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 so who are u (neran)

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MessageSujet: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyJeu 14 Déc - 7:29

elle y est. là, au majesty. l'une des boîtes les plus huppée de crescent heights. évidemment, ce n'est pas grâce à sa fortune, loin de là. mais plutôt grâce à son talent, son travail. ou peu importe. grâce à la danse. elle s'est vu se faire offrir une place groupée pour le coin VIP de l'enseigne, après une nuit encore intense et longue. après cinq heures de danse sensuelle. elle n'a pas dit non. oh non. elle compte bien en profiter jusqu'au bout de la nuit, s'amuser, oublier tout le reste. perdre la tête, perdre la notion du temps. elle se confronte au monde des privilégiés, qui change du sien. ils sont là, les autres, se tenant droit dans des vêtements valant probablement trois fois son propre salaire. ça lui fait tout drôle, sur le coup, mais pour une fois, elle passe outre. elle s'en balance, tout ce qu'elle veut, c'est profiter au maximum de l'avantage VIP qu'on lui a procuré. loin des taudis, des taulards, des connards. des tueurs. des fantômes. d'aran. comme à chaque fois, il revient dans ses pensées, tel un esprit vagabond venant la hanter. ça fait déjà deux semaines, qu'elle tente par tous les moyens de l'éviter. de le fuir. depuis leur dernier écart, la dernière erreur. une de plus. ça lui colle à la peau, il lui colle à la peau. mais c'est terminé. elle ne veut plus avoir affaires avec lui, jamais. pas après ce qu'elle a appris, pas après ce qu'il a fait. l'horreur. bien qu'elle ait toujours su dans le fond qu'il était loin d'être quelqu'un de blanc. mais elle a toujours préféré ne pas y penser, ne pas creuser. ne pas le connaître. trop dangereux, trop malsain. elle s'est laissé guider par la peur, puis finalement par l'envie, le désir. la luxure, dans laquelle elle vit chaque jour. chaque nuit. mais elle s'est pourtant perdue pendant quelques fins de nuits, entre quelques vives étreintes, quelques souffles rauques, entre deux bras puissants. elle a presque fini par y prendre goût. avant de savoir, d'entendre et de faire gaffe aux bruits. d'ouvrir les oreilles, d'écouter, de s'intéresser. elle n'aurait pas dû. elle regrette. ou peut-être pas, finalement. elle ne sait plus, à présent. elle se contente de continuer sa petite vie minable, loin de lui et de son emprise. loin du danger permanent. et elle se noie dans tout le reste. dans son travail, dans la drogue, dans l'alcool lorsqu'elle en a l'occasion. comme ce soir. elle en profite, surtout que c'est offert. gratuit. puis elle se déhanche, au milieu des autres corps en sueur, les mains levées, les yeux fermées. elle savoure sa presque liberté imaginaire, éphémère. puis elle sent des mains se poser sur ses hanches, les posséder. mais elle n'y prête pas plus attention, elle se laisse aller au rythme de la musique, colle son corps à celui de l'inconnu. qui ne lui semble finalement pas si inconnu...
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyJeu 14 Déc - 8:16

Il erre depuis des jours, se contente d’un rien, dépérit depuis les mots fuyants, l’absence forcée, il tente de ne pas tout faire brûler. Si on lui donnait les moyens, il raserait la ville entière, mettrait à feu et à sang les kilomètres qu’elle semble vouloir mettre entre vous. Tout est fait pour qu’il ne l’a retrouve pas, mais le jeu est dangereux. Depuis son retour, depuis qu’ils se sont possédés, dépossédés à nouveau, elle lui appartient pourtant elle le sait, Nevan en décide autrement depuis sa disparition. Il était persuadé que la lutte était terminée, mais les plans ont changé, encore, comme un éternel recommencement. La dernière nuit à tout chamboulé, les eaux troubles ont laissé place au bain de sang et il sait Aran, que ses choix auraient un impact sur tout le reste. Alors il a cherché partout, sans violence cette fois, prenant le soin de ne pas laisser de trace. La ville ne lui paraissait pas si grande avant de partir, aujourd’hui c’est un labyrinthe qui s’érige devant lui, devant sa volonté de la retrouver depuis sa fuite. Comme un fauve aliéné, il a vacillé entre travail, missions imposées et recherche active. Il aurait aimé placarder son visage sur les murs, offrir rançon ou poing dans la gueule à quiconque aurait aperçu sa trace, mais rien. Le sinners ne lui a révélé aucuns secrets et de toute façon, il y évite toute sorte de confrontation depuis son changement de statut. Il préfère rester dans l’ombre, guetter la proie perdue par lui-même sans créer une vague d’assaut dans sa direction. Apprenant de ses erreurs, il a fini par humer le parfum de fleur empoissonnée, au détour d’un autre quartier.  