FERMETURE DU FORUM
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 plaisir coupable. (beverly&loevan)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyMar 27 Mar - 19:20

beverly & loevan
plaisir coupable
« ça craint putain. » il jure en titubant en dehors de sa voiture, le corps lourd et le coeur au bord des lèvres. il manque de tomber à la renverse, mais il se retient à la portière. ça le fait marrer d’avoir raté le sol de quelques centimètres seulement, mais son rire se bloque au fond de sa gorge. soudain, il se penche vers le bitume parce qu’il a la nausée. il aimerait être assez fort pour s’enfoncer lui même deux doigts dans la bouche et vomir la bile et l’alcool que contient son estomac, mais rien que l’idée lui file encore plus la gerbe alors il patiente pour que ça vienne sans aide, mais c’est long et finalement il se relève presque droit parce qu’il se trouve con à attendre là, alors qu’il habitude dans l’immeuble juste au dessus. il se dit qu’il aurait peut-être pas du conduire jusque là, qu’il aurait pu y rester, qu’il aurait du rester avec nora, mais l’échange est devenu compliqué et il a préféré fuir les problèmes. elle aussi d’ailleurs. ils sont pareils ces deux-là. il l’aime bien nora. dans le hall d’entrée en se souvenant que l’ascenseur ne fonctionne plus et qu’il habite au quatrième étage, il maudit le monde entier, il parle tout seul dans l’obscurité jure comme un charretier, vraiment pas dans son état habituel, il se fiche de réveiller tout le quartier, il se dit qu’une petite engueulade avec un voisin pourrait même être bénéfique. sûrement que s’ils en viendrait aux mains loevan ne serait pas capable de faire quoi que ce soit, mais après un bon coup, il tomberait dans le coma et se réveillerait le lendemain matin comme si de rien était, enfin il aurait terriblement mal au crâne, mais ce ne serait pas dû qu’aux effets néfastes de l’alcool et il se sentirait moins bête ou peut-être pas au final, ses idées s’embrouillent. il finit par trouver la porte de son appartement avec difficulté, il cherche la clé dans la poche de son pantalon trop serré et quand il l’extirpe enfin, il se rend compte qu’elle ouvre rien du tout. il tourne la tête et roule des yeux, c’est pas cette porte. c’est celle d’en face. il se traîne jusqu’à celle-ci et cette fois la serrure cède. il fait un boucan du tonnerre en rentrant dans le petit appartement, ses pieds s’emmêlent dans le tapis de l’entrée, ses clés résonnent dans le bol prévu pour les ranger et en retirant ses chaussures, il se cogne le pied droit contre un meuble. merde, il jure beaucoup d’habitude, mais ce soir, il atteint des records. le visage qui affiche une grimace, il avance dans le noir complet, cherche la lumière du salon à tâtons. heureusement son frère à un sommeil lourd et il ne se réveillerait pas même si quelqu’un venait cambrioler. il aimerait pas voir son jumeau dans cet état, il penserait qu’il a encore besoin de son aide, il lui proposerait peut-être même encore de partager le lit de beverly et aujourd’hui ça le foutrait en rogne qu’il lui propose ça, ouais il aimerait pas ça. ou justement, il adorerait, oh il ne sait pas. des bruits de pas lui font rouvrir les yeux qu’il avait fermé jusque là pour chasser la douleur dans son pied, l’eau du robinet coule avant de s’arrêter. et si personne n’est encore venu le voir pour s'inquièter alors c’est que c’est pas son jumeau qui se trouve à quatre mètres de là, au lieu de courir dans sa chambre pour s’enfermer, loevan décide de pénétrer dans la cuisine. il ressemble à que dalle, les yeux embués, les cheveux ravagés, il a juste l’air débraillé. la lumière du salon ne suffit pas à éclairer la kitchenette, et loevan plisse les yeux pour apercevoir la silhouette de la copine de son frère, y’a que les rayons de la lune qui se reflètent sur sa peau. elle est belle. il pense. enfoiré. il pense aussi. il faudrait qu’il arrête de penser ce soir. « salut bébé. » il voulait se taire, mais les mots sortent d’instincts. un sourire presque confiant s’affiche sur son faciès, il roule des yeux quand elle ouvre la bouche pour répondre. « ouais, ouais. ne m’appelle pas bébé. j’ai saisi. » il dit en riant doucement. ridicule. qui lui? ou la situation? un mélange des deux. il sourit, sûrement qu’il se trouve marrant sur le coup. il regrettera ses actes demain, il regrette toujours le lendemain, c’est ça de vivre dans l’enveloppe corporelle d’un taré. il ouvre le frigo pour y trouver de quoi grignoter, la porte cache la gamine à sa droite. il la fait réapparaître en la fermant, y’a rien là-dedans. il l’observe. « tu sais ce que je pense? » il s’approche et elle se recule. bizarre c’est elle qui le touchait la dernière fois. c’est elle qui voulait qu’il s’enfuie pas. « je pense que t’es une menteuse. » son sourire ne faiblit pas, même quand la gamine affiche une mine un peu effrayée tant dit ce qu’il ne cesse de se rapprocher. elle bute contre le coin de la pièce. les mains sur le comptoir à la recherche d’une échappatoire. face à lui. offerte. comme ce jour là, chez ses parents. putain si seulement elle savait. « je pense que tu adores ça. tu adores que je t’appelle bébé. » il contrôle plus rien loevan, il sait plus ce qu’il dit, c’est comme si son cerveau avait oublié de revêtir un filtre, il est désinhibé. il a envie qu’elle sache. il a envie de tout lui dire, de cracher le morceau. est-ce que l’excuse de l’alcool pourrait fonctionner dans ce cas là? il ne pense pas. il ne pense plus. il a les yeux rivés sur elle. ses doigts viennent se poser sur sa joue, il la caresse du haut de la pommette jusqu’en bas du menton. il inspire difficilement loe, il suit plus le cours de rien. « pas vrai? » il murmure. ses prunelles sondent quelque chose en elle qu’il ne trouvera sûrement jamais, mais tant pis, loevan en a assez. marre d’être gentil, marre d’être correct. envie d’être mauvais. il brise toutes les règles imposées. écrase ses lèvres contre les siennes. — un avant goût de l'enfer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyMer 28 Mar - 13:29


