Sil Myers 
Messages : 1450 Identité : tadshoot Avatar : lucky blue Crédits : - Âge : dix neuf ans Occupation : combats illégaux et n'importe quoi pour chopper du fric Côté coeur : coeur à l'envers, qui fonctionne pas autrement que pour des amitiés fracassées Quartier : le squatt du mauvais côté des rails, entassé avec une bande d'idiots
 |  Sujet: Re: boum boum - tedil  Dim 24 Juin - 11:54 | |
| Tu sais pas vraiment d’où ça vient. Cette envie d’lui faire du mal. Cette acidité qui te ronge de l’intérieur. Comme un poison qu’on aurait lâché là par accident. Un poison qui se répand. A chaque mots. A chaque geste. A chaque pensée. Il s’insinue plus profondément. Pourtant c’est tellement évident. L’gamin qu’a trop peur d’être abandonné. Qui réagit trop fort et trop vite au moindre signe. Et c’était pire pour lui. Parce que tu lui avais trop donné. Que t’avais trop peur qu’il écrase encore plus ton coeur que lorsqu’il a dit qu’il préfèrerait rester. Et peu importe la suite. Peut importe qu’il voulait que tu restes aussi. Toi, t’as juste entendu l’début. T’as juste entendu qu’il préférait continuer à s’faire taper de dessus. Alors tu jettes tes mots comme des punitions. Tu les craches salement en sachant trop bien ou frapper. Parce que tu sais bien que ça lui fait du mal. Ces phrases balancées comme des bombes. Tu l’vois dans ses yeux. Tous ses démons qui défilent comme des voiles devant ses yeux bleutées. Ces démons que tu connais trop bien pour les abriter aussi. Démon maitre de la violence et du contrôle. Et puis celui de la dissimulation. Il est fort à ça Teddie. Tu la connais trop bien. Sa capacité à tout cacher. A dissimuler les marques bleutées derrières des couches de vêtements et de sourires. Combien d’fois t’as découvert des nouvelles marques en l’déshabillant. Combien d’baisers t’as déposé sur sa peau abimée dans l’espoir de faire disparaître la douleur. Adolescent naïf. T’aurais mieux fait d’te retenir. De pas le laisser s’insinuer au creux de ton corps. Prêt à faire plus de ravage que tous les coups du monde entier.
C’est presque drôle son sourire. Celui derrière lequel il cherche encore à cacher les démons. Les démons sauvages. Et là, encore une fois. Il se rhabille de ses faux-semblants. Ceux que t’as toujours détesté. Il a toujours été tellement plus beau en vrai. Avec la colère qui faisait briller ses yeux. Ou le plaisir qui les faisait rouler. Tu l’détestes ce sourire. Trop faux. Trop con. Et puis il entre dans ton jeu. Comme ça. Si facilement. Comme s’il avait toujours manier les passages secrets. Il entre dans ton jeu en connaissant trop bien les règles. Tout pour t’agacer. Là. Quand il fait ses remarques insidieuses. Ton ventre se retourne. Foutrement malgré toi. Y'a un gout de mélancolie dans sa façon de faire. Dans sa façon de savoir comment te faire craquer. De te comprendre sans difficulté. Il reprend le jeu où vous l’aviez laissé. Et ça t’revient en pleine gueule. Parce que t’aimais bien l’idée de l’faire tomber encore. Tomber pour toi. Rien que pour lui montrer qu’il avait eu tord de dire non. Tord de pas s’barrer avec toi. Loin de tout ça. Mais Teddie, il sait prendre les bonnes armes. Il est trop intelligent. Il retourne le jeu à son avantage. Et si il trébuche, il t’emporte avec toi. Et ce soir, vous trébuchez ensemble. Bouche contre bouche, vous replongez un instant le passé. Juste un instant. Le temps que ton coeur explose un peu. Et malgré toi, tu te laisse aller. Un peu. Tu viens mêler ta langue à la sienne, te pressant contre lui avec envie. Jusqu’à ce que la réalité frappe. Tu veux pas r’plonger. Pas toi. Lui, mais pas toi. Alors tu l’repousses. Fermement. « … Arrête ça. » Elle est dure ta voix. Et ton regard aussi quand tu poses les yeux sur lui. « … Joue pas à ça » Ou on se brulera. Tu l’regardes un instant. Lui. Et puis ses lèvres. Quel con. « Vas y, casse toi… » Y’a une petite pause. Petite pause à la con. « Puis jt’ai jamais frappé. J’vais pas commencer aujourd’hui » Une évidence. Pour toi. Peut-être même pour lui aussi. Tu vas pas commencer aujourd’hui. Et puis c’est tout.
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Teddie Holzenburg 
LA GUEULE D'ANGE ET L'DIABLE AU CORPS
Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.
