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 et puis j't'ai dans la tête

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Teddie Holzenburg
Teddie Holzenburg

LA GUEULE D'ANGE ET L'DIABLE AU CORPS

Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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Âge : vingt ans et quelques poussières.
Occupation : management commercial, tu sais vendre la mort à la faucheuse.
Côté coeur : faudrait déjà que tu saches de quel coté il est.
Quartier : quand c'est pas la chambre doré familiale, c'est un matelas déplumé du squatt des colocs.

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MessageSujet: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 11:36


teddie holzenburg
(j'me fends la gueule puis tu t'arrêtes, dans un soupire tu disparais)
-- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: écho doux et gentil qui s'accroche depuis trop d'années, trop d'années à l'entendre prononcer certains ont même oublié que ça pouvait être déformé. certaines personnes seraient étonnées de voir une différence sur une carte d'identité, les années ont effacé la longueur et la sagesse d'un mot posé sur un visage de bébé. lenteur de l'esprit, Théodore il a prit des vacances quand il a grandit. abonné absent aux appels pour le retenir d'une réalité bancale et brutale, Teddie tu fuies les problèmes, tu fuies la vie sordide. Théodore c'est l'enfant, le martyre, l'imbécile. Teddie c'est l'absence du reste, et tu ne restes accroché au Holzenburg juste parce que c'est comme ça que tu es né. tu n'as pas d'autres identité, alors tu en as forgé une un peu nouvelle, un peu bancale, d'un surnom t'es devenu moins... plus... tu sais pas. âge et date de naissance: c'est le feu qui continue, qui brûle tout sans se consumer, carburant du désastre et de la destruction. le vent qui souffle pour attiser, la sécheresse qui fait rien pour arrêter, et le désastre ça fait vingt ans que tu dois l'endurer, tu y es plutôt bien rôdé. alors chaque année y'a ce gâteau et ces bougies le douze janvier, qui vient rappeler que bientôt tu pourras vraiment t'exiler. fuir, exister. lieu de naissance, origines: sur les bords d'un fleuve on t'a dit mais c'est une version stupide pour y incruster de la beauté, pour y broder une jolie histoire dorée. en vrai c'était sur le bord d'une rivière dans l'Ohio, quand l'eau a été souillée par du sang lors d'une baignade d'une fille un peu égarée. ça fait tâche à raconter, alors on enjolive les faits, on embellie la réalité. tes origines, c'est le seul petit point noir à effacer, le seul petit écho qui vient pourtant toujours s'y glisser. une mère immigrée, on te l'a souvent souffler mais quand on épouse un gars aussi bien élevé c'est vite oublié. l'Angleterre dans le sang, dans les veines, et l'accent d'une mère dans tes propres paroles, les coups n'arrivent pas à effacer cet accent qu'elle t'a donné. occupation: d'un lycéen aux notes si parfaite, t'as pas eut à faire grand chose pour devenir l'étudiant rêvé. studieux, parfait, silencieux mais souvent présent. management commercial, on te voulait médecin, mais après les coups vient le salut divin... dans le monde actuel tout ce vend, alors t'iras loin. statut, orientation sexuelle: sourire discret et compliments surfaits, douceur angélique d'une silhouette trop fine et pourtant enviée. on te voudrait à soi, on te voudrait à elle, on te voudrait pour soi, on te voudrait pour vrai. mais ça continue de murmurer après les messes ensoleillés, qui réussira à prendre le cœur de ce jeune homme si parfait ? ce sourire aux vieilles dames, ce rire aux jeunes filles... les histoires glissent et courent mais c'est dans l'intimité que tout ce joue. t'es ni d'un bord ni de l'autre, ou bien tu sais plus trop avec le temps. t'as tellement essayé de lutter que tu t'y es habitué, aux filles si jolies qui passent dans ton lit, aux mecs si enivrants qui s'en vont et s'en viennent. t'as le diable au corps; mais personne le voit. et tu restes seul, le soir tout s'en va.traits de caractère: le feu et la glace, le sourire puis l'impasse. il y a des paradoxes plus difficile à cerner, des contres-exemples moins difficiles à expliquer. t'es pas stable, Teddie c'est foutu comme t'es pas fiable. t'es l'indécis du temps qui passe, le gosse mal apprit d'un avenir qui se trace, puis se passe. t'es le rêve en image d'une famille unie, d'une famille aimante, du jeune homme désinvolte mais tout aussi croyant. alors tu fuies. tu sais pas gérer. tu souries, pour pas qu'on pense à t'analyser, pour pas qu'on ait le temps de te psychanalyser. t'es la gueule d'ange aux idées créatives, t'es le gars charmant qui aidera à traverser la route, celui qui enverras des messages à peine 7heure du matin passé. tu sais pas t'impliquer, enfance mal passée, adolescence mal encaissée. t'es la victime à laquelle on peut pas penser, t'es le gars trop lisse pour avoir un véritable passé. tu caches bien ton jeu, tu caches bien tes cartes Teddie toi et tes manipulations qui deviennent maladives. toi et tes mots si faux, toi et tes pensées jamais dévoilées. t'es une façade, qu'un écran de fumée. un ange nécrosé, un petit être parfait en seulement deux dimensions, le reste est bancal. et le reste, tu sais jamais. groupe: pléiades