Elle remue dans son sommeil, perturbée malgré elle par les bruits qui, bien qu'étouffés par la porte close, raisonnent dans le couloir. Elle se retourne dans le lit dans l'espoir de retomber rapidement dans les bras de morphée mais ses doigts à la recherche inconsciente du corps chaud de Camden à ses côtés se referment sur le vide. Sa place est froide, une constatation qui la force à ouvrir les yeux. Avec un soupir suivit d'un léger baillement, elle regarde l'heure affichée par le cadran rétroéclairé du réveil qui diffuse une lueur rougeâtre dans la pièce. 5h12- 13. Il n'est toujours pas rentré. Nouveau soupir. Les sens encore anesthésiés, elle inspire une bouffée d'air pour se réveiller et tente de passer une langue humide sur ses lèvres mais le résultat est tout sauf convaincant. Elle a la bouche sèche, pâteuse. La faute à toute la bouffe chinoise bien trop salée qu'elle a avalé pendant sa pause à l'hôpital plus tôt dans la soirée. Les yeux clos, elle pousse un petit gémissement en guise de protestation contre son propre corps. Elle n'a aucune envie de quitter la chaleur de ses draps pour aller boire un verre d'eau à la cuisine. Et en même temps, elle sait qu'elle ne parviendra pas à retrouver le sommeil tant que sa langue s'acharnera à rester collée à son palais. FML. Elle repousse les couvertures et frissonne tandis que les parcelles de sa peau qui ne sont pas recouvertes par son pyjama se couvrent d'une légère chair de poule. Elle rassemble tout son courage et se glisse en silence dans le couloir jusqu'à la cuisine où elle récupère un verre sur l'égouttoir qu'elle remplit d'eau au robinet avant de l'avaler d'une traite. Le liquide froid lui coule dans la gorge jusque dans l'estomac, laissant une trainée glacée sur son passage et elle repose son verre avec un soupir d’aise avant de s’étirer de ton son long, féline. Bras tendus au-dessus de la tête, elle sursaute légèrement lorsqu’elle entend la voix de Loevan dans son dos. Salut bébé. Elle sait que c’est lui à la seule façon dont son corps réagit à ses paroles. Les petits cheveux sur sa nuque se dressent et une vague de chaleur se propage dans ses membres depuis son estomac. Il a une façon bien à lui de prononcer ce mot, Bébé, qui la fait frissonner. Lèvres entre-ouvertes, sourcils légèrement froncés, elle se retourne pour lui faire face. Elle aimerait lui demander d’arrêter de l’appeler ainsi, une énième fois, mais le seul mot qui lui vient à l’esprit exprime tout le contraire de sa pensée. Encore. Dis-le encore. Heureusement, il ne lui laisse pas le temps de parler sans réfléchir et se contente de reprendre ses paroles passées. Il rit. Ricane même. Un son qui n’a rien de réellement joyeux, qui transpire l’ivresse. L’entendre rire de la sorte lui serre le cœur, lui fait mal. Elle serre les dents pour retenir l’émotion, à s’en faire exploser les molaires. Il sourit et une fossette se creuse dans sa joue mais son sourire n’atteint pas ses yeux sombres tandis qu’il disparait derrière la porte du réfrigérateur. Muette, Beverly ne le lâche pas du regard, interdite. A quoi tu joues Loevan ? Il se redresse et elle détourne le regard lorsqu’il reporte son attention sur elle. Elle évite soigneusement le regarder jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche. Tu sais ce que je pense ? Elle secoue la tête imperceptiblement tandis qu’il avance vers elle et qu’elle esquisse un pas en arrière comme un animal effrayé. Une part d’elle a envie de savoir ce qu’il pense. L’autre préfèrerait qu’il n’en dise rien. L’une et l’autre se livrent un combat sans merci qu’il finit par trancher net. Je pense que t’es une menteuse. L’incompréhension se lit dans son regard qu’une lueur de panique traverse brièvement. De quel mensonge parle-t-il ? Est-ce qu’il sait pour Nikos et sa visite au Roaring Lions ? Impossible. Parle-t-il des secrets qu’elle a pour ses parents ? Peu probable, ça n’a rien d’un véritable secret, rien qu’il puisse réellement utiliser contre elle. Alors quoi ? Il continue d’avancer tandis qu’elle recule et elle se retrouve acculée contre le plan de travail. Elle laisse échapper un hoquet de surprise lorsque ses reins heurtent le comptoir auquel elle se raccroche. La situation a un goût de déjà vu, tout comme les frissons de peur et d’excitation qui lui parcourent l’échine alors qu’il s’approche encore, sa silhouette imposante lui barrant le passage. Il se tient là à quelques centimètres d’elle, et Beverly retient son souffle. Son corps tout entier est dans l’attente, tendu. Je pense que tu adores ça. Tu adores que je t’appelle bébé. Un gémissement à peine audible s’échappe d’entre ses lèvres comme pour confirmer malgré elle les paroles du garçon et elle ferme les yeux comme si ce seul geste pouvait suffire à faire oublier le petit son qui vient de la trahir. Elle secoue la tête imperceptiblement à nouveau mais sait pertinemment