Messages : 312 Multicomptes : none. Identité : Hunt.thing Avatar : joe sugg. Crédits : hunt.thing Âge : vingt ans et quelques poussières. Occupation : management commercial, tu sais vendre la mort à la faucheuse. Côté coeur : faudrait déjà que tu saches de quel coté il est. Quartier : quand c'est pas la chambre doré familiale, c'est un matelas déplumé du squatt des colocs.
| | Sujet: Re: boum boum - tedil Lun 25 Juin - 13:45 | |
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la soirée du n'importe quoi, au royaume des catastrophes et des abrutis terminés. voilà où tu t'es échoué, voilà où tu termines ce soir, sans savoir comment. tu sais plus trop comment ça a commencé cette foutue histoire, tu ne l'avais pas vu rentrer dans ce bar. tu ne l'as pas vu, pas cherché, ça fait des années que tu t'es arrêté. alors tu sais plus bien comment tout est partit, comment d'un simple le regard tu as finit dans la rue avec lui, à perdre le contrôle. dans tous les sens, un moment tu n'es qu'haine et violence, et l'instant d'après c'est l'abandon qui cède et te propulse à ses lèvres. serait-ce encore une de tes propres petites manipulations quotidiennes Teddie, celles qui consistes à juste déjouée ton quotidien, à ne rien faire de grave mais juste jouer avec les choses pour t'occuper l'esprit ? serait-ce comme quand tu persuadais le monde que t'étais amoureux de Niamh, que tu te rendais jaloux de ces autres hommes ? ou serait-ce juste un trait de connerie que seul Sil arrive à débloquer, à faire se lever ? tu le détestes et pourtant il arrive encore à s'insinuer dans tes pensées et venir retourner tes propres envie. contre lui, mais aussi contre toi c'est ça le problème. si tu pouvais l'avoir sans toi-même te flinguer... c'est juste quand tu sens la pression de ses lèvres contre les tiennes que tu te rends comptes que c'est tout et rien à la fois, un joli méli mélo de drame qui viennent percuter ton cerveau. … Arrête ça. et pas que le tiens. tu pourrais sourire avec satisfaction, sa voix dure, son regard, tu pourrais sourire et le narguer. mais sa bouche c'est comme un foutu pansement à ta colère passagère, apaisante et foutrement dérangeante. tu forces pas, repoussé par la force de ses mots, sagement à l'écoute de sa colère froide. … Joue pas à ça. à quoi ? dans ta tête résonnait surtout un pourquoi mais c'est brûlant de vérité, ça résonne dans le silence avec une putain de réalité. tu sais plus tellement, c'est pourtant simple, t'as jamais vraiment joué face à lui. pas pour de vrai, jouer pour le provoquer, jouer pour arriver à tes fins, mais c'était jamais rien, parce qu'il y avait un lien complexe qui liait. et maintenant qu'il est rompu, tu sais plus. Vas y, casse toi… ça sonne comme la fin, une fin que tu connais que trop bien avec lui. une fin dont tu sais reconnaître les contours. il ne tourne pas les talons, nouveauté dérangeante c'est à toi de te tirer. alors tu bouges pas, t'hésites, foutue connerie qui te plante réellement. tu peux pas te tirer, c'est une affreuse vérité. lui qui t'a simplement abandonné à cette vie triste et sinistre, t'arrives pas à faire pareil. tu te serais jamais tiré toi, tu l'aurais pas laissé...Puis jt’ai jamais frappé. J’vais pas commencer aujourd’hui après le silence, ça vient te faire relever tes opales bleus qui s'incrustent dans les siennes. tu sais pas trop ce que ça veut dire, si ça doit juste à nouveau faire souffrir les plaies que tu penses cicatrisées ou si ça doit raviver des choses auxquelles tu ne veux pas penser. mais c'est Sil, et tu dois t'y résigner, Sil c'est pas de l'espoir en boîte c'est juste des miettes de douceur et rien à l'arrivée. il n'y a rien à voir raviver parce que t'es pas sur qu'il y est en face quelqu'un pour te faire espérer. Je ne vois pas pourquoi, on sait tous les deux que j'y suis habitué... et puis y'a plus rien qui te retiens non ? sourire las, sourire froid, c'est pas de la méchanceté, la vérité a juste du mal à bien passé. soupire, tu termines par arrêter ce carnage, rassembler les morceaux pour recomposer avec le Teddie qu'on connait. t'éloigner, le quitter des yeux et repartir vers eux, vers la soirée, avec un sourire dans les yeux, avec une démarche sautillante comme si rien ici avait merdé. t'aurais pas du l'embrasser, c'était comme sauter une deuxième fois dans un foutu cercle vicieux. et toi les vices, tu ne les connais pas, toi les vices tu ne les cherches pas. et pourtant quand tu rejoins tes potes, sur tes bras t'as toujours sa stupide veste. ah ouais, c'est comme ça que tout à commencé ce soir. c'est vrai.
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