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 déchire moi // nike

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MessageSujet: Re: déchire moi // nike   déchire moi // nike - Page 2 EmptyDim 29 Oct - 20:38

nora-colère, nora-tempête. ouragan. il est là, tout près. évité de justesse, peut-être. elle veut pas l’toucher nora, pas s’brûler. elle veut que le sentir naître entre ses mains, lâcher ses coups de tonnerre dans la nature. jamais elle pense qu’elle devra faire face à son propre désastre, même s’il faudrait. ça lui arrive, tout le temps. tout ce qu’elle créé lui revient comme un boomerang, le mal et la tristesse, le désespoir et la misère. ils sont tous là, fidèles aux rangs. prêts à prendre les armes, à s’en aller détruire. elle la première. elle se dit jamais que ça risque de la toucher comme le revers d’une médaille. que tout ce qui atteint ike finira par la rattraper également, peu importe à quelle vitesse elle s’enfuit. non, elle s’dit jamais ça nora, parce que ça n’a pas de sens pour elle. elle voit que la destruction. que le mal qu’elle peut causer, là, en réponse inlassable à celui qu’il provoque. elle voit les failles merveilleuses desquelles elle s’amuse, et soudain, il n’y a plus que ça. le trou qu’elle lacère un peu plus. les douleurs qu’elle provoque, les autres qu’elle panse. et ce million de petites entrées, par lesquelles passer pour se cacher. se nicher à l’intérieur, au creux du coeur. et délester le poison, le regarder s’enfuir. et le voir se débattre, le lion qu’on attaque, sa proie favorite, jusqu’à l’épuiser. jusqu’à l’achever. et tout recommencer. elle prévoit jamais la riposte nora, pourtant elle ne l’attend qu’avec trop d’impatience. et elle arrive toujours trop soudainement, toujours trop brutalement. elle secoue comme un millier de décharges, laissent haletante, presque perdante. jamais elle montre que ça l’atteint nora, elle en a pas besoin. ce soir c’est différent. elle lance le raz-de-marée, se laisse emporter trop vite. pas le temps d’observer, encore moins le temps de cajoler. ike il se laisse plus avoir par les entourloupes et ça prend presque nora au dépourvu de ne plus avoir de stratagèmes. alors elle en a fini nora. elle restera pas ici, parce que y a plus rien qui l’intéresse. plus rien d’aussi prometteur, rien que la douleur, la sienne. et c’est pas ce qu’elle est venue chercher, même c’est pourtant toujours ce qu’elle récolte. et il ne la laisse pas passer. elle se voit, là, misérable. pas tout à fait nue, pas tout à fait désespoir non plus. boule de feu colérique qui se transforme en glace, au gré des mots, du toucher. jamais ce qu’il attend. jamais ce qu’elle veut non plus. qu’est-ce que je t’ai donné au juste ? y a le sourcil intéressé qui se lève, stoppant sa course rien qu’un instant. elle peut pas entrer de toute façon, elle reste bloquée par l’ordre qu’il a soufflé, par sa carrure qui lui barre l’entrée. pendant un instant y a l’ombre de la colère qui se calme, apaisée par le vent, par le froid. le silence des non-dits pourtant plus criards que le reste. reste ici, qu’il exige. il ne lui laisse pas le choix. elle sent la nouvelle vague qui arrive, plus douce cette fois. le combat n’est pas fini et ça se trouve quelque part entre le corps à corps qu’elle aime et celui qu’elle déteste. l’entre-deux, celui qui dit jamais vraiment rien. jusqu’à ce qu’on le pousse à nouveau, d’un côté ou de l’autre. je fuis pas. elle le rétorque aussitôt, grognon. elle fuit pas nora, jamais. elle s’en va mais elle fuit pas. elle fuit peut-être un peu mais elle fuit pas, jamais devant les autres, encore moins devant lui. elle a trop de choses à prouver la gamine, trop de batailles à mener. toutes les choses à régler, le poids du monde sur ses épaules, un fardeau qui n’en finit jamais. mais elle bouge pas pour autant nora, le noir de l’oeil qui fixe le sien, à tenter de déceler où il veut en venir. la faire rester. la faire tomber. glisser au bord de l’abysse et plus jamais remonter. ça la fait pas s’en aller nora. au contraire, elle s’approche un peu, les yeux posés sur la veste qu’il lui tend, comme