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 retrouvailles. (desi)

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MessageSujet: retrouvailles. (desi)   retrouvailles. (desi) EmptyMar 7 Nov - 18:43

c’est l’jour. le grand jour. desi sort de taule ce matin et toi, t’es presque comme un gamin. trop tendu. trop impatient. tu l’as attendu, peut-être un peu trop. aujourd’hui tu vas retrouver ton frère et tout va rentrer dans l’ordre. plus de conneries. plus de soucis. rien que vous deux et le monde tournera comme avant. t’as enfilé ton café sur le pouce, presque tout dégueulé quand t’as vu la touffe de cheveux coincée dans la douche et tu l’as sortie d’son lit par la touffe pour qu’elle vienne nettoyer sa merde elle-même. desi, il va devoir s’faire à l’idée de revivre avec une nana qui pourrit la putain d’ambiance chaque fois qu’elle entre dans la pièce et tu t’dis que tu devrais peut-être dire à cece de dégager pour quelques jours, histoire de laisser le temps à desi de retrouver ses marques. son appart. sa chambre, son lit. t’es le premier à savoir ce que ça fait, de pas dormir dans son pieux pendant un temps et tu t’imagines que c’est peut-être la chose qui lui manque le plus. ça et les clopes. ça et la x-box. ça et la première nana qu’il pourra choper derrière un bar, haut les mains. peut-être que vous pourrez faire tout ça, aujourd’hui. t’as pas vraiment besoin d’aller au garage, ça coulera avec ou sans toi. y a sans doute bobby qui y passera et t’hésites un instant à l’appeler pour lui dire de pas ramener son cul au garage, t’aimerais autant être présent si elle prévoit de déglinguer toutes les bagnoles que t’as déjà réparé. parce qu’elle est bonne, bobby, mais putain ce qu’elle est conne. enfin, t’es pas obligé de lui dire tout de suite que t’as presque foutu en l’air le garage. quoi que t’es quand même un peu pressé de lui parler de la bonnasse que t’as dégoté et tu l’sais bien qu’il sera fier de toi d’avoir touché le jackpot. t’as beaucoup trop de choses à lui dire, à desi, trop de choses qui se mélangent à la colère et l’appréhension. la putain d’colère d’le savoir là-dedans. enfermé. tout seul. la putain d’colère et l’envie de lui en foutre une pour être parti, sans toi. les conneries, sans qu’tu sois au courant et le flingue qu’il a planqué, tout ce temps. ça t’rend fou, un an après tu digères pas la pilule et il te faudra certainement beaucoup plus de temps pour mettre tout ça derrière vous. alors t’y vas quand même, au volant du vieux truck dégueulasse et défoncé et t’arrives sûrement bien trop tôt, mais tu guettes la grille s’ouvrir pour le voir sortir, les clopes qui s’enchaînent et le paquet de roulées bientôt vide. et quand enfin ça s’ouvre, une heure, peut-être deux heures plus tard, le genou engourdi d’avoir trop sauté, t’as l’appréhension dans le fond du palpitant qui s’réveille. tu le rejoins et à ce moment, c’est automatique, t’as même pas besoin d’y penser pour que tes bras se referment autour de lui, l’accolade des deux frères qui se retrouvent pour de bon. ils t’ont laissé sortir en retard ces bâtards. y avait quoi ? ça t’inquiète comme toujours, qu’il se foute dans la merde. qu’il tabasse à deux minutes de la sortie et qu’il se prenne double peine. ça te persuade que t’aurais dû être là. desi, il avait besoin de toi. pour le retenir, le calmer. desi, il avait besoin de d’son frère et toi t’étais pas là.
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MessageSujet: Re: retrouvailles. (desi)   retrouvailles. (desi) EmptyMer 8 Nov - 14:48

les dernières heures.
c'est pour aujourd'hui ta libération, aujourd'hui que tu échanges ton uniformes beige sale contre tes vêtements de parfaits petit civil. aujourd'hui qu'on t'enlève tes chaînes pour te rendre un semblant de liberté. en sursis qu'ils ont dit, des mois et des mois supplémentaire à rester dans les clous. jamais dépassé la ligne pour ne pas remettre les pieds derrières les barreaux. tu lâches quelques au revoir, des accolades par politesse. t'as droit à des regards noirs sur ton passages, ceux qui rêverait de te démolir le crâne et d'autres qui voudraient être à ta place.
les dernières minutes.
