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 fist around a throat (tim)

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Gemma de Salm
- mante religieuse -
Gemma de Salm

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Identité : ivy.
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Âge : twenty-two.
Occupation : astrologer, resident witch at the local esoteric shop.
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Quartier : harbor springs.

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MessageSujet: fist around a throat (tim)   fist around a throat (tim) EmptyLun 7 Mai - 3:25

I flashback to the time
I used his name to mean god,
then degraded it to king
– realized it didn’t matter,
they both wanted their fist around
a girl’s throat.


Gemma fait claquer la portière de son taxi plus violemment que strictement nécessaire. C'est un troc. C'est une question de survie, aussi. C'est une question de survie surtout. Elle substitue son hésitation souffreteuse, tellement peu caractéristique de son naturel féroce, pour de l'agressivité pure. Les terminaisons nerveuses en surchauffe, elle serre les poings pour les empêcher de tressaillir. Personne ne ressort du Sinners entier en y étant entré avec les mains qui tremblent. Franchement risible avec quelle rapidité la bâtisse bancale s'est transformée en son propre château hanté. L'endroit n'a rien d'intimidant, c'en est l'antithèse parfaite, ce que Night Falls a su faire de mieux en termes de médiocrité. Pour la première fois, Gemma voit le club pour ce qu'il est vraiment. Il n'y a plus rien qui l'attende à l'intérieur et ça a le seul avantage de la rendre lucide. La façade décrépie, le trottoir sale, elle est en foutu terrain conquis et pourtant, elle a un nœud dans la gorge. Derrière elle, la voiture redémarre sur les chapeaux de roue dans un crissement d'asphalte humide. Par la fenêtre ouverte, elle entend vaguement ce qui ressemble à une insulte grommelée. Gemma ne gratifie pas le type d'un regard outré au dessus de son épaule. Elle n'en a rien à fiche de l'ego froissé d'un chauffeur de taxi sordide. Elle ne s'embarrasse pas d'une courtoisie qui serait hypocrite ; pas un merci, pas un au revoir, elle ne répond ni aux compliments graisseux de concupiscence, ni à la moindre question ne commençant pas par la conjonction "où". Il n'a pas le droit de se plaindre de son mépris du moment qu'elle l'accompagne d'un pourboire. En avançant vers la porte, Gemma fait claquer ses talons sur les pavés comme un tambour de guerre, moyen mécanique et franchement désespéré de s'insuffler du courage. L'espace de trois pas, elle regrette de s'être pointée sobre mais change d'avis dès qu'elle reconnait l'immanquable silhouette de Tim dans l'embrasure, éclaboussé de la lumière fuchsia des néons au dessus de leurs têtes. Ça a le paradoxal effet de lui donner l'air menaçant. Elle déteste ça. Elle le déteste, lui. Gemma enfile son dédain comme de la haute couture, c'est-à-dire accessoirisé d'un port de tête céleste et de la certitude acérée d'être au sommet de la chaîne alimentaire. Il n'y a personne d'autre, la rue est vide, la file est inexistante, privilège de l'habituée des lieux : elle connaît la fréquence et l'horaire exact des moments creux. Les yeux de Tim rencontrent les siens alors qu'elle avance droit sur lui. Il entrouvre les lèvres mais elle ne lui laisse pas le temps de placer un mot. "Je dois aller en loge. T'as les clés ?" C'est saillant dans ses voyelles énoncées abruptement : ce soir c'est business, pas pleasure. Ça ne le sera jamais plus. Ni au Sinners - après ce soir, elle n'aura plus la moindre raison de fouler le sol poisseux - ni avec lui. Surtout pas avec lui. Elle veut, elle exige, entrer en coup de vent et repartir sans un regard en arrière. Avant le drame, Gem était suffisamment coutumière des tabourets du bar pour que sa vodka se matérialise contre sa paume avide sans avoir eu à prononcer l'incantation magique. Depuis que Cece a été tuée, deux semaines auparavant, depuis que Kitty a fait ses valises dans la foulée, Gemma a religieusement évité de passer devant le Sinners. Elle a condamné la rue toute entière. Même deviner le scintillement bon marché de l'enseigne à travers le pare-brise de la caisse de Nikos aurait été au-dessus de ses forces. Ce soir, elle n'est pas oisive, elle n'est pas lascive, elle n'est pas l'amie des danseuses ni l'impératrice du bar. Ce soir, elle est croquemort. Elle nettoie derrière ses cadavres. Gemma a les nerfs à vif, la patience inexistante, deux semaines de deuil dans les pattes. Elle est incontestablement entrée dans l'étape de la colère et compte y rester indéfiniment. C'est confortable, si et seulement si on apprécie les flammes. Il y fait bouillant, dans sa rage, et elle en a marre d'avoir froid. Tim, dans toute la nonchalance crâneuse que le simple angle de sa mâchoire est capable d'exprimer, n'a pas besoin de prononcer un seul son pour qu'elle frémisse. Un mot de travers et elle explose.

