R E N A I S S A N C E. + (MIA)

Invité

Mia Reeves
(dernière danse.)
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prénom et nom: Mia. Un prénom à l'arrache, un qui ne marque pas, qu'ils peuvent tous oublier. Parce qu'elle n'est pas de celle qui marque les esprits Mia, elle est pas de celle qui reste dans les mémoires pour ne plus jamais en ressortir. Elle est de celle qu'on zappe, comme une vieille série télé, un film qui n'attire pas l'attention. Trois misérables lettres qu'elle porte tel une coquille lourde de vulgarité et de rêves assassinés. Mia Reeves, l'ordinaire dans toute sa splendeur. âge et date de naissance: Dix-neuf ans et des poussières de cadavres déterrés. L'enfance en décadence, supprimant l'innocence et la pureté à laquelle on l'assimile bien trop souvent. Hypocrisie quand tu nous tiens, parce qu'au fond, elle aime jouer la gamine angélique à laquelle tout le monde s'attache. À laquelle on pourrait offrir le bon Dieu sans confession rien qu'à ses battements de cils éphémères. lieu de naissance, origines: L'Espagne. Dans une chaleur incandescente, amer et meurtrière. Elle en a prit toutes les caractéristiques Mia, elle est née dans une boule de feu qui ruine tout sur son passage. Tout ce qu'elle touche, le rendant cendres sur lesquelles elle aimerait souffler pour tout effacer dans un nuage de fumée toxique. occupation: Boire. Encore et toujours pour ne plus penser, pour s'imaginer une vie bien meilleure, bien plus belle que ce qu'elle est vraiment. Plus fun parce qu'elle s'emmerde royalement. Pour vaincre la solitude, le silence qui tourne en boucle dans sa vie morose. Photographier tout un tas de conneries qu'elle a trouvé jolie à un moment donné de sa vie, capturer dans un appareil bon marché. statut, orientation sexuelle: Libre comme l'air. Petit oiseau n'aime pas finir en cage, n'aime pas se faire prisonnière de ces sentiments dorées un jour et aussi noir que le charbon le lendemain. Elle n'est pas de ceux qui aiment souffrir pour avoir le cœur plein, et finir par laisser une occasion de le percer pour le vider de toute once de vie. Et Mia, elle le pense fort parce qu'elle l'a déjà connue, vous savez.. L'amour. traits de caractère: Rêveuse. Elle peut tout montrer, même son plus vilain côté que, Mia, ça reste une mioche. Perdue, déboussolée, seule, mais une gosse quand même. Alors quand parfois ses petits yeux s'éteignent dans l'obscurité, elle rêve. Elle rêve d'être ailleurs, de sourire pour de vrai, et que les papillons s'échouent sur le dos de sa main écorchée par la rue. Grande gueule. Elle aboie, beaucoup, trop, au point qu'on aimerait lui arracher les lèvres. Les disséquer salement pour qu'elle la ferme un peu ! Vulgaire, gerbant les insultes et les piques à tue tête. Elle aime enfoncer ses canines là où ça fait mal, injectant le venin tueur d'une gamine amochée. Secrète. Elle parle beaucoup la blonde, toujours et sans cesse pour ne déblatérer que des paroles sans intérêts. Elle en cache pas mal au fond, un peu par honte, ou par naïveté de penser qu'en avouant pas ses vilains secrets ils finiront pas ne plus exister. Séductrice. Pas par quête d'amour non, juste par envie d'attention. C'est tout ce qu'elle recherche en fait, l'attention. Celle qu'elle n'a jamais eu, alors elle aime se complaire dans des faux semblants d'une nuit. D'un corps qu'elle s'amuse à découvrir et finalement se battre pour l'oublier. Aucune attache, jamais pour la blonde. Tout ce qu'elle aime, elle, c'est le jeu, le danger au bord d'une falaise dont elle se tâte à sauter à chaque fois. À chaque nouveau corps, à chaque nouvelles sensations dont elle s'habille la nuit tombée. Arrogante. Une de ses nombreuses facettes aux mille couleurs. Parce que c'est un arc-en-ciel Mia, elle peut passer du tout au tout, du tout au rien en un claquement de doigts. Princesse clouée au gravier, elle aime arborer cette couronne en titane en se pavanant devant son monde qu'elle sait berner à merveille. Mia elle regarde de haut, avec dédain et son air méprisant. Elle regarde avec la rage au ventre, hautaine quand ses yeux brillent un peu plus. Volage. Elle ne veut s'habituer à rien, persuadée que tout se barre un jour ou l'autre, et elle ne veut pas verser de larmes de sang pour quelque chose d'éphémère. Mia c'est une brise de vent glaciale qui se casse au petit matin en vous laissant pensif, c'est le soleil qui fait chavirer les âmes juste un temps avant qu'elle ne s'en lasse. Parce qu'elle ne s'accrochera jamais à rien, jamais à vous. groupe: pléiades.

- la tête tournée vers les étoiles -
SOLEDAD. Mia elle vient de nulle part. Quelques fragments de son histoire qu'on a pu lui raconter plus petite, c'est tout ce qu'elle sait de son passé. Elle ne connaît pas ses parents biologiques, Mia elle tente de les imaginer quand elle se regarde parfois dans le miroir, voulant desceller les traits de son visage pour les assembler comme un puzzle et s'attacher à des caricatures que son esprit se laisse imaginer. Et Mia, elle les a toujours envié, tout ceux là qui tiennent la main de leur mère dans la rue. Ceux là qui jouent au basket avec leur paternel dans un parc délabré où les éclats de rires résonnent pour venir faire saigner ses oreilles de souvenirs qu'elle n'aura jamais connu. Alors Mia elle tente de s'adapter à cette famille par défaut qui ne la connaisse pas mais, qui veut d'elle. À cette famille pleine aux as où la stérilité plane, où le manque affectif ruine leur vie monotone dans laquelle ils l'ont accueillie. Mia ne les aiment pas, ne les aimeras jamais comme ils le veulent depuis qu'ils lui ont ouvert la porte. Mia, elle ne voit rien d'elle ni de ses origines en eux, elle ne voit que le faux, le surjoué, le dernier espoir auquel ils s'accrochent en vain. Alors Mia est détestable, Mia est solitaire, Mia les regardent comme deux inconnus même après des années.

ADÍOS. Mia grandit, Mia déborde de rage, de peine, d'adrénaline. Elle se sent étouffer, enfermer dans sa tour d'ivoire qui ne lui convient plus. Alors Mia décide de se barrer, de laisser quelques mots griffonnés sur un vulgaire papier parce qu'ils le méritent quand même un peu. Et puis ils voient leur espoir d'avant s'envoler, les abandonnant dans leur ancienne solitude qu'ils n'ont plus la force d'assouvir une seconde fois. L'échec du premier essai leur a laissé des balafres profondes qu'ils ont du mal à laisser cicatriser, priant pour que l'oiseau de nuit revienne un jour. Mais elle ne reviendra pas Mia, elle le sait, alors elle porte sur son dos un pauvre sac à dos, une valise au poids des remords qui la guette, qui la suivent à la trace et qu'elle veut à tout prix semer en montant dans ce train. La tête posée contre la vitre grasse, plongée dans des univers lointain d'un renouveau qui approche lentement.

AMOR(T). Elle t'as rencontré toi Mia, l'une des premières personnes qu'elle a connue en arrivant ici. L'une des dernières qu'elle ne voudra plus jamais recroiser, la boule au ventre, la déception coincée entre ses dents serrés, et l'amour au bord des yeux. Les perles d'eau salées reflétant ton visage quand elles glissent le long de sa joue, les yeux azurs dévisageant le spectacle d'un avenir qui vole en éclat. Cet avenir que tu lui avais pourtant promis, ce même avenir dans lequel elle a bêtement mordue en avant chaque mots qui pouvaient sortir d'entre tes lèvres. Ces lèvres qui lui ont fais perdre tant de fois la tête, qui ont savourés son corps dans un désir malsain dans lequel tu l'as entraîné tel un lion qui traque sa proie et la dévore sans ménagement. La maturité au bout de tes yeux, à chaque coin de ta bouche, les traits durcis par le temps et la vie qui file. Elle, elle est jeune, belle et rebelle puis surtout.. Elle est seule. C'était facile pour toi, facile de la faire se sentir aimer un doux instant.

FAMILIA. Puis Mia s'est mêlée à cette bande, à chacun leur histoire, leur défaut, leur qualité. Chacun qu'elle apprécie chaque jours un peu plus, un peu plus fort parce qu'elle se sent bien avec eux. Parce qu'elle se sent elle. Elle se sent particulière, et à la fois irremplaçable. Mais les phares aveuglant viennent brouiller son idée, l'enfourchant de plein fouet pour finir sur le capot quand le trou noir s'abat sur elle. Un mince sanglot se fait attendre avant que Mia ne ferme les yeux, sentant son cœur battre moins vite à chaque pulsation. Et d'un côté elle n'a pas envie qu'on vienne la secourir, pas envie qu'on vienne la réveiller. Mia, elle venait enfin de trouver la paix dans son sommeil léthargique.

- SOYONS AMIS: