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 cut me open so i'll bleed memories (beverly)

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Nikos Avergopulos
- some guys really can't hold their arsenic -
Nikos Avergopulos

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MessageSujet: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyJeu 8 Mar - 9:30

Les couloirs blancs, l'odeur aseptisée. Les blouses. Le bip des machines. Tout lui rappelle les derniers mois de sa mère. Les médecins qui tirent la gueule, son père qui boit plus que de raison et sa mère qui passe son temps à le couvrir de baisers, à lui demander de faire attention à lui, à passer sa main dans ses cheveux. Sa mère qui lui susurre des mots doux en grec, qui lui demande de faire beaucoup d'enfants, de jamais abandonner la musique. Sa mère si jolie avec ses yeux vert nacrés et ses longs cheveux châtains. Les fossettes qu'elle lui a donné et l'étincelle dans les yeux. Sa mère qui s'est éteinte il y a onze ans le jour de la fête nationale américaine. Nikos se souvient des feux d'artifice qu'il exècre encore maintenant, de l'odeur des barbecues et des drapeaux partout. Il se souvient des jeunes dans la rue qui rient aux éclats, des parents qui tiennent leurs bébés dans les bras. Il se souvient des pins de drapeaux américains sur les blouses des médecins qui sont venus lui annoncer à lui et son père que le cancer avait gagné. Il se souvient parfaitement que dans sa tête d'ado de 13 ans, l'impression insolite mais pas moins réelle que les américains fêtent la mort de sa mère. L'envie de hurler, de tout casser, de faire mal. De saigner. Puis le silence.  11 ans plus tard, assis en boxer sur la table d'examen, Nikos attend qu'on vienne le faire cesser de saigner. Son pansement de fortune hurle à l'aide, le sang a coulé jusque sur l'arrête de son boxer, donnant de nouvelles couleurs à Calvin Klein. Sur sa peau des frissons, la température de la pièce est discutable même pour celui qui n'est pas frileux et il attend. Il attend qu'on vienne le soigner. La blessure s'est rouverte sans crier gare alors qu'il était en train de ranger les étagères du bar. Peut-être a t-il lever la main trop vite ou trop haut, n'empêche que la peau de son torse s'est tellement tendue au point que la plaie s'est rouverte, laissant le sang dégringoler là où on ne l'attendait pas. Putain de plaie. Elle le tire, elle menace depuis qu'il est sorti de l'hôpital, il ignore par quel miracle elle ne s'est jamais manifesté pendant qu'il était en vacances au soleil. Jamais. Comme si loin de Crescent Heights, la plaie disparaissait. L'empreinte la plus dévastatrice était pourtant ailleurs que sur sa peau. Dans un endroit beaucoup plus dévastateur : son putain de crâne. Certains soirs il revivait la bagarre à la seconde près, les cris, les odeurs, le sifflement des coups à ses oreilles, tout lui revenait comme un boomrang. L'expression de Gemma, ses mots, ses mains pleines de sang, le flingue qu'elle avait braqué sans réfléchir, sans ciller, sans trembler. Puis l'hôpital et son corps chaud à côté du sien dans la pénombre. Sauf que y'avait plus de Gemma. Y avait que sa plaie qui saigne les bouteilles de Jack qui s'entassent sur sa table de nuit. Le bruit de la porte qui s'ouvre le tire dans ses pensées et il lève la tête. Il connait cette infirmière, c'est le dernier visage qu'il a vu avant de perdre connaissance une fois arrivé à l'hôpital. Il est tard, on devine à ses cernes qu'elle n'en est pas à sa première nuit de garde. Bonsoir. Je sais que j'aurai du venir plus tôt mais je devais fermer le bar, qu'il fait dans un soupir, las de se retrouver encore entre ses murs qu'il avait toujours fuit à coup de trousse à pharmacie clandestine et de médicaments délivrés sur fausse ordonnance.
