envie de le détruire. Une partie de moi, oui. L'autre partie veut juste l'avoir, peu importe comment j'y arrive.
Pourtant, il m'a fait mal, je devrais lui faire mal aussi. Oeil pour oeil. Dent pour dent.
Mais dès que je le vois, toutes mes convictions néfastes pour lui explosent.
Et dès qu'il pose ses doux yeux marrons sur moi...
Revenons au moment que je commençais à raconter.
Il y avait un post-it collé sur un mur de la fac. Il l'a pris et l'a collé sur le front d'un de nos potes. J'ai alors saisi le post-it pour lire ce qu'il y avait écrit. « Il est gentil ! »
J'ai recollé le post-it sur le front de notre ami, parce qu'il est gentil, et je l'ai regardé. Plongeant mes prunelles vertes et marrons dans les siennes chocolat.
Pendant au moins vingt secondes on ne faisait que se regarder.
Le monde aurait pu trembler autour de moi, je n'aurai rien remarqué.
Il a été le premier à détourner le regard, en souriant, les joues légèrement rosies, et passant sa main dans ses cheveux.
Il était si beau à ce moment-là.
Ce n'est pas le jour où j'ai commencé à ressentir des choses pour lui, mais c'est le jour qui m'a fait totalement succombé à son charme.
Et j'suis encore sous le charme. Juste que maintenant, ça me fait mal.
Quand je l'ai vu rentrer dans le bus, toute mon envie d'aller en cours s'est envolée.
Piouf !
Mon cœur venait d'exploser à nouveau, à cause de son sourire et de ses prunelles.
Il était si beau.
Il est si beau.
J'aimais la couleur de ses yeux.
Je l'aime toujours.
Pourtant, les yeux marrons, c'est banal. Mais moi, j'aime ça. Ça donne un regard chaleureux et doux, un regard qu'on aime avoir posé sur soi. Ou alors, c'est parce que c'est la couleur de ses yeux que je les aime.
Je n'en sais rien.
Il est différent de moi, quand même. Je suis trop énergique, il est calme. Je suis impatiente, il est patient. Je suis râleuse, il ne se plaint pas. Le mot discrétion ne fait pas parti de mon vocabulaire, il le connait. Je suis du genre à dire tous ce que je pense, il garde tout pour lui pour ne pas blesser les autres. Je peux m'énerver facilement, il garde son calme quoi qu'il arrive.
Mais j'avais envie de changer pour lui.
J'aurai pu tourner la page avec lui, faire un trait sur mon passé, enfin devenir heureuse. Il m'a blessé. Il ne m'a pas laissé lui montrer que je pouvais devenir une jeune femme heureuse et complètement épanouie.
Ces yeux me hantent. Son sourire me hante. Son rire me hante. La manière qu'il a de passer sa main dans ses cheveux me hante.
J'pourrai en écrire des choses sur lui.
Je pourrai parler de sa voix, si douce et posée, qui me donne des frissons qui parcourent mon corps...
Je pourrai parler de sa manière d'être avec les gens. Il ne se dévoile pas aux autres, mais quand il est avec des gens qu'il apprécie, il s'ouvre enfin.
Il s'ouvrait avec moi.
Putain, c'est trop dur d'écrire ça.
Oui, il s'ouvrait avec moi. Il me montrait qui il était, je pouvais entendre son rire, admirer son sourire.
C'est ça l'amour ? Ne pas pouvoir oublier un sourire à la con, une putain de couleur de prunelles, le son de sa voix et de son rire ?
Si c'est ça, alors c'est une putain de drogue. Mieux que ma dose de nicotine journalière. Mieux que la défonce. Mieux que tout.
J'ai pas pû l'aimer totalement.
En y réfléchissant, je ne sais pas lequel de nous deux a foiré.
Je lui ai dit ce que je pensais, parce qu'il s'est justifié, et que je n'aime pas ça. J'ai l'impression que quand on se justifie, on n'assume pas. Il m'a dit « je t'arrête là, ça va partir trop loin encore »
Ça veut dire quoi ça ? J'pars jamais trop loin, je dis juste ce que je pense.
Mais ça me fait chier. J'aurai dû fermer ma gueule pour une fois, juste pour encore le voir me sourire comme avant, qu'il pose sans cesse son regard sur moi.
Il m'a blessé, j'ai envie de le détruire.
Et après dix minutes à me demander si je rentre en cours, je finis par ouvrir la porte, avec du retard.
Il lève les yeux sur moi.
Et alors j'suis flinguée.
pour faire brefIsis, elle est tombée amoureuse pour la première fois de sa vie. Mais le gars ne lui parle plus trop pour une broutille. Elle voudrait le détruire pour lui faire mal, parce qu'il lui a flingué le cœur, mais elle en est incapable. Ils sont jamais sortis ensemble, comme ils se sont jamais embrassés, mais ils étaient proches. Elle en a marre d'aller vers lui, elle aimerait que pour une fois, ce soit lui qui fasse le premier geste. Comme un sourire. Peu importe, elle y retournera même si elle affirme le contraire.
(m) pseudo - minimum 21 ans - étudiant et libre. En sachant qu'Isis a fait un an de science de la santé, un an de science de la vie et un an de fac de droit, vous avez le choix pour le cursus où ils se seraient rencontrés. Il peut très bien avoir changé. Je le vois calme, à éviter les conflits le plus possible. Il ne se dévoile pas trop, saif quand il apprécie énormément les gens. À voir comment le lien entre les deux vont évoluer, mais ils doivent déjà s'expliquer. C'est un peu compliqué car ils s'évitent un peu, même si Isis est souvent dans les environs. A voir ce que le garçon ressent pour elle, en sachant bien qu'Isis est éperdumment amoureuse de lui et que c'est la première fois qu'elle a des sentiments. Pour elle, c'est assez violent. Le pseudo est totalament libre, je demande juste qu'il est minimum 21 ans. Faites vous plaisir ! suggestions d'avatars: Peu importe, j'aimerai juste qu'il est les yeux marrons. Et petit bonus si il est blond. Je marche au feeling pour l'avatar donc faites vous plaisir - - DES PETITS MOTS D'AMOUR:
que du love: j'vous promets des millions de bisous si vous prenez le pré-lien. Et j'vous aime déjà .
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