qu’il s’agit là encore d’un mensonge. Son corps parle de lui-même, la contredit ouvertement. Sa peau se pare à nouveau d’une fine chair de poule tandis qu’il caresse sa joue et elle soupire de plaisir à ce contact. Pas vrai ? Vrai. Son regard la transperce et elle passe une langue humide- qui glisse cette fois parfaitement- sur ses lèvres, juste à temps pour recevoir celles de Loevan, pressantes, avides. Elle étouffe un gémissement, mélange de surprise et de plaisir contre la bouche du brun tandis  qu’une douleur exquise se répand dans son bas ventre et jusque dans la pointe de ses seins. Elle le désire. Une sensation qui l’effraie autant qu’elle l’enivre. Ses mains quittent le plan de travail derrière elle pour venir se perdre dans la nuque de Loevan où ses doigts s'enroulent autour des petits cheveux emmêlés qui la recouvrent, les tirent avec envie, passion tandis qu’elle entre-ouvre les lèvres pour répondre à son baiser, l’approfondir. Sa langue vient buter contre les lèvres closes de Loevan pour l’inciter à les ouvrir, s’ouvrir à elle tandis que dans ses veines, son sang se transforme en lave en fusion. Il a le goût du whisky et du sel. Il a le goût de l'interdit.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyJeu 29 Mar - 10:21

il écrase ses lèvres contre les siennes, peu lui importe les conséquences qui pourraient y avoir après un tel baiser. contre toute attente, les mains de la gamine viennent se perdent dans les cheveux du brun, les yeux clos, les lèvres scellées, il émet un son entre le grognement et le gémissement qui vibre contre elle quand il se rend compte qu’elle est en train de répondre à son baiser. la langue de la copine de son frère vient frôler ses lippes pour l’inciter à ouvrir la bouche et il ne se fait pas prier pour s’exécuter, ses doigts quittent le comptoir sur lequel il était appuyé pour que ses paumes puissent remonter le long de ses flancs, son tee-shirt court accompagne leurs courses. il se rapproche pour être encore plus près d’elle qu’il ne l’était déjà, pour sentir la pointe de ses seins durcir contre son torse, pour qu’elle puisse sentir à son tour à quel point il la désire. les bruits qui s’échappent de la bouche de beverly commencent à le rendre dingue, il se détache d’elle et ouvre les yeux pour découvrir une gamine débraillée, le regard enflammé, il inspire profondément et la seconde d’après, il attrape ses cuisses pour la faire monter au bord de l’évier. son bassin vient se placer entre ses jambes dans un geste plus animal qu’humain, mais loevan ne cherche plus à être doux avec elle, et la brutaliser l’excite plus que ça ne devrait. ses lèvres viennent recouvrir les siennes une nouvelle fois pour la dévorer d’une gourmandise qu’il ne se connaissait pas, mais la gamine est plus délicieuse dans sa bouche qu’aucunes autres femmes avant elle. il exerce une légère pression du bassin contre la brune pour sentir si elle est aussi réceptive que lui, on est bien loin du baiser enfantin et innocent, loevan recouvre un peu ses esprits sait qu’il dépasse les limites, mais c’est trop bon de voir qu’elle répond à chacun de ses gestes, et quand elle se met à décrire des petits mouvements de haut en bas contre lui, il ne répond plus de rien, perdu dans les abysses de son plaisir. il gémit, enfonce ses mains dans ses cheveux pour  l’attirer toujours plus proche, il a oublié comment on faisait pour respirer. mais soudain, elle se fige, ou alors est-ce lui? la paume de sa main délicate qui jusqu’à présent tirait ses cheveux en arrière vient s’écraser contre sa joue et loevan recule sous la violence du choc qu’elle lui inflige. il expire brusquement surpris, mais surtout parce que le sang dans ses veines pulse toujours à plein régime. il manque de trébucher encore bourré, mais se rattrape. ses yeux s’ouvrent, il a le regard dans le vide n’ose pas encore affronter celui de la gamine perchée sur le comptoir parce qu’il sait qu’il a merdé malgré l’alcool et l’adrénaline qui l’anime toujours. finalement, il assume, son regard vient percuter le sien. il fronce les sourcils néanmoins encore plus surpris de l’expression qu’affiche la brune, elle ne semble en rien en colère, encore moins effrayée ou sur le point de lui exploser à la figure. elle a l’air coupable, et loevan aimerait croire que c’est à cause de la gifle qu’elle vient de lui administrer et non pour tout le plaisir qu’ils viennent de se procurer. bordel, il a encore son goût de sucre sur la langue et son désir est visible à travers son pantalon qu’il trouve encore plus serré qu’en début de soirée. il sait qu’il devrait présenter des excuses avoir l’air de s’en vouloir un minimum, peut-être même lui fournir une explication après tout, n’est-il pas censé la détester depuis qu’elle est arrivée dans la vide son frère? mais les mots ne franchissent pas la barrière de ses lèvres qu’il mordillent, la vérité c’est qu’il est loin d’être désolé, c’était le meilleur baiser de son existence et il compte s’en souvenir encore longtemps. tant pis si les choses lui ont déplu, tant pis si après ça elle ne peut plus le regarder en face et au diable camden, si elle lui raconte alors il improvisera, l’alcool et le désir sont des facteurs que son jumeau comprendra, il pardonnera, il pardonnerait n’importe quoi, il lui a fait pire que ça. mais elle, elle sait pas. elle sait rien. ils sont toujours si proche que loevan peut sentir les effluves de son shampoing et il hésite entre retourner dans sa chambre pour fuir le désastre qui vas suivre ou attendre qu’elle s’exprime sur la situation, ça lui semble tellement dur de s’éloigner d’elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptySam 31 Mar - 16:56


