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 venom | deva

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MessageSujet: venom | deva    venom | deva  EmptyJeu 17 Mai - 16:33

venom | deva  UB028lS venom | deva  9Kzki0Q venom | deva  KBzU0Hz
✩✩✩
 sweet revenge
deva & nox

Abandonné sous les néons d’un bar où il a eu l’envie de se faufiler, il a perdu le compte du temps, sable mouvant qui lui fil entre les phalanges. Esprit inconstant, ça doit bien faire une heure qu’il fixe la vitre dégueulassée du passages des crasseux du coin, observe la pluie y tomber, s’y glisser, serpenter et mourir quelque part. Le goût de sa bière traîne encore sur le plat d’une langue qu’il a gardée contre son palais toute la soirée, incapable de se concentrer sur la gerbe de paroles que laissait couler la fille qui l’a quittée depuis un moment déjà. Il a espéré d’elle un peu trop, comme il en espère toujours trop des autres, la déception tombe toujours comme un boulet au fond de sa gorge, l’achève un peu plus pour lui donner du poids, qu’il creuse un peu plus sa tombe dans le sol. Ses yeux vides s’aiguillent vers les voitures qui quittent le parking, leurs phares comme des yeux qui braquent leurs pupilles sur lui, éclairent un instant son visage taillé au scalpel, l’effleurant des ombres qu’appelle toujours la lumière. Il lâche un énième soupir, le centième peut-être. Il en a oublié les cris que la fille sans traits lui a balancé, de l’indifférence qu’il a ressenti en la voyant tourner les talons. Toujours à chercher une distraction dans des corps étranglés par leurs propres démons, à croire que tout s’arrangera sur le rebord d’un pieu, sur la pierre d’un mur. Des mensonges qu’il aime se chanter et qui s’évanouissent à chaque fois que la réalité s’occupe de le gifler, de prendre son palpitant entre ses serres coupantes pour lui rappeler quel monde il foule depuis trop d’années, quelle vie lui a ravie son astre, le visage qui arrivait à allumer un sourire sur sa face famélique. De la poussière. Même son nom est un supplice à murmurer. Il se l’évite le plus possible, l’âme béante de ce secret lourd à taire. Sa main attrape le verre à moitié entamé, l’enserre trop fort, fantasme fugace de le faire éclater avant qu’il n’en finisse trop vite le contenu et qu’il soulève ce corps à peine perdu dans l’ivresse. Il lui en faut tellement plus à présent, chaque cellules habituer à la destruction. La porte du bar se referme derrière lui. Silence. Quelques bribes de bruits nocturnes qui s’effacent doucement à ses oreilles alors qu’il observe la nuit. Personne ne saura qu’il est venu ici, dans un espoir vain, pour répéter une connerie déjà commise des dizaines de fois. Même rengaine apprise par coeur, la stupidité pour seule motivation.

Pantin vêtu de noir, il s’engouffre dans une voiture, seule objet lui permettant d’aller là où personne ne le saura jamais, stupide allégorie de liberté. Il est näif Nox, parfois. Se croit plus invincible derrière un volant, croyant que l’air le portera assez loin pour qu’on ne retrouve jamais sa trace, qu’il est difficile à pister. Gamin à l’orgueil écrasant. Roi parmi des ruines, il quitte la misère pour retrouver la sienne, faussement plus jolie à regarder, un parfum de richesse cachant celui de la pauvreté d’esprit, la détresse des âmes qui hantent Orange Grove. Il n’y a plus rien à sauver ici non plus. Il sent venir l’angoisse en lui, d’être seul, la fierté lui murmurant de n’appeler personne, surtout pas Rory, Rory et ses opales infernales, ses mots qui réveillent les mauvaises choses. Peut-être que ce soir il serait prêt à teinter les murs avec son sang. Pas d’humeur, jamais vraiment d’ailleurs, il grimpe les escaliers et s'’enferme enfin, s’avance, négligeant, un peu trop avant que des bribes de bruits ne lui reviennent le faisant s’arrêter en plein milieu du couloir, ombre parmi les ombres. Peut-être son imagination qui le fait disjoncter, poursuivre son chemin jusqu’à la chambre où il brode tout le temps ses drames, où ses cauchemars s’accrochent au plafond pour créer une voie lactée de chimères. Il scrute l’obscurité qu’il finit par briser, tendu et bien trop prêt à se défouler sur la silhouette qui prend la pièce pour sa nouvelle maison. La lueur du plafonnier lui révèle une gueule qu’il a jamais voulu revoir, qu’il avait d’ailleurs un peu oubliée. “J’peux savoir c’que tu fous là ?” il évite les cris, la rage est silencieuse alors qu’il a pourtant bien du mal à contrôler l’air qui lui passe dans ses poumons. Deva est toujours suivi du mot problèmes, un électron libre mais un peu fêlé qu’il a réussi à éviter jusqu’ici, depuis qu’un matin, trop fier de sa connerie, il l’a croisée, certain que baiser la daronne l’aiderait à se débarrasser de la fille. Il refuse à s’avouer qu’il s’est trompé. Un regard alentour lui fait hausser un sourcil alors qu'il reporte son attention sur elle, le fiel au bout de la langue “J'peux t'aider peut-être ?”
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Dernière édition par Nox Lacroix le Sam 30 Juin - 17:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: venom | deva    venom | deva  EmptyJeu 24 Mai - 12:07