- la tête tournée vers les étoiles -

l'absence.
comme un goût déjà trop amer, avant même de savoir parler tu savais te perfectionner. enfant qui crie pas, qui ne pleure pas, enfant qui attend des choses qui ne viendront pas. jamais. c'était écrit dans tes veines, la crainte brutale d'un retour fatal. c'était écrit sans le savoir, les premières années c'était le calme avant d'être dérangé. l'enfance, période que trop sacrée, t'as appris à ne pas t'égarer. ne pas se salir, avoir des genoux propres pour rentrer dîner, baisser la tête, connaitre les prières et prier d'avoir un père. il s'est perdu, l'enfant espoir, il s'est perdu l'enfant sacré. celui qui avait la vie devant lui, et l'amour à porter pour sa vie. abonné absent aux enfants souffrants, il a tiré un trait dessus pour l'habitude et la monotonie. un pas de travers, une gifle et pas de dessert. un mot au dessus, un coup de pied et enfermé pour un temps incertain. les sentences elles tombaient, sans réelles justifications, sans réelles explications. puis tu as commencé à comprendre, qu'il n'y avait pas besoin de raison. que la rançon d'une famille c'est derrière le rideau qu'elle se donne, quand les lumières s'éteignent et que les comptes se rendent. c'est pas que t'as baissé les bras, c'est pas que t'es cessé d'espérer... au fond c'est juste ça cette stupide réalité. sourire, sourire pour continuer et oublier. c'est bête tu te dis par moment; mais il n'y a pas de recette miracle dans ce schéma télévisé qui fait mal quand il est qu'une banale réalité. un jour, ça sera finit, un jour vous serez en vie. mais ça sera ni aujourd'hui, ni demain. et dans les jours qui passent il y a son visage maternel qui s'efface, qui disparait face à une autorité qui ne fait que trop régner. elle devrait te protéger, elle devrait le repousser; mais dans sa colère il n'y a que toi. toi sans comprendre pourquoi. pour l'éducation il lui dit. pour que son fils se fasse une raison. raison de haïr, raison de fuir.

Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais. Je te déteste pour avoir vu maman pleurer si souvent, et un jour j’espère, quand je lui aurait donné assez de force et de courage pour te quitter, que tu te retrouveras tout seul et tu mourras tout seul. Et ce jour-là Papa, ce jour-là je serai triste d’avoir perdu deux pères : celui que j’aurais pu avoir et celui que j’ai jamais eu.
(ma première fois.)

l'au revoir.
pansement étrange qui venait se coller à la monotonie. tu sais pas bien, tu réalises pas; mais pourtant il est partit. c'était pas prévu, papa et maman qui se veulent à nouveau parents, famille d'espoir, famille d'accueil. le rire silencieux sur cette farce que tu ne croyais pas. t'avais envie de leur crier qu'ils devraient déjà rendre leur fils heureux; mais c'est déjà fait, pour le monde entier le fils est choyé, le fils est aimé. alors comme une autre corde à leur arc ils ont innové, ils l'ont accueillit lui le fuyard, le gars mal habillé, le gars un peu amoché. tu entendais les mots murmurés, les critiques sur lui, les éloges sur eux. tu riais, dans ta tête c'était la grande blague face à cette stupide mascarade. ils pensaient que ça dureraient pas si longtemps, ou alors qu'ils sauraient se contrôler. t'en sais rien, peut-être qu'il se disait que l'autre môme il allait pas parler. alors quand les semaines sont passées, les coups sont revenus. pas d'explications, pas de justifications, Théodore il déraille dans le figure parfaite du petit fils à l'église. sauf que changement de programme, le blond rapporté il a jamais voulu laisser passer. alors comme un duo mal réglé, les coups se sont divisé. quand il osait passer devant toi, quand il faisait disparaitre tes bleus au profit des siens. c'était pas bien. ça pouvait pas durer, ça et le truc qu'il faisait grandir dans tes tripes comme un rêve facile à toucher. c'était simple, c'était bien. c'était le ciel éclairé dans cet univers de famille tarée. Sil et ses mots crados. Sil et ses regards qui font froids dans le dos. et puis Sil c'était aussi des sourires, des rires et son souffle sur ta peau, ses doigts qui glissent dans ton dos, ses lèvres qui marquent trop ton esprit. putain mais allez, on s'casse. joue pas au con là, viens avec moi comme si rien l'attachait, parce que Sil c'était l'oiseau sans liens. Sil c'était pas toi, et Sil il a disparu. dans le coin d'une fenêtre à la nuit tombée, avec un regard incompris, avec un regard de mépris. parce que c'était trop simple pour lui, et impossible pour toi. fils trop apprit aux punitions qui reviennent en pleine gueule, pas pouvoir s'échapper, espérer encore une mère qui pourrait riposter. t'étais faible; il était fou. sans jamais faire demi tour, tu pensais que c'était toi son lien mais au final c'était pas si bien. alors t'as du grandir, revenir à la solitude, à la petite perfection qu'on voulait de toi, sans souffler.