Il émet un son à la limite du grognement qui fait vibrer tout son être, se répercute en elle jusqu’aux tréfonds de son âme et Beverly laisse échapper un soupir de plaisir pour toute réponse. Ses lèvres épousent les siennes, les découvrent avec une avidité non feinte tandis que ses doigts fébriles se cramponnent à sa nuque. Les mains du garçon se posent sur ses hanches et elle frissonne à son contact. Elle n’a pas froid pourtant, bien au contraire, mais chaque parcelle de sa peau qu’il caresse donne l’impression de s’embraser sous ses doigts. Il s’approche un peu plus et leurs corps se rencontrent. Elle peut sentir l’expression de son désir pour elle enfler contre son ventre et cette constatation lui arrache à son tour un gémissement qui se fraie un chemin entre ses lèvres au moment où Loevan se détache d’elle. Un son à mi-chemin entre l’expression du plaisir et celle de la frustration. Le regard fiévreux, les lèvres gonflées, elle l’observe le souffle court. Son corps tout entier le réclame, lui, ses lèvres, ses mains, et par chance, il semble décidé à la satisfaire. Elle pousse un petit cri lorsqu’il la soulève pour l’asseoir sur le plan de travail et ses cuisses se referment autour de son bassin. Il n’a rien de doux, il est bestial, impatient, et pourtant, elle le désire plus qu’elle n’a jamais désiré personne. C’en est douloureux. La tension entre ses cuisses est trop forte et ne fait qu’augmenter. Tellement qu’elle pousse un gémissement rauque qui s’écrase contre les lèvres de Loevan lorsqu’il colle son bassin contre la partie la plus sensible de son anatomie. « Loe… » Elle souffle dans un murmure contre sa bouche gourmande tandis que ses hanches se mettent à onduler contre lui à la recherche de son plaisir. Les doigts crispés sur sa nuque, elle gémit à nouveau, plus fort, lorsqu’il enfonce ses doigts dans ses cheveux et elle remercie silencieusement le ciel que Camden ne soit pas rentré cette nuit. Camden. Elle ouvre les yeux et la réalité la frappe de plein fouet au moment où sa main entre en contact avec la joue du brun qui recule et titube sous la violence du choc. Surprise par sa propre réaction, Beverly l’observe en silence les yeux brillants, le cœur battant à un rythme chaotique. Sa main la brûle lorsqu’elle esquisse un geste en direction du garçon. Sa joue tournée vers elle porte la trace rougeâtre de ses doigts. La marque est bien visible malgré l’absence de lumière et se dessine dans la clarté lunaire. Beverly se mord la lèvre inférieure, assaillie par la culpabilité. Elle s’en veut, atrocement. Elle s’en veut d’avoir trompé la confiance de Camden, d’avoir apprécié ce baiser, d’avoir envie de l’embrasser encore, et encore, d'avoir envie de lui. Mais surtout, elle s’en veut d’avoir frappé Loevan, de lui avoir fait du mal. Il évite son regard et elle déglutit douloureusement, elle aimerait dire quelque chose, lui demander de la pardonner mais elle est incapable de produire le moindre son. Elle s’humecte la bouche. Elle a encore le goût de lui sur les lèvres, celui du whisky et de sa peau, un mélange qu’elle n’est pas prête d’oublier, qui lui manque déjà. Il relève finalement les yeux vers elle et son cœur manque un battement, se serre dans sa poitrine qui se soulève encore à un rythme désordonné. Le regard rivé sur lui, les yeux brillants, elle entre-ouvre les lèvres pour dire quelque chose, n’importe quoi. Elle passe à nouveau une langue humide sur ses lippes et prend une profonde inspiration. « Loevan je… » Elle murmure les yeux dans les siens. Il se tient là devant elle. Quelques dizaines de centimètres à peine les séparent et pourtant il lui semble loin, très loin. Trop. Sans prévenir, elle franchit le peu d’espace qui les sépare et pose à nouveau ses lèvres sur les siennes. Son baiser n’a rien d’impatient, elle ne le brusque pas, ne force pas la barrière de ses lèvres comme elle l’a fait plus tôt. C’est un baiser doux mais désespéré. Sa main quitte le comptoir pour se poser sur sa joue brûlante et elle caresse sa peau avec une légère hésitation, comme pour chasser la douleur de la gifle qu’elle vient de lui donner. Un soupir douloureux lui échappe lorsqu’elle sent que la peau du garçon est gonflée sous ses doigts. « Pardonnes moi » Elle souffle contre sa bouche, la voix brisée, tandis que des larmes se forment sous ses longs cils. Elle presse ses lèvres contre les siennes, une ultime fois avant que sa main ne glisse jusqu’à son torse pour le repousser. Les yeux toujours clos, il lui semble qu’une éternité s’écoule avant que sa bouche ne se détache de la sienne. Elle a l’impression qu’il a absorbé tout l’air de ses poumons au moment où ils se séparent, l’impression de laisser son cœur derrière elle lorsqu’elle quitte la cuisine en courant pour se réfugier dans la chambre de Camden dont elle verrouille la porte derrière elle. Pardonnes-moi…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyMar 3 Avr - 18:53

