Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Jeu 9 Aoû - 23:04
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Mer 15 Aoû - 20:54
C’était peut-être abusé ton câlin. Peut-être que t’aurais dû juste faire semblant d’être moyennement contente de le voir. Être moins familière. Fuck off. C’était fini et tu rejoignais tes pieds avec un sourire après ton petit vol d’affection. Le ton grognon du petit ours qui te fait jeter un regard par-dessus ton épaule, un petit sourire au coin de tes lèvres de sorcière. Ça va mieux maintenant. Parce que tu mets tout ton énergie et ton focus sur lui. Plus de place pour rien d’autres. Y’a que de la place pour le son du clignement des bières, de celle qui vient se poser devant toi, que t’ouvres, viens embrasser et faire couler dans ta gorge quand il trace l’esquisse des raisons de sa mauvaise humeur. Sa fille. Sa viens te chercher un peu, même si t’en a pas, quelque part, tu comprends, tu le ressens, ça fait mal. T’as envie de le serrer jusqu’à ce qu’il se recolle un peu, mais il trouverait surement ça étrange. Te contentant de passer une main sur ton cœur pour calmer la douleur que tu captes trop, cherche ses yeux, cherche les bons et beaux mots, ceux qui lui feraient du bien.
« T’as plus de soleil, quand elle est pas là, hein. » Que tu souffles doucement, en le fixant. Sauf qu’il change de sujet, pas envie que tu fouilles au fond de son âme pour guérir cette blessure-là. Change de sujet, les space cake, parfait, ça va peut-être apaiser son humeur, la marijuana médicinale. Rechangeant sur sujet pour retourner l’analyse du cœur vers le tien, t’hausse les épaules, tire sur ta clope. « Ça va. Juste mes amies qui me cassent un peu les couilles. J’leur dit de pas aller avec le gars, elle vont avec le gars, le gars leur casse le cœur, elles reviennent pleurer et ça recommence. » Tu roules des yeux. Tu l’as, la solution, mais elles n’écoutent pas. Faut lâcher les gars et aller vers les filles, c’est simple. T’arrive à en rire un peu, déposant ta bière derrière et ta clope dans le cendrier. Te relevant pour le contourner et ouvrir l’armoire d’où tu sors deux cupcakes colorés, lui en tendant un avant de prendre place à ses cotés sur le comptoir. Laissant tes doigts venir gratouiller doucement sa barbe.
« J’espère que ça te fera retrouver le sourire, petit ours. » Que tu lui souffles avant de venir cogner ton cupcake contre le sien, t’en régalant et t’en couvrant les doigts et le menton de glaçage sans en faire plus d’histoire. Ce soir, t’avais déclaré zone anti-merde. Peu importe ce qui arrivait, frustrations ou problèmes, mésentente, tout se passerait bien. Un haussement d’épaules et on changerait de sujet, pas question de se prendre la tête ce soir.
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Sam 1 Sep - 18:41
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Jeu 6 Sep - 21:35
Tu vas déjà mieux. Ça allait mal ? Tu sais plus. C'est passé comme les gros nuages d'un orage qui a fait moins de mal qu'on ne le prévoyait. Thomas il t’emmène ailleurs, dans son monde, dans tes confessions et déjà, tout semble moins grave. C'est peut-être la faute à son aura de vieil ours un peu bougon, tes envies de te rouler en boules avec lui et d'oublier le reste du monde. Oops. Ça te fait sourire tendrement ses réponses simples, de terre, de forêt. Tu l'imagines bien bûcheron, Thomas, vivre en ermite, au fond de la forêt, avec sa fille et sérieusement, ça te donne envie de partir loin avec eux. Parce que oui, c'est con tout ça. Ses conseils trouvés dans le fond d'une gorgée retroussent tes lèvres en un sourire qui ne part plus, un sourire taquin posé sur lui. Oui, tu devrais changer d'amies, mais tu peux pas, ce sont trop des déesses, tes amies. Aussi prises avec les relations merdiques soient-elles. T'es pas vraiment mieux, toi t'en as pas de relations à ce niveau là. Rien qu'une ex disparu au fond du monde. Rien qu'une sale rousse qui veut rester amies. Tant pis. Ce soir, tant pis. Tu veux plus y penser.
Et puis c'est la douce heure des cupcake. Ce moment où la bière est remplacée par les sucreries. Tes doigts qui farfouillent sa barbe, jouant dans le poil de l'ours. Avant de le taquiner, avant de salir tes doigts du glaçage trop coloré. Les lèvres un peu maculées des couleurs de la galaxie quand il te reprend sur le petit et sur l'ours. Le petit grognon qui veut pas sourire, mais rien que se détendre. Des commentaires dont tu ne t'offusques pas. Haussant les épaules, il est comme ça Thom et tu l'acceptes, comme lui accepte comme t'es étrange à tes heures de sorcière.