l'errance.
adieu terrible réalité, jusqu'à demain tu préfères oublier. oublier le ton dictatorial, les salles froides et les règles à foison. oublier les cours pour ne garder que le bon, le repas de midi, les blagues entre chaque cours, les couloirs bondés, et ne jamais s'ennuyer. tes pieds ils glissent tout seuls dans ces couloirs désertés, école à moitié abandonnée juste pour toi. souffle de repos avant de reprendre le rôle le moins drôle. le sac sur une épaule, ton bomber qui coupe le vent frais de cette fin de printemps. bientôt la liberté, bientôt la nouveauté. plus de réunions qui t’intéressent pas, plus de beaux discours sur l'importance des révisions, plus de lumières si joliment braquées sur ce délégué de classe si propre et si souriant, à peine insolent, juste assez intéressant. adieu le lycée. t'sais on aura beau dire, t'arriveras pas à me berner... douceur et irrégularité, y'a ce joli paradoxe de cet élève bien habillé, chaque tendance s'incrustant dans ta peau comme l'élève populaire que t'as toujours été... face à elle et ses cheveux jamais trop coiffés, ses boots en cuir abimé, ses jeans déchirés sans autre but que de provoquer, son anneau dans le nez, ses bras marqués d'encre qui font tant parler... alors cette heure de colle, c'était intéressant ? sourire d'ange qui n'a rien à se reprocher, yeux pétillants d'un gars trop bien intentionné, moqueur sans provoquer. dans la mesure, jusqu'au dernier degré. elle marche à côté, elle t'observe à peine sans même s'énerver, comme si elle aussi tout l'amusait. tu ne m'auras pas avec ton p'tit sourire et tes allures d'enfant parfait... ça marche peut-être sur le monde entier, mais je vois clair... je sais ce que tu fais. et j'ai beau passé pour la toxico tarée... crois moi on se vaut. elle sourit, elle s'éloigne pleine de promesses et d'angoisse. elle sait. que l'enfant n'est pas parfait, que la façade n'est qu'un mensonge, et que les propres substances qu'elle prend sont les mêmes que celles que tu vends. que ta copine n'est qu'un rideau bien tiré, que tes notes sont l'écran de fumé sur tes sorties nocturnes pour aller t'exploser. et la toxico c'est ton épine dans le pied, celle qui fouine un peu trop, qui te cherche beaucoup trop tôt, qui veut te faire tomber dans ses filets, dans ceux qui font crever les critiques, ceux qui font hurler les mères. la catin face au gentil petit saint, tu voudrais bien te dire que c'est vite résolu, que tu gagnes sur tous les terrains. mais elle revient sans cesse, pire qu'une MST dans une école publique infectée, elle est partout. elle est vautour. tu t'amuses à jouer avec ses nerfs, à jouer avec ses repères, tu la trimballes comme un pion en espérant la perdre en chemin. mais elle tient bon, alors tu te fatigue à l'éloigner. pour ton image de petit saint, pour garder la façade des rires qui n'ont plus rien du vrai gamin. tu n'es plus. tu t'es perdu. Teddie la façade abandonnée, Teddie le garçon parfait qui s'est oublié. entre les grammes de coke et les barres de shit, t'as oublié comme tu pouvais vraiment exister. comme simplement rire au début c'était naturel et pas surfait. mais tout le monde est dupe, tout le monde y croit, à l'enfant roi, à l'enfant sain; au naïf petit Teddie qui ne fait rien de mal, qui provoque parfois mais qui a le fond bon. foutaises et stupidités, chacun ne voit que la coque vide d'un Teddie marionnettiste.

- SOYONS AMIS:


Dernière édition par Teddie Holzenburg le Lun 16 Oct - 9:05, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 11:50

coucou et puis j't'ai dans la tête 1771637728 et puis j't'ai dans la tête 1771637728 et puis j't'ai dans la tête 1771637728
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 12:22

POURQUOI C'EST TOUT VIDE ? et puis j't'ai dans la tête 3664544188
t'as une belle gueule t'sé ? et puis j't'ai dans la tête 4123785764
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 12:25

bienvenue parmi nous I love you
que trop de mystère dans cette fiche pour le moment et puis j't'ai dans la tête 2340599835
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 12:28

nora, coucou et puis j't'ai dans la tête 106783386 et puis j't'ai dans la tête 106783386
sil, ça va laisse moi le temps de pisser et d'écrire oh !!! (je l'sè ouais, tu voulais m'amener au bout du monde un jour )
jo, merci, je vais essayer de disiper le mystère très vite et puis j't'ai dans la tête 3080847932
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 12:48

t ki djà ? et puis j't'ai dans la tête 3352139199
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 12:53

celui que te voulais amener au bout du monde, et qui t'a fait aimer la bz, frère ! et puis j't'ai dans la tête 926469998
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 13:08

Avec ta tête de bb trop mignon là et puis j't'ai dans la tête 1518070010 et puis j't'ai dans la tête 3216242392 Bienvenue bg et puis j't'ai dans la tête 106783386 et puis j't'ai dans la tête 3205217011
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 13:43

coné pa et puis j't'ai dans la tête 3352139199
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MessageSujet: Re: et puis j't'ai dans la tête   et puis j't'ai dans la tête EmptyDim 15 Oct - 14:31

jill, c'est fait exprès pour qu'on m'aime cette tête de trop mignon
Spoiler:
sil, trace ton chemin toi.
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