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 It all starts by happenstance.

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MessageSujet: It all starts by happenstance.   It all starts by happenstance. EmptyJeu 17 Mai - 13:17

It all starts by happenstance.
8 janvier 2018

J’m’arrête là, fiston.
Il est tiré de sa torpeur par une main ferme, posée sur sa cuisse, qui le secoue en douceur, puis par une voix rocailleuse, dérangeante, qui le fait revenir à la réalité. Il dormait et il était en train de faire un sacré beau rêve, un rêve qui s’évapore maintenant, qui se fait flou, un rêve dont les images rescapées n’ont plus aucun sens, un rêve qui laisse une désagréable sensation de malaise derrière lui. Il soupire et jette un œil à travers la fenêtre, côté passager, sur laquelle il avait reposé sa tête avant de s’endormir, bercé par les vrombissements du moteur. Il fait nuit dehors. Il distingue des bâtiments abandonnés baignés par la lune, et l’enseigne vieillie par le temps d’une station service.
Il ne sait pas où il est. La main aventurière du chauffeur est toujours sur sa cuisse, immobile maintenant, exerçant une légère pression avec ses doigts. Il sent son regard libidineux sur lui, qui lui brûlerait presque la peau. Il comprend l’invitation qui lui est faite et qu’il communique par ses dix doigts, qui flotte dans l’air vicié de la cabine du camion, surchauffée, mais impeccablement ordonnée. Reste, si tu veux. Stig attrape son sac de voyage, posé entre ses jambes, qui
heurte la main du chauffeur et le libère de sa pression, avant d’ouvrir la portière et de glisser hors de la cabine.
Merci.
Un mot furtif, un murmure qui traverse ses lèvres pâteuses, avant de refermer la portière en lançant un dernier regard impassible vers le chauffeur. Il marche le long de la route, son ombre le dépassant
timidement, puis se retirant derrière lui à mesure qu’il passe sous les réverbères fatigués. Le froid lui ronge la peau, mais, sac sur le dos, il marche dans la nuit gelée, attendant que les phares d’une voiture apparaissent à l’horizon, attendant que le moteur d’une voiture déchire le silence nocturne, espérant pouvoir se remettre en route rapidement. Une affiche publicitaire décrépite lui offre le nom de la ville dans laquelle il vient d’arriver.
Crescent Heights. Il ne sait pas où il est. Il ne sait pas s’il a mis assez de distance entre lui et son passé, entre lui et Marian. Il n’en a pas l’impression. Il n’en aura jamais l’impression. Où qu’il aille, son exil sera hanté par ce passé qu’il veut oublier, mais ce passé est dans son sang, dans sa tête, dans son âme, ce passé est une partie de lui. Il sait que ce nouveau chapitre ne sera pas facile à écrire.
La ville est déserte, la nuit glaciale, la route vide de véhicules. Il erre dans les rues, réchauffant ses mains en soufflant dans le creux de ses paumes, s’arrêtant devant un dinner. Les néons lui donnent le nom de l’établissement. Harry’s. Il pourra y poser des questions. Trouver un coin pour dormir était sa priorité. Il plongea sa main dans sa poche, en tira son paquet de cigarettes. En griller une avant d’affronter l’inconnu, avant tout. Clope entre les lèvres, il cherche son briquet.
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MessageSujet: Re: It all starts by happenstance.   It all starts by happenstance. EmptyVen 18 Mai - 13:27

