Invité Invité 
 |  Sujet: in the blur of the stars (kiara)  Mar 12 Déc - 12:55 | |
| 
kiara pozzi
(on a peur, on a honte, on est triste d'être humain)
-- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: ça s'élève dans l'air dans un rugissement sauvage, kiara pozzi, et ça s'échappe d'entre les lèvres dans un claquement sonore. les syllabes sonnent et résonnent contre les parois crâniennes des personnages éphémères de son existence, la consonance se marquant dans les esprits comme une trace indélébile. kiara, douceur de l'élocution, beauté des lettres. prénom lyrique d'une gamine révoltée. pozzi, splendeur lui coupant le souffle. patronyme du papa, fierté de la famille. ça étire ses jolies lèvres dans un grand sourire éblouissant. elle aime ce foutu nom malgré tous ses râlements échappées. elle aime son identité malgré toutes ses plaintes prononcées. parce que cela la rattache d'une façon désirée ou non à eux tous, sa famille. âge et date de naissance: à chaque vingt-deux mars, une énième année est consumée par le temps passant. et sa rose d’espérance de vie a déjà perdu vingt pétales d'existence, et avec la lenteur de ce temps capricieux s'écoulant, le vingt-et-unième pétale s'apprête doucement à s'arracher du sépale pour finir sa route dans le gouffre des secondes envolées. le jour où les aiguilles de l'horlogerie de la vie afficheront cent-quatre vingt-trois mille neuf cent soixante heures au compteur, un nouveau pétale tombera et une année sera prise. lieu de naissance, origines: comme le reste des personnes peuplant le monde, la gamine n'en n'a que faire du lieu où son premier souffle de vie à rejoint l'air embuant. venue d'un pays fort lointain où les couleurs des paysages sont bien différentes, mais où les astres frottants dans les cieux noirs sont identiques, elle n'est pas d'ici, elle est d'ailleurs. et pourtant, dans ses souvenirs d'enfant flous, elle a l'impression d'être ici depuis toujours. mais la gamine, elle a le sang italien de papa et maman qui coule dans ses veines bouillantes. elle est de là-bas, de l'italie, à milan où tout était différent, mais dont elle ne garde aucun souvenir. occupation: elle déambule à droite puis à gauche, enchaîne les petits boulots sans intérêt et semble étrangement se moquer de tout. un coup baby-sitter, un autre livreuse de pizza ou encore bosseuse dans un fast food. elle fait tout, elle fait rien, et change tout le temps d'idée. instable envie. instabilité de son être où les idées ne font que se modifier et où elle entreprend une perpétuelle recherche changeante. pour le moment, elle traîne les mains dans les poches et les yeux à la recherche de petite offre d'emploi. statut, orientation sexuelle: l'éclat de désir n'a pétillé dans son regard qu'à la vision d'une mâchoire saillante, son palpitant ne s'emporte qu'à la voix rauque chuchotant son prénom au creux de ses tympans, et tout son être s'enivre pour les eaux de cologne aux effluves puissantes. les hommes font tambouriner son coeur et enflamment son corps. mais, ils finissent tous par fuir. parce qu'elle est trop sauvage, trop volage. indomptable. personne n'est assez courageux pour rester au-delà d'une nuit de plaisir charnel, de se risquer aux griffes lacérées de la brune. traits de caractère: kiara, elle est la lionne reine de son propre royaume. un royaume n'existant que dans son esprit bordélique où elle est l'animal sauvage que personne n'arrive à apprivoiser, celle que personne ne peut arrêter. une gamine indomptable possédant un caractère explosif. elle est cette explosion qui ravage tout sur son passage, une tornade raflant tout dans son élan destructeur. imprévisible, destructrice, surprenante. kiara, elle regarde mal, elle grogne, elle attaque en mordant et griffant sa cible sans jamais avoir une once de remords aux fonds de ses tripes. une foutue gosse agaçante avec son comportement de sauvageonne, une belle emmerdeuse à l'insolence provocante et à l'entêtement énervant. c'est cette gosse que personne n'arrête, celle qui possède une sorte de feu ardent brûlant au bout des lèvres. ce feu de l'imprudence qui enflamme son être dans sa totalité. kiara, elle est l'imprudence pure et simple, une impulsive semblant insatisfaite par sa dose d'adrénaline quotidienne. le corps agit quand la tête est éteinte, les membres bougeants et les réflexions ne viennent pas, la bouche bougent au rythme des mots échappés avec la franchise des pensées incontrôlables, et ses mots s'inscrivent dans le temps avec comme sonorité la provocation. parce que fait l'avouer, elle aime beaucoup trop cela : jouer avec le feu des autres pour rallumer sa propre flamme. et qu'est-ce qu'elle s'en fiche, elle, d'attirer les foudres des autres ou de laisser ses poings exprimés cette rage bouillonnante dans ses veines. sa haine, sa colère, sa rage explosent avec violence. trop de violence. lionne enragée sous tant d'émotions destructrices. elle frappe, elle hurle, et rugit dans toutes ces bagarres devenues une autodéfense à tout ce qui pourrait effleurer son coeur pour le blesser, le briser. elle se défend avec la force, accompagnée de son âme un peu casse-cou, celle que jamais la peur n'arrive à éteindre. kiara, elle est sanguine, ardente, mais jamais hésitante. les émotions temporaires des vagues de son âme prennent le contrôle de son corps sans qu'elle ne les retiennent, l'instinct agissant, et peut-être une pointe de regrets instables surgit quand la tempête est passée et le calme revenu. qui sait ? personne. kiara ne montre que son côté ingérable, intenable, et surtout épuisante au monde. elle est fatigante avec toute sa puissance, ses bras levés en l'air, sa tête haute et son regard fier. kiara, elle est tout et rien à la fois. kiara, elle est une lionne qu'hésite pas à sortir les crocs et les griffes. groupe: pléiades.
