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 (ALT) gamins en apesanteur.

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MessageSujet: (ALT) gamins en apesanteur.    (ALT) gamins en apesanteur.  EmptyMer 15 Aoû - 17:34

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if i am surd, my heart will hear you
azy (alt)

Aux années de désastres, elle a dit adieu. Déchirée en plusieurs morceaux, c’est avec le sourire et l’étrange chaleur de la sérénité qu’elle a quitté son bitume rougeoyant Azur. Si il reste des morceaux d’elle éparpillée dans les quatre coins d’un quartier désabusé, ce n’est plus l’envie qui la ronge de les chercher pour tout recoller. C’est entre des mains qui ne l’ont pas rejetées qu’elle a remit son cœur un peu cabossé, qui fuit de temps à autres mais elle travaille sur ses éternelles dérives psychiques, pansant les plaies encore à vif. Si la nuit est parfois son plus grand cauchemar, elle trouve au moins refuge quelque part, se parant d’une peau qui n’est pas la sienne, soufflant ses secrets du bout des lèvres, écoutant la voix apaisante qui vient murmurer de jolies choses contre son oreille attentive de gamine encore craintive du monde qui s’ouvre à eux. Ca faisait longtemps qu’elle répétait qu’elle devait partir. Partir, pas fuir. Fuir voulait dire avoir peur d’un passé qu’elle avale lentement, sans qu’il pèse comme du plomb au fond de son estomac, qui ne la ravage pas au point qu’elle ne puisse plus avancer. La Terre tourne à nouveau rond au fond de sa tête.

Le vent coule le long de ses doigts qu’elle expose à un soleil luisant, de l’or coulant ses ombres sous les arbres qu’ils dépassent au rythme d’une voiture qui avale les kilomètres. C’est un silence un peu cassé par une musique qui s’étend entre elle et Matty, comme pour laisser parler les notes à leur place, l’espace d’un instant, rien que le bruit d’un moteur qui grésille, chevauche et celle de la voix douce d’une chanteuse étalant le miel doux-amer de sa voix dans leurs oreilles, tapant directement dans le coeur. Se penchant, un instant, une clope grillant au coin de ses lèvres moins abîmées qu’à l’époque, elle expose sa face de gamine à l’astre clairvoyant, qui chuchote le bonheur de vacances qui ne s’éteindront jamais. Le mot “liberté” se susurre à son oreille alors que l’esquisse d’un sourire pointe au bout de sa bouche. Si elle a parfois peur de rire, les sourires se font moins rares, plus sincères et moins acidulé au cynisme. C’est laid, le cynisme, pour une fille de son âge. C’est du moins ce qu’on a cessé de lui dire dans les rues entrecroisées d’Italie, le visage d’une cinquantenaire au parfum trop fort lui disant ces quelques mots. C’est étrange qu’ils résonnent en elle avec autant de profondeur, des mois après.

Ses doigts attrapent sa cancéreuse qu’elle finit par jeter sur la route qui glisse sous eux, crachant son dernier nuage de fumée avant de se tourner vers Matty, sa main traversant toujours le flux de la brise, ses yeux scrutant le profil qu’il lui offre, peignant les reliefs de ses iris trop clairs, savourant le sombre de ses cheveux, l'ocre du soleil venant se perdre sur sa peau, il lui semble d'une beauté qu'elle a toujours l'impression de gâchée du bout de ses doigts qu'elle ose pourtant lever pour effleurer ses cheveux de ses ongles qu'elle retire en une caresse empreinte d'une douceur encore fraîche. Elle s’étonne encore de l’avoir près d’elle et pas à des kilomètres, assez loin du désastre qu’elle était et est toujours, poursuivant une vie où elle n’a jamais cru avoir sa place. Comprendre et accepter le contraire s’est révélé être son plus gros problème, comme si il était si compliquée d’accepter la vérité, bloquant comme un caillou au fond de la gorge, jusqu’à s’étouffer avec. Matty est la seule étoile qui brille encore dans le ciel sans Lune qu’elle a pour esprit, une autre place assez grande pour y mettre Sloane à qui elle envoie des nouvelles dés qu’elle le peut. Deux âmes qui ce sont trop accrochées à elle sans qu’elle-même sache si ça en valait la peine. Chassant ses pensées, elle détourne le regard vers ailleurs, le myocarde battant d’un rythme calme, comme apaisé de ne plus être torturé “Tu connais la route au moins ? J’ai un super GPS intégré dans mon téléphone sinon. J’aimerais pas que tu nous perdes dans un trou paumé, Malverti.” elle brise enfin le silence de sa voix aux timbres espiègles, qui rend moins rauque qu’avant, où on entend plus des millions de démons murmurer à sa place. Même le blond lunaire de ses cheveux est revenu, plus court qu’avant néanmoins. Y passant sa main libre, elle se tourne à nouveau vers le paysage défilant, l’air rêveur sans avoir honte que Matty le surprenne “J’aimerais rester ici quelques temps. Ca a l’air plus calme qu’ailleurs.” et un rire trop bref lui échappe alors qu’elle reprend “Après avoir connu le Bronx, j’pense que même une ville comme Crescent doit paraître aussi calme qu’un village.” ça semble beaucoup trop loin depuis toutes les villes traversées, où elle n’a plus eu honte d’entrecroiser ses doigts aux siens et de vivre, se noyer allègrement dans le bain de la normalité.
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Dernière édition par Nephtys Mercant le Mer 15 Aoû - 19:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (ALT) gamins en apesanteur.    (ALT) gamins en apesanteur.  EmptyMer 15 Aoû - 18:58