la nuit, c'est le plus difficile. la nuit, les démons sortent de leurs cachettes, laissant leurs griffes égratigner la peau diaphane et sibylline. le palpitant affaibli. et l'idée saugrenue lui donne quelques insomnies : suis-je vraiment belle telle que je le suis actuellement ? le regard cerné s'attarde quelques instants sur la balance qui trône, menaçante, dans un coin de la chambre. le tic tac de l'horloge murale appuie comme un écho funeste sur le défi visuel que se lancent niki et la balance. le poids comme obsession, les quarante-cinq kilos – à quelques grammes près – qui tantôt narguent, tantôt s'esbroufent avec une fierté mal placée. un travail de longue haleine qui laisse des stigmates sur les jointures de ses doigts, dans le creux de ses côtés…
dans le ventre qui demeurera à jamais vide, stérilité qu'elle se plaît à ignorer malgré une douleur lancinante et incompréhensible qui lui donne quelques nausées. c'est un fardeau, ce corps qu'elle voit toujours trop gros dans le miroir alors que les kilos ne cessent de disparaître, de créer des problèmes, jolie poupée qui manquerait de se briser à être étreinte trop fort.
et pourtant, niki, elle demande que ça.
besoin de se rassurer.
besoin d'être belle aux yeux des autres – pas que des siens.
besoin d'être désirée.
besoin d'être regardée.
elle se sent fantôme éphémère et filandreux flottant dans ses vêtements – à chercher des aiguilles, du fil et des ciseaux pour tailler dans les vêtements pour lesquels elle a craqué, rapiéçant, modifiant, pour qu'enfin le vêtement tombe correctement. le stylisme, ça a été une obligation plus qu'un choix… ou s'habiller au rayon enfants.
les couvertures repoussées rageusement, les démons sur lesquels elle crie avec frénésie – comme une furie – pour passer quelques vêtements qu'elle a confectionné elle-même et quitter l'appartement. un verre ou deux – et un corps chaud contre le sien – devraient pouvoir calmer les battements effrénés de son cœur.
repousser les regrets.
ne plus compter les heures.
se jouer de la virilité.
envoyer chier ses peurs.
et la collision – légère mais qui perturbe l'équilibre – contre un jeune homme à la chevelure de jais.
- pardon.
ça part avant de pouvoir le retenir – et pourtant, niki moon ne s'excuse jamais. les opales s'attardent un instant sur les pommettes ciselées, sur les prunelles fatiguées. joli garçon qu'elle ne pense pas avoir déjà croisé. elle remarque la cigarette qui trône entre ses doigts bleuis par la lumière faible et le froid de la nuit.
- du feu ?
elle propose en sortant un briquet. niki moon aimable ? une première. mettons ça sur le compte de l'insomnie, du cœur brisé d'avoir été abandonnée – foutue ailleurs – par ses géniteurs et sur le compte des démons qui ont violé son esprit, son corps inerte mais éveillé.
elle a besoin de ça, niki ; parler avec quelqu'un, briser la glace, trouver un peu de chaleur.
elle fume jamais niki – ou presque – mais elle a pris l'habitude d'en avoir un sur elle – ça aide à se repérer dans le noir, ça aide à se faire quelques contacts, ça aide à ne pas repartir seule dans le loft aussi vite que le creux de ses reins.
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MessageSujet: Re: It all starts by happenstance.   It all starts by happenstance. EmptyVen 18 Mai - 15:00

Il a laissé une vie derrière lui. Sa nouvelle commence maintenant. Elle commence par une collision. Le choc entre deux corps qui se rencontrent. Un impact, fortuit, inopinée, commandé par le hasard, un heurt accidentel qui était écrit dans les étoiles. Si seulement il pouvait les déchiffrer, ces étoiles. Il ne s’y attend pas, il est pris par surprise, il écarquille les yeux pour y voir plus clair. Pour comprendre ce qu’il se passe. Dans un réflexe sa main droite effleure la taille de l’ inconnue. Sa cigarette emprisonnée entre ses lèvres, il ne répond pas à l’excuse qui lui échappe.
L’inconnue.
La belle inconnue.
Elle rayonne de toutes les couleurs que le dinner derrière lui projettent. Une myriade de nuances qui dansent sur sa peau halée, qui défie l’obscurité et lui révèlent les traits de celle qui vient de le bousculer. Ses yeux se dessinent devant lui. Des yeux en amande, passionnants, qui brillent et laissent se réfléchir les lumières de la nuit. Il distingue la couleur noisette de ses iris. Il goûte à la profondeur de son regard. L’inconnue sortie de nulle part. Un objet céleste venu du ciel, ou une âme égarée qui brave le froid mordant de la nuit.
Il veut lui sourire, il veut faire quelque chose, mais il serait bouche bée s’il n’avait pas sa cigarette entre ses lèvres. C’est une apparition plaisante. Qui l’a bousculé. Qui l’a décontenancé. C’est une première apparition. Une première rencontre à Crescent Heights. Cette ville qui n’est qu’une ville de passage. Cette ville qu’il associera à jamais à cette belle inconnue dont il ne connait pas encore le temps. Dont les yeux lui donnent envie de connaître son histoire. C’est ce qu’il aimait, dans sa vie, avant Marian. Voyager. La route. Les obstacles. Mais les rencontres. Belles ou déplaisantes, intenses et éphémères, amers ou pénibles. C’est qu’il retrouve, dans sa vie après Marian.
Il retire sa cigarette, à la hâte, pour lui répondre dans un sourire improvisé, une nouvelle lueur dans la nuit, un éclair qui meurt rapidement. Stig, il sourit, rarement, il est calme, son visage presque impassible, en permanence. C’est à l’intérieur que tout se passe. C’est dans ses yeux, si on les déchiffre, que tout se passe. Là, c’est l’excitation de l’inconnu, la rencontre de la belle inconnue, l’envie d’échanger quelques mots. Se changer les idées, faire le vide. Il attendait beaucoup d’elle.
– Hmm. Il marmonne pour accepter son feu. Il se penche vers elle, vers le briquet qu’elle lui tend. Il observe le spectacle de la flamme qui danse et qui embrasse les yeux de l’inconnue.  Un spectacle qui fascine. Son visage prend une teinte rougeoyante, pendant quelques secondes, et son propre regard ne s’intéresse pas au feu entre eux, mais aux ténèbres et à la lumière qui se défient sur son visage. La cigarette trouve son chemin, seule, les mains de Stig entourent celles de l’inconnue qui lui offre la flamme.
Une inspiration. Il se redresse, soupire, expulse les émanations qui blanchissent l’air glacé. Il lui sourit à travers l’écran de fumée. – Je ne t’ai jamais vu dans le coin. Il tente.
Seconde inspiration.
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MessageSujet: Re: It all starts by happenstance.   It all starts by happenstance. EmptySam 19 Mai - 3:46

