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  curtains down (honey)

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Bash Bukowski
Bash Bukowski

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MessageSujet: curtains down (honey)    curtains down (honey) EmptyVen 17 Aoû - 5:24

Saint Thomas et Bukowski partageait un point commun : celui de ne croire que ce qu'ils voient. C'était bien là le seul point de convergence qu'il avait avec un des personnages de la bible, Satan mis à part. Lorsqu'il arrête sa moto devant ce qui reste du Sinner, il est hypnotisé par la vison de chaos qui s'étend devant ses yeux. Putain ils l'ont vraiment fait les fils de pute. Son casque à la main, il esquisse quelques pas en direction du Sinner, envoûté. Les vestiges du temple de la luxure brillant dans le soleil couchant rendent le tableau cabalistique. Sur le sol, des morceaux d'affiches déchirées noircies aux coins par les flammes s'agitent nerveusement au grès du vent. A quelques mètres, Bash ne peut que saluer la splendeur de ce qu'il voit. La Golden Hour sublime chaque amoncellement de béton déchiré. Ca avait du les rendre complètement fou, les loubards de Crescent lorsqu'ils ont découvert que leur terrain de jeu préféré a cramé aussi facilement qu'une putain de sorcière sur son bûché. Le seul regret qu'il cultive c'est de ne pas avoir été là pour assister au spectacle. Personne n'avait parlé de morts ou de blessés, mais il espère qu'il y en a eu. Un monument comme le Sinner n'avait pas pu s'effondrer sans emporter lui avec quelques fidèles. Bash note dans un coin de sa tête de demander à un de ses vieux potes. Y a des trucs qu'on lit pas dans les journeaux mais qui n'en sont pas moins vrais. Sans doute que si Buck avait été capable de ressentir une notion d'attachement envers quoique ce soit, il aurait été attristé par la disparition du club. Ce n'est pas le cas. Il n'éprouve que du mépris pour ce tas de poussière qui n'a même pas été foutu d'attendre sa sortie pour cramer en beauté. Enfermé entre les quatre murs de sa cellule, Bash avait rêvé du jour où il pourrait s'envoyer un rail de coke et un rhum ananas le cul confortablement posé sur une banquette du Sinner. Ca lui avait demandé toute sa concentration à sa sortie, pour ne pas se précipiter dans son ancien repère préféré. Son agent de probation l'avait particulièrement à l'oeil et il lui avait dit texto que le Sinner ne devrait pas être son premier réflexe à sa sortie. Que sa seule présence là-bas constituerait une violation de sa liberté conditionnelle. Bash n'était pas assez con pour le croire, bien conscient que ce que son agent de probation cherchait à faire, c'était surtout le dissuader de fréquenter des "environnements à problème" comme il aimait les appeler. Mais le fait est qu'il n'était pas assez con non plus pour s'y précipiter dès qu'il aurait le dos tourné. Alors Bash avait attendu exactement cinq mois pour succomber à la tentation. Cinq mois à se retenir de s'arrêter à chaque fois qu'il passe devant, cinq mois à regarder les story de ses potes sur Instagram pour au final, une fois le moment arrivé, découvrir un tas de cendres limite encore tiède. Chienne de vie. Bash s'approche encore un peu plus. Il a traversé le trottoir maintenant. Il jette un coup d'oeil à sa photo, laissée seule sur le trottoir d'en face. Il l'a acheté y a cinq jours et kifferait pas de se la faire voler. Faut s'attendre à tout dans ce quartier de tarés. Puis il contemple un moment le ruban jaune qui entoure les ruines. "CRIME SCENE DO NOT CROSS." C'est moi la crime scene, qu'il souffle dans un sourire. Puis il passe dessous, le plus naturellement du monde. Les environs sont déserts. Quoi de mieux pour faire un peu d'urbex ? Ca ferait une putain de photo Instagram. Le taulard progresse jusqu'à ce que le ruban jaune soit à quelques mètres. Et c'est un pied posé sur ce qui devait être sûrement un restant de mur, qu'il sort son paquet de clope. Puisqu'on l'avait privé de son rail et de son rhum, il pourrait au moins s'en griller une ce qui en reste. Il l'avait eu sa clope au Sinner. Minus la banquette mais ça lui suffisait. Il tire une première latte, ferme les yeux tandis que la fumée danse sur sa langue avant de venir se heurter à son palais. Sa tranquillité est totale jusqu'à ce qu'une voix le fasse presque sursauter, brisant la perfection de ce moment de recueillement.


