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| Sujet: don't cover my scars. Dim 7 Jan - 11:50 | |
| kodi sanders (et oui bandit, les p'tits ont grandit maintenant on a d'la barbe, on est plus si gentils) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: quatre lettres, deux syllabes, un prénom. simple, concis, précis. Kodi c'est doux, Kodi c'est dur, c'est impossible à définir et ça veut rien qualifier, rien expliquer, Kodi c'est un code à quatre chiffres. comme si la gueule suffisait pas, y'a le prénom qui reste plein de complexité. Sanders, on voit du blond, du pur, d'la beauté naturelle. On imagine la liberté, le féminin et pas une gueule à raser l'bitume d'un monde qui crève gueule ouverte et en redemande encore et encore. âge et date de naissance: douze novembre y'a lontemps. tu peux ajouter encore un tas d'années, comme les cigarettes qui s'écrasent dans l'cendrier. vingt-six ans, ça semble encore trop vite s'écouler. lieu de naissance, origines: une chambre d'hôpital, un temps gris, un air chaud, Ankara, Turquie. origines simplifié, des parents d'un monde qui s'écoule en jet privé, de l'Italie aux Etats-Unis, le sang qui pour toi n'a rien à signifier. occupation: interrogation du public, c'est stupéfiant de pas savoir d'où vient tout ce fric. intrigue, soupire, stupide. il y a un temps c'était de l'art, de la virtuosité, de la créativité, un gars bien trop prodige à la tête d'un département artistique, des publicités,des évènements, de la passion et l'argent. mais les années ont passé, changement de décor et absence dans les bancs, le petit enfant parfait a déserté avec le vent. freelance par moment tu l'fais encore; mais le plus c'est sous l'manteau que ça se passe, drapé dans l'obscurité dans les ruelles moins fréquentées. quand la foule se fait absente, quand les sachets s'échangent contre les billets. t'es salement tombé bas Kodi, perdu la perfection, tu vends l'extase et la déraison.statut, orientation sexuelle: vague à l'âme, démons et drames. lointain le temps des demandes en mariage féminine, lointain le temps du héro dont on s'éprend. les corps se font rares, ou se font trop présent. plus personne dans tes rires, plus personnes dans les yeux pour faire sourire, néant de la proximité. tu balances ta passion avec tes coups de reins et un départ avant le petit matin. traits de caractère: froid. distant. l'sourire cynique. le brouillard dans l'regard. créatif. inventif. bavard bourré. attentif. à l'écoute. rien à foutre pourtant. part au quart de tour. patient. gueule d'ange. connard. possessif silencieux. masochiste inavoué. protecteur. violent. bourré d'culpabilité. bourré de stupidité. sarcastique. pensif. paradoxal. embrouillé. passe partout. bien élevé. mais tout abandonné. artiste. actif. stressant. stressé. dérangé. souriant bourré. bienveillant oublié. détaché. absent. et tout un univers de complexité pour encore expliquer. groupe: antaris
- la tête tournée vers les étoiles -l'enfant chéri, l'élève prodige, le copain loyal et le gars au café de l'angle qui fait fantasmer. de ces clichés hollywoodien. le Hugh Grant démystifié, le Jude Law non dramatisé. tout un tas de facteurs pour te glorifier; mais c'est finit. Kodi l'enterré. il a suffit que de peu pour t'faire tout exploser. dérapage d'une soirée, pensée qui dérappe sur des corps que t'as pas voulut assumer. c'était pas contre ça, c'était pas contre toi, c'était juste la tâche qui venait tout faire exploser. faire exploser ces clichés auxquels t'avais jamais cru. auxquels t'avais toujours douté. eux qui comptaient sur toi, eux qui t'ont tout laissé passer. ils voulaient comprendre, ils voulaient t'aider; mais Kodi il n'y avait rien à sauver dans ton âme que tu t'employais à torturer. la vie trop facile sans doute. tu t'es isolé. d'abord des autres, ensuite d'eux aussi. c'était pas visible, c'était des absences risibles. des retards ou des excuses; des regards qui fuyaient. c'était le corps de Nora qui vous embrouillait l'esprit. c'était l'incompréhension de Loan qui t'égarait. c'était les