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyVen 9 Mar - 13:10

« Tu as un patient en salle 2 Beverly » L’intéressée lance un regard interrogateur à sa collègue qui se contente d’un haussement d’épaule pour toute réponse. Elle lève les yeux au ciel avec un petit sourire et jette un regard à la petite montre accrochée à la poche de sa blouse. Un léger soupir de lassitude s’échappe d’entre ses lèvres lorsqu’elle constate qu’il lui reste encore plusieurs heures à tenir avant que l’équipe de jour ne vienne prendre la relève, plusieurs heures avant qu’elle ne puisse enfin se glisser entre ses draps et prendre, à l’heure où la plupart des autres êtres humains entameront leur journée, quelques heures bien méritées de repos. Une profonde inspiration pour se donner du courage plus tard, elle se dirige vers la salle 2 et s’empare du dossier de son prochain patient dans la bannette avant d’entrer. Son regard s’attarde rapidement sur les raisons de sa visite aux urgences –plaie ouverte-  avant de se poser sur son nom. Nikos Avergopulos. Avec un léger froncement de sourcils, parce que ce nom lui dit clairement quelque chose, elle relève la tête vers le jeune homme assis sur la table d’auscultation qui l’attend sagement et l’accueille poliment. « Bonjour ! » Lance-t-elle en le reconnaissant sans mal pour l’avoir accueilli aux urgences le soir de son agression. Agression à l’arme blanche. Il était tombé dans les pommes juste après son arrivée et il avait fallu le recoudre sur plusieurs centimètres. « Je ne m’attendais pas à vous revoir si tôt ! » Elle lui adresse un sourire tout en s’enduisant les mains de solutions hydro-alcoolique. « On va regarder ça… » Le rassure-t-elle en s’approchant, tirant un tabouret à roulette derrière elle. S’installant face à lui, elle remonte ses lunettes sur son nez et frotte ses mains quelques secondes l’une contre l’autre pour les réchauffer avant de s’attaquer à son pansement sanguinolent, une légère moue sur les lèvres. « J’étais pourtant certaine qu’on vous avait bien recousu la dernière fois. Ca n’aurait jamais dû se rouvrir. Vous avez fait un effort particulier ? » Demande-t-elle en décollant progressivement le sparadrap pour éviter de lui faire mal. Petit à petit, la plaie se révèle à ses yeux. Les fils ont sauté à plusieurs endroits et la plaie est effectivement rouverte sur quelques centimètres. Rien d’alarmant, mais… « Il va falloir recoudre.» Souffle-t-elle en relevant les yeux vers lui, un sourire encourageant sur le visage. « Vous n’auriez jamais dû attendre aussi longtemps avant de venir… » Elle essaye d’avoir l’air la plus moralisatrice possible mais n’est pas certaine d’y arriver, réprimander les gens n’est pas son fort et puis, elle connait les garçons comme Nikos, ceux qui travaillent à leur compte. Ils se tuent à la tâche et ne s’accordent que rarement de repos. Elle en sait quelque chose, Camden, son petit ami,  est toujours aux aguets lui aussi, toujours prêt à tout pour satisfaire sa clientèle, quitte à rentrer à des heures indues, voir ne pas rentrer du tout parfois. « La prochaine fois, faites-moi plaisir, lâchez tout avant de vous vider de votre sang… » Ajoute-t-elle avec un sourire tout en déposant le pansement usagé dans un bac.