les papiers sont signés, la dernière fouille, et tu récupères tes fringues. un jean clair, un t-shirt blanc et une veste noire qui ne te plait plus. dans le portefeuille qu'on te tend, t'as une cinquantaine de dollars, argent sans doute volé il y a plus d'un an de ça, que t'as pas vraiment eu le temps de dépenser puisque tu t'es fais épinglé. mais quand tu crois enfin pouvoir passer la porte, c'est sur un siège que tu finis. une dernière vérification, parce que t'as jamais eu la gueule d'un gars chanceux. les mâchoires serrées tu t'impatientes, t'as encore la pommette endolorie -une altercation qui a tourné en ta défaveur, il y a deux semaines. t'as la jambe qui tremble, secouée par l'énervement qui te gagne. tu sais qu'il est dehors ton frère, Sony. tu sais qu'il t'attend, il l'avait promis. et la seule chose que tu désires plus que de goûter à l'air frais, c'est de le serrer dans tes bras. parce que t'arrives plus à gérer la distance. t'as jamais su vivre loin de Sony, t'as jamais su faire les bons choix quand il était pas là. et surtout, t'as joué aux cons et tu l'as abandonné ton frère, et tu t'en es voulu pendant tout ces longs mois. alors t'as qu'une hâte c'est péter ces murs et lui montrer que t'es là maintenant, que tu repartiras pas. pas de si tôt. il s'est passé plus d'une heure avant qu'ils ne te laissent sortir. une heure durant laquelle tu as tout fait pour ne pas ouvrir ta grande gueule, préférant faire craquer tes doigts qu'une rallonge imprévue. les portes s'ouvrent et t'as quelques secondes d"hésitation avant d'embrayer la marche. mais une fois chose faite tu ne te retournes pas, pas une seule fois. tu le cherche au loin, et tu le vois. ton sourire s'élargit plus tu t'approches de lui et l'accolade est instinctive. tes bras se serrent autour de lui en guise d'un tu m'as manqué. et il est le premier à ouvrir la bouche. ils t’ont laissé sortir en retard ces bâtards. y avait quoi ? tu fouilles dans tes poches, t'y trouves un paquet de Camel souple complètement défoncé. tu sors une des deux clopes qui y restent et la colle entre tes lèvres. tu tends tes doigts vers Sony pour réclamer du feu, qu'il t'offre. c'est une putain de bouffée d'oxygène. j'sais pas. ma tête leur revenait pas. que tu lances, sourire en coin. l'essentiel c'est que j'sois dehors ! une frappe dans le dos de ton jumeau et tu grimpes déjà dans la caisse, trop pressé de faire quelque chose de ta première journée. qu'est-ce que tu nous as prévu ?[/color] tu craches la fumée, t'arques un sourcil. [u]putain ce que tu m'as manqué ! que tu t'exclames avant de rire nerveusement. putain ce que j'suis désolé.
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MessageSujet: Re: retrouvailles. (desi)   retrouvailles. (desi) EmptyDim 12 Nov - 21:32

c’est bon, tu peux t’détendre maintenant. il est là. y a rien. pas de sale gueule amochée, à part celle qu’il a d’habitude. pas d’emmerdes. plus d’emmerdes. t’as du mal à y croire, parce que les emmerdes se finissent jamais vraiment avec vous. toi, tu luttes toute ta putain de vie pour te retenir de glisser dedans. desi, c’est pas pareil. il lutte pas, pas autant. il cède, presque tout le temps. il plonge la tête la première et c’est souvent qu’il t’entraîne, ou bien que tu le suis. sans savoir. sans voir ce qu’il y a devant. t’irais les yeux bandés sans savoir ce qui vous attendrait rien que pour pas le laisser tout seul. cette fois c’était pas pareil, et y a cette sale appréhension qui te reste dans le fond de l’estomac. un truc pas clair, pas net. probablement le retour des emmerdes. mais tu décides de laisser tout ça de côté et tu lui tends ton feu, la même appréhension renaissant un peu à l’écoute des explications. ça te fait un peu froncer les sourcils tout ça, parce que tu sais bien qu’on vous aime pas trop, dans les forces de l’ordre. les flics, la taule. personne peut vous saquer vraiment, à croire que vous avez la gueule de l’emploi. comme si vous n’demandiez que ça. ça t’rend furieux, ça. de savoir qu’on lui a mis des bâtons dans les roues, là-bas. qu’on l’a fait sortir en retard. sans doute d’autres trucs qu’il te dira pas, pour pas que tu t’énerves. tu t’contentes d’hocher la tête vaguement, de lancer un ouais distrait quand il te dit que finalement, tout ce qui compte, c’est qu’il soit dehors. il a raison, tu l’sais bien, c’est pour ça que tu cherches pas plus loin. tu te contentes de remonter dans la caisse à ton tour, et tu fais déjà vrombir le moteur, quand y a l’affreux rictus qui pointe le bout de son nez, celui qui en dit long sur ce que t’as prévu. putain, ouais. toi aussi tu m’as manqué, t’imagines pas l’horreur de m’retrouver tout seul avec l’autre