l'inconnu. c'est quelque chose que niki moon n'a pas véritablement goûté depuis de longues années. les opales sombres et pourtant pétillantes de la naïveté de l'enfance se sont ternies pour ne plus contenir aucune surprise. les visages s'additionnent sur sa route, les corps des gens connus et ignorés, que des minois qui ont déjà été regardés une fois ou deux, analysés… habituels.
alors voir un inconnu, ça donne une bouffée d'air frais ; et niki, elle se dit que c'est sans doute de ça qu'elle a besoin – ce soir, tout le temps. de changer de vie le temps d'une soirée. de bouleverser un peu sa vie. les mêmes amis depuis des années – cinq ou six, ça dépend si on compte mila dans l'équation, les parents qu'on évite d'aller voir pour éviter de s'effondrer sous un silence pesant, les cours qui occupent les journées et défoncent le moral à la pioche cristallisée.
ce soir, c'est un de ces moments hors du temps qui sont si rares. des instants desquels il faut profiter, renouveau et bouffée d'air frais qui permet d'affronter davantage de jours sans s'effondrer. niki, elle a pas envie de bouger – le besoin presque viscéral de partager quelques paroles, de boire les siennes, de le découvrir.
et son sourire, c'est comme un nouveau soleil qui pointe dans le ciel.
c'est doux.
c'est beau.
c'est triste.
c'est nostalgique.
kaléidoscope de sentiments qui émergent dans un feu d'artifice dans le palpitant de la reine des glaces – brisée. elle sait pas niki si c'est les couleurs criades du harry's qui se reflètent sur son visage – et la nuit fraîche derrière – qui donnent ce côté éphémère et translucide à ce garçon, mais niki elle a juste envie de lui attraper le main et de crier un « pars pas ! » paniqué. ce garçon, c'est comme une apparition. si elle cligne des yeux, il va s'en aller, et la lumière qui l'entoure – ce halo chaleureux mais mélancolique – elle va s'éteindre.
ce garçon, c'est la petite fille aux allumettes. à moins que ce soit niki.
et la fille de la lune, elle le laissera pas mourir dans le froid, tout seul.
il s'approche et niki a le palpitant qui manque un battement – ça lui arrive jamais, jolie princesse au regard hautain et à la face figée dans un masque arrogant. personne qui parvienne jamais à atteindre son cœur, bien trop protégé par une barrière de givre.
c'est ça le coup de foudre ?
elle se demande. et pourtant niki c'est pas une de ces gamines naïves qui s'amourachent de l'idée du prince charmant. qui se dit que l'amour ça dure toute la vie. l'amour, elle est même pas certaine de l'avoir déjà ressenti (ou peut-être que pour mila et rory. et c'est pas le même. et elle le piétine tout le temps).
le regret instantané qui la prend quand les mains qui entouraient les siennes – grandes, chaleureuses – s'en vont déjà. la flamme s'éteint rapidement quand le zippo retrouve la poche, quand la cigarette rougeoie des cendres qui vont bientôt s'amonceler sur le sol sali par la vie.
– Je ne t’ai jamais vu dans le coin.
un sourire et même un éclat de rire – léger, perdu dans l'air du temps – s'écrivent dans le visage de niki.
- pour quelqu'un qui vient d'arriver, c'est absolument normal.
elle rétorque, un chouïa trop enjôleuse – une habitude dans laquelle elle s'est engluée, cocon qu'elle a tissé. elle pointe d'un geste du menton les lanières de son sac qui trône sur son dos.
- vagabond de passage ou tu vas t'installer dans notre jolie ville ?
et là, le truc qui n'arrive jamais se produit : niki espère. elle prie silencieusement et inconsciemment tous les dieux qu'elle connaît pour que ce soit la deuxième réponse. c'est toujours perturbant, ce genre de rencontre qui donne la sensation d'avoir toujours connu l'autre, et de ne plus pouvoir s'en passer. alors qu'ils n'ont échangé que deux mots, niki a le sentiment que ce garçon ne pourrait qu'apporter à sa vie.
dans ses sourires, y'a comme un goût d'interdit.
dans ses opales, y'a comme une aventure qui s'écrit.
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MessageSujet: Re: It all starts by happenstance.   It all starts by happenstance. EmptyDim 20 Mai - 23:53

