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| Sujet: une envie méchante Mar 17 Avr - 8:36 | |
| daniel heyer (parfois ma tête ne tient plus qu'à un fil) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: heyer, sûrement la seule chose qui lui reste de son enfance. c’était le nom de famille sa mère, elle l’aimait elle, se plaisait à lui raconter les histoires accrochées à ce nom. il n’a rien retenu l’gamin, parce que y’a jamais eu aucun prestige à s’appeler heyer. puis il y a ces lettres écrites trop vite sur son acte de naissance, en souvenir d’un père absent. elle l’aimait sa mère, cet homme marié à une autre. cet homme qui a foutu l’camp en apprenant la grossesse de sa maitresse. elle l’aimait sa mère, au point d’appeler son fils comme lui, ulrich. et l’gamin lui il étouffe d’un poids trop lourd sur ses épaules. daniel, c’est ce prénom inscrit sur ses faux papiers. ces six lettres qu’il a choisies. l’éloigne d’un fantôme qu’il a appris à détester. âge et date de naissance: berlin, entre les quatre murs froids d’une chambre de bonne, à l’abri des regards indiscrets, huit janvier. le regard de sa mère et le fantôme de son père dans ses pleurs. vingt-trois ans, bercé par les mensonges qui s'entassent. lieu de naissance, origines: la capitale allemande, la porte de brandebourg dans ses iris et l’appartement délabré en plein cœur de la capitale comme berceau. origines tout aussi allemandes, sa mère. son père. edelstein. c’est ce nom écrit sur les lettres que sa mère n’a jamais eu le courage d’envoyer. ce père qu’il croyait mort. un allemand pourtant bien vivant exilé dans un autre pays. occupation: de petit boulot en petit boulot, il écume les petites annonces à la recherche du salaire pas trop minable qui l’aidera à payer le loyer. pourtant daniel c’est un logiciel dans son ordi et une imprimante qui tourne à plein régime, s’amuse à créer des faux papiers pour ceux qui le demandent. le genre d'emmerdes qu'il emportera pas au paradis. statut, orientation sexuelle: ça va, ça vient. il va, il vient. parce que la seule chose qu’il comprenne c’est cette alchimie qui unit deux corps enivrés, cette passion charnelle qui ne dure qu’une nuit. les courbes féminines, ses doigts qui effleurent leur peau et se perdent dans leur longue chevelure. traits de caractère: il perd la tête, le cœur meurtri par les mensonges et les cauchemars. sa mère. son père. le vrai fantôme et le faux. daniel il a toujours été discret, à se balader dans les rues berlinoises, écouteurs dans les oreilles et vieilles baskets usées aux pieds. pourtant il y a ce quelque chose de mort en lui aujourd’hui, remplace la discrétion par la froideur de traits tirés en une expression silencieuse. halo sombre et lèvres scellées, il ne parle pas beaucoup, ne se livre pas. il sait pas trop ulrich, si c’est de la peur ou pas, parce que daniel il n’a pas peur. pas vrai ? c’est pour ça qu’il l’a dessiné lui, un adulte sans peur, sans attaches. parce que ça fait moins mal. parce qu’ulrich c’est un enfant triste et paumé, celui qu’il était daniel, avant tout ça. avant de perdre la tête. ça doit être de la folie. sûrement que ça l’a foutu en l’air ulrich d’avoir découvert les lettres que sa mère n’a jamais eu le courage d’envoyer à son père. daniel. à ce père qu’il croyait mort. à ce père qui l’a abandonné. c’est de la folie. groupe: antaris
- la tête tournée vers les étoiles - Elle porte sa robe préférée. La rouge. Celle qui lui descend jusqu’aux genoux. Celle qu’un type un peu louche lui a offert. Il n’a jamais bien compris pourquoi Ulrich. Sûrement qu’il l’aimait bien. Un peu comme lui il l’aimait. Différemment seulement. Elle porte sa robe préférée. La rouge. Comme la cape de super-héros. Comme le sang qui s’échappe quand maman se coupe avec le couteau de la cuisine. Comme le sang. Qui tâche. Qui tourmente. Il croit voir un sourire sur son visage Daniel, le genre de sourire qui le hante quand il n’y a plus que l’obscurité. Quand l’obscurité devient carmin et que son cœur s’assombrit. Quand à la place de celui de maman il n’y a plus qu’une tâche. Rouge foncé. Hémoglobine. (Tu crois que c’est de ta faute si elle est morte ?) (Tu crois que c’est qu’un mauvais rêve ?)
Jamais rien ne disparait quand il ouvre les yeux. Ni la culpabilité, ni la peur. Il lui ressemble. C’est ce qu’elle lui répétait, gamin. Tu lui ressembles beaucoup. (Tu crois que ça veut dire que t’es aussi lâche que lui ?). Ulrich. Daniel.