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MessageSujet: Re: fist around a throat (tim)   fist around a throat (tim) EmptyMar 8 Mai - 6:34

Fist around a throat
Gemma & Tim
MAD WOMAN

« Tim, raccompagne-les s’te plaît ! »
La voix du corps couvre tout juste le bruit des basses omniprésentes mais j’comprends suffisamment c’qu’il veut m’dire pour hocher la tête. Il me largue dans les pattes un couple mal en point et reprend son louvoiement entre les tables.
J’empoigne sans attention les deux contrevenants et les remorque vers la sortie. La nana tient à peine sur ses jambes ; j’suis obligé de mobiliser toutes les fibres musculaires de mon bras pour la traîner tant bien que mal. Le gars est moins amoché, mais j’vois au minuscule cercle de ses iris qu’il est en pleine montée. Il s’contente de suivre le mouvement docilement. Tant mieux ça m’évitera de l’passer à tabac.
C’est le schéma classique des jeunes trentenaires en pleine crise existentielle. Madame se plaint d’la routine, de cette étincelle de folie disparue, regrette sa jeunesse envolée. Monsieur comprend pas la baise réglée comme du papier à musique une fois par mois, les crises de nerfs, l’impression tenace d’avoir encore sa mère sur l’dos. Les deux s’emmerdent. Les deux veulent se ressentir à nouveau comme à leur vingt ans. Alors les deux s’échouent au Sinners dans l’espoir de retoucher du doigt la passion des débuts. A l’époque où ils étaient encore libres et où les règles étaient faites pour être enfreintes en s’marrant.
Madame est ivre.
Monsieur est perché.
C’est moche de vieillir.

On franchit sans encombre les portes devant lesquelles quelques rare clients se pressent encore pour rentrer. D’ici cinq minutes la zone sera vidée. Tranquille. J’me dépêche donc d’héler un taxi : on connait bien l’chauffeur il est réglé pour chaque courses au black à la fin du mois. On sera remboursé plus tard, quand le camé viendra récupérer son portefeuille tiré par mes soins et planqué derrière le comptoir.
La voiture jaune démarre en trombe et j’me retrouve presque seul planté sur le trottoir.
J’préfère attendre encore un peu avant d’retourner dans le ventre de la bête. Juste le temps d’une clope.
Quelques secondes de calme.

Mais elles virent vite au drame ces secondes. Un nouveau tacos se stoppe net sur le bas-côté. J’me dis direct que c’est l’couple qui revient parce qu’ils se sont rendus compte de l’absence du larfeuille. Fait chier.
Une paire de jambes fuselées me détrompe rapidement. Elles sont surmontées d’un corps délié et d’une crinière rousse inimitable. Gemma claque la portière avec précision. Rien qu’à la violence de la poussée j’me doute qu’elle vient pas pour une visite de courtoisie.
Un sourire narquois se dessine déjà sur mon visage.
J’la détaille ouvertement, les yeux qui s’fixent sans décence sur le balancement étudié de son bassin. Ça fait une éternité que j’l’ai pas vu. Depuis la disparition de ses deux connasses de copines, comme si elle en portait l’deuil. Ça doit être le cas d’ailleurs, bien que j’comprenne pas vraiment cette manie de s’arrêter d’vivre quand quelqu’un passe l’arme à gauche. Au cas où vous vous poseriez la question, j’ai jamais été très empathique.
J’m’apprête à la saluer, goguenard, mais la jeune femme me devance d’un sprint verbal.
Bordel, qu’elle est belle.
Combien de temps s’est écoulé depuis qu’j’ai redessiné les constellations de ses grains de beauté qui parsèment son teint d’ivoire du bout de la langue? Combien depuis qu’j’ai entendu ses soupirs intimes et qu’ses ongles sont venus crocheter des marques violacées sur mes omoplates ?
Beaucoup trop.
« Salut Gemma. » J’ai pas bougé. Ma voix sort rauque, d’une douceur assassine. « Ça faisait longtemps… »
J’cherche pas à l’en empêcher ; ce serait peine perdue. Puis l’idée de m’retrouver avec elle dans l’arrière-boutique me fait miroiter mille scénarios obscènes. J’fouille mes poches pour en ressortir un trousseau cliquetant.
« Ouais j’ai c’qui faut mais j’t’accompagne. T’as rien à foutre toute seule en coulisses… » Une pause douloureuse, puis un mot criminel. « Plus maintenant. »
Les laissez-passer que représentaient Kitty et Cece sont caducs. Gemma a besoin d’un chaperon et j’suis tout à fait prêt à lui servir d’escorte personnelle.
« Tu viens ? »
J’lui tiens la porte en bon gentleman, penché de manière à l’obliger à m’effleurer pour passer.


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Gemma de Salm
- mante religieuse -
Gemma de Salm

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MessageSujet: Re: fist around a throat (tim)   fist around a throat (tim) EmptyJeu 10 Mai - 10:29

Elle bombe le torse, s'ébouriffe les plumes, son regard noir ourlé d'un ennui factice fermement arrimé à celui de Tim. Illustration du dictionnaire à la définition de suffisance. La réalité, destinée à être masquée quoi qu'il arrive, c'est que Gemma a perdu de sa superbe. Il y a eu trop en trop peu de temps et elle chancèle sur ses talons carrés. Elle a cligné des yeux et perdu tous repères. Elle n'est plus à l'aise ici, tout Night Falls la rejette comme un mauvais don d'organe. Les rues maculées la reconnaissent pour ce qu'elle est, une imposteuse qui n'a pas le droit de fouler le pavé dans ses pompes hors de prix. Le Chaperon qui, l'espace de cinq minutes, a voulu jouer au loup. Aussi, elle surcompense. Elle contrebalance la découverte de sa propre faiblesse par plus de venin, plus de fureur. Les lèvres sont plissées, les poings serrés. Tim est miel lorsqu'il la salue, les canines baignées de sucre. Elle grogne. Elle connaît son petit jeu, elle ne jouera pas, et cette résolution serait cent fois plus fiable si elle n'avait pas déjà fait cette promesse haut et fort par le passé, moins de deux heures avant de la briser dans ses draps. Sa gorge à elle entre ses crocs à lui, et c'était toute sa crédibilité qui grimpait sur l'échafaud. Il n'y aura pas de bis. D'ailleurs, en ce qui la concerne, il n'y a même jamais eu de première performance. Elle laisse la vodka et la honte effacer le souvenir, remplacer le réel par son absence. Tout compte fait, elle a toujours gardé Tim à distance de bras, exactement comme elle l'avait clamé dès le départ. Elle est tellement au dessus de lui qu'il peut voir sous sa jupe. Il peut la désaper du regard autant qu'il le souhaite, elle s'en fout. Y a rien pour lui là-dessous. Son "ça fait longtemps" est une putain de carte postale d'un pays où elle ne remettra pas les pieds. Elle tressaille, imperceptiblement ou du moins elle l'espère. Ne laisse pas une once de riposte filtrer dans son regard froid. Monolithique dans son indifférence, elle baisse les yeux vers les clés qui tintent dans la paume de Tim. Lâche, acerbe : "T'es vraiment prêt à tout dans l'espoir de voir une meuf se changer, c'est navrant." Elle ne laissera pas son allusion mesquine à avant entailler la glace qu'elle a enfilé avant de quitter le manoir. Elle est déterminée à rester martiale, bien que la combinaison d'hypnose et de poison qu'il lui sert donne à Gemma la nette envie de lui enfoncer ses ongles dans la gorge. Tim lui ouvre la porte et la question qu'il accole à son geste revêt tous les signes d'un piège, le charme du diable qui ne peut passer le seuil que si on l'invite à entrer. Sauf qu'elle n'a strictement rien à craindre, Gemma. Il peut être beau, il peut se croire dangereux, c'est elle la succube dans toutes les légendes. Le menton haut, elle se glisse dans l'embrasure en s'assurant de cogner son épaule aussi brutalement que possible contre celle de Tim. Au cas où il la croirait adoucie.

En vérité, elle n'a jamais eu rien à foutre toute seule en coulisses. Si elle connait le backstage comme sa poche, c'est un mélange de laxisme pathétique de la part de la direction et d'une certaine dose de pragmatisme. Vu la fréquentation de l'établissement par un flux continu d'ex-taulards et de futurs délinquants sexuels, Gemma drapée parmi les danseuses, ce n'était pas exactement le loup dans la bergerie. Elle connaît le chemin par cœur, traverse le club sans un seul regard en arrière pour s'assurer que Tim lui a emboîté le pas. Elle est Orphée et, sans la perspective de trouver le regard de Cece ou les doigts de Kitty à la fin du sillon qu'elle trace, le Sinners ne lui a jamais paru plus semblable aux enfers. Gemma descend une volée d'escaliers sombre, seulement baignée de la lueur rouge de la sortie de secours et s'arrête devant une porte verrouillée qu'elle fixe obstinément au lieu de se risquer à pivoter vers lui. "J'en ai pour une seconde. Si tu faisais ce que tu sais faire le mieux, c'est-à-dire monter la garde ?" Le ton est cassant, la ponctuation affectée de la petite peste. Elle se rend aussi insupportable qu'elle sait l'être car c'est sa seconde peau et elle est confortable. Gemma est sincère : elle sera aussi brève que possible. Elle veut seulement récupérer les affaires des filles parce qu'il n'y a plus qu'elle pour le faire. A tâtons, mécaniquement, vider la tâche de tout affect et mettre les voiles, ne pas jeter un seul coup d’œil à son butin avant d'être rentrée dans son écrin, avant d'avoir mis tout le diamètre de la ville entre elle et ce trou à rats.
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MessageSujet: Re: fist around a throat (tim)   fist around a throat (tim) EmptyJeu 17 Mai - 9:59