ce sont ses pas qui la mène ici, pas sa tête, juste ses pas. L'ennui aussi. Et un soupçon de réminiscence douloureuse qui ont crispé un à un chacun de ses organes. D'east vista à orange groove c'est que quelques rues. La moitié de la ville. Les contours d'un bâtiment qu'elle connaît pour l'avoir jaugé tant de fois. Elle réfléchit pas non plus quand, guidée par des souvenirs acides qui lui embrouille l'esprit, elle continue sa route jusqu'à un domicile qui n'est pas le sien. Ça l'effleure un instant, l'interdit, l'intrusion dans l'espace d'un autre qu'elle chasse d'un coup de tête. Il a fait bien pire. Envahir son monde et sa vie. Alors elle se fait fantôme d'une danseuse, invisible et aérienne quand elle se fraye un passage jusqu'à son but, trop lente à son goût pour trouver comment y entrer mais vite euphorique quand elle pose un pied sur le sol froid. Les chaussures posées dans un coin pour pas salir, intérêt futile pour la personne qui fait le ménage, sûrement pas lui. Regards noirs sur tout ce qui l'entoure, elle déambule avec l'envie d'y foutre le feu. Ça l'effleure un instant, il suffirait de si peu. Un allumette abandonnée au creux d'un oreiller et attendre que ça s'enflamme. Souffler sur le départ et s'enfuir à la lueur d'un incendie. Elle y pense encore quand elle trouve la salle de bain, vide les bouteilles de savon comme une gamine en furie. Étouffe ses envies pyromane dans les odeurs de gel douche pour homme qu'elle laisse a l'abandon une fois que lui passe l'idée de tout brûler. Reprendre l'inspection, qu'elle voudrait minutieuse mais qui est trop empressée, touche à tout, déplace, replace, cache comme une sale gosse. Deva dans la bouche le plaisir de l'interdit, l'euphorie de la puissance toute relative que lui offre le pouvoir de faire ce qu'elle veut ici sans qu'il puisse rien y faire. Tout casser, voler, des tas d'idées qui l'apaise un instant avant qu'elle n'atteigne la chambre. Elle s'imaginait comme un immersion dans son esprit, mais nox a peut-être la tête trop vide pour y trouver quoique ce soit de réellement intéressant. Ça l'empêche pas de tourner en rond dans la pièce, fouiller les poches, ouvrir les tiroirs. Épier les murs et les quelques photos. Se perdre dans une parcelle de vie qui n'est pas la sienne. Un homme trop chanceux pour l'enfer qu'il engendre. Et elle se fige rien qu'une seconde au son de sa voix, le goût de bile dans le fond de la gorge et de la haine a vomir sur ses chaussures hors de prix mais elle l'écoute à peine. Y a bien longtemps qu'elle entend plus ce que dit nox, tout à la goût de cendre et la consistance du vide. Et elle répond avec la légèreté de celles qui n'ont rien fait, « tu rentres tôt. » tard, mais trop tôt à son goût. Ou peut-être qu'elle a traîné, cherchant à l’apercevoir, elle en sait rien. Mais maintenant qu'il est là, elle voudrait le voir ailleurs. Loin. Six pieds sous terre sans doute. Il est devenu une ombre dont elle n'arrive pas à se défaire, qu'elle poursuit avec bien trop d'assiduité en exécrant pourtant ne serait-ce que prononcer son nom. Mais il est toujours là, tapis quelque part dans des souvenirs désagréable, elle sent toujours sa présence comme une chape de plomb qu'elle voudrait voir imploser. Des morceaux épars de chair en tapisserie pour sa chambre. Et ça la fait sourire un instant, oublier une seconde qu'il est là jusqu'à ce qu'il parle encore. Et c'est sa langue qu'elle voudrait couper maintenant, lui en voulant presque de couper court à son intrusion. « non merci » nonchalante quand elle continue sa ronde, laisse ses doigts fureter à la recherche de dieu sait quoi. N'importe quoi, pourvu que ça lui serve, pour plus tard ou maintenant. Quelque chose de tranchant pour lui crever les yeux, peut-être. Son regard se braque sur une image, photo brillante qu'elle attrape entre ses doigts avant de s'asseoir sur le bord du matelas, le vague sur des traits inconnus. « elle est jolie. » la pauvre, trop belle pour ses mains à lui. L'air virginal, des yeux déjà vide. Effet nox, sans doute. Elle fixe l'image et elle voudrait attraper la main de cette fille, l'emmener ailleurs parce que l'apocalypse s'annonce. Parce qu'il méritera jamais qui que ce soit, elle l'a décidé y a longtemps maintenant. Qu'il doit finir seul, triste. Finir vite surtout. Même à l'autre bout du monde, il lui prendrait encore de l'air qu'elle ne veut pas partager. « t'as baisé sa mère aussi? » elle a le sourire étincelant, et le ton léger quand elle relève la tête, comme si c'était un bon souvenir. Ami retrouvé avec qui elle partage de vieux souvenirs qui prête à rire. Extatique, presque, quand elle serre les dents qu'elle rêve de planter dans sa jugulaire essayant de ne pas prêter attention à l'image écœurante qui tapisse les parois de son esprit chaque fois qu'elle pose son regard sur lui.  
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MessageSujet: Re: venom | deva    venom | deva  EmptySam 30 Juin - 18:54