Un pur hasard, une erreur de casting, un lieu où il n’aurait jamais mis les pieds auparavant. Et pourtant il y est, se retrouve au milieu de la pièce, trop sonore, trop sombre et colorée à la fois. Elle est bien là, à quelques mètres de la silhouette acharnée, dépossédée de toute réserve avec l’idée de chasser une bonne fois pour toute. La satisfaction que lui procure sa vision est immense, retrouvant un nouveau souffle, il n’attend pas pour s’approcher, retrouver l’emprise disparue, s’exciter à nouveau de la sentir entre ses doigts. Ses mains reprennent leurs droits, s’amusent contre ses hanches, il s’insurgerait presque de la voir se laisser faire alors qu’elle ne le regarde même pas. Elle se moque de savoir qui se permet, délivre son corps à l’inconnu sans pudeur et l’entraine dans la danse. L’idée même de la savoir aussi facile d’approche avec un autre lui hérisse le poil, sa mâchoire se crispe tout en se posant contre la joue rosie. « Tu as l’air de bien t’amuser » mauvaise idée, aucune réponse ne lui plaira, c’est terminé. Elle se fout de lui, ouvertement, aux yeux de tous, disparait pour réapparaitre au mauvais endroit, au mauvais moment, trop tardivement. Alors il s’accroche à nouveau, plante ses doigts contre sa peau, froissant le tissu trop léger en s’accrochant un peu plus, pour qu’elle ne puisse s’en échapper. « Ton jeu commence à m’ennuyer Nevan » m’irriter, m’éreinter, m’emmerder sérieusement, mais tu n’en fais qu’à ta tête nev, c’est tellement dommage.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyLun 18 Déc - 8:16

elle ne comprend pas tout de suite. ses sens mettent du temps avant de réaliser ce qu'il se passe, de reconnaître ce parfum si particulier, ce toucher puissant. imposant. possessif. le chemin jusqu'à son cerveau se fait lentement, ce qui laisse le temps à la jeune femme de se déhancher contre lui comme s'il s'agissait là de quelqu'un d'anodin, dont elle ne connaîtra jamais rien. pas besoin, pas envie. mais pourtant, elle comprend tout de suite dès les premières paroles de son inconnu pas si inconnu. sa voix, la tonalité. des milliers de frissons lui parcourent le corps dès la première syllabe qu'il prononce. putain de merde. que fait-il là? lui qui ne s'éloigne jamais de night falls, qui ne côtoie nullement ce genre d'endroit dit huppé. le monde des riches. ça lui fout un coup, elle qui ne s'y attendait pas. pas du tout. alors maintenant, même en passant ses soirées loin de leur monde à eux, elle prend le risque de le croiser? pas possible. inimaginable. putain, faut qu'il la poursuive, la hante même en chair et en os. d'un coup, elle stoppe tout mouvement. elle n'ose plus bouger, la peur lui tiraillant le ventre. peur de le regarder, peur de replonger, peur de lui. elle ne sait comment réagir, se comporter. merde, un putain d'assassin est collé à elle comme s'il était son petit-ami. comme si tout était normal pour eux. personne autour ne s'aperçoit de ce qu'il se passe tellement la scène est répétitive. le mec qui se colle à la meuf, la chauffe en lui susurrant à l'oreille des paroles balancées en l'air. mais là, pourtant, c'est tout autre chose qu'il se trame. il l'a retrouvé, il a réussi à l'approcher, elle qui a tout fait jusqu'ici pour se tenir éloignée. et contre toute attente, elle prend tout de même la peine de l'affronter. une dernière fois, pour de bon. elle grince des dents, se retient de sortir une remarque bien cinglante face à ses propos. au lieu de ça, elle se retourne doucement pour être face à lui, passe ses mains derrière son cou, et reprends ses mouvements de danse. elle n'ose pas encore croiser son regard, alors elle approche simplement son visage à côté du sien pour lui répondre doucement, comme si elle répondait favorablement à ses avances. comme dans les films. "je m'amuse comme une folle, oui.. puis comme bien souvent, il faut que tu viennes gâcher mon moment." elle sait que sa réponse risque de faire place à de futures représailles, mais elle s'en contre fiche. là, elle veut simplement lui faire comprendre qu'il n'est plus la bienvenue avec elle. "pour ce qui est de mon jeu, chéri, bien qu'il n'y en ait pas, je me fiche qu'il t'ennuie." elle lui lance un clin d'oeil, se doutant que ça allait le foutre hors de lui, mais ne s'en carrant pas grand chose, une nouvelle fois. voilà, faut qu'il comprenne. merde.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyMer 27 Déc - 12:29

