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 There's a Universe inside of you ( Noz )

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MessageSujet: There's a Universe inside of you ( Noz )   There's a Universe inside of you ( Noz ) EmptyMer 25 Oct - 14:14




There's a Universe inside of you.

Noz

 


Ce soir, Niamh, elle ne travaille pas. Y a un soir comme ça, dans la semaine, où elles peuvent récupérer leurs forces, se poser, se ressourcer ou juste, tout simplement dormir. Niamh, elle aime bien, à l’appart c’est calme ce soir. Y a juste Seth et Oz, même Teddie n‘est pas de la partie. Ava, elle travaille aussi. Tous les trois, les plus calmes, les plus silencieux. C’est tout doux, ils mangent ensemble, matent un peu la télé’, Niamh glissée dans les bras du blond, les uns fument leur clope sur le balcon, tandis que les autres rangent leur bazar, bientôt. C’est l’heure. Une à une les lumières s’éteignent. Une à une les portes se referment. Chacun dans sa grotte. Plus un bruit. Niamh, elle n’a pas sommeil, trop habituée à travailler à cette heure-ci, alors, elle se pose dans son lit, en pyjama, petit short Star Wars et t-shirt un peu trop ample. Cheveux relevés en chignon, écouteurs enfoncés dans les oreilles, elle écoute des musiques douces et posées, loin des danses lascives et agressives du Sinners. Y a des voix jazzys qui s’élèvent, des rythmes électro’ dont les fractales s’élèvent et cette fois-ci, c’est à la musique de danser. D’onduler, invisible, dans les airs. Elle éteint la lumière, Niamh et elle les regarde traverser les airs, les couleurs, allongée sur son lit. Les néons de dehors et les phares des voitures qui se dessinent, ballet merveilleux et abstrait qui longe les murs de sa chambre pour disparaître derrière les rideaux. Cligne des paupières. Les étoiles et la lune dehors ont disparues derrière les nuages. Ce soir, il ne pleut pas, mais c’est bien le seul depuis le début de la semaine. Quelle plaie d’aller travailler en évitant les gouttes, quelle plaie que de devoir se recoiffer complètement sur place et de devoir à nouveau remettre une couche de maquillage. Effacer l’humain en dessous, faire ressortir la poupée sans cervelle, l’objet sans volonté propre, cœur et sensibilité sous leurs armures de fonds de teint et de fards. Elle ferme les paupières et râle pour chasser les pensées dirigées vers le boulot. Plutôt, elle va penser à autre chose. Alors, elle se cache sous sa couette et clôt à nouveau ses yeux.  La musique toujours en train de chanter dans ses oreilles.
Puis, peu à peu, elle s’estompe, s’éteint. A moins que ce soit Niamh ? Loin sont les sons. Puis, il y a les images, les couleurs. Des sons tout autres, des mots, des voix des paroles. Comme tout le reste. Flous. Elle rêve Niamh, endormie, effacée et disparue dans les bras de Morphée. Les écouteurs, ils se sont enfuis, son téléphone a glissé par terre. Y a peut-être encore un peu de musique dans les paysages qui se tordent. Elle court et tombe. S’écorche les genoux, mais elle se relève. Y a quelque chose qui la poursuit et une autre qu’elle aimerait rattraper. Qu’elle voit s’enfuir, glisser entre ses doigts tel des grains de sables. Dès qu’elle tombe, elle sent la peur qui la dévore, mais elle ne s’arrête pas pour autant. Ça se déforme autour d’elle, y a rien de précis sauf l’ombre qui creuse le paysage devant elle par sa netteté. Y a un sourire. Puis des mots, une voix qui suivent. C’est flou, indistinct. Mais elle les reconnaît. C’est plus possible, Niamh. Elle serre les dents. Pause, la bouche articule. Dans la réalité, elle se contente de serrer les poings et les dents, à présent allongée sur le ventre. Dans ses rêves, elle hurle à s’en casser la voix. Elle le voit partir. Encore. Elle revoit la porte de leur appartement qui se ferme et le trottoir en bas de chez eux. Y a des perles qui roulent dans la rue, sans pour autant l’écraser. Elle revoit la porte de son boulot et le sourire de Hazel quand elles faisaient des crasses à leur con de patron. Son cerveau, il rembobine. Il repasse ce qui fait mal. Ses doutes, ses regrets et ses hésitations. Et lui. Celui qu’elle n’a pas vu depuis trop longtemps pour que ça soit une simple pause. Celui qui ne répond pas à ses messages ni à ses appels. Celui qui a brisé son cœur et qui en a gardé la clé. Lui, l’égoïste qui la laisse essayer de retrouver tous les morceaux éparpillés partout entre Crescent Heights et Dublin.
Puis, un sursaut. Elle ne se réveille pas tout de suite, atterrit juste lentement. Y a eu du bruit, du mouvement et au pied de son lit…
Une silhouette.