Son sourire fait renaître le sien.
Son rire provoque le sien.
C’est la plus belle mélodie qu’il a entendue depuis de plusieurs jours. C’est d’une simplicité étonnante. Un simple rire, un simple sourire qui illumine son visage. Un chant d’espoir. Une vague de chaleur qui se déverse en lui. Leurs deux éclats s’entremêlent, leurs regards se mélangent, pendant quelques secondes qui filent dans la nuit, quelques secondes précieuses et impalpables, qui glisseraient entre ses doigts s’il tentait de les attraper avant qu’elles ne s’envolent pour les forcer à durer quelques secondes de plus. C’est d’une simplicité déconcertante. Incroyable, presque. Il resterait là toute la nuit et les nuits suivantes s’il le pouvait. Cela fait si longtemps qu’il n’avait pas vécu d’aussi belles secondes. Ces derniers jours n’ont été qu’asphalte et moteurs fatigués. Routiers lubriques et kilomètres enchainés. Les jours prochains aussi. Probablement. L’idée le fatigue déjà. Encore plus d’asphalte. Encore plus de rencontres éphémères à oublier. Encore plus de kilomètres entre lui et son passé. Un mal nécessaire.
L’inconnue lui offre un répit dans sa fuite. Comme un oasis dans le désert. Elle n’est peut-être qu’un mirage de plus. Qu’une rencontre éphémère de plus. Mais elle est une rencontre qui compte dans ce nouveau départ.
– Vagabond de passage. Je suppose.
Il tire sur sa cigarette.
Il suppose. Son souvenir est encore puissant. Il le suit. Il ne le quitte pas. Chaque fois qu’il ferme ses paupières pour reposer ses yeux, il est là. Chaque fois qu’il entend une voix ressemblante. Chaque fois qu’il aperçoit une démarche familière et que son cœur se tord de douleur. À chaque seconde il s’attend à le voir. Il s’attend à ce qu’il le retrouve. Il s’attend à se perdre à nouveau dans ses bras, à vivre de nouveau dans ses draps. Il n’est qu’un vagabond de passage. Il a besoin de fuir plus loin. Il a besoin de plus de distance. Comme si la distance est le seul remède à ses meaux. Il a besoin d’oublier. De s’oublier. Se réinventer. Il ne sait pas où il va. Avant Marian il avait mené une vie similaire. Une vie de vagabond. De ville en ville, de cœur en cœur, jusqu’à se laisser piéger par un homme et renoncer à sa vie de nomade. Il est de retour à son ancienne vie, aujourd’hui. Qui lui impose de bouger. D’être en mouvement. En permanence.
– T’as des raisons à me donner pour que je reste ? J’ai l’impression d’être tombé dans un trou à rats, ici.
Il hausse les épaules.
Tire sur sa cigarette.
Expire en prenant soin d’éviter ses traits ravissants. Un panache de fumée s’étire au-dessus de leur tête, les étoiles du ciel perçant à travers. Une voûte céleste éphémère, rien que pour lui et elle. Il sourit. L’inconnue est le genre de fille sur qui son regard peut se perdre. Sa jalousie était piquée au vif à chaque fois qu’il se retournait pour étudier les formes d’une femme ou la carrure d’un homme. Son cœur était à lui, mais son regard était libre. Libre de désirer secrètement. Libre d’errer de corps en corps. Il lui était fidèle. Charnellement. Mais son esprit est volage. Stig est un admirateur. Et dans ce monde, plus d’une personne est à admirer.
L’inconnue est l’une d’entre elle.
Elle est sa muse d’un soir.
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