Est-elle finalement aussi naïve qu’elle n’y parait ? Nevan lui avait pourtant déjà fait l’offrande d’un caractère à toute épreuve même face à son propre cynisme. Non la, elle montrait l’audace de la jeune érudite presque moqueuse, comportement qu’il était incapable de prendre en charge avec patience. Est-ce que le jeu de la chercher lui avait plu ? Absolument pas, et c’est en la regardant vivre sans honte au grand jour qu’il compris bien vite l’ampleur des dégâts qu’elle lui causait. Il était tout simplement en train de s’engouffrer dans un trou béant, vide de sens et sans issue. Elle causerait sa perte à coup sûr. Est-ce bien raisonnable de continuer ainsi ? Comme le glas de la fatalité, il perd son âme en la voyant, maudit homme face aux pêchés que lui insufflent sa voix. Il la tient et pourtant il la voit s’éloigner un peu plus, sent sous son emprise le délaissement qu’elle lui impose et se mord la lèvre à sang en l’écoutant se mesurer à ses mots. Des lames tranchantes s’abattent, douleur vive à son tympan, tentant amèrement de faire passer la pilule du dégoût qu’il a l’air de lui faire ressentir. Il a l’impression de n’être plus qu’un homme parmi tant d’autres, la même verve qu’elle sort aux autres, le retrancher au rang de rien. Elle a fait exprès, la délaissé en souhaitant ne plus le revoir et l’a abattu sur le bord de la route pour mort. Et c’est certainement ce qu’il est depuis ce fameux soir. Le néant se creuse dans sa rétine, les vivants n’ont plus le même goût. Il regarde souvent la couleur de la peau qui rosie, bleuit ou se terne, toutes ces nuances qu’il ne voyait pas avant, il les remarque. Ses mains dans sa nuque pourraient la briser et c’est peut-être ce qu’il aimerait au fond. Avant d’affronter son regard à nouveau. Revoir ses yeux noirs dans le fond des siens et se rappeler pourquoi il a fait tout ce chemin. Le retournement sempiternel qui lui arrache les poumons et fait cracher l’organe, l’envie de vengeance qui s’empare de ses doigts et la cage qui se referme à nouveau sur sa peau si douce. Il ne ressent pas ce changement soudain que tout le monde pourrait déceler dans son visage, pour lui, rien n’est plus pareil lorsqu’il ressent l’essence même de cette femme sous ses phalanges. Plus fort que tout, mais qui n’émane de rien. Elle a l’air d’avoir changé, mais il n’en connaît pas encore la cause. Le corps se fige sous l’ondulation de Nevan contre lui, il ne veut rien transparaître à ce moment, sauf peut-être l’impatience dont il fait preuve encore maintenant. L’impertinence ne lui plait pas, les quelques mots prononcés n’ont rien d’anodins, rien de plaisants à écouter. Il n’en écoutera pas plus. Une ombre se crée sur son front, colère perceptible malgré la lumière si basse, l’œil ne change pas de trajectoire, mais les mains rejoignent les poignets trop fragiles pour les emmener dans leur course. Il sort de la piste de danse sans un mot, embarque la danseuse en la poussant devant lui. Elle grognera sûrement, protestera peut-être, mais la poigne est bien trop décidée et forte pour qu’elle n’obéisse pas. Trop oppressante la foule autour d’eux, trop de possibles oreilles attentives et des sujets a venir bien trop brûlants. Alors ils s’éloignent. Un recoin, mur tapissé par un velours bleu nuit odieux, il dépose sa promise à cet endroit précis, coincée entre ses bras en ne lui laissant aucun répit. « j’peux savoir ce qu’il te prend putain ?! » ses mots dit trop forts s’étouffent dans le bruit de la musique, les émotions ne se transmettent plus que part le regard et le sien en dit beaucoup trop. « j’pensais avoir été clair, mais t’en as rien à foutre a ce que je vois. tu comprends rien et t’es une putain de lâche, toujours prête à te barrer quand ça te chante, tu trouves ça normal ? » les phrases se déchaînent sans y avoir été invité, tout sort, dont cette part d’ouragan qu’il a essayé de retenir jusqu’à maintenant. Est-ce que t’as eu peur à ce point là de ne pas la retrouver aran ? En tout cas sur fais sans doutes encore les mauvais choix. « ça t’fais rien de me laisser comme une merde ? dis-moi clairement qu’tu fais ça avec tous les gars que tu croises et j’arrêterais peut-être de m’faire chier avec quelqu’un comme toi, au moins je saurais à qui j’ai vraiment à faire. Une pute parmi les autres.  » parce que ça n’a jamais été clair entre vous, possible qu’il court après un simple fantasme. il n’y pense pas une seule seconde, mais il est trop tard pour ravaler la colère qui dégouline de sa bouche maintenant trop sèche. Ce vent aride qu’elle lui souffle dans le cœur est de moins en moins supportable, à l’agonie face à celle qu’il a bien trop longtemps cherché Aran inspire ses dernières bouffées d’oxygène pour les lui brûler au visage, encore et toujours.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyJeu 28 Déc - 12:46