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Nikos Avergopulos
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyMer 14 Mar - 2:48

L'infirmière s'avance vers lui et avec la douceur propre aux gens qui sacrifient leurs vies pour celles des autres. Elle illumine carrément la pièce. Sa bonne humeur est contagieuse alors il finit par se détendre. Si même avec des cernes pareilles elle parvient à garder le sourire et à se montrer aussi chaleureuse, il peut bien faire un effort pour une cicatrice de cinq centimètres qui fait des siennes. Il la regarde s'enduire les mains de gel anti-bactériens non sans un certain soulagement, il avait lu tout un tas des trucs sur les infections nosocomiales et il n'avait aucune envie de rentrer dans les statistiques alors les précautions de l'infirmière Fawkes, de ce qu'il pouvait voir sur son badge, étaient les bienvenues. Elle lui dit qu'elle pensait pas le voir de si tôt et il hausse mollement les épaules. Lui non plus pensait pas remettre les pieds ici de si tôt et pourtant il était là. La consultation allait sans doute lui coûter une blinde mais ils avaient fait de bons chiffres ces derniers temps, c'était un comble mais la bagarre qui avait mal tourné avait fait un très bon coup de pub au Roaring Lion et les affaires étaient remontées en flèche à la grande surprise de son père. Ouais je sais, je pensais pas revenir si tôt moi non plus, j'ai.. J'ai levé le bras trop haut, trop rapidement en allant chercher un truc sur une étagère et je crois que la peau a craqué comme ça. dit-il avec une grimace alors qu'elle lui enlève le sparadrap. Il remercie alors le ciel d'être imberbe même si la sensation n'est pas particulièrement agréable. Il s'attend à ce qu'elle lui change juste le pansement et qu'elle lui donne un baume cicatrisant mais au lieu de ça, la jolie infirmière lui apprend qu'il faut carrément recoudre et Nikos perd de ses couleurs comme un enfant de quatre ans à qui on annonce qu'on va lui glisser un suppositoire. Ah non non c'est pas possible, je vous le dis maintenant je vais m'évanouir direct. Nikos n'est pas une chochotte, tolérant à la douleur bien qu'hypocondriaque mais le recoudre comme ça d'un coup alors qu'il n'y était pas préparé c'était pire que tout. Totalement paniqué, la bouche à moitié entre-ouverte comme un poisson hors de l'eau, le grec est en apnée jusqu'à ce que l'infirmière lui donne sa sentence. Impossible pour lui d'assister à la scène du fil noir en train de percer sa peau, ressortir, rerentrer, franchement non plutôt crever que de voir ça en étant complètement sobre. La dernière fois qu'on l'avait charcuté il était endormi et ne se souvenait de rien si ce n'est Gemma. Vous pouvez pas juste changer le pansement ? Franchement ça m'arrangerait si je pouvais éviter de voir ça. Il regrette déjà de pas avoir dit à Calypso de venir, un sourire et un encouragement de sa part l'aurait aidé psychologiquement. J'ai pas peur du fait d'avoir mal hein, mais franchement ça me dégoûte. insiste t-il. Il a confiance en la jolie infirmière mais il espère qu'elle va lui proposer une autre solution que celle-ci. Il se tape de la douleur, mais il avait eu sa dose de moments gores pour au moins les dix prochaines années. Rien qu'en y repensant il a l'impression d'avoir de nouveau ce gout métallique désagréable dans la bouche.
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyDim 18 Mar - 13:10

Il lui raconte comment c’est arrivé, comment par un simple mouvement réalisé trop intensément, sa peau a craqué et Beverly tressaille légèrement, esquisse une petite grimace de douleur. Elle a beau assister tous les jours à la douleur des autres, elle ne s’y fait pas pour autant. Son empathie la perdra probablement un jour, mais elle est incapable de ne pas se mettre à la place des autres. Il lui arrive souvent de souhaiter absorber la douleur des autres, pour les soulager. Un pouvoir dont elle n’est malheureusement pas dotée et qui la condamne à ne pouvoir faire que son mieux avec les moyens qui lui sont donnés. En l’occurrence, du fils résorbable, une aiguille courbe et un produit anesthésiant, ce qu’elle annonce sans grande joie à son patient qui semble perdre subitement des couleurs. Son manque de courage arrache un sourire à Beverly qui fait de son mieux pour le dissimuler. Elle n’est pas là pour se moquer des phobies des autres et ne ferait probablement pas la maline non plus si les rôles étaient échangés. « Vous serez anesthésié localement, je vous assure que vous ne sentirez rien » Elle essaye de se montrer le plus rassurante possible mais a bien conscience que des paroles n’y changeront probablement rien. Au contraire, Beverly a l’impression que plus elle parlemente avec le garçon, plus il se montre catégorique. Elle secoue cependant négativement la tête lorsqu’il propose de simplement changer le pansement. Tout n’est pas aussi simple, ça se saurait, il faut refermer la plaie pour éviter davantage de saignements. Il n’est pas sur le point de se vider de son sang, mais tout de même… « Hmm, hmm, impossible de simplement changer de pansement. » Souffle-t-elle en secouant négativement la tête. « Mais vous pouvez toujours fermer les yeux si vous ne voulez pas voir… » Elle esquisse un sourire pour tenter de détendre l’atmosphère et s’empare d’une pince et d’une compresse sur le plateau qu’elle imbibe de désinfectant avant de la passer précautionneusement sur la plaie sur laquelle elle se penche à nouveau. Bien qu’étendue, la coupure ne semble pas aussi profonde que la première fois. Les couches les plus profonde de l’épiderme semblent s’être ressoudées et seules les couches les plus superficielles lui apparaissent encore ouverte. Une moue sur les lèvres, elle évalue les dégâts, l’œil critique. Elle se redresse finalement et réfléchis quelques secondes avant de pousser un soupir, quasiment vaincue. « Je pourrais éventuellement vous poser des straps, mais ça implique de faire encore moins d’efforts qu’avec les fils. Plus de précautions et vous devrez éventuellement les changer vous-même d’ici quelques jours, pour que la plaie reste propre… » Elle reporte son attention sur le garçon et l’interroge du regard, persuadée qu’il acceptera toutes ses propositions tant qu’elles n’impliquent pas un fil et une aiguille.
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Nikos Avergopulos
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyMar 20 Mar - 3:56

Nikos n'arrive pas à croire qu'il allait devoir payer pour se faire charcuter, rien que la vue des instruments lui donnait envie de se barrer au courant. Il aurait mieux fait de se démerder tout seul, sauf qu'au vu de la tête de l'infirmière c'est presque si il n'était pas venu trop tard. Sauf que le seul truc qu'il se dit, c'est que qui dit anesthésie dit frais en plus, qu'il va sûrement falloir prendre d'autres médicaments par dessus pour éviter l'infection, sans parler de la crème de cicatrisation qui devait coûter une blinde. Il le savait car il avait regardé le prix sur internet quand il avait fini celle donnée par l'hôpital. Nikos fait le compte rapidement dans sa tête et c'est là qu'il regrette de s'être ramené ici. Il a voulu jouer au mec lambda un moment sauf qu'il n'avait ni assurance ni mutuelle pour couvrir ses frais et que l'hôpital du Sacré Coeur malgré son nom prometteur ne faisait pas encore dans la charité. Il a encore en travers les magouilles de Gemma, la manière dont elle a géré sa dette, il lui avait fallu une seule signature pour nettoyer son ardoise, même s'il en restait une autre bien plus importante. Sauf que cette fois-ci Gemma n'était pas là pour tout arranger d'un coup de carte bleue magique. Nikos hésite un moment avant de formuler une proposition peu conventionnelle à voix haute. Ca coûterait combien tout ça ? Parce que pour le moment, peu importe l'importance de sa blessure, c'est tout ce qui compte et tout ce qu'il a besoin de savoir. Il pensait naïvement que ce passage à l'hôpital ne serait pas onéreux, qu'il ne serait pas question d'anesthésie locale ou un truc dans le genre sauf que maintenant il était coincé. Bienvenue en Amérique. Elle lui propose des straps mais Nikos se doute que ça va jamais tenir, avec le métier qu'il fait, ne pas bouger relèverait du supplice et serait surtout sacrément handicapant. Il pouvait pas se permettre de lever le pieds en ce moment et peu importe sa condition physique. Aussi pourrie soit-elle. Nejma s'était volatilisé, Adam avec, il n'y avait plus que Deva et lui pour gérer le bar et si lui n'était pas 100% efficace, nul doute qu'ils n'allaient pas tarder à passer la clef sous la porte, achevant de le plonger dans une merde financière noire. Non, aucune solution n'était viable. Nikos déglutit avec difficulté puis demanda à voix basse. Si j'arrivais à me faire parvenir tout ce dont vous avez besoin, est-ce que vous pourriez venir chez moi recoudre tout ça ? Les straps seront pas suffisants et j'ai pas les moyens de me payer une intervention qui nécessite une anesthésie et tout le bordel. Je sais que je vous demande un truc assez dingue mais ça m'arrangerait vraiment. Nikos refuse de réaliser à quel point il est tombé bas, il est tout bonnement en train de demander à une infirmière d'aller à l'encontre de tout ce qu'elle est pour venir le soigner directement dans son bar miteux à défaut de pouvoir le faire ici. Il avait de nombreux contacts dans le marché noir des médicaments et se procurer tout ce dont elle aurait besoin ne serait pas franchement compliqué à condition que la blessure puisse attendre quelques heures. Et que l'infirmière Fawlkes accepte de prendre ce risque. Personne le saura à part vous et moi. Dans tous les cas, je peux pas payer l'intervention. Et avec les straps je finirais par revenir. Vous n'avez pas besoin de poser des questions sur la provenance de ce dont vous avez besoin, il suffit que vous me fassiez une liste et je me les procurerai. S'il parvenait à la convaincre de venir le recoudre chez lui, il pourrait s'en sortir à moindre frais.
