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 Malsain jeu d'échecs (P.V Coco)

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MessageSujet: Malsain jeu d'échecs (P.V Coco)   Malsain jeu d'échecs (P.V Coco) EmptyVen 10 Nov - 4:30

We like it, you know ... playing games with amateurs like you Quand l'on vient à Crescent Heights lorsque la fortune a soufflé sur notre épaule son doux alizé, on ne vient pas pour prier, ni pour se mêler à la populace locale. Non, on vient pour Orange grove. La belle, la fastueuse Orange grove. Ici se mêlent certes des étudiants en quêtes de rêves irréalisables ou bien des filles venues vendre leur corps contre un bout de caviar bio et une coupe de champagne, à des gens qui perdent rançon pécuniaire dans des biens de surface. C'est d'ailleurs dans l'un de ces lieux que Cael Nikolova, pasteur respecté et aimé de la ville, défenseur des valeurs humaines aux yeux d'une population aveuglée par leurs désirs égoïstes, passe par là, habillé d'un costume cravate et verre de Saumur à la main.

Il laisse couler ses prunelles couleur noisette sur les différents tableaux exposés ou bien sur cette sculpture d'art africain faite par un artiste Burkinabé, à l'aide d'objets du quotidien, mais aussi d'objets rappelant la force de son continent. On ne peut pas dire que cet objet le laisse indifférent au vu de la minutie qu'il confère en ses regards, sur chaque pan de ce chaudron couvert de sculptures africaines, de boutons mais aussi de vieilles lunettes de soleil sans doute contrefaites : l'image parfaite d'un pays en besoin d'amour et de considération.
"Ne trouvez-vous pas ce tableau remarquable, Monsieur Nikolova ?"
Alors que le pasteur s'apprête à boire une nouvelle gorgée de son breuvage, un bras le tire, l'empêchant de finir sur une note plus que positive ses contemplations. La personne en cause se nomme Carole Leclercq, veuve à la recherche d'un nouveau souffle dans sa vie monotone où deux corgis tout aussi vieux qu'elle se meurent d'ennui. Cael se tourne en suivant le mouvement du bras de cette soixantenaire avide de connaître l'avis d'un homme pieux et aimant des arts. Le voilà face à une toile blanche, parcourue de traces de peintures en dents de scie (cliquer ici) de rouge, de noir, de beige fondu dans sa pureté par le morne gris. Carole attend l'avis de celui qu'elle considère comme un ami (sachant qu'ils se sont rencontrés une heure avant seulement) avec une lueur d'espoir dans ses iris vert délavé.
"Regardez. Je me sens renaître en observant celui-ci.
- Si cela vous rend vivante, pourquoi hésiter ?
- Parce que vous êtes bien plus intéressant."
Ah. La curiosité l'emporte sur l'envie de vivre. La pression sur le bras de Cael se fait plus présente, ce qui l'oblige à reporter une nouvelle foi son appréciation du Saumur.
"Vous êtes une curiosité pour certains Cael. Et pour d'autres une inquiétude.
- Suis-je donc un sujet de curiosité à vos yeux ?
- Un peu des deux. Les pasteurs de la région semblent voir s'envoler
de plus en plus souvent leurs fidèles vers votre paroisse.

- Cela est bien gênant.
- Oh non ! Non non non ! Vous avez su relancer la foi ici bas. Je pense que vos frères ont juste peur de ... votre soudaine influence."