la toxicité de cette relation mènera certainement nevan à sa perte. dans le fond, elle en est certaine, parce qu'elle le ressent. pour autant, à chaque fois, elle se donne presque corps et âme là dedans. dans un jeu malsain, du chat et de la souris, qui échauffe leurs esprits, leurs corps. il réveille en elle des démons, des envies enfouies, dont elle ne veut se souvenir. elle perd les commandes de son corps, de ses pensées rien qu'à son regard, encore pire lors de son toucher. il ne le sait pas, et elle ne veut pas admettre la vérité, mais pourtant, l'évidence est bien là. ce mec la possède, peut faire d'elle sa marionnette. et ça lui fout une peur bleue. parce qu'elle, elle ne veut pas de ça. elle ne veut pas être entièrement possédée, pas de cette manière, pas avec un homme comme lui. ce qu'elle veut, c'est s'amuser, mener sa petite vie comme elle l'a toujours fait, sans avoir à se soucier d'avoir quelqu'un derrière elle pour la diriger. alors elle le fuit, à chaque fois. elle tombe dans le piège, s'imagine une myriade de choses, puis disparaît. toujours la même chose. la peur reprend le dessus, l'effroi même. comment vivre normalement avec lui? surtout après ce qu'elle avait appris? elle ne veut même pas chercher à le savoir, non. tout ce qu'elle veut, c'est pouvoir enlever tout souvenir de lui, tant bien que mal. mais rien n'y fait, parce que lui, il revient toujours. il est partout, ici et là, comme un esprit errant. il est là, la pousse à bout, puis l'attendrit, puis l'attire, la pousse dans ses filets destructeurs. et à chaque fois, c'est la même chose. mais ce soir, les choses semblent prendre une autre tournure. lui, il semble lasser de tout ça. d'un coup, elle se retrouve obligé de le suivre dans un endroit plus calme, éloigné de la foule en sueur. elle tremble, ne sait pas trop à quoi s'attendre. à tout et à rien. au pire. ils arrivent, il la place précisément, sans qu'elle ne puisse une nouvelle fois partir. aucun échappatoire n'est possible, elle est coincée entre ses bras et le mur. et l'effet de la drogue consommé plutôt avec l'alcool lui monte au cerveau. elle se sent pousser des ailes, et son désir monter en flèche pour lui. comme bien souvent, elle change du tout au tout. de la haine au désir. mais lui, il reste aveuglé par sa colère. les mots sortent tel du venin, empoisonnant nevan. elle n'ose pas répondre tout de suite, laissant l'homme déverser sa haine constante, puissante. elle encaisse, encore et encore, serre les mâchoires, détourne le regard un peu partout. depuis le début, elle n'a toujours pas osé le regarder droit dans les yeux. mais à sa dernière phrase, à ses derniers mots, elle le fusille. ses yeux foncés tombent sur lui. le dégoût peut se lire nettement sur les traits de son visage. la stupeur, la colère, la tristesse. tout passe en elle, comme si un ouragan sentimental se propageait en elle. d'un coup, elle retrouve un peu de force pour le pousser, plusieurs fois, toujours plus fort. elle y met toute son énergie, toute sa haine, jusqu'à ce que ce soit lui qui touche le mur. une fois contre ce dernier, les coups partent d'eux-mêmes. ses pauvres et maigres poings s'abattent sur lui, comme une pluie. puis pour le final, sa main claque d'une puissance inouïe sa joue. elle ne le lâche plus du regard, ses sourcils sont froncés au maximum, et ses yeux voient rouge. une vraie furie. une pute. "une petite pute parmi les autres, hm?" elle penche la tête sur le côté, telle une folle, un sourire presque diabolique aux lèvres. "tu sais quoi, aran, vas te faire foutre, mon gars!" elle crie, déverse à son tour toute la rage qu'elle accumule en elle."si tu veux te taper autant de pute que tu veux, fais le, mais arrête de venir me faire chier dans ces cas-là, fais ta putain de vie de tueur loin de moi. vas baiser autant de putes que tu veux loin de moi, c'est pas comme si c'était ce qu'il manquait par ici." elle se retient d'aller plus loin, serre les poings mais les garde derrière elle, affronte toujours le regard de ce putain de connard. connard.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyVen 29 Déc - 2:37

