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Invité Invité
| Sujet: suburra. Jeu 19 Oct - 9:50 | |
| andrea bacharan (- Alors, alors ? Il t'a parlé !?! - Oui, mais je ne sais pas s'il a dit "salut" ou "salope".) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: bacharan, c'est un nom de famille que l'on ne fait que murmurer, que l'on utilise plus que sur les papiers et entre les lèvres de l'administration ; il lui a toujours préféré son prénom, andrea, l'héritage d'une mère adorée, andrea aux lettres chantantes, aux lettres qui font s'étirer les bouches en un sourire ou en une envie, andrea qu'il aime entendre murmuré à son oreille, soufflé d'une bouche étrangère contre sa bouche à lui. âge et date de naissance: il est l'enfant du soleil, l'enfant au sang aussi chaud que l'astre brûlant d'un mois d'août, un après-midi, le dix-neuf il y a trente-six ans ; peu de gens connaissent la date exacte de sa naissance, il n'est pas le genre à compter les années lui filant entre les doigts. lieu de naissance, origines: andrea est né à brooklyn, un anonyme parmi tant d'autres, un grain de sable dans le désert d'une ville trop immense pour des ambitions qu'il savait pouvoir réaliser ailleurs ; il a le sang de cette terre dans celui que lui donna son père, et celui du vieux continent dans celui de sa mère, les yeux noirs et les cheveux ébènes des terrone. occupation: il est un roi au milieu des bas-fonds, il a l'oeil toujours aux aguets, toujours à scruter, à veiller sur les siens et ceux qui mettent un pied dans son domaine, parmi les fous et les voleurs, parmi les types aux poings abîmés et les filles aux genoux écorchés, les cravates dénouées et les jupes toujours plus courtes. on l'appelle le corps, et toutes ses veines s'articulent autour de lui, dansent sous l'oeil rond de la nuit, au son des boom boom des basses du sinner. statut, orientation sexuelle: la nonna fronce ses deux sourcils rendus gris par l'âge, le dévisage en lui demandant pourquoi ce vide quand elle voudrait voir des enfants rires et se bousculer ; la mamma hoche gravement la tête et souffle que son fils n'est pas un homme à marier, car son fils semble trop occupé à baiser la vie plus qu'à l'épouser. on le sait volage, on le sait capable de ravir les coeurs pour les rejeter ensuite, ses lèvres embrassent trop de cous, ses mains palpent trop de seins galbés, ses mots laissent les fantasmes se créer et pourtant, qui pourrait raconter avoir partagé le lit d'andrea ? on dit qu'il couche dans des draps de soie, qu'il garde le nom de ses maîtresses, princesses, pour lui tout seul, chérissant ses petits secrets. il n'y en a pourtant qu'un, secret. celui d'un amour inavouable et inavoué, celui qu'il observe de loin, celui pour qui il n'est pas, et ne sera jamais le corps, celui qui le pense être un autre et qu'il laisse se fourvoyer. traits de caractère: intelligent (on parlera plus d'une intelligence de rue, celle qui s'apprend sur bitume, que de véritable culture), suave, charmeur et sensuel, physique et sexuel (on dit qu'il serait capable de séduire le diable lui même), sarcastique, impulsif, fidèle (en amour aussi bien qu'en amitié), ambitieux, inflexible, accessible, loyal (sa notion de loyauté, n'appartenant qu'à lui, est large et parfois même excessive, il en attendra de même des autres), possessif, protecteur, juste (à sa manière ; andrea ne juge pas, on sait pouvoir se tourner vers le corps), ambivalent, bavard et secret (vous pourriez l'entendre parler pendant plusieurs heures, vous laisser emporter par son enthousiasme, par cette voix chaude, penser capter l'essence d'andrea et pourtant, sortir de cette conversation avec les miettes que l'homme aura voulu vous donner). groupe: rigel.
