battlelines (nana)

ça résonne. bourdonnement lointain. tintement davantage important au fil des secondes. celles qui filent. celles qui lui échappent. elle ouvre les paupières difficilement, bobby. le corps encore endormi. l'esprit embrumé. il est tôt. trop tôt. l'obscurité toujours reine à l'extérieur. six heure du mat. y a un soupire qui s'échappe, un grognement qui suit. elle a pas envie, bobby. pas envie, du tout. ses poignets qui lui lance encore des labeurs de la veille. ses membres lourds des efforts passés et de ceux à venir. elle inspire avant d'ouvrir les yeux. son regard qui se perd sur le plafond abîmé. tâché. fissuré. et pendant un instant, elle pourrait croire y voir son parfait reflet. sa main qui s'aventure, qui chercher. elle tâte, bobby. désespéramment. pour éteindre cette sonnerie qui agresse son ouïe. qui semble également agiter jo, échouée non loin de là. son corps qui se redresse, quitte cette couverture beaucoup trop grande pour son petit corps. et y a le froid de la bâtisse qui mord sa peau. qui la fait frisonner. frêle silhouette tremblante qui attrape ses affaires. une jupe, pas trop courte. un haut, pas trop court. des baskets, pas trop sale. elle doit faire attention, bobby. à ce qu'elle dégage. à son apparence. parce que ça compte, dans ce milieu. celui dans lequel elle plonge durant son travail. gamine des quartiers qui côtoie des bibelots qui vaut des centaines de billets. cheveux qu'elle coiffe. lèvres rouges. et bobby, elle a l'impression de s'effacer derrière le masque qu'elle se fait. derrière cet air neutre qu'elle se force à enfiler. pour ne pas craquer. pour ne pas sombrer. son sac qu'elle attrape, sa veste qu'elle enfile. démarche féline. silencieuse. elle veut pas attirer l'attention. juste s'échapper silencieusement. tranquillement. le froid extérieur qui brûle sa peau. qui rosie ses joues. elle avance, bobby. dans la nuit noir. alors qu'il n'y a les lampadaires un peu sombre qui éclaire sa route. alors que le silence règne. elle a pas envie, bobby. mais y a ses pas qui la conduisent. qui la portent. parce qu'elle a pas le droit de faire demi-tour. parce qu'elle a de la chance de goûter à la fraîcheur matinale. de voir le jour se lever. sans ces barreaux. sans ces barreaux partout. sa joue qu'elle mord alors qu'elle arrive bientôt dans les beaux quartiers. ça pue le fric. des portails tous plus grands les uns que les autres. ornés. décorés. c'est la folie des grandeurs quand elle passe la grille. quand elle s'engouffre dans un monde qui n'est pas le siens. tout est là pour lui rappeler. pour le lui crier. mais elle recule pas, bobby. relève la tête quand elle sonne à l'entrée pour simple question d'annoncer son arrivée avant d'ouvrir la porte. quelques pas et elle se fige presque, sa main qui reste accrochée à la poignet. bordel. ses sourcils qui se froncent. ses yeux qui papillonnent un peu. comme si elle n'avait pas bien vu. comme si tout allait disparaître. mais c'est comme si la guerre avait frappé, ici. comme si quelque chose avait explosé. bobby, elle a l'impression de cauchemarder. putain. qu'elle murmure. y a ses poings qui se serre un peu. sa mâchoire qui se crispe. elle inspire. expire. pour se calmer. pour ne pas exploser. parce qu'elle le sait, que c'est de la provocation. pur et dur. elle en reconnaît bien la signature. nana.