les mots se sont écoulés comme une lave infinie, dévastant les moindres parcelles de beau dans son passage, ne laissant plus que les cadavres d'une relation à nue. il n'a jamais autant parlé, n'a jamais autant aligné de mots qu'en sa compagnie, mais quels termes n'a-t-il pas employé... il ne connait pas ce sentiment de recule face à ses propres actes, toujours axé dans l'action présente, il ne réfléchit pas sur l'instant et c'est sûrement la raison pour laquelle il ne se livre jamais. ça le ronge au creux de son ventre, dérouté de la voir aussi détachée de lui, de la sentir fière de ce qu'elle a entreprit. mais nevan change de visage à peine sa dernière syllabe prononcée. elle montre celle qu'il attendait, les tranchantes pupilles plongées dans les siennes à nouveau, il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire en la voyant enfin rebondir. la violence, paramètre indispensable à leur survie, les doigts fins reprennent le contact, poussent, dégringolent sur son torse pour tenter de faire mal, de cogner. il grimace en la regardant aussi décidée à le punir, se laisse plonger contre la paroi sans rien faire, il s'exécute pour la première fois. il attends simplement qu'elle daigne lui ouvrir la bouche, la sentence qu'elle voudra bien lui retourner au visage, il ne veut que l'entendre parler à nouveau, à lui, pas comme à un autre et c'est ce qu'elle fait. touchée, presque humiliée par un simple mot, blessée par sa faute encore et toujours. nevan crie contre lui, assourdi ses tympans d'un rejet qu'il ne veut pas comprendre sur le moment. il ne fait que respirer après la myriade de coups -bien légers soit-ils- qu'il vient de recevoir, il encaisse comme il l'a toujours fait, même ce combat semble lui laisser un goût amère. les sons sortent et elle prend soin de ne pas mâcher les termes qu'elle emploie, il l'entend, tueur et sa respiration se coupe à nouveau. il reste focalisé sans comprendre si l'idée est intentionnelle. comment l'a-t-elle su ? c'est tout simplement impossible, ce genre d'évènement ne s'ébruite pas aussi facilement qu'un homme cocufiant sa femme. sa gorge s'assèche, ses veines se bombent sous les pression artérielle et sa main droite s'agrippe presque instantanément à la fin de sa phrase dans le cou de la jeune femme. il approche son visage un peu plus pour la surprendre pour enfin tenter d'apaiser cette pulsion dévastatrice qui dévore ses entrailles. « t'as pas l'air de comprendre nev, la décision c'est plus à moi de la prendre. j'suis là devant toi, après des semaines à te chercher parce que tu as décidé seule, de me fuir » mais sache que ça ne sera pas si facile, il va rôder encore longtemps autour de toi, on ne se débarrasse pas si facilement du choléra. « j’ai pas besoin de ton accord pour me taper tes copines, mais si je le fais c'est simplement par ta faute » parce que tu fuis nevan, rien d'autre, parce que tu ne veux pas m'appartenir, alors ne soit pas si déçue de savoir tout ça et assume tes propres décisions. son regard s'égard vers son corps et cette robe qui laisse imaginer parfaitement ses formes, l'idée le calme quelque peu malgré un rythme cardiaque encore trop élevé. « je pourrais t'offrir beaucoup de choses maintenant et je vais sûrement déménager pour plus grand dans les jours à venir » il aimerait savoir ce qu'elle sait réellement et sans trop en dire en avouant dans la foulée, une possible promotion.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyMer 10 Jan - 9:01

une impression de déjà vu retient nevan hors de ce moment un instant, se demandant s'il s'agissait là d'un mauvais tour de la part de son cerveau, ou si la situation se trouve bien être quasiment la même qu'à chaque fois. et en y réfléchissant, la deuxième option se forme instantanément. oui, c'est toujours la même chose, entre eux. des désillusions, des contradictions, des mots durs et fort, puis du laisser aller, des étreintes charnelles. une passion sourdine les enivrant tous les deux, menant cette histoire à un grand chamboule tout. comme si la passion finirait par entièrement les posséder et faire d'eux des petits pantins de la vie les bouffant à petit feu. elle se croirait presque dans un film, voire même une série télévisée, tellement sa vie ressemble à un mauvais film où le bad boy et la pauvre fille à la vie dure traversent monts et montagnes avant de finir et vivre