- la tête tournée vers les étoiles - Brendan frappait nerveusement le sol du pied, ses mains jointes sur ses genoux. Pour peu, en se penchant vers lui, on aurait pu distinguer la goutte s'écoulant de sa tempe pour rejoindre la pointe de son menton. A sa droite, un costaud croisait les bras sur sa poitrine aussi large que le Michigan, dardant sur lui un regard oscillant entre l'amusement, la curiosité, et une pointe naissante d'ennui. S'il n'y avait pas eu le ronronnement incessant de la musique s'échappant des lourdes basses du club, Oliver se serait emmerdé ferme à surveiller le gosse tremblant de nervosité sur sa chaise. Une guerre des nerfs, pensa-t-il. Le corps était très fort pour ce jeu là. Laisser poireauter quelqu'un pendant des heures dans un couloir mal éclairé, à entendre la voix de Gloria Gaynor lui vriller les tympans. On imaginait forcément le pire : quand est-ce qu'il daignerait pointer le bout de son nez, quand est-ce qu'il nous ferait son apparition de prince dans ses costumes italiens négligés, son sourire goguenard sur les lèvres et l'oeil pourtant aussi dur que la pierre ? On imaginait forcément le meilleur : à savoir, une représentation de nous même à des lieux d'ici, ou le cul bien installé sur les canapés en velours rouge de la salle principale, à mater ces petits corps qui se trémoussaient avec le sourire aux lèvres sous vos yeux ronds comme des soucoupes. Oliver détestait les fauteuils en velours rouge, ils lui donnaient une légère gerbe, ils faisaient remonter la bile au fond de sa gorge, ça semblait évoquer son enfance passée chez ses grands-parents, et sa grand-mère lui pinçant les joues de son pouce et son index. Oliver se demandait parfois si Andrea savait tout ça, son enfance. Il lui conférait quelque pouvoir quasi mystique, celui de plonger ses yeux dans les vôtres, d'y rentrer comme si on venait de lui ouvrir la porte, et de lui laisser chemin gratuit et facile jusqu'au tréfonds de votre cœur. Oli secoua la tête en laissant entendre un soupir ; non, faux, le corps n'avait rien de mystique, il transpirait même le réalisme. Brendan tapait encore un peu du pied, une mesure sans cadence quand on s'agita au bout du couloir. Entouré d'Ike et Ali, il se déplaçait avec l'aisance d'un danseur sur des terres qui n'appartenaient qu'à lui et dont sa démarche vous rappelait son titre de propriétaire. Oli se redressa doucement, avisant le sourire flottant sur les lèvres de son boss. Il était merveilleux ce sourire, il semblait pouvoir s'étirer à l'infini, semblait être capable d'éclater dans un grand rire qui réchauffait tous les cœurs autour de lui ; et pourtant, parfois, fallait bien avouer qu'il lui tordait le ventre, qu'il l'enlaçait d'un frisson qu'Oliver n'était pas capable de s'expliquer. Andrea réduisit la distance qui le séparait encore de Brendan, calant son épaule contre le mur, et se sortit une cigarette. « alors Brendan, on cherche à me voler l'une de mes filles ? » autour, on souriait. Brendan arrêta de frapper du pied. Tout le monde savait que, si le corps détestait une chose, c'était qu'on touche à ses affaires.
- - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: raph. pré-lien/inventé: pré-lien, ike lewis. c'était comment ta journée? m a g n i f i q u e. le mot de la fin: je sais c'est mal de poster une fiche quasiment vide mais faut bien que quelqu'un aille faire la popote . - Code:
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<cp>noah mills</cp> - andrea bacharan
Dernière édition par Andrea Bacharan le Sam 21 Oct - 1:23, édité 10 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 9:51 | |
| PREUMS Je connaissais pas le monsieur, mais il est sacrément canon olalalalalala J'ai siiiii hâte de lire tout ça, tkt, j'vais F5 ta fiche, Bienvenue, chef
Dernière édition par Niamh Sarkisyan le Jeu 19 Oct - 9:53, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 9:52 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 9:57 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 9:57 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 9:59 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 10:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 10:56 | |
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| | | Teddie Holzenburg
LA GUEULE D'ANGE ET L'DIABLE AU CORPS
Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.
Messages : 312 Multicomptes : none. Identité : Hunt.thing Avatar : joe sugg. Crédits : hunt.thing Âge : vingt ans et quelques poussières. Occupation : management commercial, tu sais vendre la mort à la faucheuse. Côté coeur : faudrait déjà que tu saches de quel coté il est. Quartier : quand c'est pas la chambre doré familiale, c'est un matelas déplumé du squatt des colocs.
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 12:02 | |
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| | | Sil Myers
Messages : 1450 Identité : tadshoot Avatar : lucky blue Crédits : - Âge : dix neuf ans Occupation : combats illégaux et n'importe quoi pour chopper du fric Côté coeur : coeur à l'envers, qui fonctionne pas autrement que pour des amitiés fracassées Quartier : le squatt du mauvais côté des rails, entassé avec une bande d'idiots
| Sujet: Re: suburra. Jeu 19 Oct - 12:08 | |
| le corps J'suis trop pressé de voir ce que tu vas nous faire ! Puis cette gueule putain |
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| Sujet: Re: suburra. | |
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