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| Sujet: my heart: red imitation leather Sam 13 Jan - 20:52 | |
| han buzot (muscle museum) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: Han, parce que c’était prévu. Comme deux et deux font quatre. C’était une vérité avant d’être un mensonge. Une façon comme une autre d’enfoncer un poignard que de faire une concession sur un prénom. C’était facile, de lui accorder ça tant ses yeux se sont illuminés. Parce qu’elle ne lui connaissait ni cet pudeur ni ce sourire, presque enfantin. Buzot, la bonne action d’un type qu’il connait à peine. L’amant, qui comme les autres, qui s’émeut du fils pour conquérir la mère. Buzot c’est l’indifférence qui s’agrippe à ses chevilles, comme une petit cicatrice au-dessus de son palais. âge et date de naissance: Han il est tellement vieux qu’il a l’impression d’avoir mille ans quand il jure au volant de sa voiture d’adulte responsable. Même s’il va trop vite, il va toujours trop vite Han, il bousille ses amortisseurs. Il apprend pas, il fait comme si c’était pas là, indiqué, sur son permis de conduire: 9 janvier, l’année qui correspond. C’est pas pour autant qu’il assume, ses trente-quatre ans, qu’il est pas positif quand il souffle dans le ballon. lieu de naissance, origines: Né à Crescent Heights, natif désabusé. Il voulait tout voir, tout capturer comme le scintillement d’une maigre étoile dans le ciel Han. Il est revenu, la boule au ventre il y a six mois pour enterrer sa mère. Il a jamais cherché à trouver son vrai père, alors peut-être qu’il est américain, suédois ou français. Peut-être qu’il a un peu d’Europe ou d’Australie ou peut-être qu’il est simplement d’ici ou de la ville d’à côté. occupation: Il est parti sur un coup de tête Han, c’est ce qu’on fait généralement avant de faire une connerie. Et puis on ment, on envoie des lettres bourrées de fautes pour dire à sa famille que ça va, c’est pas si horrible qu’à la télé. Que le pire, finalement, c’est de devoir se raser entièrement la tête. Ancien militaire, nouveau retraité, récemment viré pour insubordination. Han il a dit tout et son contraire à ses nouveaux employeurs mais pas la vérité. Héros de guerre de pacotille, tire-au-flanc, il a vomi ses tripes au bout du troisième jour en Afghanistan. Actuellement agent de sécurité et gardien de parking deux jours sur sept. statut, orientation sexuelle: Il a les cernes comme des crevasses à force de voir sans être vu Han. Parce qu’il a jamais été doué, pour capter l’attention. Il est ce fantôme qui prend la pluie à défaut de capter le soleil. On le remarque pas vraiment, ou à peine. Il sait pas, il a jamais su garder une relation comme il faut. Faire comme les autres font: sourire, danser, chanter. C’est comme si son corps était monté dans le mauvais sens. Alors, souvent, trop souvent, il gâche tout par jalousie ou par envie. Parce qu’il en crève, c’est maladif. Han, il a du mal avec le sens du mot rupture, il continue à fantasmer ses anciennes relations comme si elles venaient de s’achever. Ça doit sûrement faire de lui un célibataire difficile. Sans pour autant compter, il sait. Il y a plus de femmes que d’hommes dans sa vie. À quantifier, selon toute logique, il devrait apprécier les femmes, et puis les hommes ensuite. Mais Han, il s’en fout. Il fait au fil de ses illusions perdues, sans se voiler à l’horizon. Il aime comme il aime: à reculons. Par manque de courage, il garde pour lui l’alcoolisme et l’audace d’un autre jour. Ça ne l’empêche pas d’être bisexuel. traits de caractère: Han il vit trop fort, trop vite, à 200k/h il peine à s’arrêter. Han il aime les choses simples. Le soleil qui baigne sa nuque en terrasse, les roses blanches, la mauvaise bière. Il fait comme il peut, sans vague, il est cette bouée à laquelle on se raccroche trop souvent. Ce corps qu’on écrase en pleurnichant. Ce corps qu’on agrippe la nuit quand on pense à d’autres. Abonné absent, spectateur. Il s’élance, Han, sans un bruit, en différé. Crypté comme une chaîne payante. On fait comme si. Il fait comme si. S’alarmant de tout, s'extasiant de tout. Han, il est faussement raisonnable, ce qui ne l’empêche pas, parfois, de se comporter comme un connard. Susceptible, maladroit, orgueilleux, rebelle, pudique, casse-cou, lâche, têtu, excessif, jaloux, idéaliste. groupe: Antaris.
- la tête tournée vers les étoiles - il y a ces blocs qui s’effritent, c’est là qu’on va pour rentrer à la maison. c’est un bloc, de béton. entouré d’autres blocs, et il y a que ça, du gris et d’autres couleurs, qu’on distingue plus, parce que tout ça c’est vieux. même si c’est neuf pour les vieux. y a qu’un orange, qui pisse, qui pleut. les jeux auxquels on ne joue plus, auxquels on ne doit plus jouer. moi j’y joue plus. huit ans c’est vieux. je longue les blocs, sur mon vélo. celui qu’on m’emprunte alors que la selle est cassée. blanc, rouillé. au fait il est moche, c’est pour ça que personne le vole. c’est aussi pour ça qu’on m’en rachète pas. c’est plus pratique pour maman. maman elle dit toujours ‘j’ai pas d’argent’ mais elle sort jamais sans ses bijoux, même pour acheter des conserves. pis elle me laisse longer les blocs, sans vélo, avec des sacs. parce que c’est important d’avoir des muscles, y parait. alors que buzot en a même pas. j’ai déménagé, ensuite. avec buzot, là où était papa. là où il n’est plus. à crescent heights. pour grand-mère. -- on revient toujours pour quelqu’un sans quelque chose. moi j’étais là pour ma mère, entre les blocs, le cimetière. j’sais pas si j’ai bien fait, si j’ai ma place au-dessus de. d’elle. du bois, vernis d’abord, jauni ensuite. de la terre qui ravale, des souvenirs qui remontent comme un venin mortel. ça n’a été qu’elle depuis tout ce temps. et ces dégénérés, qui passent: buzot, mon père, les autres, cette belle brochette de connards. il y en a pas un qui a trouvé l’temps de venir hein. de dire un mot, d’exprimer un regret, des condoléances, un mot, un son rien. ça m’fout la rage, ça m’fout la haine. plus que mon ancien adjudant-chef, plus que le sommeil qui s’effondre, qui glisse sur moi comme le plus mauvais des skieurs. il y a plus que cette horrible maison. que ce bloc qui se vide. le vestige surestimé de mes premières années. de ces centimètres fièrement acquis d’une année sur l’autre, étalés entre la cuisine et le salon. de cette tapisserie, pour enfants: des clowns. les dessins gribouillés sur les murs au marqueur. un soleil noir, une maison comme on rêve d’en avoir, papa, maman, un chien. le chien qu’on met sur sa liste du père-noël en priant fort le vingt-quatre décembre de pouvoir entendre un petit aboiement. c’est ça qu’il me faut: une nouvelle tapisserie et un chien. j’ai ramassé le premier chien que j’ai trouvé, dans la rue, je l’ai appelé mojo. et puis j'ai laissé les clowns.
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prénom/pseudo: Гелик. pré-lien/inventé: inventé. c'était comment ta journée? samedi la nuit c'est toujours bien. le mot de la fin: j'suis open, 100% free, et disponible en 6 coloris. - Code:
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<cp>max riemelt</cp> - ronan buzot
Dernière édition par Han Buzot le Dim 14 Jan - 5:35, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: my heart: red imitation leather Dim 14 Jan - 0:27 | |
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| Sujet: Re: my heart: red imitation leather Dim 14 Jan - 1:29 | |
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Gemma de Salm - mante religieuse -
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Messages : 696 Identité : ivy. Avatar : petsch, bukowskank. Crédits : amanda lovelace, hfk. Âge : twenty-two. Occupation : astrologer, resident witch at the local esoteric shop. Côté coeur : flatline heartbeat. Quartier : harbor springs.
| Sujet: Re: my heart: red imitation leather Dim 14 Jan - 1:44 | |
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| Sujet: Re: my heart: red imitation leather Dim 14 Jan - 5:40 | |
| pourtant j'ai pas fait de drama (encore), du coup j'ai changé de prénom, j'ai pas trouvé aussi bien que ronan mais i'm ready merci pour tous vos petits compliments, j'vais plus passer la porte maintenant. |
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| Sujet: Re: my heart: red imitation leather Dim 14 Jan - 9:18 | |
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