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyMer 21 Mar - 15:30

Concentrée sur la blessure, Beverly relève la tête vers le garçon quand il la questionne sur le prix que risque de lui coûter son intervention. Avec un soupir, elle se redresse et remonte la monture de ses lunettes sur son nez avant de laisser ses mains retomber sur ses genoux. Elle déteste le tournant qu’est en train de prendre cette conversation. Notamment parce qu’elle n’a pas la moindre idée de ce que valent les soins qu’elle est sur le point de lui administrer. Si ses supérieurs sont à même de chiffrer ce que vaut la vie d’un homme, elle en est incapable, quand bien même la vie de son patient n’est pas en jeu. « Cher ? » Elle ne peut pas donner de prix exact, simplement parce qu’elle l’ignore. Si elle a choisi d’exercer ce métier, c’est pour aider les autres, pas leur soutirer le plus d’argent possible, elle laisse ça aux laboratoires pharmaceutiques et à tous ceux qui tirent les rênes dans l’ombre. Quoi qu’il en soit, elle ne peut pas laisser le jeune homme sans soins. Malheureusement, elle ne peut pas non plus le forcer à accepter de régler une prestation qu’il n’est pas en mesure de s’offrir. Voilà pourquoi elle déteste le système. Il n’y en a toujours que pour les mêmes et l’argent est au cœur de toutes les préoccupations, au détriment de l’humain dont elle a décidé de faire sa priorité. Les incisives plantées dans la lèvre inférieure, la petite brune passe mentalement en revue toutes les solutions qui s’offrent à eux jusqu’à ce que la voix du jeune homme la tire de ses pensées. Sourcils légèrement froncés, une moue songeuse sur le visage, elle se mord l’intérieur de la joue tout en l’écoutant lui exposer la solution que lui préfèrerait voir s’appliquer. Elle déglutit nerveusement et laisse échapper un nouveau soupir, tiraillée entre sa loyauté envers l’hôpital qui l’emploie, et celle qu’elle se doit à elle-même, aux convictions qui sont les siennes. « Je… » Elle hésite, ne sait pas réellement quoi répondre. La raison voudrait qu’elle refuse, tout simplement, mais son cœur lui dicte le parfait contraire. Et comme souvent, Beverly est plus encline à écouter son cœur qu’à faire preuve de raison, un trait de caractère qui la perdra probablement un jour mais qui pour le moment lui semble être la bonne chose à faire. « J’imagine que si je n’accepte pas, vous trouverez quoi qu’il arrive le moyen de le faire. Vous-même, ou quelqu’un d’autre… Et je refuse d’avoir ça sur la conscience. On ne s’improvise pas infirmier… » Elle souffle avant de planter à nouveau ses incisives dans sa lèvre, tendue.  Cette décision lui coûte mais elle n’a pas réellement d’autre choix. C’est ça ou prendre le risque de le laisser partir et qu’il se charcute lui-même ou qu’il le fasse faire par un boucher. Quelle que soit la solution, rien de bon n’en ressortira, ça ne fait aucun doute. « Hmm, hmm. Hors de question que vous fournissiez quoi que ce soit. J’amènerais ce qu’il faut. » Elle ajoute rapidement après avoir refusé sa proposition de lui fournir tout ce dont elle aura besoin d’un signe de tête. Si elle doit agir dans l’ombre, elle préfère le faire avec de vrais produits, du matériel de qualité, une aiguille et du fil stérile, pas avec des ustensiles tombés de dieu sait quel camion. Elle inspire profondément et passe une main dans ses cheveux avant de remonter une nouvelle fois ses lunettes sur l’arrête de son nez. Elle a du mal à croire qu’elle vient réellement d’accepter la proposition du garçon, alors qu’elle ne le connait même pas et qu’elle risque gros en acceptant de l’aider. Ce n’est pas tant le fait de mobiliser ses connaissances pour venir en aide à quelqu’un qui peut lui attirer des problèmes, mais tout ce que cela implique. Le vol, un manque à gagner pour l’hôpital, les risques d’infection… Tant de détails qui devraient la faire reculer, revenir sur sa parole et qui pourtant, sans la laisser totalement de marbre, ne l’empêchent pas d’avoir bel et bien l’intention de lui tendre la main.
