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Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. EmptySujet: Cerbère.
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Rechercher dans: Fiches abandonnées   Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. Icon_topic_latestSujet: Cerbère.    Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. EmptyDim 15 Juil - 9:23

Franklin Cook, « cookie »
50 ans - antaris - mads mikkelsen
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› identité: Cook, ou le capitaine Crochet pour les confrères.  Le pays imaginaire n’était plus que du pollen dans l’air, calomniant les derniers poètes d’anaphylaxie. Fruit d’une engeance matérialisée dans les chiffres. Cellériers émérites, la famille Cook se distinguait par ses experts comptables. Un éclat émoussé par les humeurs de notre oiseau noir. › âge, date de naissance: 50 piges, printemps 68. 1er avril, bourgeonnement du grand mensonge. Petits loustics de géniteurs.  L’écume s’était abandonnée sur le châssis de son haillon. L’arthrose qui faisait crier ses genoux  chaque matin lui rappelait son entité gâteuse. Il brimbalait comme une vieille étagère, faisant dansoter les moutons de poussière dans un boléro enroué.  › signe astrologique:  Bélier. Havresac d'indocilité.  › lieu de naissance, origines: Moulu dans l’exubérance de l’essor, le dernier caneton se dénotait de la marmaille par son hardiesse pour changer le blanc en noir. Croissance gavée d’hyperbole dans le noyau d’Orange Grove, l’enfant qu’il était avait la fringale sévère pour violenter les embargos. Pourriture déguisée d’un fard chatoyant. Infection encroûtée dans la chaire. › emploi, études: Son hégire dans l’intendance des arithmétiques s’était clôturée lorsqu’il s’était lancé dans la fouille-merde. Quelques bêlements domestiques n’avaient pas éteint sa volonté. Du temps où il se régalait dans les chiffres, à joindre les équations dans des chorégraphies mesurées, l’ancien expert comptable était haï par tout le monde. Un amour affolant qui s’avérait réciproque.  Son intransigeance et les pots-de-vin boudés n’y étaient sûrement pas innocents.  Les dés  gambillant entre ses phalanges, il n’avait pas gagné en notoriété depuis qu’il était devenu capitaine de police.  Il avait toujours eu le professionnalisme pour s’attirer la férocité des galeries. C'ptain Hook alias C'ptain Cook, le roi des cookies. › orientation sexuelle: L’iceberg qu’évoquait le boréal capitaine dans le théâtre de sa vie faisait aussitôt échouer toute tentative de préliminaire.  Digne du Titanic, sciant toute coquetterie comme le museau tranchant de la glace contre le manteau chétif du vaisseau. Sous son caban ascèse se clapait pourtant un fauve insatiable. Mugissait sous ses crocs une bête exigeante, fréquemment insatisfaite mais odieusement brûlée de chair. Sans division, il se pourléchait autant les lèvres  devant les hanches bien gondolées d’Eve que du buste bien charpenté d’Adam. . › statut civil: La nuit éternelle dans laquelle s’était effacé son petit rubis avait morcelé les dernières malices qui le conjuguaient  encore à sa bourgeoise.  Vingt hivers ont papillonné dans la conjugaison du passé depuis la mort de Lily. Leur union s’était dilapidée doucement dans un désordre silencieux et moribond.

› traits de caractère: Désinvolte. Casse-cou ? Synonyme. Il avait le savoir-faire pour emmouscailler la plèbe. Règle n° 1 : ne jamais respecter les règles.  Violent. Une pulsion qui jamais ne s’émoussait. Un battement lancinant derrière le garde-fou que formaient les côtes. Une escarre qui jamais ne cessait de le ronger. Fouinard. Fouille-merde plus exactement. Une truffe affûtée qui musardait dans les caniveaux des deux gratins. Acerbe. Les syllabes roulaient sur l’acoustique de l’autodérision. Hypocondre. L’éclat constamment ronchon qui voyait toujours le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Têtu. Croisement entre shetland et lama, il glaviotait aussi bien son adiaphorie sur les sentiments d’autrui que leur donner un coup de paluche sur leur royal croupion. Retenez « même quand il a tort, il a raison. » Chaperon. Derrière son domino d’austérité se dessinait malgré tout un paternaliste. Un gros nounours avec la gâchette facile. Stressé. Graine bilieuse qui pullulait dans son noyau de chair depuis le berceau de sa décadence. Indigence de toujours avoir les mains assujetties à quelques modicités pour reléguer ses nébuleuses derrière une porte blindée. L’art origami l’exonérait de ses maux. Son aisance dans le rafistolage des moindres riens disputait étroitement sa maestria pour l’arithmétique.  Il tripotait, triturait, bricolait, patouillait, pétrissait, pelotait. Abscons. Chaque zigue, aussi expansif qu’il était, éclipsait dans un écoinçon de son dedans un quignon de cachotterie. Il n’évoquait jamais une artère de sa vie. Il était plus sûr de fermer constamment les volets deshourvaris de ses dédales. «  Viande » un mot qui faisait blasphémer les rongeurs d’herbes et saliver les carnassiers. Un mot qui enrobait ses lèvres d’une faim perverse. Adjectivé à « humaine » et ce mot récupérerait sa substance véritable. L’absolue saveur. Cannibale. Chut. L’ogre se régalait dans les coulisses.


( la tête tournée vers les étoiles )


« Lorsqu'on y songe, il paraît évident que nos vies sont aussi inconséquentes et sans objet que l'écume à la crête de la vague »



I. ORIGAMI – l’adolescence, le clair-obscur…

Vilain canard. Anomalie. Défaut de fabrication. Franklin dénotait par son insolence constante. Son appétence pour violenter les humeurs le régalait. Décanillant sans cesse de l’apoastre où se gavait d’abondance sa famille de cochons graissés de pot-de-vin, il aspirait dans l’ombre des non-dits à l’autre rive.  Ses yeux dévoraient l’horizon qui dépassait la lisière des rails. Un lointain habillé de nielle qui l’aguichait comme le doux nectar du pollen que convoitait la mouche-à-miel.

[…]

Le chemin de traverse. L’envers du décor. Le vrai.

Il dardait d’une lorgnade fureteuse les trois mousquetaires qui s’enflammaient dans les veines du quart-monde.  L’étranger boutefeu s’était lié d’une amitié exclusive avec le trio. Une accointance qu’il n’avait jamais aspiré à créer dans sa cage dorée. Effleurant parfois leurs péripéties qu’il adoucissait d’un origami, il ouatait leurs maux avec une indulgence qu’il se dépistait nouvellement en leur présence.
Il ne s’était jamais senti plus vivant que dans la nuit du demi-jour, loin du grand mensonge qui dévorait l’éclat charlatan d’Orange Grove.

II.  Fracture familiale

Franklin était un fouille-merde méticuleuse, grattant sous la carapace contrefaite de la société pour déculotter quelques porcs bien empâtés par les galettes safranées. L’expert comptable ne comptait pas beaucoup d’affectueux dans son équateur et réciproquement. Malgré sa piété pour le monde des chiffres, il s’évertuait à prendre un autre boulevard. Quidam de destruction, il désirait autre chose. Brisant les os de son héritage familial, balayant les mouches-à-merde de son panorama, il s’était mis en tête de s’amalgamer dans les forces de police. Ignominie criée par sa famille, appâtée par la flatterie. Son choix avait été largement désapprouvé mais il s’en souciait comme de sa troisième couille imaginaire.

Malgré les harangues de ses supérieurs sur sa prédisposition au bellicisme, il se démarquait par son groin affilé. Le fouille-merde ne portait pas son nom pour rien. Dégraissant les enquêtes les plus évasives et crottant ses mains dans la poudrette des non-dits.  Il s’était déniché une alcôve pour décontracter sa fougue sans l’ombre de représailles.


III. LILY - hiver 98

Ses doigts lacérés par quelques discussions impulsives flagornaient sur la laine duveteuse de Lily. Cet instant velouté lui fit presque litière des quelques enquiquinants révolus. Son arcade droite fléchie, le simulacre d’un déplaisir se croquait dans la ralingue de son front, brodée par l’écume d’une vie esquintée. Le stigmate vermeil qu’il remarquait sur la patte droite de Lily fit gronder un orage silencieux dans les abysses de ses cicatrices. Vestige de ses précédentes échauffourées. Son index malhabile léchait de sa pulpe la patte écaillée. L’écorce pourprée avait déjà saisi la laine. Un feulement se mourut à la barrière de ses lèvres. L’alcôve éreintée contemplait le lointain horizon, les lèvres garrottant une cibiche somnifère et la main assiégeant avec trouble une possessivité maladive à l’encontre de Lily, un nounours d’apparence mesurée auquel il attachait pourtant un égard dantesque. La binette de sa pouparde n’était plus qu’un sillage dans sa mémoire écaillée. Cette saloperie lui avait sucé toute la moelle. Cette putain de leucémie.

IV. Imposture

Bourgeon pathogène et léthargique, il l’avait toujours deviné sans jamais le féconder. Ses lèvres inflexibles réprimaient des crocs inassouvis, une langue moite devant l’illusion d’un bout de chair assaisonné avec patte sur un service en argent, légèrement saignante. Le monstre somnolait entre deux grondements, anesthésié par les bras de Morphée. Le grand voyage de Lily avait été le catalyseur de son insomnie. L’infection affleurait les berges de l’humanité. Le dragon gémissait dans sa cachexie. Il devait se nourrir. Prémisse d’une abomination.





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› prénom, pseudo: MEXICALI ROSE mais appelez moi Chloé  Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. 3569472024 ou cookie  {#}gourmandepowa{/#}  Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. 4123785764  › pré-lien, pi: // › fréquence de connexion:  Je sais passer 5/7 sur le fofo mais niveau rp, ça sera sûrement plus lent sûrement  pig  Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. 3899815970  › le mot de la fin:  le forum est vraiment beau en tout cas et le contexte alléchant. Wilfred n'avait pas tort là-dessus.  Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. 2266071815  Tag gourmandepowa sur sous les étoiles. 1764388070  bisou poutou

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