« Moi, j'aime bien quand tu souris. » Que tu laisses glisser doucement, avant de prendre une autre bouchée sucrée et apaisante. D'ici une heure, vous serez tout les deux, assez bien défoncés. Tu peux pas trop promettre que vos brioches seront potables, mais tant pis. T'as envie de ça, rire pendant des heures avec lui, jusqu'à en oublier pourquoi.
Peut-être que ça fait effet déjà, parce que les questions de Thomas sont plus intrusives. Le genre de chose que tu te surprends qu'il te demande, parce qu'il t'a jamais demandé, parce que ça n'a jamais eu d'importance. Oui, les mecs te font des misères, mais pas pour les raisons qu'il croit. Il met le doigts sur le sujet de ton orientation sexuelle. Y'as quelques moins t'aurais rigolé comme un mec et t'aurais répondu que t'avais d'amour que pour les chattes. Sauf que là, sauf que depuis un moment, tu sais plus trop. T'aimes pas les connards, t'aimes pas les fuckboys, t'aimes pas les gars qui se trouvent trop beau. Mais ce serait un peu mentir que dire que t'as jamais été attirée par aucuns gars. Et t'arrives pas à lui dire ça. Surtout pas en te perdant dans ses yeux. Surtout pas quand ton ventre se pince et que ton souffle se rétrécit un peu. Que t'es tout aussi surprise que ça arrive.
« C'est compliqué... » Que tu lui souffles doucement, ne désirant pas vraiment t'étendre sur le sujet. Pas expliquer ce que t'as du mal à comprendre toi-même. Tu ne saurais pas quoi lui dire et tu ne saurais surtout pas pourquoi tu lui expliquerais toute ta confusion. Celle que t'as du mal à assumer complètement, et tu le sais. Il est beau ton drapeau multicolore, tu veux pas changer. « Toi, y'as quelqu'un dans ta vie ? » Que tu changes de sujet. Comme si y'avais une suite logique à ta question. Et c'est surement pas un sujet dont il a envie de parler. Il est un peu secret sur sa vie, Thomas l'ours. Au moins ça te donnera le temps de rebondir sur autre chose, de finir ton gâteau et de proposer de commencer la recette plutôt que de vous poser ses questions gênantes.
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Jeu 6 Sep - 22:23
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Jeu 6 Sep - 23:17
Tu l'achèves déjà, ton gâteau, t'en léchant les doigts, même s'il traine peut-être encore un peu de bleu contre ton menton doré. C'est l'effet placebo, mais déjà, tu te sens plus légère. Moins dans le jeu de la vie, celui où tu dois prétendre, par ego, parce que tu t'es trop battue pour donner raison à maman. Parce que t'acceptes pas d'être la fille mélangée, la fille incertaine, t'acceptes pas que ce soit correct, que t'ai le droit. Avec ça dans le ventre, c'est moins difficile. Tu peux être qui tu veux, parce que t'es une poussière d'étoile, que maman est loin et que fuck tout le monde. Comme si ce soir, vos mots indiscrets avaient moins d'impacts parce que vous êtes déjà plus légers. Enfin, façon de parler. La langue se délit, les corps, mais c'est pas pour autant que vous êtes détendus. Surtout avec sa question. Celle avec laquelle t'arrives pas à lui mentir. Si t'aimes bien un homme, est-ce que ça veut dire que t'aimes pas QUE les filles. Les questions tournent dans ta tête et t'ose pas les posées, parce qu'il ne doit pas y avoir une meilleure réponse que toi. Parce que même si tu lui ouvrais ton ventre pour lui montrer le bordel qu'il y a dedans, en ce moment, peut-être qu'il ne comprendrait pas ses émotions difficiles à expliquer, cette impression de se trahir sois-même. T'es pas forcée de répondre, mais tu sens qu'il faut répondre un peu. Et tu ne sais pas quoi répondre alors tu ne mens pas, c'est vrai que c'est compliqué dans ton coeur et ça le fait doucement rire tandis que t'hausse les épaules, parce que tu t'en es bien tirée. Surtout quand tu lui renvoies la balle.