La veuve désigne alors l'un des concernés d'un mouvement de menton, auquel Cael répond par une oeillade vers la dite personne. Il voit un pasteur venant de Boise, en Idaho le saluer. Bien entendu, Nikolova le salue en retour en levant son verre.
"Vous ne pouvez pas nier que les machinations prennent corps en cette année."
- Comme les années précédentes, Carole. Mais les machinations sont après tout un sport en ce lieu."
Carole lâche le bras, non pas vexée par ses paroles, mais bien charmée. Son rire fait éclat et sans attendre elle appelle l'un des personnels de l'hôtel en charge de cette exposition pour qu'on lui réserve le tableau. Quelques sous de plus dans la cause humanitaire d'engrangés.
"Maintenant, si vous pouvez me permettre de me retirer ...
- Vous êtes accompagné monsieur Nikolova ?
- L'on peut dire cela."
La vieille semble attristée de se séparer d'un bel esprit, dose de plus dans sa frustration de femme redevenue juvénile et affamée. Elle le regarde partir après son salut. Cael se rend près des escaliers de l'hôtel, où le bruit se fait moins prononcé et semble guetter l'arrivée de quelqu'un qui d'ailleurs n'arrive pas. On lui sert un autre verre de vin qu'il prend encore le temps d'apprécier. Château Ksara 2010, vin de garde aux tanins concentrés et âpres; de quoi vous donner faim. Et le pasteur a faim, faim de voir celle qu'il attend apparaître devant son impassible expression, ou bien dans son dos avec ses doigts brûlants et satinés. Il attend Coco.

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@coco suarez
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MessageSujet: Re: Malsain jeu d'échecs (P.V Coco)   Malsain jeu d'échecs (P.V Coco) EmptySam 18 Nov - 12:40

souffle court, relents âpres sur le bout de la langue. le palpitant qui fait des cabrioles, les opales qui fouillent les ombres à la recherche des questions restées indéfiniment et éternellement sans réponses. maman et papa ne risquent pas de pointer le bout de leur nez, demeuré dans leur mexique natal. pourtant, coco s’attend presque à voir leur silhouette élancée se détacher des ombres des maisonnées charmantes et chantantes d’orange grove pour poser un regard dédaigneux sur la progéniture, garder louka à l’abri de l’impureté ainsi représentée.
les nausées qui flirtent avec la douce barrière de ses lippes charnues, coco qui ne cesse d’être hésitante quant à ce rendez-vous avec cael. machinations et supercheries sont de mises ce soir, comme chaque fois que la plantureuse gamine vient s’accoquiner du pasteur pieux et adulé. cael, tout un mystère. cael, attraction. cael, abandon. cael, synonyme de culpabilité aux yeux papillonnants d’une coco sulfureuse. rendez-vous curieux dont coco ignore tout, curiosité infaillible qui fait tambouriner le myocarde fiévreusement contre la cage thoracique. faim insatiable qui est la sienne d’en connaître toujours plus, d’être au cœur des attentions, de tout savoir. être omnisciente, ne jamais être laissée sur le côté… ne jamais être oubliée.
cael qui devrait représenter la pureté laissée de côté. cael qui lui offre pourtant une toute nouvelle vie, amant, allié… et toujours culpabilité. souvenirs vivaces et corrosifs de ces quelques semaines passées sous les ponts à greloter, à attendre quelques gestes tendres et aimables des passants fatigués et vivifiés par le froid de l’hiver. trop peu de donations : ils ne travaillent pas pour donner aux pauvres.
alors cette soirée de charité (seule information glanée) lui plaît un chouïa trop pour qu’elle s’évertue à hésiter. cael, elle doit le retrouver. qui plus est, les tergiversions de son âme en perdition seront tues par le sang poisseux venu s’amouracher des mains délicates d’une coco sauvage. les lippes mordillées nerveusement, symptômes d’une éducation religieuse encore bien trop présente pour souiller le cœur dépravé.
la posture altière, les prunelles hautaines, coco s’avance dans la haute bâtisse où cael lui a demandé de se rendre. sourire de circonstance (mais naturel) qui embrase les lèvres à la vue de l’homme d’église qui l’attend, le dos tourné. coco s’approche à pas feutré, vient ronronner contre l’oreille de son patron.
« bonsoir. »
elle l’embrasse sur les deux joues, comme à son habitude. elle pourrait aussi bien s’emparer de ses lèvres… mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. coco chatte, coco joueuse, qui est bien forcée de réfréner ses pulsions pour se comporter en dame.
« désolée pour le retard. j’étais assez… inconfortable. »
palabre difficilement compréhensible pour les êtres qui ne connaîtraient pas assez la jolie suarez. passé qu’elle garde jalousement et égoïstement de peur que l’on en vienne à s’en servir pour la blesser, elle ou son époux. pourtant, cael fait partie des rares à avoir eu l’immense honneur de voir ce mystère complètement percé, dévoilé au grand jour. une partie, du moins.
« tu me mets au parfum ? »
elle demande, doucereuse, alors que l’adrénaline roule déjà dans ses veines atrophiées par un besoin constant de danger, de destruction et de chaos. cocktail explosif, remplaçant du cocktail molotov, qui embrase bien trop souvent coco pour son propre bien.
la brune s’empare du verre qui trône entre les pattes de son employeur pour le porter à ses lèvres et en goûter l’arôme fin d’une novice en la matière. coco ose tout, coco ne s’encombre jamais de questions sur la bienséance. coco ne fait que ce qui lui plaît…
anita n’a, après tout, pas quitté ce monde de paillettes et de dorures en suivant bêtement les conventions. anita apprend les règles par cœur pour mieux les briser, pour mieux les piétiner. ce monde, coincé sous l’aiguille de son talon.