Dernière édition par Bash Bukowski le Lun 20 Aoû - 3:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: curtains down (honey)    curtains down (honey) EmptyDim 19 Aoû - 1:03

un ange. un ange à bicyclette, voilà ce qu’elle est honey. sur son petit vélo mauve qui dénote tant dans le décor. "wow, zut." qu’elle jure en se mettant à ralentir, regardant le bâtiment calciné qui se dresse soudain devant ses yeux, au détour d’une rue. elle manque de dégringoler de son deux-roues et se rattrape à un poteau qui se dresse sur le trottoir comme une mauvaise herbe rouillée, ses cheveux en bataille formant une masse désordonnée de part et d’autre de son visage inquiet. il faut dire que le spectacle est saisissant et lui confirme l’impression d’insécurité absolue qui la poursuit depuis quelques rues. elle devine un incendie d’ampleur, ses yeux d’un vert teinté de brun s’accrochant aux restes noirâtres de la structure. tourne la tête à droite, à gauche, se mordille la lèvre. elle est complètement inconsciente, honey, mais pas idiote quand même. pas suffisamment pour passer à côté de l’évidence, en tout cas : ce quartier qu’elle ne connaît pas, dont elle n’a jamais entendu parler avec qu’une connaissance de presnel ne le mentionne comme une plaque tournante de nombreux produits illicites, n’est pas fait pour elle, non. sacré euphémisme. sa gorge se serre alors qu’elle imagine son mec vautré à l’intérieur de ce tas de ruine, une aiguille à demi enfoncée dans l’avant-bras, les yeux vides. elle n’a aucune preuve tangible de sa consommation, mais il faut bien tenter de trouver une raison à son comportement erratique et violent de ces derniers temps, et elle en vient à envisager le pire. à pouvoir se figurer pres dans cet endroit qui n’inspire que décadence, dégoût et tristesse. elle hésite à rebrousser chemin, mais sa soif de réponses assortie à son naturel naïf et confiant la pousse à garer son vélo derrière un panneau publicitaire branlant pour s’élancer vers les vestiges du club. espérant y trouver une forme de réconfort dans la confirmation qu’elle n’est pas devenue complètement parano. décidément, ses sentiments, ses espoirs, ses rêves ont fini dans les toilettes et son mec ne se prive pas de la descendre un peu plus bas à chaque occasion. mais si elle peut le retrouver dans ce labyrinthe de murs effondrés, le tirer d’affaire avant que l’irréparable n’arrive, qu’il donne le coup de poing de trop, qu’il participe à la bagarre de trop et qu’il finisse derrière les barreaux, elle prend le risque. et volontiers, en plus. avec ce sourire de travers qu’elle arbore pour rassembler tout son courage quand elle n’est pas rassurée. elle aurait certainement dû le suivre ailleurs qu’ici, ou employer la manière douce, voler son téléphone, parcourir ses messages. se mettre en danger ce soir ne sert à rien, mais elle est là – impossible de reculer, elle sait qu’elle le regrettera. elle marmonne à voix basse, injurie son existence qui se casse la figure en des mots bien trop polis pour que quiconque ne les considère comme une insulte. les lieux ont l’air vide mais honey reste sur ses gardes. elle a remarqué une bécane garée contre un mur dans la rue et son propriétaire pourrait très bien rôder dans les décombres, lui aussi. mais la pression qui envahit son espace intercostal se relâche peu à peu. ce n’est rien d’autre qu’une bâtisse abandonnée, finalement. d’une beauté presque baroque. son stress remonte quelque peu alors qu’elle s’introduit dans l’espace délimité par des bandeaux de police, porte son index à sa bouche pour en ronger l’ongle. c’est son addiction à elle, elle n’a jamais pu s’en empêcher dans les moments d’anxiété. elle regrette de ne pas avoir prévu une lampe de poche – mais bon, ça aurait sûrement fait un peu trop scooby-doo. des volutes d’une fumée crasseuse apparaissent dans son champ de vision et elle sursaute violemment avant de se décaler pour apercevoir le fumeur solitaire, tentant de calmer les battements de son cœur. reste là où elle est et lance d’une voix blanche mais décidée. "bonjour ! vous n’auriez pas vu un grand métisse ?" elle a peur, honey, de cette situation. peur d’attraper le tétanos, que la structure s’éboule sur elle. mais elle n’a pas peur de lui, non. elle a confiance dans les gens. toujours. vous la traiterez d’idiote, elle se considère simplement optimiste.