cinglée. ça t’arrache une grimace de repenser à quel point cece fait toujours sa loi. à quel point t’arrives pas à résister, quand y a pas desi, à quel point tu lui cèdes tout, comme le plus gros des connards, parce qu’elle est chiante et que c’est ta putain de soeur. parce qu’elle a tout ce qu’elle veut et que tu peux pas vraiment lui dire non, quand sa seule excuse c’est d’te rappeler que tu lui as déjà mise à l’envers une fois, la pire de toutes. un coup de frein à main et déjà, la caisse qui dévale les routes. p’tit dej en ville, ça te dit ? des gaufres, du bacon et un océan de café, le genre royal, celui qu’vous vous offrez pas souvent. mais c’est pas un jour comme les autres, pas vrai ? desi est sorti et ça, ça mérite bien le plus beau des petits-déjeuners. pour le reste, on fait tout c’que tu veux ! un truc méga fou, pour fêter ça. la descente de tous les bars de la ville ou bien un tatouage sur le cul. q’est-ce que ça peut bien faire ? tu pompes un peu sur l’accélérateur, y a les routes qui défilent. t’as pas le temps pour ça, y a déjà ton ventre qui grogne à l’idée du petit dej qui vous attend. t’as loupé de ces trucs mon gars, tu vas pas t’en remettre ! y a l’euphorie du gamin qui retrouve son meilleur pote, là, dans la vieille voiture, pressé de tout lui raconter. les rictus qui s’affichent et les rires gras qui s’échappent. t’en laisses l’appréhension de côté, pour plus tard. la dernière chose qu’tu veux, c’est bousiller ce moment aussi.
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MessageSujet: Re: retrouvailles. (desi)   retrouvailles. (desi) EmptyJeu 16 Nov - 15:37

t'es un homme heureux aujourd'hui. t'es un homme chanceux. c'est tout ce qui tourne en boucle dans ton crâne. putain, ouais. toi aussi tu m’as manqué, t’imagines pas l’horreur de m’retrouver tout seul avec l’autre cinglée. t'as un léger ricanement, mi-amusé, mi-angoissé. parce que tu sais que c'est Cécilia qu'il qualifie de cingler, et t'oses même pas imaginer cette année où il s'est retrouvé seul avec elle. elle a toujours eu le don de le rendre fou à Sony, c'est même lorsqu'il s'agit de sa sœur qu'il devient plus virulent que toi. que sa vision se trouble et que l'animal ressort. elle est la seule à le piqué au vif en un regard, la seule à pouvoir détruire tout ce qu'il y a de bon en lui. alors tu t'en veux. parce que t'as toujours su faire tampon entre les deux, du moins t'as toujours essayer. balançant toujours du côté de ton frère il en va de soit. mais à deux vous avez toujours été plus forts, imbattables. p’tit dej en ville, ça te dit ? pour le reste, on fait tout c’que tu veux ! un truc méga fou, pour fêter ça. tu opines tout en tirant sur ta cigarette. j'en rêve putain ! un petit déjeuner de champion, c'est une des choses qui te manquait le plus en taule. et vous pouvez bien passer la journée assis à une table à vous raconter les dernières nouvelles, t'es certain de passer la meilleure journée de ta vie parce que tu seras avec lui. alors t'as un sourire jusqu'aux oreilles quand la voiture part comme une fusée. tu sais qu'il est pressé autant que toi d'arriver à destination, de t'avoir en face de lui pour te raconter tout ce que tu as manqué. douze mois, c'est beaucoup trop long. et t'as peur dans un sens, d'avoir manqué des moments plus qu'important dans sa vie. vous arrivez bien vite dans le restaurant en bord de route, il se gare à la hâte et tu sors de la caisse tout aussi rapidement. un sourire sur ton visage lorsque la sonnette retenti quand tu pousses la porte. tu t’assois sur la première banquette que tu trouves, tu te débarrasses de ta veste et tu te mets à l'aise. vas-y raconte moi tout ! j'ai besoin de vivre par procuration ! que tu ricanes en le regardant alors que la petite serveuse vous emmène les cartes, c'est un café que tu commandes en premier. j'vois que t'as bien choisis l'endroit... c'est celle qui voulait pas d'moi. tu voulais me torturer ou quoi ?! nouveau rire qui s'échappe de ta bouche. la joie de vivre te gagne peu à peu, la liberté enfin retrouvée. puis t'observes ton frère longuement, tu détailles les marques sur son visage celles qui n'étaient pas là avant et t'as les dents qui se serrent malgré toi. t'as jamais supporté le laisser seul dans les emmerdes. cette vie de merde, vous devez la vivre à deux. c'est comme ça depuis que vous êtes mômes et il n'en sera jamais autrement. alors quand ton café arrive, t'en bois une gorgée et tu te brûles la langue, une grimace déforme ton visage. t'as eu des ennuis Sony ? ... et Cece, comment elle va ? ... et toi, comment tu vas ? et t'as le regard sérieux, les sourcils froncés et il pourrait y lire un j'suis désolé tu sais.
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MessageSujet: Re: retrouvailles. (desi)   retrouvailles. (desi) EmptyLun 20 Nov - 22:46

le pénitencier qui s’fait tout petit, dans le rétroviseur. c’est derrière vous, cette histoire. bientôt, ce sera plus qu’un mauvais souvenir. qu’une menace qui pèsera sur la tête, encore et encore. y a pas d’repos pour les gens comme vous. pas de seconde chance. la première est la bonne ou elle vous laissera, seul sur le pavé. comme un con sur le goudron. ou pire encore. tu pensais pouvoir vous éviter ça, toi, après le dernier séjour que vous vous êtes payés au centre pour gamins. mais vous êtes plus des gamins. et desi te glisse si facilement des mains, qu’tu sais même plus si tu peux encore lui éviter ça. tu pensais que oui. mais faut bien s’rendre à l’évidence. la dernière année a prouvé l’inverse. et ça t’fout la rage, sony. la bonne vieille rage de l’ado de seize ans qui s’retrouve devant le daron. la rage de le voir lorger sur cece, de s’approcher un peu trop près. et pourtant, tu dis rien. pas aujourd’hui. ça fait un an que t’as pas vu ton double et t’as pas vraiment envie de tout foutre en l’air. y aura bien assez de temps pour ça plus tard. quoi, tu crois qu’elle se souvient de toi ? tu l’retrouves, le sourire de l’abruti fini, quand tu le pousses, joueur, à l’intérieur du café. t’as le souvenir de cette serveuse qui a foutu le vent de sa vie à desi, et t’espère vraiment qu’elle est là ce matin. pour rire, rien qu’un peu. il te faut pas beaucoup de temps pour commander une bonne dose de café, et une énorme assiette de gaufres. tant pis si tu claques tes derniers dollars là-dedans, tu t’dis que ça vaut quand même bien la peine de se ruiner. cece, elle change pas. haussement d’épaules, la bouche déjà pleine de gaufres et chantilly. elle a colonisé ta piaule, y a son bordel partout. c’est son moyen d’te dire bienvenue à la maison. et t’as le sourire amusé, le sourire abruti. le sourire sincère, quand ta main rencontre son épaule dans une tape amicale, parce que tu sais autant que lui que cece n’accueille jamais personne, surtout pas l’un d’entre vous. qu’elle y a vu une ouverture et qu’elle t’as pas laissé le temps de lui dire non, qu’elle s’est installée dans la chambre de ton frère pour y laisser sa trace partout. comme pour dire j’suis chez moi, casse-toi. t’as tenté de protester, au début. mais cece se fout bien de tes cris et de tes insultes, ça fait des années déjà que t’as perdu le peu d’influence que tu pouvais encore avoir sur elle. des années déjà, que t’as perdu le contrôle. des ennuis ? depuis quand j’ai des ennuis, moi ? y a le sourcil haussé et l’oeil amusé. évidemment que t’as des ennuis sony, t’es toujours dans la merde, enfoncé jusqu’au cou. sans même que tu ne t’en rendes compte. sans même que tu ne t’en sortes. ils te poursuivent, plus vite que ton ombre encore. l’argent qui s’égraine, les dettes qui s’empilent. et les gros bras, qui t’attendent au tournant. t’inquiète, c’est rien. t'as l'air qui se veut rassurant, de celui qui gère toujours tout. et tu plonges le nez dans la tasse à café brûlante comme pour éviter de t’étaler sur le sujet. tu veux pas lui dire, pas maintenant. pas aujourd’hui, alors qu’il a autre chose à penser. alors qu’il a eu son lot de merdes, lui aussi. mais t’en parles pas, de ça non plus, parce que tu veux pas t’énerver. pas aujourd’hui. j’ai eu un coup d’main, pour le garage. alors tu restes sur les terrains sûrs, ceux qui craignent rien. le garage. la nouvelle recrue, le canon que t’as engagé. tu dégaines ton vieux portable pour montrer une photo à desi. le cul que t’as flashé quand elle regardait pas, bobby, parce que c’est bien le meilleur cadeau que tu pouvais lui faire, à ton frère. surprise. y a le rictus mâlin qui reprend ses droits et les yeux qui fixent sa gueule, pour voir s’afficher l’expression que tu connais par coeur. tu lui laisses le téléphone en main, parce que ça fait longtemps, après tout. desi, il en a plus besoin que toi. et puis ça t’échappe. c’était comment, toi ? tu peux pas la retenir bien longtemps, la question qui te brûle les lèvres. c’était comment, sans moi ?
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