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MessageSujet: Re: There's a Universe inside of you ( Noz )   There's a Universe inside of you ( Noz ) EmptyVen 27 Oct - 10:11

c'est l'genre de soirée qu'oz aime bien, et ça l'surprend un peu lui-même. il travaille pas ce soir, 'fin il a décidé qu'il ne bossait pas, surtout. t'façon il vend sa merde que quand il a b'soin de thunes - c'qui arrive généralement à la fin du mois quand il doit apporter sa contribution au loyer, ou quand il est en manque d'bières et de clopes, c'qui arrive vachement plus souvent. y a qu'nini et seth à l'appart, alors c'est drôlement calme, apaisant, comparé au bordel qui s'fait roi d'habitude - mais il aime bien l'bordel, aussi, faut dire, il n'est pas difficile. c'est cool quand même d'pouvoir manger peinard - d'ailleurs, ça faisait un bail qu'il n'avait pas avalé autre chose que de la bière et de la crème glacé, et de se vautrer sur le canap', façon larve-grave-sexy. fier d'lui, il s'est battu bec et ongles pour pouvoir mater les dessins animé, alors que niamh l'utilisait comme coussin, lové au creux de ses bras. p'is ils ont éteint la télé, et ils sont tous allés dans leurs trous, parce qu'oz, il crève d'fatigue, qu'il s'trimballe avec des cernes immenses et dégueulasses - il s'dit qu'au moins qu'ça lui donne l'air mystérieux.
sa chambre est étrangement impersonnelle, la déco c'est pas son truc, t'façon il n'est jamais resté assez longtemps dans un même endroit pour se l'approprier, il a toujours besoin de savoir qu'il peut se faire la malle sans rien laisser derrière lui. il s'fout sur son lit qui grince à la mort, et ses yeux s'ferment presque tout seul, à peine la tête posée sur l'oreiller. mais c'est les mêmes démons qui viennent le hanter, s'immiscer dans son sommeil. c'est toujours l'même cauchemar, qui s'répète en boucle, c'toujours la même peur paralysante et la même rage qui lui brûlent les entrailles. il se réveille à chaque fois en nage, la respiration erratique, et l'souvenir du rêve s'estompe avant même qu'il n'ouvre les paupières, tout c'qu'il reste c'est l'envie de dégobiller et la trouille de se rendormir. l'réveil affiche quatre heures, il fait nuit noire, et oz crève d'envie que l'soleil se lève, ce sale fainéant. il a tellement regardé l'plafond qu'il saurait l'dessiner sans même le regarder, chaque traces d'humidités et chaque fissures. le ronronnement du sèche-linge le rend fou. lion en cage, il arpente sa chambre, sale sensation d'être piégé entre ses quatre murs. il a essayé de gratter le papier mais tout c'qu'il en obtient c'est des boules de papiers jetées à travers toute la pièce. il a finalement grillé cigarettes sur cigarettes, et pourtant, l'anxiété lui bouffe toujours l'cœur, et la caboche, et son p'tain de paquet est maintenant vide.
ses pieds effleurent à peine le sol gelé, et, presque inconsciemment, c'est vers sa chambre qu'il se rend. foutu réflexe. il la regarde d'loin, ce corps frêle plongé dans la pénombre. elle est belle, niamh, même quand elle dort, et faut dire qu'oz, il peut pas dire ça de tout le monde, parce qu'il n'y a rien d'moins sexy qu'une meuf ou un mec en train d'baver et de ronfler façon godzilla. t'façon, niamh, elle est belle tout le temps, d'partout, ça l'tue. c'est comme l'putain d'astre solaire, elle irradie de l'intérieur, qu'elle est l'regard troublé par les larmes ou l'sourire qui lui mange le visage. c'est peut-être pour ça, pour c'te douceur, qu'il se glisse dans sa chambre quand il a l'impression d'perdre la tête. oz, il n'a jamais connu qu'les poings et la rage dégobillée. niamh, elle détonne. c'est la couleur dans son monde en noir et blanc. ça fait grave cliché qu'il se dit oz, mais c'pourtant vrai. niamh, quand il la dessine, y a beaucoup d'jaune soleil.
il n'voulait pas la réveiller, ou peut-être que si. tout ce qu'il veut, c'est la chaleur d'sa peau contre la sienne, un peu de tendresse pour n'pas avoir peur de déraillé en fermant les yeux parce qu'il est tellement, tellement fatigué. hey, c'est qu'moi, babe qu'il chuchote, la voix douce comme du velours. il se glisse sur son lit, tout près d'elle, sans s'gêner - c'pas son genre, à oz, la gêne, il connaît pas. il remarque l'expression d'son visage et ses sourcils se froncent. un mauvais rêve ? ses doigts trouvent instinctivement la main d'niamh, qu'il presse doucement, qu'il caresse, dans un geste rassurant - pour elle, pour lui, aussi.  
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MessageSujet: Re: There's a Universe inside of you ( Noz )   There's a Universe inside of you ( Noz ) EmptyDim 29 Oct - 10:30