y'a la musique qui tambourine entre les murs d'l'immense baraque, les corps qui s'échauffent, les rires qui résonnent. papa et maman kidds, ils sont encore absents et nana, elle a décidé d'faire une soirée. comme souvent en fait. la maison s'vide petit à petit et nana elle s'rend compte de l'étendue des dégâts. tout est sans dessus dessous et bizarrement, elle sourit. il est pas loin de cinq heures du matin quand nana va enfin s'coucher. elle s'glisse dans ses draps propres après avoir pris une douche et elle finit par s'endormir. l'sommeil est si lourd qu'elle rêve même pas, nana. pas de contrées lointaines ou d'mec sexy, juste elle et son lit. en c'moment, elle s'pose des questions nana. elle s'demande ce qu'elle va faire d'sa vie, qui elle va devenir. nana elle veut pas exister juste à travers l'nom des kidds, elle veut s'faire un nom toute seule. mais elle veut pas l'avouer. elle veut pas avouer qu'elle rêve d'ailleurs, d'autre chose, d'un nouveau souffle. en attendant, elle continue d'croire qu'le monde tourne autour d'elle et d'être aussi horrible que possible. ça elle sait faire. confortablement logée entre les bras de morphée, elle peine à distinguer l'bruit d'la sonnette. un grognement s'échappe d'entre ses lèvres tandis qu'elle serre la couette entre ses doigts. morphée il veut pas la quitter, mais nana elle veut pas rater l'spectacle. elle veut voir bobby s'débattre avec les restes de la soirée. la garce. les yeux mi-clos, elle pousse la porte d'sa chambre et elle descend les marches. bobby est là. plantée dans l'entrée comme si elle venait d'se faire percuter par un bus. nana elle lui passe devant, sourire aux lèvres sans même prendre la peine d'lui dire bonjour. pas besoin. elle s'dirige vers la cuisine qui est ouverte sur le salon et elle allume la cafetière. il va lui falloir au moins deux litres de café, à nana. d'là où elle est, elle voit bobby et l'expression d'son visage la fait jubiler. une fois le liquide brun dans une tasse, elle la porte à ses lèvres tout en levant les yeux vers la gamine. oh c'est vrai. elle s'installe sur un des tabourets d'la cuisine et allonge ses jambes sur l'comptoir. j'ai fait une petite fête hier soir. elle insiste sur le mot petite tout en laissant glisser ses yeux sur le désastre ambulant. nana ça la fait rire. elle sait qu'bobby elle doit avoir envie d'la noyer dans la piscine et l'fait qu'elle ne puisse rien dire ça doit être sacrément frustrant. elle sourit à la gamine qui a l'air d'pas savoir par où commencer. nana, l'emmerdeuse de première. elle décroise les jambes, s'laisse glisser le long du tabouret. et quand t'auras fini ici, ma mère m'a dit qu'il fallait qu'tu changes leurs draps et qu'tu fasses leur chambre avant leur retour. elle lance, mesquine. nana la pourriture. nana qui rabaisse. nana qui agresse.

prunelles sombres sur fond de luxure. y a ses sourcils qui se froncent un peu. ses lèvres qui s'entrouvrent légèrement. elle parvient pas à détacher son regard, bobby. champ de bataille. les déchets qui jonchent le sol. les bibelots déplacés. tombés. éparpillés. elle reconnaît plus rien, la poupée. de ce fictif palais. de cette cage d'or où elle est enfermé quelques heures dans la semaine. longtemps. trop longtemps. visage inexpressif. silence apparent. elle ne semble pas réagir, la brune. alors qu'elle esquisse quelques pas. alors qu'elle s'avance. mais y a quelque chose qui brûle au fond de son regard. ça s'agite. ça crépite. fortement. décor qu'elle observe. puis y a sa silhouette dans sa rétine. celle qui attise. celle qui provoque. et bobby, elle sent sa main trembler alors qu'elle n'esquisse pas le moindre geste. alors qu'elle ne formule pas le moindre mot. parce qu'elle n'est pas à la bonne place, bobby. parce qu'elle n'a pas le choix. se taire. ça pourrait presque être simple. presque. mais bobby, on lui a jamais apprit. bobby, elle a jamais fonctionné comme ça. alors ça fait mal. un mal de chien. alors qu'elle doit se mordre l'intérieur de la joue