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MessageSujet: Re: curtains down (honey)    curtains down (honey) EmptyLun 20 Aoû - 5:17

Il se retourne et découvre une nana qui semble tout droit sorti de Disneyland. Mais genre vraiment. C'est le dernier type de personne qu'il s'attendait à voir en venant ici.  Des anciens clients oui, des anciens membres du staff pourquoi pas. Même des flics à vrai dire. Mais pas ce genre de nana toute mignonne, fraîche comme la rosée du matin. Ses cheveux en bataille, sa tenue et ses traits poupons sont autant d'indices qui lui indiquent qu'elle n'a pas mieux à faire ici que lui. Impossible qu'elle ait été une ancienne stripteaseuse du Sinner, Bash savait reconnaitre ces filles-là. Ces filles qui avaient vendues leur âme au diable par instinct de survie. Elles avaient ce truc dans le regard, un genre de flamme chancelant qui menaçait de s'éteindre d'un moment à l'autre. Il suffirait de souffler sur leurs paupières comme on soufflerait sur une bougie presque totalement consumée. Celle-ci n'avait rien d'une effeuilleuse, elle était sûrement présidente du club des "Clean Teens" au lycée et n'avait sûrement jamais juré de sa vie. Interloqué par sa présence sur le cadavre du Sinner, il tire une longue late sur sa clope à nouveau. La nana débarque comme dans un Coffee Shop, avec la fraicheur d'une nouvelle élève de maternelle et lui pose une question totalement inattendue. Il regarde autour de lui, il voit mal comment un métisse a pu se cacher, à moins qu'il soit sous les décombres. Peut-être qu'elle cherchait un cadavre ? Les gens peuvent être tellement fucked up dans ce quartier de merde que Bash se prépare à toutes possibilités. Tu vois quelque chose ici à part toi et moi ? Elle est peut-être pas très intelligente. Elle avait pas l'air très intelligentes. Les environs sont déserts. Il n'y a même pas un seul sdf pour donner une impression fugace de vie, même misérable aux alentours. Bash regarde à nouveau la nana de haut en bas avant de lâcher. Tu t'es perdue non ? Tu devrais retourner d'où tu viens. C'est pas un endroit pour les filles comme toi. Night Falls n'est pas connu pour être le quartier le plus sûr ni le plus agréable de Crescent et pourtant les gens viennent régulièrement s'y perdre comme si c'était une putain d'attraction. Ils venaient les regarder vivre comme des spectateurs dans un zoo, ça les rassurait de se dire que finalement, ils n'étaient pas si mal lotis que ça en comparaison des habitants de Night Falls. Faut dire qu'avec ses caravanes en bord de route, ses gosses plein de morve et de terre qui tranaient dans les rues et les drogués qui se piquaient à la vue de tous... Mais c'était chez lui. C'était ici qu'il se sentait en sécurité parce qu'ici tout le monde savait qui il était. Et personne n'essayait de le faire chier. Les petits riches d'Orange Grove venaient souvent s'y aventurer pour obtenir leur weed, leur MD et autres merdes, pour ensuite retourner dans leurs manoirs victoriens cossus. Le petit aperçu qu'ils avaient de ces quartiers pourris les confortaient dans l'idée qu'ils étaient nés du bon côté du chemin de fer. De là à s'imaginer que la gamine venue se perdre ici était de la haute, il y avait de quoi en douter. Elle avait plutôt l'air d'appartenir à la communauté bab cool de East Vista. Quoiqu'il en soit, c'est la curiosité qui l'emporte sur le reste parce que Bash finit par demander. Tu cherches qui exactement ? Je connais tout le monde ici. S'il décide de se rendre serviable c'est parce qu'il est curieux de savoir à qui il a affaire. Et aussi parce qu'il a franchement rien de mieux à faire que de s'occuper des affaires des autres. Il se demande aussi quel genre de mec une meuf comme elle peut bien venir chercher sur les vestiges du Sinner. Encore une mijaurée qui veut faire du mal à son papa en se tapant le faux bad boy du coin. Bash a toujours eu ce côté voyeur, cette envie viscérale de disséquer pour mieux appréhender ses futures proies. Non définitivement, ce n'était pas du tout un endroit où trainer pour une fille comme elle.
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