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MessageSujet: Re: Malsain jeu d'échecs (P.V Coco)   Malsain jeu d'échecs (P.V Coco) EmptyDim 19 Nov - 9:27

We like it, you know ... playing games with amateurs like you Opaline Coco qui s'avance, prend et embrasse sans que le souffle ne soit repris par l'être humain lambda. L'humain étouffe, embourbe ses sens de la boue de satin parfumée que devient la chevelure de la belle. Cael inspire son parfum, mais ne s'étouffe pas. Habitué sans doute à des charmes, ou bien insensible face aux douleurs qu'ils devraient procurer. En réalité, il les boit, les dévore de son regard de brun doré avec un grand appétit. Ses lèvres sont chaudes sur sa peau et il l'embrasse en retour de ce frôlement doux mêlé au faible souffle sortant de ses narines.
"Bonsoir à l'une des plus belles créations de notre Seigneur."
Il reste cependant distant, alerte face aux regards qui pourraient se porter sur eux et face aux manières désinvoltes de Coco. Mais il ne semble pas en prendre ombrage car l'une des femmes semble faire remarque sur le comportement de Suarez, plutôt que de se jeter sur le pasteur.

"Les marques d'affection des pays sudistes m'étonneront toujours. Mais. Vous êtes bien entendu venue pour admirer cette collection d'art vendue au profit de la Côte d'Ivoire avec vos yeux d'experte, n'est-ce pas."
Sourire fin, Cael perd son regard dans le tracé de cette nuque satinée un court instant.
"Il y a fort heureusement en cette soirée la présence de quelqu'un amateur d'art africain, tout comme vous. Comme nous nous le sommes promis, je vais vous conduire à lui."
Maintenant débarrassé du verre, il vient entourer de ses mains les épaules fines et douces de cette muse sauvage, courant ses doigts sur le creux de peau fait par ses omoplates. Frisson. Tension. Presse et étire de l'index et du majeur pour la faire tressaillir, mais aussi retenir son attention vers lui et non pas le vin. Cael lâche alors un ton plus bas, en posant bien chacun de ses mots :
"N'oublie pas ... Une chose à la fois."
Rappel qu'il ne faut jamais mélanger leurs sphères sur trop de détails. Ces sphères dans lesquelles ils sont amants, partenaires dans le crime pendant deux heures, puis femme et pasteur une fois minuit écoulée. L'une de ses mains vient finalement se loger entre les omoplates de la sirène carnassière tandis qu'il s'empare de la main libre, s'avance vers la galerie sans jamais détacher ses yeux des siens.
"Votre vie est-elle toujours autant mouvementée miss Suarez pour que vous soyez sujette aux déconvenues ?"
Une question qui peut sembler être de celles qui meublent les silences, font croire que vous parlez pour cacher des détails. Mais en réalité, la belle hispanique sait indubitablement à quoi il fait référence.