- la tête tournée vers les étoiles -elle était belle, la gamine.
sourire aux lèvres. étincelles dans les yeux.
elle était violente, la gamine.
poing dans la face. filet de sang au coin de la bouche. comme un schéma indéchiffrable, un mystère que même le scobby-gang ne pourrait résoudre, un casse-tête chinois qu'a même pas de solution, il la regarde sans comprendre sa manière de fonctionner, de penser, d'agir. il n'arrive pas à la comprendre. ça l'agace, ça l'énerve, d'être incapable de pouvoir la déchiffrer. elle le regarde avec un doux sourire étirant ses lippes, alors que quelques minutes auparavant elle l'insultait avec hargne et était prête à lui en coller une. des centaines de réflexions à lui jeter à la figure lui viennent à l'esprit, trop pour les contenir dans sa boîte crânienne, et pourtant aucun son ne sort de sa bouche. c'est la première fois qu'il la voit sourire, la première fois qu'il aperçoit cette expression sur les traits fins de son visage. ça le surprend, ça l'éblouit. un rire glisse hors de ses lèvres en le voyant autant surpris, elle est amusée la gamine d'une façon enfantine. est-ce à cause de l'alcool qu'embrume son esprit et dissipe sa lucidité qu'elle trouve cela aussi drôle de le voir dans cet état d'incompréhension et d'émerveillement. elle ne sait pas trop, elle n'a pas envie de savoir. là, sous la voûte céleste, elle est juste bien. là, à ses côtés, elle se sent juste bien. étrange sentiment qui pique son être, un sentiment loin d'être désagréable même si il lui laissera un goût âcre dans la bouche demain matin lors de sa gueule de bois. ce soir, elle profite de cet instant et rit à gorge déployée se moquant de l'indiscrétion dont elle fait preuve. "est-ce que t'es lunatique ?" la phrase claque dans l'air d'un coup sec, sa langue tape contre son palais dans un mouvement souple pour montrer sa pointe d'agacement face à son comportement changeant. ses grands yeux émeraude se plongeant dans les siens, et avec la lenteur des mots montant jusqu'à sa cervelle bousillée par les effets de la boisson alcoolisée, son sourire lentement se fane. un regard lui suffit pour comprendre que cette simple question sèche l'a blessé sans qu'il ne sache même pourquoi. ça lui fout presque la migraine de chercher à comprendre ce qui se trame dans sa tête. "tu penses que j'le suis ? peut-être que j'le suis." le bout de ses doigts glisse le long de l'épiderme de son cuir chevelu, et elle élève la tête pour déverrouiller leurs prunelles, son regard fixant l'horizon noir du ciel illuminé d'astres scintillants. elle est belle à la lumière de la lune, à celle du soleil aussi, mais qu'est-ce qu'elle est incompréhensible. "j'dois l'être. peut-être. j'en sais trop rien." son euphorie éphémère la reprend d'un coup, cependant les notes de son rire sont moins harmonieuses, plus amertueuses. sous cette sonorité fausse, la vérité lui éclate à la gueule, il comprend ce qui tourne pas rond chez elle et les raisons qui font qu'il est incapable de la comprendre : kiara, elle-même, ne se comprend pas. et sous cette révélation, il partira sa clope au bec sans un regard pour la gamine dans un état d'ivresse. et sous cette découverte, il ne reviendra pas à la charge. sous ce ciel étoilé, c'était un adieu pour une histoire passagère pour cette gamine instable plus complexe qu'il ne le croyait. encore. mais surtout, la gamine, elle était une tornade.