yeux de River qui t’enfonçaient. c'était pas voulut, c'était pas eux. c'était juste toi, et t'as creusé encore. à mettre un prénom dessus tu le fais trop facilement, mais tu te hais tellement. River en cinq lettres, River en tête. double identité, double personnalité, et pourtant depuis l'enfance c'était ce repère que t'as envoyé brûler. t'essayais d'éloigner ces sentiments, ces attirances, vous avez essayez de lutter mais à ce jeu tu t'es révélé le plus fort. pour tout effacer. garçon sans encombre, t'es devenu le démon qui baignant dans l'ombre. il a abandonné, et toi Kodi perfection il s'est juste oublié. effacé les souvenirs d'enfance, la complicité et tous ces sentiments. il a fait naître le doute, la frustration, la jalousie sous un goût d'essence. -- -- -- -- -- -- -- -- --
une caisse, une route, des buildings et l'abandon. abandon d'une vie, abandon d'un intrus que tu fuies. t'es devenu doué Kodi pour t'en détacher. comme un deuil stupide t'as enterré les preuves, la carcasse dégueulasse d'un gars dont tu n'veux pas. que tu n'es pas. t'es pas parfait, dans l'miroir suffit que t'accroches tes prunelles assombries pour comprendre que c'était que du faux. de la naissance à aujourd'hui. la silhouette en carton qu'on s'pense capable d'assumer. risible, t'es devenu l'anti perfection d'un gars qu'on pense qui a existé. Crescent Heights, l'ombre des ennuis. la ville était qu'un point du hasard sur un océan de possibilité. c'était pas prévu, c'était pas voulu. t'avais ce besoin de lointain, évasion, et promesses de renouveau. un doigt qui se laisse glisser sur un téléphone en besoin de se charger, un voyant rouge qui clignote d'une batterie prête à dérailler; et ce nom où s'arrêter. ailleurs. c'était pas pire que là-bas. c'était le saut dans la perdition, l'abandon. rien à ramener, Kodi d'ta vie t'as rien voulu emporter. ou presque, impossible aliéné, quelques trucs, souvenirs glisser dans tes fringues attraper à l'arraché. photos fanées au polaroïd décoloré, amitié gâché, mise sous plastique avant d'être enterré. Crescent Heights, terre de promesse pour s'enfoncer, pour s'oublier. -- -- -- -- -- -- -- -- --
t'as l'coeur enterré, l'âme qui a finalement trop délavée. et parfois quand les étoiles se font rares, quand les nuages prétentieux viennent infecter le ciel pollué, tu te mets à penser. tu t'en rends compte Kodi qu'il y a plus rien à sauver, que t'es qu'une ombre mal tournée. ombre d'toi même, Kodi tu fais plus rien de tes journées. tournes et tournes et tournes en rond, tu sais plus de qui vaut le moins entre tes sales fréquentations et ta propre raison. t'es devenu un truc un peu volage, bien trop bancal pour nommé encore ça comme il le faut. t'as commencé à sortir, à ne plus fréquenter les bonnes personnes, avant d'te retourner. t'es maintenant dans les numéros uns de ceux qu'on ne doit pas faire chier, t'es de ceux dont les numéros sont black listé sur les téléphones des gens bien rangé. t'es de ceux qu'on met en silencieux, ceux dont le prénom se tait et se glisse entre deux portes. Kodi le beau prénom bien doré, devenu le sale son qu'on aime pas prononcer. celui qu'on soupire et dont on n'sait pas comment le qualifier. t'es amer, t'es absent, t'es violent. et l'matin dans le miroir tu reconnais qu'un vague reflet d'un visage qui autre fois même de l'intérieur était parfait. au passé. l'seul qui peut encore vraiment s'accrocher, il se cache sous les traits de fournisseur. la voix jamais bien réglé, l'regard plus froid que le tient, faut croire que trois années passées à ses côtés t'as finit par t'y adapter. adopter les coutumes, ingurgiter le sale et refaire sortir l'inconfort. bordel sans non, tu passes presque plus de fois les portes d'leur garage que celles d'un véritable job. Dorit' laisse courir l'bruit qu'tu t'es foutu dans la merde... c'est le genre de bonjour auxquels t'as le droit, le genre de discussion qui tourne en rond, qui tourne pas rond. dans le cas où il dirait vrai, je t'ai pas demandé de m'en sortir, nan ? t'es devenu infâme, dans tes manières, dans