Fist around a throat
Gemma & Tim
RANDOM

Gemma sort les crocs dans la seconde. Ils brillent sous les néons, la pointe juste à l’orée de ses lèvres. J’note son teint blafard là où il n’y avait qu’une douceur de crème auparavant et les cernes à peine estompés par les fards qui font gagner en intensité à son regard. Elle doit avoir le sommeil qui la fuit depuis l’hécatombe qui a semblé toucher la gente féminine du club. Tout comme elle-même fuit l’endroit. La période de règne est terminée : aujourd’hui Gemma ne s’adonne plus à son rôle de vestale éthylique au bord du comptoir usé.
La rouquine me fonce littéralement dedans avant de s’engouffrer en direction des loges. J’ricane et en profite pour rebondir sur sa réflexion de merde.
« J’vois des nanas se désaper tous les jours ma jolie. Et certaines en valent vraiment l’détour tu sais… C’est pas ta paire de nibards qui va m’affoler, t’inquiètes. »
J’suis comme un môme à Noël, impatient d’ouvrir son cadeau. Ma soirée était à chier jusqu’à ce qu’elle débarque. Qu’elle se rassure : la seule chose que j’veux dénuder jusqu’à l’os c’est sa peau pour admirer la tempête qui s’cache en dessous. Je la suis – ou la poursuis, on sait plus trop – en jactant avec l’accent qui rebondit joyeusement. Comme si on parlait d’la pluie et du beau temps et qu’elle portait pas sa sinistre aura en étendard.

On passe la salle à peine fréquentée et j’déblaye du regard les types en rut qu’on l’œil brillant à son entrée. Les corridors étroits s’enchaînent sans hésitation parce que mademoiselle connait toujours par cœur la maison. Puis l’escalier. Puis la porte close, à côté de laquelle je m’épaule nonchalamment.
Gemma esquive mes yeux inquisiteurs en gardant les siens rivés au battant. Est-ce qu’elle s’imagine que son ton corrosif et son flegme apparent vont suffire à m’faire lâcher l’affaire ?
« Non. »
Ça tombe comme un couperet, net et précis. J’m’embarrasse d’aucune formalité : elle est plus chez elle ici.
« J’vais certainement pas t’laisser toute seule. C’est marqué privé, juste là. »
Je tapote du bout de l’index la mention « staff only » fixée à hauteur de son visage. Difficile de la louper. J’reprends avec une expression prédatrice.
« Alors si tu veux récupérer ton bordel c’est avec moi. »
J’mets pause le temps qu’elle imprime puis sort d’un geste fluide le fameux sésame. La serrure résiste à peine puis rend les armes dans un chuintement rouillé. Derrière se cachent les casiers fourre-tout du personnel, en passant des danseuses aux serveurs, des combattants aux maîtres des jeux. Tout ça forme un joyeux bordel où s’empilent pêle-mêle des strings à paillettes, bandes de boxe crades ou uniformes de croupiers plus conformes.
Cette fois-ci c’est moi qui rentre en premier. J’lui indique sèchement du menton de suivre le mouvement.
« Allez active, j’ai pas toute la nuit. »
J’vais me poster dans un coin, juste à côté d’une coiffeuse dont la moitié des ampoules du miroir sont grillées et avise une trace de poudre éventée au milieu des tubes de maquillage. Chouette. Tout en gardant un œil sur Gemma je m’dépêche de sortir une carte pour rassembler les grains en ligne parfaite. J’suis incapable de résister à l’appel de la dope, surtout quand on m’l’offre sous l’nez comme ça.
J’roule un billet, et tant pis pour les hépatites qu’il peut s’trimballer. Renifle en cadence le temps que tout passe jusqu’au cerveau. Ah ! J’ai du cul, c’est du speed. Rien de tel pour rester vif et aiguisé afin d’mater les courbes avantageuses de mon invitée et éventuellement lui faire péter les plombs.
J’me redresse d’un coup et m’avance ostensiblement vers elle sans m’demander si mon snif opportun peut la déranger. J’sais que d’ici cinq minutes j’ai l’palpitant qui va accélérer sous l’influence d’une toute nouvelle énergie artificielle. Les batteries seront au maximum de leurs capacités pour m’permettre d’user Gemma jusque à la trame.
Juste une p’tite dernière fois.
Croix d’bois, croix d’fer.
Si j’mens j’vais en enfer.

Merveilleuse perspective.


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