de celle qui détruisait tout sur son passage,
ne laissant derrière elle que des débris de tout ce qu'elle avait effleurés,
sans avoir pleinement conscience des dégâts qu'elle causait de sa simple présence,
elle était dévastatrice.
pour les autres. pour elle-même. la compresse rugueuse imbibée de désinfectant rentre en contact avec l'égratignure de son arcade sourcilière, se frottant contre la blessure pour la nettoyer dans son intégralité. une opération minutieuse effectué avec délicatesse. cependant, sous la sensation de picotement mélangé à la froideur du produit, le visage de kiara se fige dans une grimace et un grognement sourd roule dans sa poitrine tout en restant bloqué au fond de sa trachée. elle tressaillit en fermant les yeux, une réaction purement puérile digne d'une enfant s'élevant à quelques années de vie. une moue se dessina sur ses lèvres quand elle remarqua la commissure de la bouche de sa soeur s'élever dans un sourire moqueur et son regard sérieux, déposé sur sa blessure, se dissiper pour laisser place à un éclat d'amusement. un amusement qu'elle ne prend même pas la peine de tenter de dissimuler, se moquant ouvertement d'elle. l'infirmière, devant normalement s'inquiéter de son état, lui répétant (même si elle savait qu'elle parlait dans l'oreille d'une sourde) de ne plus recommencer ou de faire plus attention la prochaine fois, était clairement en train de s'amuser de la situation de kiara qu'avait plongé tête la première dans un énième conflit. alia n'était peut-être pas faite pour être infirmière, tout simplement, ou peut-être était-ce à cause de l'habitude comme-ci cela était une scène trop souvent jouée sous son regard de spectatrice. "après toutes ces fois, tu ne t'es toujours pas habitué à la sensation ?" le sourire qui s'agrandit pour une et la moue boudeuse qui s'intensifie pour l'autre. kiara nage dans l'inconscience de l'inquiétude qu'elle peut véritablement engendrer, s'arrêtant sur l'image calme et souriante de la copie conforme physiquement de sa personne. elle ne remarque pas, elle ne voit pas, elle n'y fait pas attention. "faut croire que non !" ses bras se croisent sous sa poitrine et légèrement son visage se tourne pour laisser ses doigts fins coller un pansement sur son sourcil à l'endroit où sa chair s'est ouverte face à la force du coup qu'elle a reçu, et ils glissent le long de sa peau amochée pour s'attarder sur une autre blessure. d'un coup, sans qu'elles ne s'y attendent, la porte claque et les pas se rapprochent d'une démarche rapide. alessio qui rentre dans le champ de vision des gamines. alessio qui débarque sans avoir prévenu. alessio qui laisse son regard traîner sur le visage défiguré de sa petite soeur. alessio qui la fixe, un peu surpris, mais pas tellement en même temps parce qu'il la connaît la gamine. un soupir qu'il échappe. un sourire qu'elle lui offre. un de ces sourires surprenants, ceux qu'elle ne réserve qu'à eux parce qu'ils sont spécieux, place spéciale dans son coeur. parce que c'est tout simplement eux trois contre le reste du monde, envers et contre tout. kiara, rien qu'à son regard enflammé, ils voient tous qu'elle n'est pas effrayée de déclarer une guerre si c'est pour un de deux, prête à tout. alors, juste parce qu'elle est heureuse de voir débarquer son frère, elle lui fait un faible sourire sincère avant de commencer à laisser échapper des conneries par centaines, débuter son sketch habituel. elle était instable aussi.
comme l'ouragan qu'elle représentait,
elle ne possédait aucun itinéraire fixe, pas de chemins à suivre,
seul son instinct bancal était le gps de la voie qu'elle empruntait.
elle était le tout du rien,
et le rien du tout.
une énième étoile perdue parmi des millions. - - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: anaïs, mais c'est ana' pour les intimes. pré-lien/inventé: pré-lien d'alessio pozzi.  c'était comment ta journée? bah je me retrouve avec un bon mal de crâne.  le mot de la fin: tu es bella comme la papaya.  - Code:
-
<cp>audreyana michelle</cp> - kiara pozzi
Dernière édition par Kiara Pozzi le Ven 15 Déc - 13:52, édité 8 fois |
|
bon choix de pré-lien :chou:
