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 boum boum - tedil

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Sil Myers
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MessageSujet: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyDim 4 Mar - 11:50

T’as l’coeur qui bat au même rythme que la musique. Et t’es là. Comme un lion sauvage à te déchaîner. C’est étrange. Ce sourire au bout des lèvres. Est-ce que c’est ça, être heureux ? Passer du temps avec elle et oublier le reste. Ne penser plus qu’à la musique qui pulse dans tes veines. A cette impression d’être vivant. Et ce, même sans avoir l’adrénaline qui frôle les sommets. Nan. Juste avec ce pause de normalité dans une vie en chantier. Ce soir, t’es même pas bourré. T’as pas non plus décidé de ramener quelqu’un dans ton lit. Ce soir, tu te laisses aller à être un gamin comme un autre. Un de ceux qui font comme s’ils étaient riche en consommant dans les boites de nuit des bières trois fois trop chères. De ceux qui évacuent en sautant dans tous les sens sur des musiques qui n’ont pas vraiment de sens. Et c’est étonnant de voir que ça marche. Que t’es bien.

Tu sais pas tellement l’heure qu’il est. T’as pas vraiment envie de savoir non plus. La seule chose que tu sais, c’est que tu crèves de chaud. Un sourire à Nora et tu lui fais signe que tu sors pour fumer une clope. T’en sors une de ton paquet en te dirigeant vers la sortie, la glissant à ton oreille comme le bon petit cliché du bad boy à l’ancienne. Tu sais même plus si ce jeu est toujours un jeu ou si les habitudes se sont juste figées à toi. Parce que maintenant, ce genre de geste est naturel. Quand, avant, ils n’avaient pour but que forger une apparence. Tu sais plus où le théâtre est devenu réalité. Tu joues avec ton briquet, l’ouvrant et le refermant en attendant que le videur te tamponne la main. Et tu te glisses enfin dans la fraicheur de la nuit. Clope au bec, tu t’appuies sur le mur, y posant un instant ta tête. Tu fermes les yeux. Soupire. Sourire. T’es crevé, mais ça t’fait du bien. T’écoutes vaguement les conversations des groupes autours de toi sans vraiment y prêter attention. Tu penses à tout et à rien tandis que la clope se consume. Et tu frissonnes. La chaleur de la boite semble bien loin et la transpiration de l’effort n’aide en rien. Le froid te rattrape. Durement. Tu regrettes amèrement de pas être retourné chercher ta veste chez Théo. D’avoir eu trop peur de replonger. Tu sais pas ce qui s’est passé cette nuit là. Tu sais pas, mais t’as pas envie d’y penser. Parce que c’est tellement plus facile d’ignorer. Tu lui as même pas répondu. Pas l’temps. Tu t’es concentré sur ton job. Sur le gang. Sur Nora. Sur Jess. Sur n’importe quoi qui ne soit pas lui ou Maya. Excuse à la con.

Tu te dépêches de finir la cigarette avant de rentrer de nouveau à l’intérieur. Tu te frictionnes un instant avant de commencer à te faufiler parmi les gens en direction du bar. Et il se passe bien quinze minutes avant que tu n’arrives à repartir avec deux pintes à la main. Une pour toi, et une pour Nora. Si t’arrives à la retrouver. Tu grognes un peu en réalisant qu’elle a bougé. Tu cherches un temps mais les danseurs n’arrêtes pas de te bousculer, te faisant peu à peu perdre de plus en plus de ce liquide magique.
« Putain, regarde ce que tu fous connard ! » La colère monte lorsqu’un petit con te bouscule, renversant une bonne dose de ta bière sur ton teeshirt. Heureusement, le fait d’avoir encore de la bière dans les deux mains le sauvent d’un bon coup de poings dans le nez. Ça, et le fait que t’ai promis de pas faire de vague ce soir. Alors tu sers les dents, te contentant de t’éloigner pour prendre de la hauteur. Pour pouvoir la repérer. Ton regard glisse sur la foule à la recherche de sa petite tête brune mais c’est sur lui qu’il s’arrête. Lui que tu reconnais trop vite. S’en est presque agaçant. De le repérer si facilement. Comme si chacun de ses mouvements étaient inscrit dans ton cerveau. Tu fronces les sourcils. Maintenant, t’as envie d’te casser. Mais ton regard s’arrête sur la veste qu’il porte. Ta veste. Bordel. Sans réfléchir, tu abandonnes tes bières là, descendant et te glissant jusqu’à lui. Derrière lui. Assez proche pour glisser à ton oreille. « On s’approprie les affaires des autres maintenant ? »
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Teddie Holzenburg
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LA GUEULE D'ANGE ET L'DIABLE AU CORPS

Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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Âge : vingt ans et quelques poussières.
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyLun 12 Mar - 11:44


douceur. du froid qui se retire doucement, du soir qui s'étire inlassablement. douceur d'une journée qui touche à fin, qui s'en va tournant la page sur tout un tas d'histoire qui ne reviendront plus. ou pas, bientôt le soleil se verra remplacer par la lune, les nuages la cacheront peut-être; mais dans le lointain cachée dans le silence, elle veillera à enfouir tout jusqu'au lendemain. ombres qui s'étirent, coins sombres qui empirent, et les vices de la nuit qui viennent prendre le relais sur ceux des heures solaires. la ville s'embrasent, quand d'autres vont s'endormirent, certains filent dans les ruelles, abandonnent responsabilités et rituels. adieux les corvées, adieux les devoirs que toi Teddie tu souhaitent oubliés. les mots ont été réfléchie, aligné, sagement couché sur du papier qui repose sur un bureau trop bien rangé. une chambre vide, une chambre calme, tiré à quatre épingles comme ce moule dans lequel tu détonnes sans qu'on le soupçonne. ce soir encore une fois, quand tout est bien réalisé, quand on ne pourra rien te reprocher, te voilà filant l'éternel soirée. celle qui s'endort au matin et se réveille tard le soir, qui ne se termine jamais pour toi car il y a toujours l'espoir. espoir de recommencer, de filer rejoindre tes troupes et flouter les limites entre le garçons parfait et l'ivresse réprimée. toujours dans la provocation sans frôler l'excès, c'est fatiguant mais tu acceptes le fardeau que tu t'es créé. "Teddie, ta gueule écoutes..." oui Teddie ta gueule écoutes la chanson qui vous plait tant depuis des années, le genre de chanson conne qui fait chanter tout le monde, bière à la main, comme de bons petits gars trop imbibés. tes limites sont toujours bien lointaines quand il s'agit de s'éclater, s'amuser, rire et ne pas craindre le ridicule... suffit de te regarder Teddie, toi le beau gosse adulé, qui assume ses conneries et tourne les choses en dérision, qui prend garde aux autres, comment pourrait-on se moquer ?
et les bières sifflent autour de cette table qui manque de place, parfois debout à danser, dans cet espace trop bondé, t'es à moitié assis avec ces gars que t'appelles depuis si longtemps amis... avant de sentir le vent glacer interrompre l'euphorie. venir ternir les douces couleurs acidulées de la soirée. toi à moitié debout à moitié assis, gesticulant te voilà un instant arrêté, un instant tourmenté. y'a pas que la voix, y'a le parfum acide qui vient se glisser dans la foule... et t'ignores comment il est possible de s'incruster aussi profondément dans des pensées. On s’approprie les affaires des autres maintenant ? les mots tu ne les saisis pas, le sens tu ne le captes pas, et même si la voix est trop reconnaissable et aussi proche de toi, c'est comme si t'étais incapable de ne pas bouger et te retourner. lui, diable et abandon, un saut dans ton cercle de vie pour venir embraser le reste. cruel enfer qu'il revient faire bouger, comme si l'odeur de cette veste contre laquelle t'as tant lutter pour la délaisser... cette veste. sa veste. les mots qui prennent un sens et la faute qui grimpe le long du ventre. tu devais la laisser, résister à cette odeur tentatrice, mais tu sais pas comment c'est arrivé... un instant les yeux deviennent miroir de l'âme, avant de devenir sourire de l'esprit, sourire Teddie, sourire toujours sourire. tu ne semblais plus la vouloir, il s'agit de recyclage... provocation ou humour solaire, t'est-il seulement possible de toi même le savoir ? allez Sil, laisse passer, passe ton chemin comme tu sais le faire. enfuies toi loin d'ici Sil, comme toujours, et laisse les cendres reprendre leur place.
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyDim 25 Mar - 6:10