« loevan, je… » quelques mot s’échappent enfin de la bouche de la gamine rompant l’atroce silence qui s’étirait entre vous. vous vous observez comme si la réponse se trouvait dans les yeux de l’autre, mais rien à faire, tout reste indéchiffrable. vous êtes plantés l’un devant l’autre comme deux idiots qui ne trouvaient rien à dire sûrement qu’elle est trop gentille pour t’envoyer sur les roses une bonne fois pour toutes, pour t’assaillir avec des mots durs et des insultes violentes, pour te faire comprendre que tu n’es qu’un connard égoïste et que tu mérites de pourrir en enfer et toi sûrement que t’es trop naïf à t’attendre à ce qu’elle dise autre chose que toutes ces insanités, qu’elle te laisse une chance de t’expliquer. mais expliquer quoi? tes actes étaient prémédités et aucun regret ne vient troubler ta conscience. la seule explication c’est le désir que tu ressens quand elle est prêt de toi et qu’est-ce que tu pourrais dire pour justifier ça? la brune saute du comptoir d’un bond gracieux pour atterrir de nouveau sur ses jambes, ses lèvres douces, inoubliables viennent recouvrir les tiennes. un gémissement de surprise vient s’échapper d’entre tes lippes, elle chuchote un pardon que tu ne comprends pas, que tu penses rêver. tu ne peux que qu’imaginer ses lèvres qui cherchent à nouveau les tiennes, qui demandent encore. ce qui semble réel par contre, c’est elle qui s’échappe de ta prise, qui s’enfuit en courant littéralement jusqu’à la chambre de ton frère. celui qu’elle aime, le seul qu’elle désire réellement et non une pâle copie. un homologue raté. un foutu enfoiré. tu attrapes ton visage entre tes deux mains pour inspirer profondément, tu sens que ça pulse dans ta boîte crânienne, encore des effets de l’alcool et tu sens la terrible migraine arrivée. puis tu l’entends, le clique familier d’une porte qu’on ferme à clé et tu comprends que la gamine ne s’est pas juste échappée d’un baiser qu’elle ne voulait pas. mais qu’elle s’est aussi réfugiée par peur que tu la poursuives encore. tout l’air que tu avais inspiré jusqu’à présent s’échappe de tes poumons, comme si on t’avait infligé un coup dans l’estomac, mais c’est le coeur qui a pris. la douleur est pire qu’une vulgaire frappe dans l’estomac, elle te déchire de l’intérieur. et les images de la pire nuit de ta vie viennent t’assaillir alors que tu n’avais rien demandé, la gamine qui hurle, qui ne demande qu’à partir. sur le coup, quand les choses avaient commencé à devenir sérieuse avec celle-là, tu pensais qu’elle le voulait comme toi, tu as imaginé qu’elle te disait oui, qu’elle voulait que tu l’embrasses, que tu la touches, que tu la prennes, et quand tu t’es finalement réveillé le lendemain, les effets de l’alcool et des drogues dissipées, tu t’es rappelé que tout ça n’était qu’une illusion, un foutu mensonge que ton cerveau avait lui même créé pour assouvir un besoin que ta maladie te forçait à croire vital. et c’est camden qui t’avait ramassé à la petite cuillère et qui avait recommandé que vous dégagiez, que vous partiez très vite d’ici pour que jamais personne ne puisse t’enfermer dans un de ces hôpitaux pour cinglés. mais que dirait-il s’il apprenait que tu as recommencé avec la fille qu’il aime? celle qui partage sa couche depuis des mois? est-ce que cette fois, il n’irait pas lui-même jusqu’à chez les flics pour qu’il t’amène? tu pries pour que la gamine se taise, parce que si elle raconte tout cela à ton frère alors il se souviendra lui aussi de cette nuit-là et il aura peur que la prochaine fois tu ne rêves pas juste d’un baiser, mais de bien plus que ça et que la gamine ne puisse rien faire pour t’empêcher de la toucher. dans ta tête ce scénario complètement faux se façonne pour cause de tes actes passés et tu te rends pas compte que pour une fois t’est pas le seul fautif de l’histoire, que la gamine voulait chaque baiser, chaque caresse. l’alcool qui circule encore dans le sang te permet pas de marcher jusqu’à ta chambre, mais plutôt de tituber. tu fermes la porte d’un geste sec et tu t’écroules sur le lit avant même qu’une autre foutue mauvaise pensée vienne te troubler l’esprit. et comme n’importe quel être humain qui aurait abusé de la boisson, tu promets d’arrêter l’alcool parce que ça te rend vraiment pas service et que tu veux surtout pas t’attirer d’autres ennuis avec beverly et encore moins avec ton jumeau. de l’autre côté de la cloison du mur, tu peux pas savoir que la gamine tourne en rond en repensant à ce foutu baiser, tu peux pas savoir qu’elle risque d’en rêver. que pour elle, le sommeil viendra pas aussi facilement que pour toi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyJeu 5 Avr - 7:19

Le gémissement de Loevan vibre encore contre la bouche de Beverly lorsque, appuyée contre la porte de la chambre de Camden, la petite brune passe la pulpe de ses doigts tremblants sur ses lèvres gonflées. Son cœur bat encore la chamade dans sa poitrine. Elle a le souffle court mais sait pertinemment que son état n'est pas dû qu'à la course brève qui l'a menée jusqu'ici. Perdue, elle ferme les yeux et inspire profondément pour tenter d'y voir plus clair mais seul le visage de Loevan danse devant ses paupières closes tandis que ses doigts courent sur sa lèvre inférieure. Elle n'a pas besoin d'y réfléchir à deux fois pour savoir que c'est Loevan, et pas son jumeau, dont les traits la torturent. C'est son regard sombre et fiévreux qui la hante. C'est le goût de lui qu'elle a sur la langue et la sensation de ses lèvres sur les siennes qui ne la quitte pas. Ses jambes vacillent au souvenir de leur étreinte et elle serre machinalement les cuisses lorsque son bas ventre grogne d'un désir inassouvi, violent. Elle a envie de lui, l'impression d'avoir laissé une partie d'elle-même dans la cuisine en fuyant, et il lui faut se faire violence