un prix de consolation à ce qu’elle demande. ne pas partir et rester. ne pas s’enfuir et rester. ne pas gagner et rester. et y a ses mots qui la secouent encore, la gamine frêle, qui lui font serrer la mâchoire, l’éclair du regard sombre qui le foudroie un instant. arrête d’être lâche. oh elle voudrait pouvoir lui dire qu’elle part pas pour être lâche, qu’elle s’en ira pas parce qu’il la blesse, parce qu’il la vexe, parce qu’elle est pas prête à faire face au cataclysme qu’il renverse sur elle. mais elle dit rien nora, elle enrage à l’intérieur, le feu de la colère déployé au creux de l’estomac, quand elle fait un pas de plus. et je suis pas lâche non plus. elle s’approche encore, vivace, plus sèche encore, et tire sur la veste tendue. elle met pas trente secondes pour l’enfiler sur sa peau nue, en soulever les noeuds coincés dans sa crinière, frigorifiée ou peut-être craintive qu’il la retire sous son nez. et le silence, à nouveau. comme si elle hésite. comme si elle sait déjà que ce que s’apprête à dire ira trop loin. mais elle se retient pas, pas vrai nora ? elle aime ça. elle sent le souffle de satisfaction qui se propage dans l’estomac, réveillé par la douleur. la sienne, la tienne. la leur. ensemble, ils souffrent, et y a peut-être que là qu’ils se trouvent. t’as l’air d’oublier d’où tu viens. et elle se fait grande nora, le menton relevé, le regard bien droit. elle se fait grande, plus grande qu’elle ne l’est réellement, éveillée par l’instant qui détruit plus qu’il n’aime. elle a le coeur qui bondit, malgré le calme apparent. elle ment si facilement nora, le visage qui referme, les pas qui s’approchent, un peu trop près, et les doigts doux et brusques qui se referment autour de sa mâchoire. de tous les combats qu’elle mène, les leur sont ceux qu’elle préfère. et puis soudain, y a la vague qui les emporte. pas d’témoins. pas d’trop tard. ils sont là et l’instant d’après, ils se noient. au moins, on a voulu de moi. un jour, oui. peut-être plus maintenant. ils ont pas été nombreux. sil, la maison. caleb. seth. et ike, parfois. pas tout le temps. ça a peut-être pas duré longtemps. c’était jamais pour toute la vie. mais ils ont été là, quelques fois, sur le chemin parsemé d’embûches. à l’accueillir. à la regarder s’détruire. il a eu qui, ike ? à part la rue et le vieux wagon. à part l’errance et l’abandon, il a eu qui, ike ? nora, peut-être. il aurait pu. jamais vraiment. elle a le nez qui effleure son visage nora, l’odeur du sang qui se mélange à l’odeur du mal. la mâchoire qu’elle tient toujours aussi fort, comme pour forcer le regard, comme pour forcer le contact. regarde-moi ike. regarde comme ça fait mal. tu vas m’ouvrir la porte là ?
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MessageSujet: Re: déchire moi // nike   déchire moi // nike - Page 2 EmptyMar 31 Oct - 9:47

elle demande, comme si elle savait pas. innocence improbable. Elle sait ce qu'elle donne nora, tout le mal qu'elle cause, toute la douleur qu'elle engendre. Tout ce qu'elle donne pas aussi. Jamais douce, mais rugueuse. Papier de verre qui se frotte à la peau. Qu'est-ce qu'elle donne de plus que des plaies infligés du bout des griffes acérées ? s'ils étaient dans une tragédie, il dirait quelque chose de beau. Quelque chose qui apaise, de la tendresse pour apaiser les tourments. Trêve. Drapeau blanc. Comme des amants qui s'aiment follement, des amants maudits. Comme Roméo et Juliette. Mais eux, ils ne connaissaient rien de la vie, du haut de leur quatorze ans. Faibles victimes de familles en guerre. Vous, vous êtes la guerre. y a pas de fin tragique, pas de fin heureuse. Pas de fin du tout. Les batailles sont aussi vieilles que le monde, aussi éternelles que l'infini. vous êtes immuable coincé dans votre rythme décousu qui bat une mauvaise mesure. « du dégoût. Et beaucoup de haine. » il a pas envie de mentir ike, prétendre qu'il a rien ressenti. Il est pas capable non plus de démêlé tout les sentiments qui l'ont happé. La jalousie, sûrement, mais ça lui ferait trop plaisir. La violence, contre ce type, puis contre elle. Contre eux, ensemble. La haine, l'affront, la