ensembles. tout ce qu'elle ne souhaite pas, bien évidemment. non, elle veut se tenir éloigné au maximum de lui, l'oublier, mais tout ne se passe jamais comme elle le souhaite. parce qu'il revient toujours. encore et encore. les mots s'entrechoquent de nouveau, se heurtent aux oreilles de l'autre. elle parle encore sous l'effet de la colère, puissante. et lui, il reste planté là, sans rien faire, sans réagir. ça l'enrage encore plus, parce qu'il reste calme, lâche même un sourire mesquin, comme s'il venait finalement d'obtenir ce qu'il voulait. alors elle fronce les sourcils encore une fois, pose ses poings contre ses hanches, autre signe de son mécontentement. comme si elle faisait peur, tiens, avec ses maigres 63kg. puis finalement, il reprend la parole, rejette la faute sur elle. et cette fois-ci, c'est l'incompréhension qui l'envahit. suivie de nouveau par la haine quand il évoque ses copines, pas si copines que ça, d'ailleurs. elle se retient de le frapper à nouveau, sachant parfaitement que ses coups ne lui faisaient rien d'autre qu'une sensation de chatouille. et elle n'a pas le temps de rétorquer qu'il reprend la parole. mais elle reste bloqué quand même. sur une phrase bien spécifique. "mes copines? tu as un sacré culot, aran, pour oser te taper celles que tu appelles mes copines et me poursuivre comme un espèce de pervers. franchement, j'ai jamais vu ça. alors maintenant sous prétexte que je ne veux pas te voir, tu vas t'vider les couilles pour ensuite revenir? mais tu t'es cru où, au juste?" elle le regarde toujours, la fureur se dégageant de tous ses pores, pendant que lui recommence à balader le sien vers son corps. face à cette réaction, elle lève les yeux au ciel avant de répondre à sa dernière affirmation. "m'offrir beaucoup? comme quoi? une vie de danger? une mort possible?" elle arque un sourcil, et croise les bras tout en continuant de le fixer. prise de risque, pas de conscience.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyMer 10 Jan - 13:09

elle ne comprend pas, reste enfermée dans cette cage dont elle a elle-même jeté la clef. presque impossible de voir a travers le mur, nevan a l'air de rester sur ses positions, poings posés sur la courbure de ses hanches qu'il aimerait mieux collées a lui. rien n'a l'air de l'apaisé et malgré ses mots affreusement maladroits, il reste dans l'ignorance en se souvenant qu'il s'était imagine tout autre chose. des retrouvailles dont ils ont le secret, peut-être même avait-il pensé que vous une fois, elles ne débuteraient pas dans un affrontement sauvage entre deux fauves pour un territoire. sauf que dans leur cas, son territoire n'a pas d'autres formes que celle de la jeune kahn. bouffées de chaleur embrumant son esprit, énervé qu'elle ne veuille pas entendre, qu'elle détourne la conversation sur des choses inutiles a son goût. rien n'est plus pareil depuis qu'il est revenu, aussi bien professionnellement que dans sa vie de tous les jours, il en est même venu a tenter de se résonner. mais essayé d'oublier cette femme lui parait impossible, constamment à la recherche de sa présence, il tourne comme un lion en cage en attendant de la revoir, d'éprouver encore un peu la maladie assassine qu'il ressent lorsque ses mains se posent sur son corps, a elle, et a aucune autre. mais c'est plus fort, un mélange de haine comblée par les quelques affections qu'ils se sont échangés, rien de bien normal, assez pour le retrouver dans un sale état en la voyant ne pas revenir vers lui. pourtant, elle ne la pas repoussé sur la piste de danse, elle a joué et continue encore en le regardant aussi affrontement. il sait aran, qu'il n'a pas non plus a faire à une personne vulnérable, et c'est tout l'enjeu de cette relation tandis que le plaisir s'accentue au fur et a mesure de leurs échanges. il y trouve un certain charme, à ne pas obtenir rapidement son dû, mais ce soir, l'impatience prendre le dessus il en est conscient, parce qu'il a trop attendu, parce qu'elle a fait le mauvais choix que de le fuir. sans est trop, l'adrénaline frappe à la porte de sa raison, enfonce la porte dans un vacarme assourdissant et son corps en fait de même. le poing frappe avec une force indomptable contre le mur « tu me réduis a un simple client de plus, c'est ce que t'es en train de me dire ?! » la voix porte une brutalité inouïe tandis que son torse s'agite sous le coup de la respiration rapide. l'impulsivité a eu raison du peu de sérieux qui lui restait. le mur est resté, mais le craquèlement