Les voilà arrivés à hauteur de l'homme qui les intéresse après ce bref échange. Cael se détache d'elle, non sans une pointe de regret en son coeur.
"Mister Meyers.
- Pasteur Nikolova. Que me vaut le plaisir de votre visite.
- Le plaisir est partagé. Voyez-vous, cette demoiselle, connaissance venue depuis peu à Crescent Heights et âme bienfaisante auprès de ceux dans le besoin voulait rencontrer un amateur d'art africain."
L'homme penche la tête sur la droite et vient bien évidemment loger ses yeux déjà embrumés par une consommation bien haute d'alcool poser son air lubrique sur la muse.
"Bien entendu. Guider une aussi charmante personne sera indubitablement un plaisir on ne peut plus exquis.
- À la bonne heure. Je la laisse donc faire d'elle-même les présentations. Je reviendrai plus tard car le devoir m'appelle. Permettez ..."
Cael reprend son verre des mains de Coco, non sans lui jeter un regard bien plus appuyé que les précédents. Un regard qui tord, un air qui appelle. C'est lui. Bonne chance. Elle semble froncer les sourcils. Lui, les hausse. Meyers est certes un peu aviné, mais elle devrait être contente. Pour une fois, elle n'aura pas à charmer un homme sexagénaire pendant ses lippes poisseuses près de son fin nez. Et en parlant de lippes, Cael pose ce pouce passé sur le rebord d'un verre embrassé par Coco, sur ses lèvres pour en sucer les restes de liquide aux forts tanins. Délicieuse comme à chaque fois.

Puis, à peine disparaît-il de la galerie et monte-t-il les marches de l'hôtel qu'il claque des doigts. Cela semble envoyer un signal quelque part, tandis que lui observe les caméras dont les bandes ont été trafiquées pour qu'il n'apparaisse pas là où il est présentement. Il continue de monter jusqu'à arriver sur les hauteurs de la bâtisse. Et de là, il attend l'arrivée de sa dulcinée, masque sur le visage avec les trois hommes postés pour amener vers son saut de l'ange cet exécrable vendu d'élu à la mairie.

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MessageSujet: Re: Malsain jeu d'échecs (P.V Coco)   Malsain jeu d'échecs (P.V Coco) EmptyJeu 30 Nov - 13:16