fierté blessé et la douleur des phalanges blanchis à force d'être trop serrés. l'impureté de sa peau maintenant qu'on l'a touché. Même brièvement. L'impureté de son âme, pour les jeux malsain qu'elle mène si brillamment. Le dégoût. D'elle qui joue. De ce type qu'elle utilise. De lui qui y croit si facilement. Dégoût de la facilité avec laquelle vous vous haïssez, vous vous blessez. Dégoût du plaisir, surtout, d'aimer ça si fort. Autant qu'elle. elle fuit pas elle fuit plus. Trop fière pour s'en aller maintenant qu'il l'a attaqué. Plus douée en attaque qu'en défense. Combattante jamais essoufflée. Elle fait plus mine de s'en aller, non, elle redresse le menton, blessée mais jamais à terre, menton dressé, l'oeil hautain. « qu'est-ce que t'es alors? » cynique, comme s'il savait qu'elle était rien de plus que ça pourtant, rien de plus qu'une lâche, qu'une faible qui gagnera jamais. Jamais de taille pour être son adversaire. Jamais vainqueur. Surtout pas contre lui. Il sait plus, ike, lequel d'eux deux il veut convaincre, la persuader de sa faiblesse ou croire, lui, qu'elle sera jamais capable de la blesser trop fort, au point de lâcher prise avant elle. Qu'il pourrait encaisser mille coups qui la mettrait à terre, elle. Il veut y croire par fierté. Par espoir de pas finir détruit par tout ça, pas avant de l'avoir détruite au moins. Mourir, oui, mais jamais avant elle. C'est une course à la souffrance à celui qui en endurera le plus sans flancher, celui qui brisera l'autre sans se perdre aussi. S'étouffer sans en crever. Ça marche comme ça, entre eux et dans leur vies. Fonctionnement type d'existences ravagées. Il sait comment tournent les engrenages, parce que contrairement à ce qu'elle dit il sait d'ou il vient, ike. De nul part. Il l'oublie pas, c'est inscrit dans ses gènes, imprégné dans l'ADN, c'est quelque chose qu'on efface pas, une évidence qui se lit jusque dans le fond de l'âme. Il le nie parfois, par facilité. Le déni bien plus doux que la vérité trop lourde à porter, mais ça revient toujours. Vague violente qui l'emporte, la main de nora qui le retient. Tout doigts crispés qui oppressent sa mâchoire, le visage bien trop proche du sien. souffle contre souffle, à sentir la chaleur brûlante des enfers qui vivent en elle. Il peut pas s'empêcher de la fixer, trop près. Yeux clair à glacer le sang. au moins, on a voulu de moi. combien de seconde ? combien de minutes ? Le temps trop lent, trop rapide, la prise de conscience. Le silence, ravageur. calme, les yeux fixés sur les siens, la tête sous l'eau, les bruits ambiants qui deviennent sourds. combien ? une heure, une vie ? Du temps gâché, des jours, des nuits. le visage impassible et le myocarde qui grimace. on entend la fissure s'étendre, sillon écarlate sur son âme. explosion. des morceaux épars, tranchant, qui se plante à l'intérieur de lui. Combien ? Le temps de se tuer, de se faire vivre et d'en crever. Trop long, trop court. Trop peu mais bien trop. Douloureuse brûlure, langue acide. Ivre de haine, déjà, ivre de peine, là. Pas celle qu'elle inflige, celle qu'elle montre seulement. la vérité crachée, vicieuse, hargneuse. Combien ? Juste le temps de la repousser, la main sur le visage trop près du sien qui repousse avec véhémence. dans l'espoir qu'elle chute, dans l'espoir d'entendre la nuque craquer douloureusement, qu'elle se cogne trop fort. Tableau à l'hémoglobine, sa tête sur le bitume parsemée de sang. rêve avorté c'est rien qu'un pas en arrière qu'elle fait, il l'a peut-être pas vraiment voulu. Pas vraiment su le faire. Fantasme réalisable, mais pas aujourd'hui, il est pas prêt. « va les voir alors. » y a l'éclairage public qui dessine un peu mieux son visage, des traits qu'il voudrait ne plus voir. disparaît. il s'écarte enfin, puisqu'elle le désirait tant, un pas de côté. et la porte du sinner qui lui tend les bras, il lui laisse la voie. autoroute vers sa solitude. chemin vers l'enfer. « parce que j'en fais pas parti » pas aujourd'hui, demain peut-être. jamais, toujours le temps de panser les plaies que la bataille a laissé, de faire taire la rancœur qui écœure.