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Sa voix est lunaire, douce, moins coupante qu’il l’aurait attendu. Il la sonde avec méfiance, prêt à attraper sa jolie tête pour l’enfoncer dans l’oreiller, qu’elle cesse de polluer même son appartement. Il reste interdit sur le pas de sa chambre, incapable de savoir si il l’imagine simplement, elle l’a tellement polluée, esprit candide mais qui ne l’intéressait pas. Jolie, jolie oui mais sans le passionner. Il aimait ses sourires et cette même voix qu’elle fait éclater dans une pièce qu’elle a l’air de s’approprier, comme si tout était déjà acquis, comme si ses pieds avaient déjà foulés le parquet des millions de fois. Cette seule vision suffit à insuffler un malaise puissant en lui, comme l’impression qu’ici ce n’est plus chez lui, pas ce soir. Chaque objets qu’elle foule de ses yeux, de ses mains, pourrait bien fondre que ça ne l’étonnerait pas. Il garde son air froid, ne dévoilant rien du bordel que sa seule présence fout en lui. Il pensait l’avoir rayée définitivement de son paysage. Il a enchantée la mère, assez belle pour lui insuffler un semblant de désir, rien qui ne fasse tourner sa tête, rien qui ne lui ait donné envie de réitérer. Il visait Deva. Il la visait juste elle, il aurait même voulu qu’elle entende chaque putain de fois où sa propre mère soupirer. Rien qui ne le dégoûte vraiment, juste le plaisir malsain d’assouvir un autre être à ses caprices, blesser, blesser encore assez pour que ça saigne et coule en flots pourpres, sans limites.

“Je rentre chez moi, surtout, au cas où ça t’aurais échappé.” il déteste parler dans le vide, parler pour rien, parler pour parler ne lui a jamais plu, il préfère retenir les mots, les enrouler autour de sa langue pour les cracher avec justesse. Elle l’agace encore plus de lui souligner une évidence et il s’avance de quelques pas dans sa propre chambre, en connaissant chaque recoin, chaque choses qu’il a pu y faire, un lieu sacré de ses cauchemars et des choses qu’il ne dit jamais. Elle n’a pas le droit d’être ici, intrus parmi un terrain conquis seulement par lui. Sa réponse le laisse muet et il serre les dents, la sondant comme dans l’espoir que ça suffira à lui voler tout l’air qui la fait tenir debout, alimente ses charmants sourires et qu’elle crèvera à ses pieds. “C’était pas …” il s’interrompt, abandonne le fait de parler pour lâcher du vide qu’elle a l’air d’à peine écouter, les yeux flirtant avec tout sauf lui. Deva s’approche, s’approche trop d’un coin où il a rien qu’un tas de polaroid faits quand il a bien l’envie de reprendre l’appareil entre ses doigts, de jouer au connard qui mitraille de flash, comme son père, il voit bien ses doigts s’approcher d’une photo qu’il observe souvent, où Rory trône comme une fleur épineuse, l’ombre d’un sourire aux lèvres. Il s’approche trop tard pour l’empêcher de saisir le cliché, l’observe s’asseoir au bord de son lit, toujours sonné de la trouver ici, majestueusement arrogante et ailleurs tout à la fois. Deva a l’air de constamment errer entre la lune et la terre, de penser, partir loin avant de revenir parmi les mortels. Il a jamais géré les filles célestes, les esprits divagants … pas à chaque fois en tout cas. Le compliment qu’elle lâche le fait à peine ciller, il est pas sûr que ce soit si sincère, ni que ça appel à ce qu’il fasse un commentaire.

C’est brutalement qu’elle relève la tête vers lui, presque enfantine, son sourire l’agressant comme un rayon de soleil un matin où le sommeil vous colle encore aux paupières. La phrase est frappante et le laisse un instant silencieux avant qu’il n’esquisse un sourire à son tour, tout aussi faux que le sien “Non, c’était seulement une exception pour toi. J’en ai apprécié chaque secondes, promis.” il ment, un moment qu’on oublie vite, il se souvient si peu des détails, retient seulement le matin où il a croisé Deva dans le couloir, lui a sourit, comme maintenant, fier, trop fier de sa connerie. Lassé de discuter, il lui vole finalement la photo avant de saisir son bras pour relever son corps de son pieu “Maintenant, dégage.” le froid polaire reprend place dans sa voix, dans ses opales anthracites qu’il pose sur elle, imaginant des millions de manières de lui faire toujours plus mal “Qu’est-ce que tu veux ? Du fric ? Qu’on baise un coup pour soulager ta frustration ?” sa main se resserre trop violemment sur son bras, il se fiche d’y laisser une trace, quelque chose qui donnera du poids à la folie qui a l’air de la hanter sans même qu’elle en soit consciente. Son regard erre un instant sur la pièce, se demandant toujours comment elle a pu entrer. Si peu vigilant, il fait gaffe à rien lorsqu’il se barre. Il s’en souviendra. Il se souviendra d’elle et du parfum qu’elle laisse derrière elle, pourrissant l’air de sa présence, ne la voulant pas ici ou même dans sa vie. Plus maintenant.
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MessageSujet: Re: venom | deva    venom | deva  EmptyJeu 5 Juil - 7:41

chez lui il dit, mais nox n'est pas homme, n'a pas d'antre sinon l'enfer. Deva ne l'imagine pas autrement que vivant entre les flammes, des airs humains pour passer inaperçu. Mais dans ses rêves, il a des cornes, il porte une fourche, ses dents sont des crocs et ses yeux sont l'abîme rempli des bruits dérangeants de la chambre d'à côté. Et s'il ne vit nul part ailleurs que dans ces cauchemars, ici c'est à peine chez lui et deva peut bien s'y engouffrer, si étaler si elle le désire. Sa raison désertant son esprit, ne laissant au milieu de souvenirs que l'impression tenace qu'elle doit faire quelque chose ici, sans savoir encore quoi.  plus ennuyée de ne pas avoir fini son tour que de croiser nox, finalement. Sans doute parce qu'elle a l'impression de toujours l'avoir avec elle maintenant, chaque fois qu'elle ouvre la porte de chez elle, qu'elle croise le regard de sa mère. Ou pire, chaque fois qu'elle l'entend dans sa chambre avec un nouveau mec qui, dans l'esprit de deva, est devenu éternellement nox. c'est la réalité qui lui échappe, glisse entre ses doigts pourtant bien serrés autour de la photo, souriant vaguement à une image de douce blonde qui semble fragile, prête à casser entre les doigts crochus d'un monstre. Dans sa tête c'est un doux flottement, cocon de folie, allongée sur un nuage pourpre du sang de nox. Un goût de bile dans sa bouche devant les destins trompeurs, celui qui blesse qui s'en sort et deva qui se torture l'esprit. Elle se sent divaguer, au rythme de sa haine, crescendo de violence entre ses rêves pourtant si doux. De la chair et du sang étalés sur une toile, ambition malsaine. « pour moi. » murmure perdu, pour toi ça suffit si souvent à deva pour être heureuse, toujours les bons mots pour la faire se sentir importante, faire les choses pour elle c'est l'aimer un peu, l'aimer mal, l'aimer quand même. Avec n'importe qui mais pas avec lui, pour toi ça sonne comme une malédiction, punition du démon pour des fautes qu'elle n'a jamais réussi a saisir et elle ne s'est jamais sentie aussi sale qu'en l'entendant dire que c'est pour elle. touchée au cœur, c'est une blessure purulente. dégage et ses sourcils d'enfants contrariés qui se froncent, dérangé plus par les mots que les gestes, aucune poignes de nox aussi virulente soit-elle ne pourra faire plus mal que ce qu'il lui a déjà fait. Une douleur violente sans même la frôler. Réaction épidermique alors que son corps est soudain trop proche du sien, répulsion comme un reflex qui laisse dans sa bouche un goût de bile qu'elle lui cracherait bien à la gueule. Lointaine l'époque ou elle avait fait de lui centre d'une de ces obsessions, devenu l'infâme au touché comme une brûlure. Allergie douloureuse. « baiser non merci, de ce que j'ai entendu la dernière fois ça avait pas l'air génial. » ce qu'elle a modelé depuis, du moins, fait ressembler la bande son du souvenir à des cris d'agonie, aucun plaisir ne venant du malin, il a du lui bouffer l'âme toute la nuit, monstre qui – elle l'espère – à été déçu de découvrir le vide de l'esprit maternel puisqu'elle s'offrait déjà a bien d'autres avant, plus encore après. « et t'as une copine, tu te souviens ?. » elle, elle s'en souviendra bien en tout cas, se sentant obligé de le lui dire puisqu'il semble l'oublier trop vite, lancer des propositions foireuses et indécentes sans se rappeler le visage aimé qu'il tient pourtant dans sa main.   Ça la surprend à peine, dans le fond, que la proposition soit sérieuse ou non c'est pas le respect qui étouffe nox, encore moins l'amour. Il porte l'égoïsme en couronne d'épine et le vice en sceptre, roi des nuisibles qu'il faudrait éradiquer. « j'voudrais bien te voir crever, j'suppose » elle est certaine, jamais de conviction aussi ancrée que celle-ci, si les désirs de deva fluctuent au rythme des regards qu'elle croise et des intérêts qu'on lui porte cette envie-là, elle, ne la quitte plus depuis longtemps. Tout un pan de son esprit dédié à un besoin devenu presque viscéral. « j'veux la photo. mais le fric ça me va aussi. t'as combien sur toi ? » ébauche d'une grimace qui se voudrait sourire, l'euphorie de la guerre qu'elle semblait attendre toujours et la douleur de sa poigne qu'elle voudrait défaire du bout de ses doigts qui agrippent ses phalanges, tentant de déloger la main qui l'enserre, préserver son espace vital puisque, soudain, elle suffoque. c'est la vipère, toujours, les crocs plantés dans son univers qui en aspire tout l'oxygène.  
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MessageSujet: Re: venom | deva    venom | deva  EmptyDim 15 Juil - 16:14