Ça le fait rire et t'arques un sourcil, intriguée. Et sa réponse est pour le moins... Surprenante. Tu comprends un peu, ça prend du temps à faire du sens dans ton cerveau, mais quand ça en fait, t'as comme un petit vertige, comme un trou dans ton estomac. S'il y avait quelqu'un dans sa vie, il serait pas ici ? Il continue à parler et tu comprends encore moins bien. Il parle de ton nombril et peut-être que t'as juste pas envie de comprendre. Pas envie de croire que oui, puis avoir la déception que non. Juste ce putain de vertige des viscères. Il pense qu'il a dit une connerie, laisse sa tête aller vers l'arrière, offrant sa gorge sur laquelle tes yeux glissent jusqu'à ce que ça fasse mal sous ce nombril qu'il aime pas. Puis il s'excuse, jure qu'il est venu pour la bouffe est pas pour... ton nombril ? T'as un rire tendre, des doigts qui montent à son menton pour tourner sa tête vers toi.
« Hey... C'est toi qui à l'air mal, là, et sans raisons en plus. » Que tu les consoles en laissant doucement tes doigts retombés pour venir se glissé contre ton ventre, te rapprochant un peu pour lui montrer de plus près. « Ouais, j'sais, il est un peu moche, mon nombril. J'suis née avec une hernie ombilicale. À mon adolescence ils m'ont opérée d'urgence. Donc, ouais... » Que tu confies doucement. Sans que ce soit une grosse confidence, mais bon, tu confies ça à personne. Surtout qu'on t'avais dit que tu pourrais pas avoir de mômes tant que t'aurais ça. T'avais répondu que c'était pas un problème, que tu risquais pas d'en avoir. Sauf que là, y'avais quand même une menace à l'horizon, hein.
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Sam 22 Sep - 20:38
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Sam 22 Sep - 23:11
Tu pensais pas que, quelques aveux et un peu de magie plus loin, tu serais plongée dans les flammes de l'enfer, dans le chaos sur terre. Ou peut-être que tu préférais ne pas l'espérer. Parce que rien que d'y penser, tes joues se doraient du rouge de ton sang qui y remontait tout en accusant l'alcool ou la drogue de les rosir. Le sujet finement détourné, d'une réponse floue à une questionne que t'aurais peut-être du ne pas posée. Focusant sur le nombril plutôt que sur le reste. Plutôt qu'à sa sale gueule qui fait rêver des rêves que tu n'oses pas, habituellement. Sa gueule et tout ce qui vient avec, ce que tu ne connais même pas encore. Ses grognements d'ours que tu n'oses pas imaginé plus profonds qu'ils ne le sont déjà, quand il se redresse pour aller prendre une autre bière. Tu devrais peut-être finir la tienne. Oui, c'est une bonne idée. Ça aide de vider le reste de ta bière d'une traite. Ou ça nuit, tu ne sais plus trop.
Tu ne sais plus trop, quand il s'approche, quand ton souffle deviens timide, coincé dans ta poitrine. Quand ses doigts se mêlent aux tiens sur ton ventre, pour les bouger de là. Un contact qui n'a rien de commun pour toi. Y'a jamais un autre homme qui a touché ton ventre, encore moins comme lui le fait. Ses doigts qui tournent autours de ton nombril qu'il taquine. Tu pensais pas que ça pouvais être sensuel, que son index qui s'enfonce là pouvait te donner envie de bien pire. Surtout quand il fait pire, quand ses doigts tombent, que ses genoux fléchissent et que t'oublies comment respirer quand tes doigts se perdent un peu pas sa crinière. Quand ses lèvres et ses dents courent sur ton ventre tandis que tes yeux vrillent un peu et que ton souffle se saccade comme il ne devrait pas. Tu pensais pas qu'il te brûlerait sur le bûcher, ainsi, ce soir. Parce que y'a les flammes de ses enfers qui s'injectent dans ton sang, te font tourner la tête. Et t'en veux encore. Tu veux crever sous sa bouche, ses mains. Merde. Qu'est-ce qu'il a foutu ? Avec ses lèvres malines qui descendent puis remontent, s'approprient un territoire de peau qu'il n'aurait jamais dû découvrir.
T'es encore un brasier quand il remonte vers toi. Ses yeux dans les tiens, qui demandent si c'est bizarre. Et le bout de ton souffle qui prend pas trop le temps de réfléchir, de calculer quoi que ce soir, de s'arrêter à une orientation sexuelle. « Un peu oui. » Que tu t’essouffles avant d'empirer ton cas. Tes mains qui attrapent sa nuque. Ta bouche qui se plaque contre la sienne. Tes jambes qui l'emprisonnent. Qui le serres, le rapproche. La chaleur qui deviens toi. Des bouffées plein les épaules, la poitrine, les joues. Tu brûles sous sa peau et ça ne te dérange même pas de devenir cendres si c'est avec ta langue qui rencontre la sienne. C'est d'autant plus étrange parce que tu n'aimes pas les garçons. Surtout pas ceux comment lui, qui brûlent les sorcières avec leurs lèvres.
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Sujet: Re: tastes like gold (blomas) Sam 22 Sep - 23:36