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MessageSujet: Re: déchire moi // nike   déchire moi // nike - Page 2 EmptySam 4 Nov - 23:06

c’est trop tard. remonter le temps, reprendre les mots. tout recommencer. y a pas de case départ, pas de seconde chance. y a que les mots qui détruisent un peu plus, les actes qui crachent leur haine. que des non-dits sur lesquels se rappuyer quand ils se font pourtant moins nombreux, presque invisibles. est-ce qu’ils existent encore ? elle sait plus vraiment, nora. si y autre chose que ce qu’ils se crachent à la gueule. si les morceaux de leur histoire à l’envers sont toujours là, quelque part, où s’ils idéalisent la haine qu’ils se portent. ils se persuadent sans doute que y a encore de l’amour, là-dessous. pas de l’amour beau, rien de bon ni joli. juste celui qui fait mal, celui qui ronge et qui ne laisse rien lui, l’accroche dont on se décroche pas, et le besoin devenu vital, au fil des ans. y a rien de beau entre nora et ike et pourtant ils en sont encore là, à se déchirer l’âme autant que les lambeaux épars de leur peau. à s’foutre en l’air pour des conneries qui n’en valent pas la peine, parce qu’ils ont oublié comment se retrouver. alors elle reste là nora, fière du haut de son menton bien droit, de son regard hautain. à regarder souffrir. à s’regarder détruire. dans le noir de son oeil, on peut presque y voir toute la volonté de faire mal et elle aime ça nora, elle aime beaucoup trop ça. elle s’étonne pas nora, quand il évoque la haine, le dégoût. elle est pas surprise nora, et elle tente pas non plus de lui faire croire qu’elle l’est. parce que les années les lie autant que leur volonté de se détruire et qu’il ne la connait que trop bien, maintenant. qu’il en devine les ombres et les contours tout autant qu’il prétend ne rien y comprendre, qu’il s’en détache par crainte de parfois trop y ressembler. ils sont comme ça nora et ike, les deux côtés d’une même pièce, à vivre ensemble, crever ensemble. s’anéantir ensemble et se haïr, surtout. comme les deux doigts de la main qui ne vont pas ensemble. amputation nécessaire, bien qu’invivable. alors qu’est-ce qu’ils sont, nora et ike ? qu’est-ce qu’il leur reste, là, à la lueur du lampadaire, dans le froid de l’hiver qui s’engouffre jusqu’au sinner ? pas grand chose. peut-être rien, à tous les écouter, parce qu’ils ne comprennent pas. mais nora elle a pas besoin des gens pour savoir elle, elle a pas besoin de les entendre dire qu’ils sont maudits et qu’ils se tuent à petit feu. nora elle mènera toutes les batailles pour s’en sortir si ça veut dire les mener avec ou contre lui si ça veut dire s’accrocher à ce qu’il reste d’eux. des gamins perdus qui n’avaient qu’eux. ike et nora c’est comme des aimants qui se sont mal trouvés, attirés par leur force contraire. y a pas d’étoiles pour les guider, pas de malédiction qui s’abat sur leur tête. y a que les deux bons à rien pas foutus d’se parler, pas même foutus de s’pardonner. seulement capables de s’en vouloir, et de faire payer. faire payer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. alors il fait mal ike. peut-être tout autant qu’elle. elle reste droite nora mais y a le trou qu’il creuse un peu plus; l’épidémie qu’il déverse sans remord. ça tangue, dans les feux de la colère mais elle bouge pas nora, anéantie par la violence des mots mordants son âme. elle sait pas qui il persuade quand il dit ça mais elle y croit nora, pendant un instant. elle se dit qu’il a raison et qu’elle devrait pas être ici, qu’elle devrait jamais venir ici, parce qu’il est toujours là. elle se dit qu’il a raison l’espace d’une seconde et ça se bouscule rapidement l’instant d’après quand y a l’instinct qui revient à la charge et qui lui crie que tout ça c’est pas rien. que les faux-semblants sont encore là, qu’ils ont pas pris le dessus sur la réalité. ils sont toujours là, nora et ike, planqués quelque part, et qu’ils se retrouveront bientôt, un jour de trêve au milieu des guerres. oui ? non. elle sait plus nora. la frontière se fait floue et les mensonges se confondent si bien avec la réalité qu’elle finit peut-être bien par y croire. t’as jamais eu besoin de le dire pour m’en persuader. des enfants qui se poussent dans la boue aux adultes qui mordent la poussière, y a que comme ça qu’ils se parlent finalement. que comme ça qu’ils comptent, à travers les souvenirs violents. y a l’oeil colère qui reflète le coeur glacé et elle hésite nora. elle le voit ouvrir la porte, lui laisser le passage. elle a qu’à y aller. un pied devant l’autre et laisser la porte claquer derrière elle. y a l’air pesant qui retombe entre eux et y a nora qui se décide enfin. un pas devant et elle s’enfonce déjà dans le couloir, dans le bruit résonnant de la porte qui claque derrière elle. la fin d’une époque et pourtant jamais celle d’une histoire. ils seront là, tout droit jusqu’à la fin. la petite mort.
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