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You and I, together, what will we do? Fall in love I don't know, maybe it's true.
azy (alt)

On avait dit au revoir aux néons, à la suie des gaz d’échappement, aux suintements incessants d’une humidité collée aux murs de la chaufferie. On avait tout laissé, quitté comme ça. Enfin, on. Je, pour le début. Une décision hâtive, une décision radicale, la plus jeune n’avait plus besoin de mon aide, elle poursuivait sa vie rêvée, des études qui la passionnait et elle allait bien, elle allait mieux. Tandis que j’étais coincé. Coincé au Bronx, coincé dans la solitude et les souvenirs d’une famille décomposée, pendant que la mama croupissait dans un institut, pendant que l’ainé vivait sa vie en faisant l’aveugle, pendant que les autres avaient disparus, vaquant à leurs occupations propres sans jamais se soucier des derniers louveteaux de la portée. Alors, alors j’avais troqué la bécane pour quelques billets, vendus les meubles pour ne garder que les photos prises au cours de ses quelques années, celles où deux gamins se ressemblant comme deux gouttes d’eaux riaient. Celle d’une blonde un soir de pleine lune, cliché volé au coin de rue après une fête encore trop arrosée, celle d’un brunette aux secrets aussi venimeux que le sang que l’on partageait. Je n’avais gardé que quelques fringues, un sac à dos, mon portable et mes photos. Les billets avaient servis pour un aller simple vers les terres ensoleillées, berceau du père qui s’était fait la malle. L’Italie. Vivre à l’étranger m’allait bien, soleil sur la peau, jour après jour, venant gommer la misère du Bronx de mes traits, venant détendre les rides d’inquiétudes et autres pointes de détresse dans le regard. J’avais un petit job, un appart en colocation, des nouvelles de la sœur, et d’autres de la blonde parfois. Et puis l’idée était apparue, folle, sans fondement, sans raison, sans parachute pour nous rattraper. Suffisait juste de sauter, de lâcher prise. Et de venir me retrouver.

On avait troqué la pluie contre le soleil, les odeurs de stand de bouffe new-yorkaises contre la fraicheur des arômes du marché, cette vie terne aux rues taguées pour un coin de paradis à des kilomètres de notre ville. Oh le père, je l’avais bien retrouvé, évidemment, à parler avec les mains et en balbutiant quelques mots d’italien, j’avais su retrouver le Malverti, le premier de la branche. Celui qui après avoir fait une flopée de marmot à Mama, était simplement retourné dans son pays sans se retourner. Il avait une famille ici, semblait heureux, ressemblait à nous tous, sans jamais pourtant que l’on possède ses traits. Il m’avait parlé un jour même, s’intéressant faussement au fait que je vienne de là-bas, d’un pays qu’il « avait visité une fois. ». Peut-être qu’il a su, peut-être qu’il m’a reconnu. Je ne le saurais jamais. Beaucoup trop lâche pour lui parler, lui avouer, le tabasser et pleurer dans les bras de ce père que je n’ai jamais eu mais tant désiré, trop cherché.