(conte moi de jolis rêves, maman, s’il te plait) Comme les faux souvenirs. Comme ceux que tu enfermes dans la malle, quelque part au milieu des cartons cachés par la poussière. Avec les dessins enfantins et les croquis adolescents. Ulrich il a dessiné les rêves, comme ça c’est plus réel, comme ça ils sont une vraie famille. Sur le papier marqué par le feutre. Maman elle l’a idéalisé cet homme. Ulrich aussi. Parce que maman elle disait qu’elle avait été heureuse, que lui il l’avait aimé. C’est pas de la faute de son père si une ombre a fauché l’équilibre avant que ses pleurs arrivent. Pas de sa faute. C’est peut-être pour ça qu’elle avait autant peur de la mort maman. Parce que la dame en noir lui avait déjà pris celui qu’elle aimait. C’est peut-être pour ça qu’elle l’a surprotégé le gamin. Ce fils qui ressemble au fantôme. Sauf que gamin a grandi en étouffant à en crever, à fait taire les pleurs en descendant l’escalier de secours de la bâtisse allemande. Elle, elle était malade. Triste, souvent. Peut-être que c’est ça, mourir d’un chagrin d’amour. De désamour. Peut-être que c’est de sa faute. Les cauchemars c’est le prix de la culpabilité. (j’ai les rêves d’un autre depuis que je suis adulte, maman, aide-moi) Dans un monde qui n’intéresse que lui, loin de toute l’agitation qui l’entoure, écouteurs dans ses oreilles, il s’évade. Il écume les rues de la ville d’un pas assuré, n’est plus qu’une ombre de passage quand il claque la porte de son appartement. Il est celui qui est enveloppé d’un halo sombre, qui décoche un regard empli de noirceur à l’inconnue qui oserait le déranger dans sa quiétude atypique. Et puis d’autre fois il est celui qui plane un peu trop, ce gars dont on croit percevoir une lueur d’humanité. Brève, trop brève. Il est celui que l’on retrouve, une fois la nuit tombée, le cul cloué à un trottoir, son bonnet vissé sur la tête alors qu’il n’a que pour seule contemplation cette flamme qui sort de ce vieux briquet. Il est celui qui fuit le contact humain, celui qui hiberne dans sa grotte gelée. Daniel. Il est devenu tout ça. Comme les faux papiers qu’il traine dans sa poche. Une autre contrefaçon. Une de plus. L’imprimante planquée sous son lit et le logiciel dans son ordi, le fric dans le placard. Parce qu’il doit le retrouver ce père immortel. Se venger avant qu’Ulrich revienne. Parce qu’il n’y a ni faucheuse, ni dame en noir, juste les flammes. Au sous-sol. Brûle. (maman, dis, tu viens quand me chercher ?) Il erre et s’abandonne, touche du bout des doigts le drap invisible. Ne sait plus faire marcher son cœur. Daniel il est mort en même temps que sa mère et quand il marche il n’y a que le bruit des chaînes qui accompagne ses pas. Et Ulrich qui lui crie dans les oreilles. Ulrich et Daniel. Il est cet enfant sans repères qui appelle à l’aide. Il est cet adulte renfermé et cynique. Et dans sa tête c’est un combat sans fin, on l’pense fou Daniel. Il se sait fou Ulrich. Daniel c’est cette chaine qui encercle son cœur et aucune voix pour briser les maillons. Il est cet enfant apeuré, cet adulte vacillant. Et parfois l’enfant semble vouloir sortir de la prison dans lequel on l’a glissé, ose affronter les rues malfamées de la ville endormie. Juste avant que l’adulte le fasse se taire. Il est fou lui. Pas vrai ?
Daniel ce sont ces filles qu'il ramène dans son lit pour oublier l’enfer qui l’attend au sous-sol. Daniel ce sont ces joints qu'il glisse entre ses lèvres et la musique qui lui perce les tympans quand il observe la ville. Il y a ce verre jamais très loin, rempli d'un alcool qui ne lui brûle plus la gorge à force d'habitude. Les médocs qu’il prend pour une nuit sans cauchemars. Daniel il pourchasse un fantôme dans les rues de la ville, celui qui n'est pas vraiment mort.
un pied à l'asile. l'autre déjà dans sa tombe.
- - SOYONS AMIS:
prénom/pseudo: deep breath. pré-lien/inventé: inventé d'ma tête. c'était comment ta journée? bah écoute pas trop mal. le mot de la fin: - Code:
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<cp>micky ayoub</cp> - daniel heyer
Dernière édition par Daniel Heyer le Ven 27 Avr - 0:54, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 8:57 | |
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| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 9:11 | |
| ergzehgdjhs T'es beau T'as d'bons goûts musicaux en plus Puis t'as l'air torturé comme on aime Bienvenue sous les étoiles poto! :jill: |
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| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 10:07 | |
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| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 10:10 | |
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Remie Banks - mars attack ! -
stop making the eyes at me
i'll stop making the eyes at you
and what it is that surprises me
is that I don't really want you to
Messages : 564 Identité : mathilda Avatar : eilish Crédits : mad sounds, sial, venus in furs Âge : seize ans roulés dans l'herbe Occupation : sophomore & serveuse de pacotille au mcdo Côté coeur : à la recherche des cœurs de palmier Quartier : dans l'est avec maman, dans l'ancienne chambre de rex
| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 12:46 | |
| mais geeeeeeeeeenre faut que j'aille me poser deux secondes, j'peux pas assimiler tant de beauté BIENVENUE c'pas possible d'être aussi wow |
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| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 13:23 | |
| Cette fiche :chou: :chou: :chou: Bienvenue |
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| Sujet: Re: une envie méchante Mar 17 Avr - 13:43 | |
| l'amour de ma vie je t'aime (déjà trop) |
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| Sujet: Re: une envie méchante | |
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