palpitant troublé par cette soirée.
les ombres qui se dessinent sur les murs rappellent immanquablement les habitudes d’antan. les éclats de rire (qui résonnent en écho moqueur à ses oreilles) lui font courber l’échine. les frissons de dégoût qui serpentent contre l’épiderme recouvert d’une fine pellicule de sueur…
coco n’est pas en état d’être professionnelle, ce soir. coco aurait même dû refuser… coco aurait dû faire marche arrière, ne pas se pointer. mais anita a une certaine conscience qui est venue toquer à la porte de sa caboche pour venir lui susurrer de terribles secrets…
et peut-être qu’une infime partie d’elle voulait retrouver cael. peut-être qu’elle a ressenti le besoin ténu de croiser ses opales, de laisser courir ses mirettes sur sa mâchoire carrée et sur son aura de bonté faussée. beaucoup de peut-être, jamais de réponses.
en tout cas, coco s’improvise funambule marchant sur un fil ridiculement fin… et le moindre faux pas signera la fin. la sienne. elle redouble d’attentions mais manque de concentration, d’où les lèvres fraîches qu’elle vient poser contre la joue duveteuse de l’homme d’église.
« voyons, t… vous me flattez bien trop. »
elle minaude, sourit timidement (faussement). anita tenter de s’imprégner de l’ambiance des lieux, une atmosphère luxueuse qu’elle connaît par cœur et dont elle s’est pourtant détournée. elle repousse ses vieux démons sur le côté, ancre ses prunelles chocolatées dans celles de son boss.
« je vous prie de m’excuser… les vieilles habitudes ont la vie dure. »
elle rit doucement, se contient comme semblent adorer le faire les riches de ce monde.
« oh ! j’ai hâte ! vous savez bien à quel point l’art africain me passionne. je vous suis. »
elle s’exclame, n’hésitant pas à en rajouter une couche ou deux pour paraître crédible. coco n’a pourtant pas besoin de beaucoup de subterfuges, se fondant avec aisance dans la masse. les années à feindre d’être quelqu’un qu’elle n’était pas, les semaines à grelotter dans le froid sous les ponts recouverts d’une fine couche de neige du mexique, tout ça l’a entraîné à endosser des rôles. caméléon au kaléidoscope de couleurs.
les mains de cael qui se posent sur la peau de son dos. coco réprime un frisson, la pointe d’excitation qui vient lécher son bas-ventre. souvenirs de leurs étreintes échauffées qui viennent s’imprimer sur la rétine alors qu’elle tente de faire abstraction de ce contact léger.
"N'oublie pas ... Une chose à la fois."
murmure qui effleure doucement le tympan. elle trésaille légèrement, impatience et culpabilité se mélangeant dans le corps-flacon.
« dans ce cas, cesse de me toucher. »
elle marmonne entre ses dents avant d’afficher un sourire de convenance. elle se retourne légèrement vers cael pour lui adresser une œillade appuyée. anita sait où est sa place… mais la tension qui continue de crépiter entre eux la met au défi et au supplice. elle sait ce qu’ils sont, ce qu’ils représentent l’un pour l’autre…
elle sait aussi que tant que ça continuera, la culpabilité la dévorera. elle sait aussi qu’elle aura beau tout faire pour en rester éloignée, cael la tient et en fera une poupée entre ses mains.
"Votre vie est-elle toujours autant mouvementée miss Suarez pour que vous soyez sujette aux déconvenues ?"
elle balaie la question d’un geste de la main.
« vous n’en avez pas idée. »
sourire énigmatique qui nimbe les lippes rougeoyantes. la lame au métal réchauffé par l’épiderme accolé qu’elle sent à chaque mouvement, coincée dans un holster de cuisse. le meurtre toujours présent dans ses gestes minutieux et experts, les opales toujours à l’affût.
l’homme qu’ils sont venus trouver force cael à cesser de la toucher. aussitôt, coco se sent libérée. elle adresse un sourire affable à l’homme avant de le saluer d’un geste de la tête respectueux.
« enchantée, mister meyers. »
l’alcool que l’homme a ingurgité ne tarde pas à chatouiller les narines de la gamine dans le corps de femme. la nausée vient secouer son estomac (rehaussé par le regard concupiscent qu’il lui adresse) mais coco tient bon. elle reste la plus silencieuse possible, préférant éviter d’attirer trop l’attention sur elle… pour le moment. (et l’envie de l’écharper maintenant est bien trop présente).
cael qui lui adresse un regard appuyé avant de tourner les talons, laissant l’agneau déguisé entre les pattes du loup. sourcils qui se froncent, coco laissée esseulée.
« est-ce que cette collection vous appartient ? elle est fabuleuse. »
elle minaude, le bras coincé dans le creux formé par celui de l’homme. ils passent et repassent entre les rayons des œuvres d’art disposées ça et là, les mains de mister meyers n’hésitant pas à visiter d’autres contrées qui lui sont refusées. s’il n’est pas aussi vieux que les clients ordinaires, coco n’apprécie néanmoins aucunement ses gestes déplacés. elle évite pourtant de planter sa dague dans sa carotide en appelant toute sa patience.
« souhaiteriez-vous me suivre ? j’aimerais m’entretenir… en privé. »
elle susurre à l’oreille du lubrique. aussitôt, ses opales embrumées se mettent à scintiller. il hoche (un peu trop) vivement la tête et la laisse l’amener au lieu du rendez-vous prévu avec cael.
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