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Et si le sang coule ce soir, ce ne sera pas de sa faute. Il se le répète comme pour s'agripper à des espoirs fragiles, un remord de moins à porter, lui jette volontiers sur ses épaules à elle, elle et son regard où s’enlacent la haine et la vengeance. Elle lui expose tout sans faux-semblants. Ca l’emmerde. De la voir là, qu’elle respire le même espace, effleure Rory même à travers une putain de photo. Ca fait des vagues dans son âme, ça donne la nausée et il résiste que difficilement à ne pas la buter, tout simplement. Comme si la mort arrangeait tout. Au contraire, il sait que trop bien le goût amer qu’elle laisse derrière elle, les effluves des regrets et le déséquilibre de la conscience. Elle emporte tout mais n’apporte rien. Deva reste là, à effleurer le papier glacé entre ses doigts, à caresser un souvenir qui ne lui appartient même pas. Intrus, tout comme lui avec sa mère, elle s’insinue là où il n’a pas envie qu’elle soit, dangereux poison construit dans un seul corps, une folie lunaire au bout des lèvres qu’il aurait aimé goûté sans s’en lasser, homme à femmes mais surtout homme affamé. Le déni le pourchasse, se colle à lui, l’empêchant de voir que son coeur porte ses battements déjà pour une autre, chaque souffle pour une autre vie, presque plus pour lui-même.

Il se vante de ses bavures, de cette passade nocturne avec un corps qui a vécu, plus de temps que lui, sûrement autant que sa propre mère. La mère de Deva n’était pas laide, pas ignoble à regarder ou effleurer, ni même à mordre pour lui faire croire qu’il était fait de passion pour elle. Elle était juste éphémère, un plaisir vite gommé mais Deva n’a pas besoin de le savoir. Il s’en vante, elle murmure. Nox se demande ce qu’elle doit penser ou imaginer, si même elle a eu mal en le voyant traverser sa propre maison, le corps encore enlacé par le parfum de sa génitrice. Il se souvient du sourire qu’il lui a lancé, de la nonchalance avec laquelle il s’est dirigé vers la sortie, comme un roi ayant exécuté une tâche honorable. Il pensait l’avoir décroché de lui. Elle était belle Deva avant de devenir parfaite de laideur dans sa haine. Elle avait l’air douce, un corps dansant qui a réussi à le faire sourire, c’est rare. Puis elle est devenue trop présente, trop là, trop agrippé à lui alors qu’il ne cherche que la liberté. Une vaine liberté. Nox s’agace, il s’autorise à saisir la peau, à la toucher avec l’envie en moins, si il pouvait se passer de l’avoir même sous les yeux avec son regard qui cri l’enfer, ça l’arrangerait. La photo volée retrouve son propriétaire, il ne la regarde même pas un peu, aucune envie d’y voir le visage qui est capable de le foutre à genoux sans même qu’il ait le désir de se l’avouer. Ca le flingue bien assez chaque jours qui passent et trépassent dans sa longue existence. Il lève les yeux au ciel, la laisse croire qu’elle n’a rien entendu des échos du plaisir que sa chienne de mère a pris avec lui. Il se considère pas le meilleur mais pas le pire non plus dans le domaine, il a su attiser les flammes là où il fallait, la poussant assez fort pour que Deva soit témoin du spectacle même depuis sa propre chambre. Il a lui-même façonnée la rage qu’elle a dans les yeux, légère fierté vite recouverte de l’agacement de la voir toujours là, trop là.