La demoiselle ouvre la fenêtre, laissant une cigarette se consumer sur le bout de ses lèvres intactes. Mèches blondes qui virevoltent dans l’habitacle et je ne peux m’empêcher de la regarder, juste une seconde, sourire aux lèvres, avant de me recentrer sur la route. Fuir le pays de la bannière étoilée n’avait jamais été notre plan. Certes, l’Europe est plutôt sympa, mais y rester était trop compliqué, trop douloureux aussi. Peut-être que le bonheur italien n’était pas fait pour nous, tout simplement. Rire léger qui tranche avec la radio face à sa question. « Fais moi confiance un peu, depuis le temps tu devrais savoir que mon sens de l’orientation est hors pair. » Un clin d’œil, un sourire, et me voilà de nouveau face à elle sur les marches métalliques de notre immeuble délabré. Gamins insouciants, inconscients du désir commun, fuyant toujours la simple possibilité de tomber l’un pour l’autre, de se montrer vulnérable pour mieux exister. On était naïf mais déjà si cassé. Surtout elle, poupée aux os de cristal et à la peau lacérée. On en avait mis du temps à s’apprivoiser, mais le chemin parcouru en valait la peine.

« Ouais, j’me disais...Si t’étais partante, on pourrait chercher de quoi s’installer en ville, après notre petite virée. »
Un week-end loin du monde, c’est ce que je lui avait promis. Une tente dans la voiture de location, de quoi bouffer, je peux pas encore lui offrir la planète entière mais je peux au moins lui donner ceci. Notre bulle de soleil italien même sur un autre continent. Quelques heures de route au-delà de Crescent et voilà que les montagnes nous tendent les bras. Recherches soigneusement effectuées au préalable, je sais exactement où je dois nous amener. « Plus que quelques kilomètres et on pourra s’arrêter. » Silence confortable qui s’installe et je me surprends à fredonner au rythme de la radio, main tapotant doucement sur le volant, lunettes de soleil sur le nez, j’ai le coeur qui bat un peu trop vite. Cette invincibilité qui m’avait tant manqué depuis notre retour au pays.

« Eeeeet voilà. Je te présente notre chez-nous pour les prochains jours à venir. » Sourire de débile sur la figure, j’embrasse sa joue avant de sortir de la voiture. Je sors nos affaires, lui tendant son sac à dos et gardant le reste. Petit sentier un peu perdu, entre forêt et montagne, deux trois randos à faire dans le coin, un lac si vraiment on veux pousser jusque là. Cet endroit m’avait semblé parfait, surtout lorsque aucun des dizaines de sites que j’avais pu parcourir ne mentionnait des réglementations quelconque quant au camping sauvage dans le coin. « Tu nous fais l’honneur de monter la tente ou bien t’as loupé tes leçons de scouts ? Non parce que, j’veux pas passer pour le mec macho qui assume que tu sais rien faire. » Je pose les sacs, m’asseyant sur l’un deux. « Mais bon, tu sais pas faire grand-chose, avouons le. » Sourire d’ange et je repars vers la voiture, prêt à prendre la glacière puis à refermer le véhicule. Même si c’est loin d’être le paysage ensoleillé d’Italie, j’ai ce pressentiment que tout va bien se passer. Après tout, on est loin du Bronx, que pourrait-il arriver ?
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MessageSujet: Re: (ALT) gamins en apesanteur.    (ALT) gamins en apesanteur.  EmptyMer 15 Aoû - 20:21

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if i am surd, my heart will hear you
azy (alt)

C’est un coup d’oeil sceptique qu’elle lui lance à l’entente de sa réponse, plus joueur que fait pour piquer la fierté. Elle avait la langue incisive Azur, avec lui bien plus qu’avec d’autres, sortant les lames les plus affinées que dissimulait sa péninsule empoisonnée. Tout était trop sombre, à les faire suffoquer alors qu’il suffisait seulement de laisser glisser les mots et les gestes, les lèvres contre d’autres et accepter sans résister. Reine du déni, elle a mit des mois avant de comprendre, aimant dans la haine, dans la violente passion qui restait pourtant toujours trop platonique avec lui. A peine des effleurements qu’elle s’échappait pour retrouver le cocon épineux de la colère et du rejet. Perdue dans la négation de sentiments qui ont finit par lui apparaître comme l’évidence, la lueur au bout du long tunnel qu’elle traversait en portant le fardeau si lourd qu’était devenu son corps, empesé un peu plus de ses pensées écoeurantes qu’elle se traînait depuis des années. Ca lui semble proche et loin à la fois, les coups d’oeils assassins et même les stries qui marquent ses poignets lui rappellent ses conneries faite pour appeler à l’aide sans arriver à le hurler.