tes repères. tu veux plus de personne, ni de lui, ni des autres, les liens ne servent plus quand il s'agit de s'attacher. alors t'es prêt souvent à risquer gros, à jouer avec le feu et à jouer avec les mots. et face à lui c'est jamais bon, tu le sais. fournisseur qui sait trop bien se faire respecter, tu connais pas les contact mais tu sais que certains coups reçu venaient de sa part. rappel violent de cette relation qui va trop mal depuis trop longtemps. mais ça s'accroche, et entre vous ça s'écorche. fais gaffe kido.. tête à tête, face à face, gueule contre gueule. à qui aura l'dernier mot sans que tu puisses mener le niveau. dans cette lutte contre tes propres démons, t'as jamais cherché à dominer, l'usurper. t'as juste le sang qui ne cesse de bouillonner depuis ton arrivée ici alors ça dérape. avant que tu finisses toujours par t'en lasser, être saoulé et que tu te rattrapes. m'appelles pas comme ça. -- -- -- -- -- -- -- -- --
et quand ses doigts claquent avec lenteur sur ta joue, Kodi y'a des images de meurtre et du noir dans tes yeux. et quand ses doigts osent juste entrer en contact avec ta peau, t'as des motivations d'assassin. chaque muscles qui s'crispent et des yeux qui sont plus glaciaux que l'hiver tardif. malgré ses quelques centimètres en moins, malgré sa gueule de saint et ses manières que tu pourraient briser en mille, Kodi tu bouges même pas le petit doigts. statue de glace, les muscles figés avec la colère qui brouillent un bref instant ton jugement. l'faire payer, son audace, ses caprices, son gout pour le risque et son jeu qui t'emmerde. parce que c'est qu'un putain d'jeu de manipulation pour ce crevard tombé dans une ruelle un soir par hasard. là sans le vouloir, fallait qu'tu dérapes ce soir là, aucune prévention, pris la main dans l'sac Kodi, tu vaux mieux que ça et pourtant. réduit à juste l'entendre te dicter ta conduite, t'filer des rendez-vous merdique, jouer au taxi pour les beaux yeux d'ce fils à papa que tu rêves d'exploser la gueule. t'es pas violent Kodi, t'essayes d'le prétendre encore. t'essayes encore d'te le dire, tu frappes pas vraiment. t'as la gueule qui se fend jamais, toujours d'un calme froid, jamais de débordement. tu t'foues de tout, tu t'le répète pour pas attraper ses cheveux et claquer son nez contre l'métal de ta caisse, lui faire pisser le sang, t'venger qu'il puisse oser penser te contrôler. et quand ses lèvres viennent s'emparer des tiennes avec aucun accord y'a ta main qui sort de ta poche de jean, qui s'crispent pour aller attraper son cou. trop tard, l'gamin il est trop rapide, s'éloigner. recommencer à causer. t'faire hurler mentalement. ton cerveau qui dérape, se débat, des souvenirs d'il y a quelques années qui reviennent s'incruster. il se pense en terrain conquit avec ses lèvres, avec sa gueule d'ange, tu le hais. et tu l'fixes avec un dédain, avec c'regard de tueur qui s'est incrusté dans tes yeux d'puis que t'as posé les pieds dans cette ville, d'puis que t'as commencé à bosser avec l'autre. et Winnie n'arrange rien, Winnie n'sertà rien, dans ta vie c'est l'épine que tu rêves d'arracher, d'casser, détruire encore plus après ce foutu baiser. il parle, tu l'fixes froid. fais gaffe en traversant la route, ça serait con d'te faire buter par une caisse avant ta soirée. c'est froid, c'est calme, c'est pleins de promesses que tu peux pas te permettre face à ses dissuasions. fils à papa, fils de flic, fils qui tient encore un peu trop ta vie entre ses mains qui servent à rien. te venger, c'est une chose déjà bien pensée, pas encore actée. - - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: tu peux m'appeler hunty' c'est intimiste. pré-lien/inventé: y'a une grande part d'inventé, mais ça reste un pré-lien faitpar winnie the po... pardon c'était comment ta journée? pluvieuse. le mot de la fin: :pouley: - Code:
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<cp>david prat</cp> - kodi sanders
Dernière édition par Kodi Sanders le Jeu 11 Jan - 2:53, édité 6 fois |
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