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Nikos Avergopulos
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyJeu 22 Mar - 7:57

Nikos ignore qui se trouve là-haut aux commandes, au dessus des nuages. Pas faute d'avoir été élevé dans la religion, d'avoir entendu sa mère lui raconter les mêmes histoires tirées de la bible et le sermonner sur l'importance de faire triompher le bien sur le mal avec l'aide de Dieu et toutes ses conneries. Inutile de préciser que lorsque sa mère s'est éteinte alors qu'il allait sur ses quatorze ans il avait sacrément prit en grippe le big boss en gestion des doléances. Mais parfois, de temps en temps, le big boss semblait se rappeler de son existence. La dernière fois en date était lorsqu'il s'était retrouvé avec une lame dans le ventre et que celle-ci malgré le sang noir qui sortait de la plaie n'avait pas été fatale pour autant. Mais ce soir aussi avait des airs de miracles divins lorsque la jolie infirmière au terme d'une ou deux minutes de réflexion finit par accepter sa proposition. Nikos a l'impression d'avoir gagné au loto et un large sourire s'étale sur son visage alors qu'il pousse un soupir de soulagement. Merci, juste merci. Il en revient pas, il avait proposé ça sans trop y croire, se préparant déjà à devoir trouver une solution alternative mais finalement l'infirmière acceptait de lui venir en aide. Mieux que ça, elle proposait même de fournir tout ce dont il aurait besoin. Nikos n'en demandait pas tant, et pourtant elle lui offre. Du coup maintenant il se retrouve comme un con, il sait pas quoi dire, parce qu'il se sent redevable. Je te paierai. Ca c'est sûr, ça sera toujours moins cher que de payer les frais de l'hôpital. Tu vois où c'est le Roaring Lion à Night Falls ? Il se doute qu'elle n'est pas le genre de nana à trainer dans son bar glauque mais souvent les gens le connaissent de réputation. Bien malgré lui. Il aurait aimé que ça change mais oeuvrer pour changer la fréquentation du Roaring Lion c'était l'obliger à passer les clés sous la porte. Rejoins moi là-bas quand tu peux, si tu veux pas qu'on te voit arriver t'as qu'à passer par la porte de derrière et m'envoyer un texto. Il est surexcitée à l'idée d'avoir trouver une solution aussi facilement, peut-être que finalement y'a pas que des pourris dans cette ville de merde. Il accumule les tuiles depuis un moment maintenant et il se félicite d'avoir réussi à en renverser une aujourd'hui. Ca aurait pu être n'importe quelle autre infirmière, une qui l'aurait menacé de le dénoncer simplement pour la proposition qu'il avait faite ou qui l'aurait jeté comme un malpropre, appelé la sécurité ou n'importe quoi du genre et finalement ça avait été elle. Il ignorait ses motivations mais il se doutait que c'était sûrement par empathie pour sa condition. L'empathie.... Un truc dont le grec n'était pas vraiment doté mais qui l'arrangeait bien aujourd'hui. Nikos tellement grand qu'il touchait déjà le sol même assis sur la table d’auscultation se lève d'un bon, il enfile sa veste accrochée au porte-manteau ravie de ne pas avoir besoin de rester plus longtemps dans cet hôpital de merde, ravi de ne pas devoir se faire recoudre et de payer une centaine de dollars si ce n'est plus pour ça. Peut-être qu'un jour tout sera plus simple, qu'il n'aura pas à contourner la loi pour faire des choses aussi simples que de se soigner mais pour le moment les choses sont ce qu'elles sont. Avant de partir il se retourne, lui adresse un regard. On se connait pas, mais t'es vraiment quelqu'un de bien. Y'a mon numéro de téléphone dans mon dossier. Je m'appelle Nikólaos mais tout le monde m'appelle Nikos. Oublie pas d'envoyer un texto quand t'es là.