Sa peau trop pâle autrefois a prit la teinte du soleil d’Italie. Elle a traînée beaucoup trop de fois sous un ciel pleine de la lueur d’un été murmurant le bonheur et incitant à la paresse. De son passage dans le Bronx ne reste que les stigmates qui sillonnent sa peau et les quelques mots qu’elle peut bien lâcher dessus. Rien d’autres. D’un commun accord silencieux, ils n’en parlent que rarement, comme une blessure encore fraîche qu’on caresse du bout des doigts avant de sursauter dés qu’on touche un point trop sensible. Azur l’accepte, se dit que ça finira par changer, s’apaiser comme les battements de son coeur qui s’endorment lentement lorsqu’elle entend la voix de Matty, devient l’adolescente qu’elle aurait dû être depuis le début, se laissant bercer par les notes d’ailleurs qui traînent au fond de son timbre. Elle tourne à nouveau la tête vers lui, l’esquisse d’un sourire venant de nouveau se peindre sur ses lèvres “C’est une bonne idée. Le coin a l’air cool et puis ça ferait pas de mal de se poser pendant quelques temps, j’suppose.” s’installer quelque part et y creuser une nouvelle vie, c’était loin d’être dans ses projets. Elle était partit pour finir là-bas, laissant son être atrophié se faire bouffer par ses démons et attendre, attendre la chute, le final et l’apogée de sa souffrance. Aujourd’hui, elle espère même trouver preneur pour les quelques dessins qu’elle esquisse de temps à autres, tâchant ses doigts du noir d’un fusain, couchant le monde sur papier pour en extraire sa pure beauté.

Le paysage qui s’étend finalement sous ses yeux la fait sourire, semble vouloir l’attirer là pour une éternité, les coupant des autres, du monde, de l’effervescence d’une ville qui tourne toujours, que la nuit l’en recouvre ou que le jour s’y dénude. Peu lui importe ce qui les attends plus tard, elle profitera de ces deux jours passés loin de l’agitation. “Un vrai palace, dis donc. J’espère que t’as amené le champagne !” le sarcasme jamais trop loin de ses lèvres, celle de Matty qui vienne épouser sa joue, sensation qui vient s’enrouler tout autour du cœur qu’elle sent cogner dans la cage dorée de sa poitrine. Attrapant son sac, elle sort à son tour, profitant de la fine brise qui slalome, se couche dans l’herbe et traverse la cime des arbres dont les feuilles semblent briller sous la lueur d’un soleil collé bien haut dans son océan céleste. Azur finit par reporter son attention sur Matty qui, une fois sa pic lancée, se détourne. Gamine incapable de fermer sa bouche, elle réplique, laissant tomber son sac à ses pieds “Rien que pour ça, j’vais te laisser la monter. Tout seul.” et c’est un sourire aussi innocent que le sien qu’elle laisse venir à la surface. “Tu sais très bien que … j’viens pas du quartier où ce qu’on nous apprends en premier c’est monter une tente ou allumer faire du feu !” son existence de fille aux doigts trempés d’or lui semble appartenir à quelqu’un d’autre, c’est beaucoup trop loin pour qu’elle se souvienne même totalement de l’ambiance dans laquelle elle a grandit. Pompeuse, acide, brûlant d’une hypocrisie qu’elle n’a plus envie de retrouver.

En quelques pas elle s’avance vers Matty, posant ses mains abîmés sur ses épaules, braquant sur son visage ses yeux aux lacs profonds, renfermant des secrets dont il est l’unique témoin “C’est beaucoup trop beau ici. Comme la moitié des endroits où tu m’as emmené, d’ailleurs. J’suis pas sûre de mériter tout ce que tu fais pour moi mais merci.” les remerciements viennent au bout de ses lèvres, dans un murmure rempli d’une timidité qui témoigne de la rouille qui s’engraine encore autour de sa sincérité. Elle est loin de laisser couler le sucre liquide des “je t’aime” très souvent ni de manifester ce qui la rend si vivante en paroles. C’est son corps qui parle, les gestes et les regards qui se posent sur lui, avec moins de honte qu’auparavant. Un dernier sourire et elle se recule, chopant la glacière au passage “Allez, Macho Man, monte moi la tente et je m’occupe de la bouffe.” si elle n’a pas hâte de dormir, elle a bien envie de combler le vide qui tourne dans son estomac.Trouvant un endroit où enfin se poser, elle s’y assoit, sans se soucier de salir le jean du short qu’elle porte, scrutant les alentours “T’es sûr que y’a pas des loups ou des trucs capables de nous bouffer ici ?” le timbre de sa voix sonne d’une inquiétude exagérée bien que sincère, reine des scénarios désastreux et de la paranoïa.
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