qu'il y a laissé lui est bien visible. s'il avait été sur un ring, la frappe aurait probablement détruit une dizaine de côtes. une nouvelle prestation de son éternel haine qui anime tout son être et nevan, quasi seule spectatrice du spectacle, reste stoïque. il fit nerveusement, fait craquer ses doigts avant de replacer sa main le long de son corps, il inspire, expire, inspire l'odeur vénéneuse de son parfum, mais plus rien ne semble le calmer. « t'écoute rien quand j'te parle putain » un énième coup, psychologique cette fois, même s'il n'a jamais pris le temps de manier l'art des mots plutôt que celui des phalanges, il n'en reste pas moins acteur de ce qui semble être un début de fin. « arrête de me prendre pour un con, arrête de te voiler la face pour une fois et réfléchis » il aurait aimé qu'elle comprenne dès le départ, il n'aurait pas eu besoin dans tenter ce semblant d'explications foireuse dont on ne tirera rien. « pourquoi j'suis encore là, à te suivre, à te hurler dessus pour te résonner ?! juste pour te cracher a la gueule des putains de mensonges ?! » le ton ne semble pas redescendre, la tension crispe tout son corps alors qu'il aperçoit au loin deux vigiles s'approcher après avoir sûrement aperçu la scène via caméra. il ne peut pas prendre ce risque là, se faire choper pour un délit mineur entacherait tout le travail fait jusqu'à maintenant. ses phalanges se cessèrent, l'attention captée par le pas vif des hommes en noirs encore sous la houle du public encore e transe sur la piste. « je dois partir » qu'il lance en se focalisant a nouveau sur ses pupilles noires, une invitation sourde, un dernier appel avant de prendre la fuite sans se retourner, quitter cette endroit grotesque pour retrouver un semblant de liberté. un dernier geste, main tendu vers elle si elle l'accepte. partir et en terminer avec cette conversation.


Dernière édition par Aran Price le Jeu 11 Jan - 9:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyJeu 11 Jan - 9:32

cette fois-ci, la peur qui l'anime est réelle. elle ne comprend pas tout de suite la raison, puis elle réfléchit juste un instant à ses dernières paroles. mauvaises, tueuses. elle a simplement voulu le piquer, comme à son habitude, comme si elle cherchait chaque instant à le pousser à bout. comme des pulsions suicidaires. pas nette, la fille. et elle se rend compte de son erreur lorsque son regard à lui change, que ses mains quittent son corps pour ensuite frôler son visage et atterrir contre le mur à présent derrière elle. et elle se rend compte à ce moment que les places s'étaient une nouvelle fois échangés. mais son esprit est loin de rester bloqué sur ce détail. elle redescend d'un coup, redevenant totalement sérieuse, efface de son corps l'effet éphémère de ses consommations. il lui balance de nouvelles paroles, qui résonnent dans sa tête, comme une chanson qu'on garde en tête durant des heures. et elle comprend enfin la raison de sa peur profonde. ce n'est pas de lui dont elle à peur, oh non. elle a peur que tout s'arrête du jour au lendemain. qu'il finisse par se lasser d'elle après le point final d'un jeu destructeur où il serait le grand gagnant. l'abandon. c'est ça. elle s'obstine à croire que c'est en mettant de la distance entre eux qu'il reviendra, qu'il continuera de la vouloir. à croire que si elle cède, tout prend fin. et finalement, ce n'est pas ce qu'elle veut. mais ses paroles remettent tout en cause, ses doutes, ses peurs, ses désillusions passées. elle ne sait pas quoi dire, n'a plus les mots pour rétorquer. et si elle n'était pas aussi dure avec elle-même, elle en aurait certainement pleuré. mais au lieu de ça, elle déglutit difficilement, baisse le regard pour le mettre droit devant elle, soit sur le torse d'aran, qui bouge frénétiquement. rien de plus. pas de mots. mais un geste, bien vite stoppé par sa reprise de parole. je dois partir. pardon? elle fronce les sourcils une énième fois, piqué. comment ça partir alors qu'il vient de lui sortir une telle bombe? elle ne pige pas instantanément, avant de tourner le regard quelques secondes et de voir les vigiles arrivés. ah. puis, elle n'hésite pas plus longtemps, prend la main tendue dans la sienne et prend la fuite à ses côtés. et une nouvelle sensation l'enivre, celle de l'interdit, du danger. l'adrénaline mord chaque parcelle de son être, avec une légère impression de renouveau. le début d'une nouvelle aventure, qui lui semble bien loin de la future intensité de ce qu'elle adviendra.