Sa poigne se crispe sur son bras autant que sur la photo au bout de ses doigts à sa question, il étrangle Rory même à distance, de ses égarements entre les cuisses pâles et frêles de filles parfois à peine sortit du collège. Elles ont des airs innocents, s’abandonnent vite et ploient vite les genoux en ouvrant leurs lèvres, dociles, parfois plus sauvages, comme Deva, faussement douce, à fleur de peau, à fleur de colère. “Non, désolé, ça m’revient pas. Puis qui j’baise ou à qui je tiens la main, depuis quand ça t’regarde ?” ça crache des paroles depuis sa bouche pleines de péchés, grouillent les violents secrets bien gardés d’un passé mal cicatrisé, d’un présent morne et sombre, ça grésille sous sa voix qui déraille sous la frénésie qui lui grouille dans les entrailles. Son aveu est brutal. Ca l’amuse plus que ça ne l’effraie, c’est son visage qui s’approche brièvement du sien, caresse d’un souffle contre une joue qu’il n’abîmera pas “T’en fais pas, peut-être que si t’arrives avant les centaines de personnes qui veulent me voir mort, j’te laisserais me planter. Patience.” c’est un murmure bourré de promesses sanglantes, ses yeux crient tout autre chose, faisant parler ses pulsions en laisses, celles qui le poussent à serrer toujours plus fort son bras. C’est son visage qui se recule, laisse de nouveau l’espace s’agrandir entre leurs deux faces haineuses, il fronce les sourcils, abaisse le regard sur le cliché toujours figé entre ses phalanges, les autres plus acérées se faisant attaquer par les doigts plus fins d’une Deva qui veut se déloger, retrouver sa liberté. C’est dans une brutale inspiration qu’il la relâche, recule de quelques pas en l’étreignant violemment du regard “Pourquoi la photo ? Explique.” il ignore le reste de sa phrase, comprenant soudainement que ce n’est peut-être pas lui qui l’intéresse maintenant, que ce sera Rory la prochaine à être empoisonnée par elle. Sa langue passe contre ses incisives, se fait mal pour calmer le reste qui s’agite, violent ouragan dévorant ses entrailles. “Tu ferais mieux de faire gaffe à qui tu t’attaques Deva. Reste à ta place et dégage.” le mot est craché entre ses dents serrés, lui montrant d’un coup de tête la sortie. Qu’elle saute par la fenêtre ou passe par la porte, il l’arrachera de sa vie. Définitivement.
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MessageSujet: Re: venom | deva    venom | deva  EmptyMar 24 Juil - 23:55

Des souvenirs vite oubliés, rien ne dure jamais sinon la haine. Elle en fait l'amer expérience vingt ans trop tard, échine courbée sous le joug de sa rage – ou peut-être sous celui de nox – puisque les deux intimement liés la conduise toujours à s'appesantir trop longtemps sur lui, de la pire des façons. Certainement pas la plus saine. Mais qu'est-ce qu'il peut y avoir de sain quand ça effleure l'existence des gens comme lui ? Nox est gangrène, roi midas réinventé qui pourri tout ce qu'il touche ne serait-ce que d'un regard. Elle n'est pas dupe de la crasse cachée derrière l'éclat des fastes ni des organes atrophiés qui compose l'intérieur d'une enveloppe aussi belle qu'elle est illusoire. Il est un gouffre au paysage attrayant, poussant les touristes des âmes à s'approcher jusqu'au bord de la falaise et d'une brise de violence qui les pousse dans le néant, ils finissent dans l'abîme. Deva n'en fini pas de tomber, dans sa chute elle croit entrevoir un millier de visages comme le sien, tordu de colère ou de peine, victime des jeux obscurs du démon. Attaché à lui par un lien invisible bien plus douloureux que la poigne qui s'accroche à son bras comme les serres d'un rapace. elle voudrait apposer à son visage l'air incrédule qu'elle ressent, comme s'il pouvait vraiment être surpris d'engendrer le chaos quand il sait si bien le répandre. Né des entrailles même d'un marasme douloureux. Il est personnification d'un cataclysme. Évident alors qu'on ne peut répondre à sa violence que dans un crescendo infernal. « depuis ma mère. » depuis l'instant ou il est devenu aussi obsession qu'il est aversion. Bousillant les frontières déjà flous que deva s'imaginait. C'est sa faute, pas la sienne. Aussi sûre qu'elle n'a jamais de gêne, elle savait que son indifférence pour elle marquait une limite qu'elle ne franchirait pas, déjà trop proche du point de non retour sans jamais l'atteindre vraiment. C'est lui. Lui qui a réduit à néant la barrière ténu qui la gardait un peu éloignée. Lui qui sonne le glas de la cordialité, parachevant de son effluve dans les draps maternel le contrat qui les lient. Âmes en guerre, deva approche la sienne de beaucoup trop près, jusqu'à s'y brûler. Aussi proche que le souffle perfide qui s'échoue sur son visage, odeur de soufre venu des enfer qui étale une grimace sur son visage. Elle tente un replis stratégique pour échapper à la brûlure qui se heurte à cette main qui ne la lâche pas, acculée dans la cage du monstre. Proie à la tête haute quand tout l'intérieur de son corps se contracte d'une peur  dopée à la rage. « on pourra toujours s'y mettre à plusieurs, je compte pas laisser ma place à quelqu'un d'autre. » parce qu'elle s'imagine être celle qui mérite le plus le droit de l'éviscérer, ouvrir la poitrine et en sortir le cœur déjà noirci. Tête de liste des victimes de nox, puisqu'elle souffre autant, personne ne peut souffrir plus. Discernant à peine l'étendu des dommages qu'il peut causer, si elle se sent lésée c'est peut-être malgré tout celle qui s'en sort le mieux. Ça ne l'empêche pas de regretter de ne pas avoir un couteau pour réaliser la prophétie qu'il exprime lui-même. Achever maintenant sa course à la vengeance, disparaître dans une cascade d'hémoglobine, ou le regarder se vider avec délectation. Acclamation d'une foule en délire dans son esprit, tel les gladiateurs invaincus. Pour l'instant il n'y a pourtant que le silence, l'atmosphère qui s'allège à peine quand il consent à lâcher son bras et la brûlure de son contact invisible mais presque tangible au milieu du panel de ses sensations. Ses doigts frôlent l'endroit, voudraient nettoyer la peau des traces de la siennes, grattent en espérant s'arracher l'épiderme. Elle croirait voir le contour de sa poigne, endroit noirci sur la peau hâlée. « je fais la galerie de tes victimes. c'est pas cher payé, j'en prendrais plus soin que toi, promis. » un aplomb factice qu'elle croit retrouver quand elle tend le main, soudainement décidée à ne pas repartir les mains vides. sa menace affleure sa peau sans vraiment la toucher, glisse sur le vernis d'orgueil et de déni qui enrobe tout son être. Toutes ses craintes reléguées dans un coin de son esprit oublié, poids infime dans la balance de ses désirs, jamais assez lourd pour la faire reculer. Qu'est-ce que ça lui coûterait de faire attention, il l'a déjà blessé, plaie béante qu'elle ne cicatrisera pas en s'en allant parce qu'il le demande. Abdiquer face à nox c'est perdre encore, c'est retourner au creux des souvenirs douloureux, c'est stagné là, dans cette boucle infernale. « quoi, ça te déplaît ? t'aime pas trouver une présence indésirable chez toi ? » l'esquisse amère d'un sourire et son corps stoïque devant l'hypocrisie évidente. Il a été intrus avant elle, irrespectueux dès le départ, sans cesse hargneux. Apothéose de sa pourriture lorsqu'il est sorti de chez elle un matin, dos droit et rictus victorieux sur les lèvres, laissant derrière lui l'effluve de la luxure et le bruit des battements de cœur aussi vite que dououreux dans les tempes de deva. « la photo et j'me tire. j'aime pas l'odeur de chien qui traîne ici de toute façon. » ou peut-être est-ce seulement l'odeur de la détresse qui coule dans ses veines. Elle veut juste s'enfuir loin de lui avant de finir écrasée par son aura, mais pas sans le plaisir d'une (piètre) victoire.
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MessageSujet: Re: venom | deva    venom | deva  EmptyDim 19 Aoû - 11:37

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 sweet revenge
deva & nox

Sa mère qui revient sur la table qu’ils ont entre eux, où un jeu en face à face s’est mis en place depuis des mois. Chacun ses cartes, les abaissants lentement pour en user et tenter de faire mal, un peu plus à chaque fois. Et Deva en rajoute, s’immisce comme une maladie dans le cocon qui lui sert de piaule, laisse ses doigts traîner partout comme elle errerait sur sa peau pour finalement plonger sa main dans son corps pour pénétrer et arracher ce qui lui sert de cœur, le dépecer de ses quelques organes qui ne lui servent qu’à respirer, ne tenant plus leur rôle émotionnels. Tout est si froid et glacé, figé dans l’onyx et il se demande si elle arrive à le voir, slalomant sur lui de son regard qui crache sa haine, la fait venir en vague sans réussir à le paralyser. Il a trop l’habitude de ce regard, de cette emphase qui pourrie l’âme et qu’on lui jette comme si il était le maître chanteur de l’orchestre qui crée la mélodie de leur rage. Peut-être que c’est vrai ou il n’est seulement qu’une poussière dans le rouage déjà engrainé de leur cerveau. Du sien, qui semble déjà gangréné par une douce folie dont elle ne se rend pas compte. Il secoue doucement la tête, préférant laisser sa réponse sans suite. Sa mère est un détail qu’il a déjà effacé, pensant que ce serait le point final au jeu dangereux qu’elle avait commencé. Il se lasse de son calme précaire, fait tout basculer en l’attrapant comme on étreint et étrangle passionnément, sa main s’enroulant autour de son bras, la marquant comme si il était en terrain déjà conquis.