There's a Universe Inside of you

Noz



L’ombre dans l’obscurité de sa chambre se met à parler. Un souffle d’une douceur qu’elle reconnaîtrait entre mille, les chuchotements chauds de cette voix qui réchauffe l’atmosphère et qui la sortent vaguement de sa torpeur. Elle plane toujours un peu, perdue dans les vapeurs du sommeil perturbé. « - hey, c'est qu'moi, babe » Elle rêve toujours Niamh ? Elle sait pas trop. Égarée entre la torpeur et l’éveil. Oz qui apparaît comme une lumière dans la pénombre, qui se met à scintiller de couleurs chaudes qui rappellent la sécurité de ses bras, tant que les cauchemars à peine repoussés ne tentent pas de l’aspirer et de l’effacer, eux, qu’elle sent ramper vers lui. Yeux mi-clos. Son lit s’écrase près d’elle et sa lumière se penche au-dessus de sa masse mi-assoupie. « - un mauvais rêve ? » Les doigts sûrs qui cherchent sa main et qui la retrouvent, chauds contre sa paume froide. Elle ouvre les yeux, mais ne bouge pas. Le distingue, le temps que ses pupilles s’habituent au manque de clarté. « - Moui.. » de sa toute petite voix endormie, un peu cassée. Elle ne rêve plus, elle s’est extirpée de là, sortie des méandres. Elle bouge un peu et se frotte les yeux en bâillant, cheveux en bataille, sans jamais le lâcher, lui. Elle se redresse et s’assoit tout près, poussé le drap. « - Tu n’arrives pas à dormir, chat ? » Toute petite voix, presque chuchotée, comme pour ne pas réveiller les autres qui dorment à côté, sûrement rentrés de leurs escapades nocturnes. Faut pas éveiller les soupçons, mais en même temps, ça se sait. Ça reste secret, un peu, les moments où ils se retrouvent, quand même la lune s’endort. Les autres savent pas quand, savent pas comment, ils savent juste un petit peu. Leur jardin secret. La douceur dans les silences et les étoiles dans leurs yeux qui brillent toujours plus quand ils sont ensemble. Leurs souffles et leurs embrassades cachés dans la sécurité de la chambre de l’irlandaise. C’est beau, tout doux et si innocent.