pour ne pas rouvrir la porte de la chambre pour aller le rejoindre, se jeter dans ses bras, se pendre à son cou et demander pardon en le couvrant de baisers. Lorsqu'elle rouvre finalement les yeux, elle se laisse glisser contre la porte jusqu'à ce que son corps se ratatine contre le sol. La tête rejetée en arrière, elle sent les larmes se former au coin de ses yeux et une boule de culpabilité lui obstruer la gorge. Tout ça ne lui ressemble pas. Elle ne s'explique pas les réactions animales, instinctives, qui prennent le dessus sur sa raison chaque fois qu'elle se retrouve en compagnie de Loevan. Elle aimerait mettre ça sur le compte de sa ressemblance avec Camden, après tout, quelle meilleure excuse que le fait que Loevan soit le portrait fidèle de son frère ? Mais la vérité est ailleurs, elle le sait. Parce que son cœur ne bat pas, ne bat plus, aussi vite lorsqu'il s'agit de Camden. Le feu qui la consume, la ronge, chaque fois que Loevan pose les yeux sur elle, la frôle, la touche, n'a rien à voir avec la douce chaleur qui l'étreint lorsqu'elle est avec son petit ami, aussi parfaitement identiques soient-ils. Le seul fait de penser à Loevan l'embrase et les muscles de son bas ventre réagissent à sa seule évocation. Même loin de lui, son corps continue de le réclamer. Un sanglot au bord des lèvres, elle renifle, secoue la tête et enfoui sa tête dans ses mains. Ses doigts se crispent sur ses cheveux et elle plisse les yeux avec force lorsqu'elle perçoit à travers la porte les pas de Loevan qui se traine jusqu'à sa chambre. Elle tend l'oreille pour l'écouter, percevoir le moindre son, mais il ne s'arrête pas en passant devant la porte de Camden. Il continue son chemin et bientôt, le cliquetis significatif d'une porte que l'on ferme se fait entendre, la plongeant dans le désarroi le plus total. Elle pourrait jurer avoir entendu à l’instant même où la serrure s’est enclenchée dans la pièce d’à côté, quelque chose se briser au fond d’elle. Les minutes passent, interminables au cours desquelles elle ressasse inlassablement les évènements de la soirée. Elle n’arrive pas à mettre de mots sur ce qu’il s’est réellement passé mais finit toujours par en arriver à la même conclusion. Elle est un monstre. Une constatation qui rend ses joues humides et lui pique les yeux. Parce que si elle peut parfaitement mettre les actes de Loevan sur le compte de l’alcool – et du whisky en particulier-, quelle excuse a-t-elle ? Aucune. Elle n’a pas avalé une seule goutte d’alcool depuis que Camden a organisé sa petite fête dans l’appartement et si elle s’est ennivrée, ce n’est que des baisers de Loevan, de ses caresses… La sensation du corps dur et chaud du garçon contre la partie la plus intime de son propre corps lui revient en mémoire et Beverly sent son sang s’agiter à nouveau dans ses veines, le brasier au creux de son ventre s’embraser à nouveau. Elle gémit, de protestation et d’envie à la fois et se force à se relever pour rejoindre le lit dans lequel elle se pelotonne, ses joues humides de larmes enfoncées dans les coussins où elle sombre dans un sommeil agité après avoir pleuré tout son saoul. Quand elle rouvre les yeux quelques heures plus tard dans un sursaut de conscience, la petite brune a une nouvelle fois le souffle court, elle tremble et il lui faut quelques longues secondes pour réaliser que Loevan n’est pas dans la pièce, qu’elle n’a fait que rêver la suite de leurs ébats. Son corps s’en souvient lui pourtant comme si tout ça avait été réel, qu’il l’avait réellement rejoint pour achever ce qu’ils avaient commencé dans la cuisine. La main posée sur le cœur pour reprendre ses esprits, elle sent la pointe durcie de son sein contre sa paume. Sa chair est sensible, en émoi et la tension dans son bas ventre bien réelle. Elle rougit à cette constatation tandis que ses doigts se promènent distraitement sur sa poitrine qui malgré sa taille plus que raisonnable lui semble lourde, gonflée. Machinalement, elle tourne la tête vers le pant de mur mitoyen avec la chambre de Loevan lorsque sa main s’attarde sur son sein droit puis glisse légèrement sur le haut de son ventre. Son corps réagit instantannément à ses caresses et elle déglutit nerveusement lorsque l’idée de satisfaire son désir elle-même lui traverse l’esprit. Elle n’a pas énormément d’expérience dans le domaine du plaisir solitaire, et les discours moralisateurs, accusateurs de ses parents lui reviennent en mémoire tandis que ses doigts s’aventurent plus en avant vers le centre de son plaisir. Chassant les paroles de ses géniteurs de son esprit, elle ferme les yeux et se concentre sur ses propres sensations, son propre désir, sur Loevan dont le visage se dessine à nouveau derrière ses paupières closes lorsqu’un gémissement à peine contenu lui échappe au moment où elle entre en contact avec le bouton de chair si sensible que renferment ses cuisses… Bienvenue en enfer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyJeu 12 Avr - 20:47