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MessageSujet: Re: cut me open so i'll bleed memories (beverly)   cut me open so i'll bleed memories (beverly) EmptyJeu 22 Mar - 13:51


Son sourire est communicatif. Tellement que les commissures de ses lèvres se soulèvent d’elles-mêmes tandis qu’elle secoue la tête, les joues légèrement rosies. « Inutile de me remercier... » C’est… Normal ? naturel ? Chez elle en tout cas, c’est comme ça qu’elle a été élevée. Elle est de ceux qui donneraient leur chemise à ceux qui en ont le plus besoin, quand bien même il s’agirait de la dernière. De ceux qui tendent l’autre joue et le bâton pour se faire battre par la même occasion. Il semble toutefois que profiter de sa gentillesse ne soit pas dans les intentions du blessé. Contrairement à tant d’autres avant lui, il ne se contente pas de prendre sans rien donner en retour, quand bien même Beverly l’aurait laissé faire si tel avait été le cas. Il promet de la payer et une fois encore, elle secoue la tête. « Je fais pas ça pour l’argent. » Simplement par gentillesse, pour le karma aussi, préparer son jugement dernier, assurer sa place au paradis, toute persuadée qu’elle est du fait que ses actions ici-bas auront un jour une répercussion, loin de se douter qu’elle flirte déjà avec le diable en personne. Il lui parle du Roaring Lion et elle acquiesce en silence. Elle connait cet endroit, principalement parce que ses parents lui ont toujours recommandé de ne jamais y mettre les pieds. Un conseil qu’elle a toujours mis un point d’honneur à respecter, jusqu’à aujourd’hui. Pas que cela ait réellement été difficile. Les bars de la ville ne sont pas vraiment sur la liste de ses endroits préférés, pas même celui de Camden où elle n’a encore jamais mis les pieds. Pas par manque de volonté, mais parce que son petit ami lui aussi refuse qu’elle fréquente ce genre d’endroits. Le genre de lieux où elle se ferait facilement dévorer toute crue. « La porte de derrière, c’est noté… » Elle souffle aussi perdue qu’il est fébrile. Elle n’a pas encore commencé à réunir les produits qui seront nécessaires à sa petite intervention qu’elle se sent déjà stressée, nerveuse. C’est la première fois qu’elle va mettre ses leçons en pratique en dehors de l’hôpital. Une perspective qui ne la réjouit pas spécialement mais une décision qu’elle ne regrette pas. Au contraire, l’excitation du jeune homme la gagne et elle esquisse un sourire plus assuré lorsqu’il quitte la table d’auscultation. Elle a rarement l’occasion de voir des gens aussi enjoués que lui quitter une salle de soin, encore moins lorsqu’ils n’ont bénéficié d’aucun soin. Voilà pourquoi elle a choisi cette voie, satisfaire ses patients, leur rendre le sourire, prendre soin d’eux. Et aujourd’hui plus que jamais, Beverly a l’impression d’avoir réussi à atteindre son but. Elle quitte son siège pour le regarder s’éloigner et esquisse une mine surprise lorsqu’il s’arrête sur le pas de la porte. Il a raison, ils ne se connaissent pas, mais son compliment lui va droit au cœur. « Comptez… Compte sur moi…Nikos ».
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