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MessageSujet: Re: so who are u (neran)   so who are u (neran) EmptyLun 15 Jan - 3:00

il n'y avait pas pensé une seule seconde, l'idée même de la voir se laisser conduire sans force lui semble extraordinaire. elle aurait pu croiser les bras en signe de réticence, le regarder s'éloigner dans cette foule agglutinée, pervertis par l'argent et la luxure d'une tout autre manière qu'à night falls. au final, ils ne sont pas si différents dans ce quartier, le seul changement reste le même passé douloureux que les gens comme nevan ou lui, ont subit auparavant. le passé a obligatoirement influé sur leurs décisions présentes, il sait aran, que nev construit volontairement les barrières entre eux, par peur il suppose, de continuer à régresser dans cette vie déjà noircie par le vice. il ne lui proposera pas autre chose, juste peut-être un confort qu'ils n'avaient pas auparavant, mais au fond, elle sait qu'il ne lui a jamais rien promis, rien prévu pour eux deux. tout ce qu'il souhaite maintenant, c'est qu'elle lui appartienne officiellement, qu'elle cesse enfin de disparaitre comme lui l'a également fait. marre de lui courir après, assez de distance pour tout le reste de leur vie. il voit sa vie défiler trop vite, mais sans pour autant regarder dans le futur, il ressent le besoin viscéral de lui proposer de partager sa vie, ou peut-être est-ce de la pure jalousie ? égoïstement, il déteste la voir aussi libérée sans lui, continuer de danser pour les pires connards de la ville dont il a fait partie. il aimerait que toute cette course se termine, mais il garde ces sujets brûlants au placard pour le moment. à peine retrouvée, elle risquerait à nouveau de s'enfuir, pour de bon. alors il savoure de sentir à nouveau son contact, sa peau s'incendie tandis que l'adrénaline s'empare du palpitant à moitié rassuré. attendait-il une réponse à ses propos ? oui, mais le temps leur manque, sans pour autant avoir peur de ces deux armoires à glace leur fonçant dessus, il préfère de loin repartir libre que de laisser son impulsivité prendre le dessus. il s'enfonce dans un couloir sombre, trainant son acolyte derrière lui qui se trouve assez vive pour la suivre au pas. très rapidement et en poussant quelques portes, une issue de secours se dresse à devant eux, grâle dans ce labyrinthe trop précieux. dans la course ils s'égarent à l'extérieur, prenant encore quelques mètres pour se perdre dans une ruelle à demi-éclairée, mais aux trottoirs trop propres pour être souillés par leurs deux âmes abandonnées. sa main entraine nevan dos au mur, encore essoufflé, toujours perturbé par l'attraction qu'elle lui procure, il approche dans un mouvement trop brusque et récupère enfin ce qu'il était venu trouver dans ce quartier paumé. ses lèvres, son corps tout entier sous ses mains qui l'accaparent à nouveau, encore blessé par l'affront qu'elle lui crachait au visage. le baiser est mortel, avide d'un pouvoir sans limite qu'il souhaite lui transmettre encore et jusqu'à la fin, mourir contre sa bouche, empoisonner un peu plus son être piqué sous ses doigts, il en sourirait presque.
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