tes yeux ont du mal à s’ouvrir ce matin-là, tes paupières battent dans le noir un long moment avant de réussir à s’entrouvrir assez pour remarquer qu’il fait déjà bien jour à l’extérieur à travers tes volets à demi-fermés. allongé sur le côté, tu veux rouler sur le dos, mais le mouvement t'arrache un gémissement de douleur inexplicable, tes muscles sont ankylosés signe que tu n’as pas passé la meilleure nuit de ta vie, une minute seulement après t’être réveillé, tu sens une horrible migraine venir s’installer entre les parois de ton crâne. tu cherches à tâtons des cachets pour la contrer dans ta table de chevet et tu avales sans eau puisque tu n’en as pas à proximité, au début avant d’avoir le temps de réfléchir à ce que tu es, où tu es et ce que tu fais, ton seul but et de te rendormir pour rattraper tes heures de sommeil perdues, mais bientôt les événements de la veille te reviennent en mémoire et tu te souviens de nora et de ses conseils à la con, du mal dans lequel tu étais quand tu as pénétré dans l’appartement à pas d’heure. des flashs de la copine de ton frère, elle est dans la cuisine et tu t’approches, pousse la gamine contre le comptoir. l’embrasse à pleine bouche. tu grimaces suite à cette image, un coup d’oeil furtif vers la porte comme si ton frère allait débarquer pour te tuer, mais c’est le silence complet dehors. les flashs reviennent par dizaines, des images. ses cheveux en bataille, tes mains qui l’attrapent. des sons. tes gémissements, le bruit de la claque qu’elle te donne. des émotions. ton coeur qui se brise parce qu’elle part en courant, le poids de la culpabilité qui t’assaille. tu roules sur le ventre, grogne contre ton oreiller, jure, hurle même. l’envie de pleurer ou de fuir loin. tu as recommencé, tu as encore fait ça. infliger à une fille ce qu’elle ne voulait pas heureusement bon dieu, cette fois tu t’es arrêté, tu t’es arrêté in extremis avant de faire une grosse bourde du moins plus grosse que celle-là. tu penses à la réaction que ton frère aura quand elle lui racontera peut-être l’a t-elle déjà fait? sûrement qu’il est dans la cuisine attendant patiemment que tu te pointes pour te cracher au visage que la prochaine fois que tu embrasses sa copine sans son autorisation, il te démembre. la nausée te prend soudainement, aucune envie de vomir ce que t’as dans le bide sur les draps propres de ton lit, tu titubes dans un sale état jusqu’à la salle de bain priant pour qu’elle soit vide — elle l’est. tu as pas le temps de t’accroupir devant les chiottes, tes mains se posent contre l’évier et tu te laisse aller. de la bile et l’alcool envahissent ta bouche que tu t’empresses de rincer une fois que tu es certain de ne pas avoir à recommencer. comme pour retarder l’inévitable confrontation que ton frangin te fera subir, tu sautes sous la douche. comme si on pouvait laver les péchés, comme si l’eau qui coulait emportée avec elle tout ce que tu as fait dans la soirée. tu frottes ton visage à deux mains pour chasser les images de la gamine en tee-shirt court, la bouche entre ouverte, tu frottes fort pour oublier le goût sucré de sa langue. en regardant ta queue, tu soupires affligé par ton comportement. fièrement dressé comme si elle se préparait à quelque chose qui n’arrivera sûrement plus jamais. tu repousses l’envie de te faire plaisir, ce n’est pas comme si tu le méritais, tu te sens déjà si sale. tu brosses tes dents énergiquement avant de quitter la douche. une serviette autour des hanches, l’eau qui dégouline de tes cheveux au bas de ton dos, tu regardes s’il y a personne dans le couloir avant d’avancer jusqu’à ta chambre, mais tout est calme. beaucoup trop calme. les sourcils froncés, tu peux pas t’empêcher de t’arrêter devant la porte de la chambre de ton frère. tu t’attends à beaucoup de choses, mais pas à ça qui arrive. un gémissement léger s’échappe de la bouche de beverly, tu reconnais ce son comme si tu l’avais déjà entendu mille fois auparavant, mais ce n’est pas ça qui t’arrête dans ta lancée à écouter à travers la porte. c’est cette image d’elle pressée contre ton corps hier soir qui contraste étrangement avec ce qu’elle fait maintenant. camden l’aurait-il pris alors qu’elle venait de lui raconter ce qu’il s’était passé? sûrement pas, il serait d’abord venu te mettre une raclée. le fait qu’elle soit avec lui tout de suite, qu’ils soient en train de coucher devrait te soulager, et pourtant tu sens cette pointe contre ton cœur, ton estomac qui se contracte douloureusement. elle gémit encore et tu fermes les yeux pour t’empêcher de défoncer cette porte, de défoncer ton frangin. tu n’as aucun droit de faire ça. tu n’as aucun droit sur eux, sur elle. et ça te tue de l’intérieur. tu voudrais qu’elle ne gémisse comme ça qu’avec toi… si seulement, elle savait. putain, si seulement elle se doutait. si seulement, elle le voulait. avant de faire une action qui te coûtera cher, tu pivotes sur tes talons. partir loin de cette porte, loin de cet appartement, loin de cette fille. tu as besoin de prendre l’air, d’avoir les idées à nouveau claires, tu dérailles complètement depuis que tu la connais. et la jalousie qui te ronge à cet instant n’est que le fruit de tes sentiments naissants.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  EmptyDim 15 Avr - 12:28