pour la fermer. alors qu'elle sent ses doigts se crisper. comme une envie de meurtre. lent. douloureux. bobby, elle songe à étrangler nana et ça va beaucoup mieux. comme une douce thérapie. elle tâche de ne pas y prêter d'importance. d'ignorer la brune. alors qu'elle s'avance. tandis qu'elle commence à ramasser. bobby, elle sait même pas par où commencer. sa main qu'elle tend pour attraper un carton de pizza. et y a sa main qui tremble. mais elle ferme les yeux bobby. continue. parce qu'elle n'a pas le choix. parce qu'elle a la chance d'être là. ça se répète. longuement. plusieurs fois. pour l'imprimer. pour en prendre conscience. parce qu'elle pourrait être loin, bobby. enfermée. elle pourrait être là-bas. frisson qui la parcours tandis qu'elle attrape un sac poubelle pour commencer à fourrer tous ce qui lui tombe sous la main. elle s'active, bobby. pour oublier la présence qu'elle sent dans son dos. celle qui l'exaspère. celle qui joue avec ses nerfs. puis y a sa voix qui résonne et bobby qui grimace. tonalité aiguë qui résonne. parvient jusqu'à elle. y a un sourire mauvais qui se dessine sur ses lèvres alors qu'elle lui tourne le dos, alors que nana l'informe de sa petite fête. et pendant quelques secondes, elle se demande quelle mort serait la plus rapide. efficace. sans laisser de traces. le crime parfait. puis l'ordre qui résonne. celui qui la fait bouillir. celui qui manque de la faire exploser. sa gorge qui se serre, ses prunelles qui deviennent noir. ça fait mal. un mal de chien. de s'abaisser à ça. de fermer sa gueule. et bobby, elle sait pas si elle pourra longtemps supporter ça. elle inspire. expire. elle a pas le droit, bobby. de fauter. de se faire virer. elle en a besoin de ce job. de cet argent. vos parents sont encore absents ? qu'elle demande en se forçant pour la vouvoyer. y a un sourire qui se dessine dans le coin de ses lèvres rosées. une lueur qui brille dans son regard. le mépris. provoquer. l'envie de faire mal. toucher là où ça fait mal. je n'ai pas encore eu l'occasion de les rencontrer. comme si nana n'existait pas. comme si elle n'avait aucune importance. un détail inintéressant. une gamine parmi d'autres qui n'a que son nom. juste une ombre au tableau. celle qu'elle rêverait de voir disparaître.

nana la princesse. nana qui aime qu'elle. juste elle. et ses potes parfois. pas toujours. nana c'est elle avant les autres. pour toujours. et à jamais. l'regard méprisant et l'air dédaigneux, ça fait longtemps qu'elle le travaille. c'est sa signature, sa marque de fabrique. nana la tête haute, les idées claires. nana qui s'préoccupe pas du mal qu'elle fait aux autres. y'en a qui se sont demandés, si y'avait quelque chose à gratter. d'autres ont abandonné. nana garce en puissance. elle regarde bobby. elle juge. sourire moqueur, regard inquisiteur. nana elle scrute les moindres faits et gestes de bobby. ça l'amuse la gamine. elle a fait exprès d'foutre le bordel. ou du moins elle a pas essayé d'limiter les dégâts. elle y a pensé à bobby, à la gueule qu'elle allait tirer en arrivant. et c'est presque mieux que c'qu'elle a imaginé. bobby elle s'débat entre les cadavres de bouteilles et les boites de pizza. nana elle jubile presque en pensant à l'état d'la salle de bain. nana elle traîne, elle s'faufile. elle glisse d'une pièce à l'autre, nonchalante. l'regard en biais. y'a les paroles de bobby qui flotte dans les airs. nana elle le voit, l'sourire en coin et elle a presque envie d'en rire. bobby qui la vouvoie, nana elle prend pas la peine. nana c'est normal qu'on la vouvoie, c'est une princesse. elle s'retrouve assise sur l'dossier du canapé. tourne doucement la tête vers bobby. sourire en coin, elle aussi. tu sais quand on a de l'argent on a pas vraiment d'obligation. l'sous-entendu est clair, l'argent fait l'pouvoir. elle s'demande parfois, la gamine, si elle aurait été plus heureuse si elle était pas une kidds. nana elle les voit presque jamais ses parents. elle dit qu'ça lui fait rien, mais c'pas vrai. nana, elle aimerait avoir une vraie maman parfois. maman qui câline, maman qui réconforte. nana la petite dernière qui a jamais vraiment eu de considération. et elle fait pareil avec elle bobby. comme si elle était pas là, qu'elle existait pas. nana elle a l'impression d'être un objet oublié. une âme esseulée. mais elle dit rien. l'regard qui change même pas. elle est forgée nana. elle craque jamais. devant personne. et peut-être que tu les verras jamais. du bout des doigts, elle fait tomber le paquet chips qui trônait là. l'paquet qui s'vide sur le sol, nana elle en écrase la moitié. mine faussement désolée, elle s'lève pour faire l'tour d'la pièce. la dernière a été virée avant qu'ils aient l'temps d'rentrer. elle lui sourit, l'air de défi qui brille dans les yeux. par moi. gamine. fière d'elle. fière d'son coup. nana elle pose les bases. juste là. c'est elle qui a le pouvoir. rien qu'elle. toujours elle. c'est vrai que nana elle a pas toujours été comme ça. pas tout à fait. mais tout l'monde a oublié comment c'était, quand nana elle souriait au lieu d'mordre. la vérité c'est que nana c'est qu'une garce. y'a peut-être quelqu'un d'caché sous les couches de mépris et d'arrogance. mais faudrait avoir envie d'creuser. d'fouiller.

le dos qui se courbe. les mains qui s'agitent. addition de mouvement à répétition. ranger. nettoyer. elle inspire. ranger. nettoyer. elle expire. toujours la même chose, à longueur de journée. toujours la même chanson. mélodies à répétition qui lui torture l'esprit. âme frustrée. le corps qui se crispe. le regard qui s'enflamme. elle est pas faite pour ça, bobby. courber l'échine. obéir. ça lui déchire les tripes. de se taire. d'acquiescer. ça fulmine, à l'intérieur. lentement. progressivement. sûrement. les doigts qui serrent un peu plus fort les canettes. les gestes moins léger. elle enfourne chaque déchets qu'elle écrase sous ses fins doigts. endoloris. usés. et pendant une seconde, elle rêve que ce soit la tête de nana qui grince entre ses doigts. elle continue de s'activer, bobby. comme si ça pouvait l'empêcher de l'écouter. comme si les mots ne lui parvenaient pas. ceux qui atteignent. ceux qui marquent. visage neutre. il y a quelque chose de féroce dans ses yeux. elle s'amuse, nana. attise. provoque. sifflements insupportables. elle serre les sac plus fort. y a la jointure de ses doigts qui devient blanchâtre. et pendant quelques secondes, bobby songe à tout balancer. saccager. défoncer. ce salon déjà ravagé. nana, surtout. silhouette élancée qui se dandine. crache son venin sans s'arrêter. mais elle a pas le droit bobby. d'abandonner. de tout laisser tomber. comme ça. aussi vite. aussi facilement. quand bien même la colère fait trembler. quand bien même la haine la fait fulminer. parce qu'elle a de la chance, bobby. de goûter à l'air extérieure. parce qu'elle a de la chance de ne pas connaître les barreaux qui s'incruste dans la rétine. elle soupire, se contient un peu. mais y a son regard qui en dit long. qui parle pour elle. prunelles sombre qui détail de haut en bas nana. elle lui fait presque de la peine. cette princesse qui semble perché très haut sur sa tour dorée. et à part tout ce précieux argent ? qu'est-ce qu'il y a ? elle sourit même plus, bobby. parce qu'elle n'est plus tellement de souhaiter ça à quelqu'un. ce silence ambiant. toujours ce même silence. celui qui s'immisce même quand on essaye de le remplir. de l'éloigner. le silence des murs creux. elle est toujours silencieuse cette maison. parce qu'il n'y a personne. parce que la vérité, c'est que nana est toute seule. et bobby, ça la fait encore plus flipper que de ne pas réussir à régler ses dettes de fins de mois. elle attends même pas de réponse alors qu'elle continue de s'exécuter. maintenant, j'ai du travail. dégages. qu'elle pense un peu trop fortement. elle a pas envie d'avoir nana dans les pattes. nana comme un caniche. qui crie. qui fait mal à la tête et dont on ne sait pas comment s'en débarrasser.

nana, elle observe bobby qui s'affaire, qui range. et elle s'demande la gosse, c'que ça fait. c'que ça fait de devoir travailler pour quelqu'un. d'travailler pour des riches quand on l'est pas. de devoir ravaler sa fierté. ça lui parait impensable à la gosse. égoïste. égocentrique au possible. nana, elle a besoin qu'le monde tourne autour d'elle. que les autres la regardent. et en c'moment, elle a l'impression d'être invisible. incomprise. insoumise. elle sent qu'le monde s'échappe sans pour autant comprendre pourquoi. sa vie, son mec, ça s'effrite. usé par le temps. et pourtant nana, elle s'agrippe à son rocher. solide comme un roc. dans l'ultime espoir de pas s'envoler. d'pas s'évader. et finalement nana, quand elle regarde bobby, là. elle s'dit qu'elle au moins, elle doit rien à personne. elle a pas besoin d'se plier en quatre pour contenter des parents qui seront jamais satisfaits. en fait, tout ce dont elle a besoin nana, c'est d'un minimum de considération. d'une présence. de quelqu'un qui soit là. simplement. c'est sûrement ça qui la pousse à agir comme ça. elle se sent forte quand elle attaque nana. quand elle crache son mépris au visage des gens. c'est ce qu'elle fait avec bobby. elle la rabaisse. pour s'mettre en avant. pour avoir l'impression de briller l'espace d'un instant. sourire méprisant qui fend l'visage de la gosse. pour pas dire qu'bobby elle a raison. c'est vrai. y'a quoi ? à part l'argent, qu'est-ce qu'elle a nana ? qu'est-ce qu'elle vaut ? elle s'demande la gamine. mais elle lève les yeux au ciel, l'air de dire laisse tomber, tu comprends rien. mais elle le dit pas. les doigts qui glissent le long du fauteuil, nana elle secoue la tête. grimace faussement désolée qui fend le visage. t'as raison tu vas en avoir pour un moment. elle prend la direction des escaliers, la gosse. j'vais en profiter pour aller prendre un bain. elle commence à monter les marches avant de s'arrêter à mi-chemin pour passer la tête par dessus la rambarde. n'en profite pas pour voler quelque chose. elle lâche nana, narquoise. dernière pique avant de disparaître à l'étage. elle déambule entre chambre et salle de bain. elle s'prélasse dans l'eau brûlante, la mousse recouvrant sa peau hâlée. ça dure trente minutes. peut-être même quarante. ou cinquante. quand elle sort, les cheveux dégoulinants, elle ne prend même pas la peine de les essorer avant de descendre les marches. le sol semble propre, mais nana elle y prête pas vraiment attention. elle avance, serviette attachée autour de son corps. gouttes qui s'écrasent sur le sol à chaque pas. oups. elle lâche à l'intention de bobby sans vraiment savoir où elle se trouve. j'crois qu'il va falloir repasser par là. gosse imbuvable. elle s'élance d'un pas nonchalant pour aller chercher à manger. t'es une chieuse, nana.

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