Elle ramène ses jambes près d’elle et recule plus vers le centre de son lit, tirant doucement Oz à elle. « Viens... Tu vas tout me raconter. » Y a peut-être des restes de vapeurs de sommeil dans ses yeux, dans ses gestes et dans sa voix, mais y a Oz, surtout. Alors, elle veut être le plus éveillée possible. Pas le lâcher, le couvrir de baisers et de câlins, d’autant plus qu’il a une mine terrible. Ça l’inquiète Niamh. Qu’importe qu’elle ait fait un sale rêve, elle aime pas le voir dans un état pareil. C’est même pas comparable. Son Oz. C’est comme avec Teddie, mais pas vraiment. Y a quelque chose de différent dans son ventre ou dans sa tête, quand ses réflexions ne tournent pas autour de son copain dont elle n’a plus de nouvelles, qui joue au sourd et muet loin là-bas dans cette partie de la ville qu’elle ne parcourt même plus. Non, quand elle ne pense plus à lui, la première question qu’elle se pose, c’est il fait quoi, là, Oz, à ton avis? Quand elle le voit sur le balcon, ça la fait sourire. Comme pour les autres, mais en même temps, d’une manière différente. Elle comprend pas, mais elle se pose pas la question. C’est un peu flippant, alors elle occulte. Elle ne fait pas de parallèles, pas de liens, elle se contente d’apprécier le contact de sa main dans la sienne et de son corps contre le sien quand elle vient l’enlacer alors qu’il la rejoint sur son lit. Brièvement. A la fois, elle aimerait être toute précieuse dans le creux de ses bras, perdue dans l’immensité de sa tendresse, mais elle aimerait aussi étendre les siens autour de lui pour le serrer fort, loin des tourments qui le rongent. Que son corps se fasse bouclier ou armure contre les tempêtes. Elle le regarde. Ses yeux chocolats grands ouverts qui brillent toujours plus dès qu’ils se posent sur lui. Un instant, elle se penche et ce sont ses lèvres qui rencontrent sa joue et qui s’y attardent, douces et silencieuses. Creux des lèvres. Il fait noir, elle vise mal. Ou pas ? Non. C’est pas intentionnel. Mais ça crépite dans son ventre et elle les chasse ces lucioles, en caressant la joue d’Oz du bout des doigts. Pff, pff, allez-vous-en, foutues lucioles.

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MessageSujet: Re: There's a Universe inside of you ( Noz )   There's a Universe inside of you ( Noz ) EmptySam 11 Nov - 12:04

petit garçon, oz détestait le noir, la pénombre, p'is la nuit aussi. ça l'faisait crever de terreur.  gamin, il s'glissait à côté de sa p'tite sœur, et ils parlaient, s'racontaient des histoires, riaient même parfois, jusqu'à ce que leurs yeux se ferment, qu'les monstres s'éloignent. quand son géniteur était trop bourré pour traîner sa carcasse jusqu'au lit conjugal, il s'réfugiait tout contre sa mère et ava, dans l'grand pieu au chouette matelas tout doux. puis l'univers a avalé l'rire d'ava, l'regard de m'man s'est éteint à tout jamais, et y  avait plus d'oasis, et y avait plus personne pour chasser les démons, y restait plus qu'lui, et ses pensées, qui l'bouffaient jusqu'aux os. alors il a commencé à essayer de dompter les nuits, ou c'est elles qui l'ont dompté. c'est à peu près à c'te période qu'il a commencé dealer. ça commençait toujours de la même manière, puis ça finissait toujours pareil, aussi. alcools, drogues, sexe, échoué sur l'tapis, blackout total. and repeat. il s'rappelle d'ava qui pète un câble, le secoue, ses poings s'écrasant contre son torse. t'as vraiment envie d'ressembler à ton salopard d'géniteur, oscar, dis ? t'as vraiment envie de te détruire et d'venir la loque qu'il est, avec tes putain de délires avec la drogue ? mais regarde toi, crétin ! il se rappelle des mots d'sa sœur comme s'ils étaient marqués à jamais au fer rouge sur sa poitrine. il s'est amélioré, un peu - parce que ça le tuait beaucoup trop de blesser ava -, n'a jamais arrêté de dealer, mais ses conneries n'sont jamais allé très loin d'puis, mais les nuits le hantent toujours, comme s'il n'avait jamais arrêté d'être ce morveux terrorisé. les insomnies l'crève, à petit feu.
en niamh, il a trouvé son nouvel éden. la seule personne avec qui il arrive à rejoindre les bras d'morphée. il a l'cœur moins lourd maint'nant qu'il est là, tout près d'elle. ça l'rend dingue, l'effet qu'elle a sur lui, ça lui donne l'envie d'fuir tellement il comprend pas, tellement il contrôle que dalle. surtout, il aimerait s'perdre en elle, tout oublier, dans la chaleur de son étreinte. étroitement serrés l'un contre l'autre, oz la serre dans ses bras, dans un méli-mélo d'peau et de douceur. il s'accroche à elle, ou c'est elle qui s'accroche à lui, il n'sait pas trop, mais ça n'a pas vraiment d'importance, parce qu'oz, il arrive enfin à respirer et bordel, qu'ça fait du bien. c'comme si ils étaient dans une bulle, juste tous les deux, et c'pas quelque chose qu'oz arrive à expliquer, c'est juste beau. finalement, elle brise l'silence, elle lui demande de tout lui dire, après l'avoir examiné de ses magnifiques yeux. il aime pas ça, oz, qu'elle s'inquiète. surtout pour lui. pourtant, il ne lui ment jamais. il ne sait pas mentir, c'clair. surtout à niamh. c'est toujours le même rêve. qu'il souffle. alors il lui raconte la peur, paralysante, les sueurs froides, les larmes silencieuses. cette sensation d'ne plus pouvoir respirer, plus jamais. l'souvenir des coups, des gifles, des insultes crachées. et l'cauchemar où sa mère hurle son nom en boucle, terrifiée. il n'peut rien faire, il n'peut pas bouger, figé, puis il n'y a plus qu'le silence, l'néant, l'vide vertigineux, et un cœur (deux ?) qui a arrêté d'battre. j'suis crevé, nini, j'en peux plus qu'il murmure tout bas, comme si l'gueuler plus haut pouvait rendre tout ça plus réel.
il cherche l'regard de la brune dans l'obscurité, s'noie dedans comme si il était assoiffé. la bouche d'niamh, tout près de la sienne, baiser papillon glissé aux creux des lèvres. et il s'demande, c'qui se serait passé si il avait tourné la tête, pile au même moment. et il s'demande, quel goût a ses lèvres. il s'les imagine douces, comme une bouffée d'air après avoir passé toute sa p'tain de vie en apnée. ça l'obsède, mait'nant. ça aide pas trop non plus, d'la savoir tout (trop ? - elle l'est jamais trop) près. tu réfléchis trop, qu'il s'dit, et c'est rare, pour oz. la main d'niamh effleure sa joue, il frissonne inconsciemment, il fond, son myocarde s'affole. oh putain. il attrape ses doigts, puis glisse un baiser contre sa paume qui dure deux, trois, quatre, cinq secondes, pour finalement les garder emprisonner entre les siens. il s'accroche à niamh, furieusement, à elle, sa lumière dans la noirceur. à ton tour, qu'il lâche, dans un chuchotement, aussi léger que la brise qui vient chatouiller le bout d'ses orteils.
qu'est-ce qui vient troubler ton sommeil ? il s'étend sur le lit, la belle toujours dans ses bras, sa tête posé sur son torse. son parfum enivrant l'embaume, l'apaise, ses ch'veux chatouillent son nez alors qu'il les caresse d'un geste tendre, et c'est doux, si doux. il aimerait juste pouvoir s'sentir aussi bien pour toujours.
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