intrigue / afraid. (bony)

nuit. il fait sombre. il fait froid. et bobby, elle aime ça. ambiance nocturne effrayante. mortifiante. l'air glaciale qui mord ses joues rosies, électrise sa peau. démarche féline dans l'obscurité. prunelles sombres qui parvient à détaches les ombres dans le noir. elle le devine bobby, la silhouette impressionnante du château qui se dessine face à elle. imposant. flippant, surtout. elle frissonne et y a un sourire qui se dessine sur ses lèvres. lueur dans le creux de son regard. l'adrénaline qui grimpe d'un seul coup. elle le sent, bobby. son corps qui vibre. son palpitant qui s'agite. là, juste au creux de sa poitrine. elle se sent plus vivante à chaque pas. alors que sa respiration se calme. alors qu'elle essaye de ne pas trop penser. imaginer. bobby, elle veut le grand frisson. celui qui ferait trembler son frêle corps. alors elle hésites pas, quand l'entrée se dessine devant elle. quand l'intérieur l'appel. elle fonce tête baissé. sans réfléchir. sans penser. seule. non-accompagnée. comme une nécessité de se prouver quelque chose. elle inspire. expire. avance. jambes élancée qui parcours les premiers mètres. ne pas s'arrêter, jamais. bobby, elle veut y arriver. elle la voit, l'air brumeux qui s'extirpe de ses lèvres rosées. qui s'élève, haut. très haut. autant qu'elle, alors que la tension monte. alors que tous son corps est sur le qui-vive. l'instinct qui prend le dessus. elle découvre, continue son périple. sans s'arrêter, jamais. sourcils qui se froncent, elle les entends. ceux qui comme elle sont présent. ceux qui crient. hurlent. mais y a un visage effroyable qui surgit et bobby sursaute en laissant échapper un premier cri. le cœur qui fait un bond. les pensées qui se bousculent. la sensation de se sentir vivante. elle pourrait presque sourire bobby. si seulement elle ne sentait pas des grandes mains entourer ses hanches, agripper son corps. elle hurle de plus belle. ça vient de loin. c'est fort. c'est pas contrôlés. son cri puissant. son corps qui se tourne pour affronter le danger un peu trop près. ses poings qui s'élèvent et y en a un qui part instinctivement sans qu'elle puisse le retenir. elle contrôle pas vraiment sa force bobby, quand ses phalanges s'abattent sur sa cible. la peur qui embrume tout. qui perturbe tout. elle écarquille les yeux, portent ses mains à ses lèvres dans une exclamation de surprise. sony ?! c'est entre la surprise et l'énervement. quand elle reconnaît son air fourbe. les traits de son visage qu'elle a apprit à connaître davantage ses derniers temps. sous tous les angles. sous les capots. sous les voitures. mais là, il est tordu. endoloris, aussi. t'es vraiment con ! qu'elle peste. bobby, elle s'excuse même pas. encore trop retournée. par la peur qu'il vient de lui faire subir. par son arrivée. même pas l'idée de lançait quelques mots navrés. non. elle lui donne une nouvelle tape sur le torse de frustration. pour avoir perdu ses moyens quelques secondes devant lui. mais y a ses paupières qui se plissent, sa silhouette qui s'avance finalement vers la sienne. sa main qui s'élève vers son visage. elle sait pas trop où elle a frappé, mais y a ses phalanges qui lui lancent encore. ça va ? qu'elle interroge. et bobby, elle peut pas s'empêcher d'avoir un sourire qui naît au coin de ses lèvres. amusée. la soirée risquait d'être encore plus hilarante. parce que sony est là et que l'effet est immédiat.

la poitrine qui se retourne dans tous les sens. les pensées qui fusent. le regard perdu, qui ne sait pas bien où regarder. trop d'information. l'instinct qui s'agite. les sens qui titillent. elle aime ça, bobby. sentir son palpitant rebondir dans sa poitrine. l'adrénaline faire bouillir son sang. gamine qui veut se faire peur. qui veut tester ses limites. parce qu'elle a pas froid aux yeux bobby. et peut-être qu'un jour ça se retournera contre elle. à toujours aller plus loin. plus fort. encore. tant qu'elle le peut. tant que rien ne l'arrête. y a son corps qui se braque, qui attaque. grande silhouette qui se dessine dans son dos. elle cri. hurle. fort. parce qu'elle a peur, pendant quelques secondes. celles qui vous retourne les tripes. qui fait ruisseler cette sueur froide dans tous son corps. fait vibrer chacun de ses membres. instinct en alerte. les mouvements brusquent. ceux qui fusent sans qu'elle ne puisse s'en rendre compte. sans qu'elle ne puisse l'arrêter. phalange qui s'écrasent. frappent. cognent. ce qu'elle peut attendre. c'est fort. violent. la crainte matérialisé. celle qu'il lui a fait ressentir un court instant. mais c'est rien d'effrayant qui se trouve devant elle. quand ses prunelles s'habituent un peu plus à l'obscurité ambiante. quand elle reconnait ses traits. cette allure. y a sony qui passe une main sur son visage. grimace qu'elle devine. mais elle peut pas s'empêcher de sourire bobby. face à la situation. il grogne, marmonne un peu. fine mains qui s'avance vers son visage à son tour. fins doigts qui viennent frôler son visage. doucement. comme pour apprivoiser. redessiner. bobby, elle veut être sûre qu'elle ne l'a pas trop abîmé. sûr ? elle se redresse finalement. fin du contact. elle croise les bras, l'observe de haut en bas. tu m'as pas fais peur, tu m'as juste surprise. qu'elle précise. comme si c'était vraiment important. comme si ça méritait d'être précisé. bobby, elle veut même pas l'imaginer se vanter de l'avoir fait hurler, sursauter. de l'avoir effrayé. elle hausse un sourcil en l'écoutant. y a un sourire qui s'esquisse. joueur. amusé. ses yeux qui se lève vers le ciel. parce qu'elle commence à le connaître un peu sony. sony et ses tours de passe-passe. sony qui ne recule jamais. qui tente. toujours. encore. c'est bien parce que j'ai pas envie de me faire virer. peut-être parce qu'elle en a envie aussi. soupire qu'elle expulse. son visage qu'elle avance vers le siens. lèvres roses et sucré qu'elle approche de sa joue. contact. rapide. lippe chaude qui laisse leur marque. content ? qu'est-ce que tu fais ici ? tu me suis ? ses sourcils qui se froncent. elle aime ça, bobby. jouer l'exaspérée à ses côtés. mais y a quelques choses de rassurant dans cette silhouette jamais très loin.