Les yeux fermés, Beverly n’entend plus que les battements de son propre cœur qui cognent contre ses tempes tandis que le plaisir monte en elle, l’envahi par vagues. Elle ondule sous ses propres caresses sans parvenir à satisfaire pleinement le désir qui la ronge. Elle rêve à d’autres caresses, d’autres mains sur sa peau et le prénom de son bourreau se répercute dans son esprit comme une étrange mélodie, Loevan, Loevan, Loevan. Les incisives fermement plantées dans sa lèvre inférieure qui blanchit immédiatement sous la pression, elle s’efforce de contenir les gémissements qui menacent de lui échapper. Certains y parviennent pourtant, étouffés mais bien réels. Loevan, Loevan, Loevan. Elle aspire l’air comme s’il lui manquait puis retient son souffle, se cambre, soulève les hanches à la recherche d’un corps absent au-dessus d’elle. La frustration se mêle au désir et elle fronce les sourcils, agacée. Ses doigts s’activent sur sa chair et elle sent la pression augmenter, devenir insupportable jusqu’à ce que la délivrance s’annonce, salvatrice. Loevan, Loevan, Loevan. Il lui semble que son cœur récite le prénom du garçon, comme si chaque battement l’épelait, inlassablement. C’est toujours lui qui inonde ses pensées lorsque la vague de plaisir la submerge, emporte avec elle le peu de raison qu’il lui reste. C’est son prénom qui résonne à ses oreilles et qu’elle gémit pour elle-même lorsqu’elle plante ses crocs dans sa main libre pour contenir la manifestation sonore de son dernier sursaut de plaisir. Loevan, Loevan, Loevan. Le souffle court, le corps engourdi, elle finit par se laisser retomber sur le matelas, les yeux rivés au plafond, la peau moite et les sens encore en émoi. Il lui faut quelques minutes pour recouvrer ses esprits, retrouver un rythme cardiaque normal, que sa température corporelle redescende. Elle ferme les yeux à nouveau et pousse un soupir las. L’espace de quelques secondes, elle se sent vide, perdue. Si la bête dans son bas ventre s’est apaisée et ne grogne plus, sa culpabilité n’a pas disparu pour autant. Bien au contraire. Son poids lui appuie sur la cage thoracique, l’empêche de respirer. Elle a la gorge nouée et les yeux qui brulent à nouveau lorsque la petite voix dans sa tête change de registre. Cette fois, au lieu de lui murmurer le prénom de Loevan à l’oreille, elle lui rappelle sournoisement ce qu’elle lui a déjà chuchoté la nuit dernière entre deux sanglots. Elle est un monstre. Prise de remords, sans savoir ce qu’elle regrette le plus, ce baiser –ces baisers- ou les dernières minutes écoulées, peut-être même les deux,  Beverly se pelotonne à nouveau dans les draps et plisse les paupières pour retenir les larmes qui menacent derrière ses paupières. Elle ne sait plus vraiment où elle en est, se demande si elle l’a déjà su avant. Tout ce qu’elle sait, c’est que cette histoire la rend malade, la dégoûte. Elle se dégoûte. Une larme perce les remparts de ses yeux clos et roule sur sa joue lorsqu’elle entend la poignée de la porte de la chambre qu’on actionne. Elle sursaute et ses yeux clairs se posent sur la poignée qu’on abaisse à nouveau depuis l’autre côté. Le verrou grince mais il tient bon, ne saute pas. Pas comme son cœur qui semble faire une course contre la montre dans sa poitrine. Les yeux rivés sur la poignée, elle se demande qui se trouve de l’autre côté de la porte. Une question qui laisse immédiatement place à une autre. Qui aimerait-elle trouver derrière la porte ? Elle n’a pas le temps de trouver la réponse que la voix de Camden s’élève de l’autre côté du panneau. « Bébé, t’es là ? » Elle sait que c’est lui parce que sa façon de l’appeler bébé ne la fait pas frémir un seul instant, parce que son cœur retombe mollement dans sa poitrine, anesthésié, et que la culpabilité prend le pas sur l’excitation. Elle se lève prudemment en silence et déverrouille la porte avant de s’effacer dans l’obscurité de la chambre, loin du rayon de lumière qui pénètre à travers l’embrasure, comme si rester en pleine lumière risquait de la brûler, lui faire payer pour ses pêchers. « Pourquoi t’étais enfermée ? J’ai croisé Loevan qui partait, il s’est passé quelque chose ? Il t’as fait du mal ? » Il se rue sur elle, la prend par les épaules, scrute son visage puis son corps dans le faible éclairage de la chambre et elle secoue la tête avant de se blottir dans ses bras pour l’empêcher de la regarder. Pour s’empêcher elle surtout, de le regarder dans les yeux, parce qu’elle est incapable de soutenir son regard. Incapable de lui mentir en le regardant en face. « Non… Tout va bien. J’avais juste peur de dormir toute seule… Je… Je savais même pas qu’il était là… » Elle souffle sa joue contre son torse, les yeux dans le vide. Ca n’est qu’un demi-mensonge. Après tout, Loevan ne lui a fait aucun mal, bien au contraire… « Peureuse… » Il souffle et elle peut l’entendre et le sentir sourire tandis qu’il pose ses lèvres dans ses cheveux où il dépose un baiser. « Tu viens dormir avec moi ? » Il demande en resserrant son étreinte et elle secoue la tête en le repoussant gentiment. Elle ne veut pas dormir avec lui, elle ne peut pas. Pas maintenant, plus maintenant. « Faut que j’aille prendre une douche, je dois aller à la bibliothèque, j’ai un examen à préparer. » Il pousse un grognement de protestation mais ne la retient pas. Il se contente de lui donner un baiser pour lui souhaiter une bonne journée. Un baiser auquel elle ne répond pas vraiment. Un baiser qui ne la transporte pas, la laisse presque de marbre. Un baiser qui lui brise le cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty
MessageSujet: Re: plaisir coupable. (beverly&loevan)    plaisir coupable. (beverly&loevan)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
plaisir coupable. (beverly&loevan)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» destruction massive. (beverly&loevan)
» Forgive me, for i have sinned...[Loevan&Beverly]
» prends-moi tout, ne laisse rien. (beverly&loevan)
» coup de poker. (mila&loevan)
» cut me open so i'll bleed memories (beverly)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
sous les étoiles. :: ÉCLIPSE :: Anciens rps-
Sauter vers: