- ESCAPE DATE -

Seul garçon qui a débarqué sans offrande pour son « rencard » il n’était même pas au courant du principe Jax. Lui, il a juste reçu un sms d’un de ses potes lui disant d’rappliquer ici, que pour c’te journée y’avait un truc, un jeu de cool qui se tramait du côté de l’Adass. Et comme un con, il est venu, comme un con il s’est rappliqué dans cet endroit de malheur sans savoir un instant dans quelle merde il allait s’foutre pour toute la fin de la journée. Jax maintenant il se retrouve dans cette salle, enfermé car comme un con -on le répetera jamais assez- , il a suivi ceux qui avait envie de jouer, puis y'a Jo la seule qu'il connait qui d’un mouvement de tête l'intime de venir, de rester car ça sera cool, il parait.

Il avait les mains dans ses poches, le dernier a rentré à l’intérieur d’la salle des surveillants et à peine la porte s’est refermé, c’est là que les problèmes ont commencés, là que les quelques présent se sont faussement indigné en essayant d’ouvrir cette fichue porte derrière lui, qu’tout le monde s’est mis à le regarder comme si c'était lui qu'avait décidé de fermer la porte à tout jamais de l'escape game. Il a soupiré Jax, longtemps avant de lâcher pour tout le monde dans un grognement. « Bah aller, jouais je ne voudrais pas vous privez !»  Garçon qui s’assoit nonchalamment sur la table dans la salle des surveillants, qui attend patiemment qu’eux les curieux trouvent leur cadeau à la con qu'ils doivent récupérer pour la suite du jeu.

Y’a bien cinq minutes qui passent, cinq minutes que certains utilisent pour tourner en rond pendant que d’autres sont assis sagement. Lui qui feuillète ce livre de Baudelaire qui plairait surement à sa nouvelle coloc’. Et y’a cette fille, ce petit bout d’femme qui elle, a l’air de prendre trop au sérieux ce jeu. Jeune fille qui agace un peu. « Bah vasy grouille toi Madame t'as l'air à fond … » Les prunelles qui roulent dans leurs orbites, et comme si son petit cirque ne suffisait pas, elle se ramasse la gamine, à quelques mètres de lui. Jax qui la fixe, la regarde en se demandant ce qu’elle fait, pourquoi elle se relève pas. Puis il a vite sa réponse Jax, la fille au sol, elle demande aux autres de rappliquer et Jax il écoute au loin ce qui s’dit. Il soupire comprend rien à ce qu’elle dit, garçon qui s’met à regarder la pièce autour de lui, les yeux qui tombent sur le seul casier ayant un cadenas verrouillé. P-t’être que c’est là-dedans qu’il y a ce qu’ils cherchent alors il se lève le brigand, glisse comme un serpent jusqu’à ce casier plus particulièrement et bidouille de gauche à droite les roulettes de chiffre, il insère naïvement, bêtement le : 1 2 3 4, la combinaison facile, surement trop facile pour que ça marche.  

Pire moment de sa vie. Son enfer personnel. Bloqué comme un con avec trois inconnus dans une pièce sans issue. Sa générosité le perdra. Définitivement. Sur papier ça lui avait paru plutôt cool, il ne l'avait pas fait pour le plaisir de jouer mais plus pour combler le temps pour la bonne cause. Il suit du regard ce petit monde s'agiter. Deux nanas, une qui a l'air un peu trop excitée et l'autre, lascive. Un mec désagréable et à l'allure de thug de Night Falls. Nikos dénote clairement avec son pull noir en maille trop grand et son jean déchiré. Il frissonne, se frotte les bras sans prononcer un mot tandis que la brune aux cheveux courts s'active comme si sa vie en dépendant. Nikos lui en est reconnaissant, il a hâte de se barrer d'ici. Les endroits clos lui foutent les jetons. Le type s'asseoit négligemment, et son dédain est flagrant. Nikos lui adresse un regard noir. "Parle mieux." C'était censé être un jeu, si l'autre avait décidé de jouer les rabats-joie il n'avait qu'à se casser. Personne ne l'avait obligé à venir. Ou du moins il avait pas l'air d'être le genre de mec qu'on prend en otage. Soucieux de montrer à la nana qu'elle peut compter sur lui, Nikos avance près d'elle alors qu'elle a trébuché au sol. Il met de côté toutes ses angoisses des relations sociales. Il lui tend la main pour l'aider à la relever. Et décide de se pencher sur l'énigme. Le cadenas ne s'est pas ouvert, pas très étonnant au vu de la combinaison de génie que le mec pensait avoir trouvé. "Apparemment c'est une suite logique, mais il n'y a que trois chiffres. T'as raison pour que D4 et E5 mais... Ça parait trop simple." Nikos regarde autour de lui, le type a fait tomber une feuille du bouquin qu'il vient de feuilleter. Nikos se penche pour la ramasser, une lettre manuscrite. Il la lit en diagonale avant de comprendre. "Une lettre d'amour... Destiné à une certaine Ana." Il réfléchit un instant. Selon la storyline, la combinaison du cadenas avait été décidée par le surveillant puisque c'était son propre casier. Nikos savait que le commun des mortels aimait choisir des mots de passe en lien avec leur entourage, famille, chat, chien... Amante ? Il perdait rien à tenter. "Essaie la combinaison 1 - 1 - 4 - 1." Puisque A = 1, que N = 14 et que A  = 1, en toute logique... Il y avait moyen que le dit code de cadenas configuré par le surveillant amoureux soit l'équivalent du prénom de sa bien-aimée en chiffre dans l'alphabet. Du moins dans le cerveau fucked-up de Nikos, ça faisait sens. Y'avait plus qu'à attendre...

quand j'agis comme une grande joueuse, particulièrement telle une gosse le ferait, j'me rends compte que l'un des gars présents avec moi n'est pas dans la même idée. du moins, ça ne parait pas. au contraire, malgré l'fait qu'ce soit un jeu, il n'a pas l'air d'apprécier ni même d'y mettre du sien. j'trouve ça idiot d'venir pour finalement agir comme il le fait. pourquoi ne réagit-il pas autrement ? j'ai fortement de mal à le comprendre, celui-là.

« eh, si t'es pas capable d't'y donner à cœur joie, tu peux m'expliquer c'que tu fais là ? c'est un jeu, tu sais. on est tous présents pour ça en principe. et pour la bonne cause également. mais j'pense pas que ça soit l'cas pour toi vu la tête que tu nous tires. »

alors que j'reste au sol tout en m'adressant à lui, j'remarque qu'un autre n'a pas l'air dans le même état d'esprit qu'lui. et ça m'fait légèrement sourire. ça fait plaisir d'voir que je ne suis pas la seule dans ce cas-là, souhaitant bouger plutôt que d'trop l'ouvrir inutilement sans agir. or sûrement pris d'sympathie, il me tend la main. ravie, j'accepte son aide afin de me relever.

« merci beaucoup. toi, tu m'as l'air plus impliqué et agréable. ça me rassure. »

puis comme si l'bonheur ne devrait pas m'délaisser, son idée est bonne. j'étais proche de la vérité même si ce n'était pas du tout ça. enfin, du moins, j'avais compris le principe des chiffres et lettres. je n'avais cependant pas penser au prénom de celle à qui était adressée la lettre. légèrement surprise, donc, je garde le sourire aux lèvres lorsque le casier s'ouvre.

« ah mais c'est génial, ça ! felitz. maintenant il va falloir tenter de sortir d'ici. tout d'abord... eh, vous avez repéré ça ? apparemment, ça peut nous être utile aussi. »

enlevant donc la fiche collée au fond du casier, j'esquisse désormais un large sourire et posant mon regard face à (@Nikos Avergopulos) celui qui me semblait mieux que l'autre rabat-joie, je la lui montrais.

« euh... je ne sais pas ton prénom mais vu que t'as l'air moins idiot que moi, j'pense que ça peut t'amener à quelque chose. non ? à quoi ça ressemble ? qu'est-ce qu'on peut en faire ? »

Une idée de la coloc de base, si on allait s’amuser pour la Saint Valentin. Jo avait dit oui parce qu’elle avait rien de mieux à faire. C’est pas comme si elle avait un date. Elle se serait bien contentée d’aller à la salle ou d’aller taffer quoique les gosses étaient toujours détestables un quatorze février. Franchement voir des gamins de treize ans se rouler des pelles ça n’avait rien d’amusant ou de plaisant. Alors un espace game à côté ça vendait du rêve. Sauf que voilà, maintenant qu’elle était enfermée, elle devait bien reconnaître que ça semblait moins excitant. Déjà parce que dans son « équipe » y avait des cas. Deux mecs qui gonflaient déjà les pecs pour s’imposer en tant que leader. Y avait tellement de testostérone dans la salle que Jo se demandait encore comment ils n’étaient pas tous morts asphyxiés et puis il y avait Amy, la douce Amy. Petite fleur fragile qui allait se faire piétiner par les deux bonhommes. Jo dans tout ça, était celle qui dans un coin restait imperturbable. Elle avait décidé de laisser faire. Les hommes ont besoin de jouer les sauveurs. Ça s’insulte sans prendre la peine de la cacher et Jo lève les yeux en l’air. Qu’est-ce que c’est prévisible… La fraternité et la coopération ne semblent pas tellement de mise sur le moment. Jax décide d’y aller en freestyle, il se rate. Pas vraiment de surprise là encore, elle reconnait son impulsivité. L’autre, Jo le connaît pas mais il réfléchit davantage et ça marche, ils ouvrent le casier. Peut-être que tout n’est pas perdu mais c’est encore loin d’être gagné.

De son poste d’observatrice, Jo se dit que si y a pas de cohésion d’équipe, ils n’y arriveront jamais. Ça semble être le moment parfait pour jouer la daronne… encore. « Si on prenait deux secondes pour se calmer. Qu’on le veuille ou non, on est coincé ici ensemble et pour sortir, il va falloir travailler ensemble. A nous 4, on devrait y arriver. » Jo se lève vers Amy, pose sa main sur son épaule, geste réconfortant. « Ca va ? » Jo peut pas s’en empêcher, elle a des réflexes maternels avec ses colocs et en particulier avec Amy. « Si on commençait par les bases. » Elle regarde le seul qu’elle connaît pas. « Moi c’est Jo, voici Amy et le bougon là-bas, c’est Jax. Tu es ? » Elle se doute que ça va le faire crisser Jax qu’elle l’appelle comme ça mais ils règleront ça sur le ring et puis en soit c’est amical. Comme dit le proverbe, qui aime bien, châtie bien. Jo se dit que déjà, en se connaissant, on canalise l’animosité. Parce que si ces messieurs continuait à vouloir la jouer à celui qui a la plus grosse, Jo peut participer sans souci. Elle a compris les règles de ce petit jeu depuis qu’elle est gosse, demandez donc aux baraqués de la salle de boxe…

Grincement des dents, Jax qui souffle un long coup à l’entente du ton qu’emploi le garçon sur lui. Il dérive ses prunelles brune loin des deux surexcités du jeu et va plutôt poser ses yeux sur @Jo Garcia qui elle, est à ses côtés.  Il la remercie silencieusement à la mexicaine d’avoir repris la situation d’une main de fer avant que ça ne parte en sucette. Le basané qui ne supporte pas qu’on lui parle de cette manière et encore moins venant d’un mec qu’il ne connait ni d’Adam ni d’Eve. Mais aller, il fait l’effort de s’la fermer. Car quand bien même il ne savait pas dans quoi il s’embarquait en venant ici, il a accepté de se prêter au jeu pour former une équipe complète. La fille @Amy Pozzi, elle, il fait juste abstraction de sa voix fluette et de ses remontrances à deux balles faites deux minutes plus tôt. « Bon maintenant que les présentations sont faites, tu peux me passer la feuille que je vois les codes s'teuplait ? » Ton neutre, à peine lui a-t-elle passé la feuille qui le la lui rend en hochant de la tête pour la remercier. Garçon silencieux qui arpente la pièce pour y trouver les indices, les codes qui pourront les aider.

Y’a Jo qui en trouve pas mal de symbole, lui qui en trouve quelques un pendant que cette fois, les deux autres restent calme. L’un parcours de long en large aussi la pièce en quête d’un indice qu’ils n’auraient pas encore trouvé. Et l’autre note les symboles trouvés petit à petit Ils en sont à huit et Jax il s’approche du garçon @Nikos Avergopulos, celui qui tient le compte des symboles. Les yeux rivés sur la feuille il s’met à réfléchir, un peu moins impulsif que pour la première énigme. Garçon qui s’acclimate enfin à l’intrigue, qui s’met dans l’ambiance du jeu dans lequel il s’est lancé sur la pointe des pieds. « J’sais pas si j’ai bon mais… Si le soleil est égale à 76 qu’on le multiple à 25, déjà on obtient 1900 … Si on pense que la lune est égale à 0 et qu’on ajoute 4… On se retrouve à 1904… On tente ça ? » Haussement d’épaule, il demande l’avis aux autres et faute de mieux, ils acceptent de tenter cette combine.