Sa promesse coule de ses lèvres soufflant leur nuage de poison contre ses lèvres, sensation dérangeante d’une proximité qui met du plomb au fond de son ventre mais il résiste comme pour ne pas faiblir face à un ennemi qui pourrait profiter d’une moindre brèche pour s’immiscer et le pourrir de l’intérieur. Nox qui tente de ne pas imploser et lui faire le plaisir de flancher, sa langue se déliant à son tour, sa bouche esquissant la pointe incisive d’un sourire qui ne promet ni le bonheur ni le plaisir “Tu penses avoir des droits sur moi ? Est-ce que je t’ai promis quoi que ce soit Deva ? Dis moi.” il lui laisse le champ libre, laisse perler entre eux l’horrible vérité. Il n’a rien signé, ni donné parole face à elle, d’une quelconque relation, n’a pas voulu laisser entendre plus que l’éphémère d’une nuit où tout pourrait glisser et s’échauffer sans consumer. Ce n’est pas sa faute. Il se le répète silencieusement comme pour convaincre le sceptique qui parle dans un coin de sa tête. Il n’a jamais voulu que les choses s’emballent pour se retourner contre lui. Il refuse d’admettre encore être le coupable. Ses doigts le relâchent, la peau contaminée par la sienne fourmillant encore du contact indésirable, comme si il était venu foutre sa main dans un feu ardent et enragé. Ses mots arrivent à le faire ciller, à le rendre plus dubitatif encore, la photo toujours entre ses doigts, un polaroid rempli de osuvenirs qui n’appartiennent qu’à lui. Deva n’y touchera plus. “Elle est bien loin d’être une victime.” son nom est imprononçable, comme si le dire délivrerait un autre secret qu’elle pourrait retourner contre lui et lui planter dans le bide pour l’achever. “Elles ne sont pas toutes comme toi, tu sais. La seule martyr ici, c’est toi.” il ne le pense pas totalement, s’amuse seulement de rabaisser celle qu ia réussi à venir escalader les remparts de sa vie privée pour s’y installer en reine et fouiller de sa curiosité malsaine. Il abaisse les yeux sur sa main tendu, l’image de cette même main se foutant devant la gueule d’un chien sauvage lui suatant au visage. Il ne la mordra pas. Pas tout de suite.

Nox remonte ses yeux vers elle, décidé à l’atrophier d’un bout de son corps si elle continue sur le même chemin. Le plan de base qu’elle avait peut-être dessiné en avance se met doucement en place en lui, sa poigne sur le polaroid se faisant plus fort encore comme pour éloigner le danger qu’elle représente. Rory est l’unique autel de ses souffrances et ses sévices, un corps rempli des séquelles qu’elle s’inflige à cause de lui. Il se sent puissant en plongeant dans ses douleurs et l’amour sans limites qu’elle lui porte et qui lui semble incompréhensible. Deva n’a rien à y foutre. Alors il sacrifie le cliché comme pour porter atteinte à son stratagème boiteux. Ses doigts déchirent lentement la photo, se répétant en litanie obsessionnelle qu’il en fera d’autres qu’elle n’aura pas souillé. Comme une neige tombant entre eux, il laisse les morceaux de papier glacé échouer à leurs pieds “Va bien te faire foutre toi et ta putain de photo maintenant.” le verglas s’étend sur le lit de sa péninsule, bouffant de nouveau les pas qui les séparent, attrapant dans une douceur théâtrale sa main, pas de poigne trop ferme juste assez pour mener ses phalanges jusqu’à ses lèvres comme pour y apposer la blessure d’un baiser déplacé, le bleu de ses yeux venant se heurter à l’onyx des opales qu’elle lui offre, nid où s’écoulent le venin qu’elle lui cracherait bien à la gueule, il en est sûr “La prochaine fois, promis, je saurais te faire hurler comme il se doit. Bien plus que ta jolie maman.” la menace plane, alors qu’il enserre un peu plus ses doigts entre les siens, promettant de les briser les uns après les autres pour avoir osé venir ici. “Et comme les chiens détestent particulièrement les cafards, j’te conseille de prendre le chemin de la sortie avant que je change d’avis.” il est même pas sûr que les écueils qui sortent de ses lèvres atteignent son être aux reliefs si fragiles qu’il est tenté de la casser maintenant, pour lui passer l’envie de revenir et de croiser de nouveau son chemin.
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