« Tu recycles vite dis moi » Tu viens te caler à coté de lui. Pas assez de place pour s’assoir. Juste assez pour te faufiler. Alors t’es proche. Sacrément proche. « J’vais la récupérer si ça t’emmerde pas » T’as plus qu’une envie, c’est récupérer la veste et te barrer. Tu détestes la sensation étrange que sa présence provoque. Ce truc au creux du ventre que son odeur réveille. Les souvenirs enfouis. Ceux d’un temps passé.

Un de ses potes tournent son regard vers toi, te reconnaissant sans peine. « Heeeeey Sil !! Putain mais ça faisait une éternité ! » T’avais pas vraiment pensé à ça. Au fait que certains de ses potes te connaissent. D’avant. D’il y a longtemps. T’as pas beaucoup trainé avec eux, mais c’est arrivé. Ici et là. Surtout pendant ce moment où t’avais vraiment essayé. Où tu t’étais pointé relativement régulièrement en classe. Où t’échappais moins par la fenêtre pour retrouver ton monde d’illégalités. Ouais. Ce moment où t’as essayé de t’intégrer. Pour faire parti de son monde. T’y as jamais vraiment trouvé ta place. Ça a toujours fait des étincelles. T’attirais l’attention à l’école en frappant ceux qui le méritaient. Et t’étais content toi. Fier de faire quelque chose d’utile. En un sens. Défendre ceux qui savaient pas le faire. Mais il était toujours aussi triste de compter tes bleus le soir venu. Tu sais pas vraiment ce que Teddie leur a dit. Comment il a expliqué ton départ. Surement en disant que t’es un beau connard. Après tout, les détails de ton départ reposent sur des secrets bien gardés. Sur le père qui frappe trop fort. Sur ces nuits passées dans son lit à parcourir son corps. « Ouais … Ça fait longtemps » Tu marmonnes vaguement. T’as pas envie de t’éterniser ici. T’as pas envie de rattraper le temps perdu. Vos mondes ont toujours été trop différents. Lui et sa perfection. Toi et tes imperfections. « Qu’est c’que tu deviens ?! » T’aimes pas ces questions. Quoi d’neuf ? Qu’est ce que tu deviens ? Ça va ? Que des questions à la con. Tu deviens pas grand chose. Juste le même gamin qui s’enfonce toujours plus loin. Mais ça te convient bien. Ce monde trop noir. Et puis, y’a toujours Nora. Tu lèves les yeux au ciel. « Un mec génial. » Sourire ironique. Pourtant. Le garçon rigole. Il a peut-être déjà trop bu pour noter le sarcasme dans ta voix. « Toujours le même hein ?! Tu restes boire un verre ? » Tu clignes les yeux, interdit. Est-ce qu’il est vraiment con ? Tu jettes un regard à Teddie. Mais quelqu’un derrière essaye de passer et te pousse littéralement sur lui. Et tu t’retrouves là. Collé à lui. Obligé d’attendre que la personne passe pour te reculer de nouveau en grognant. « Nan. J’suis juste là pour ma veste. » Tu réalises pas vraiment que le fait que Teddie ait ta veste puisse paraitre louche.
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyVen 13 Avr - 8:43


t'as l'coeur qui s'emballe Teddie, la bière en simple spectatrice, l'ambiance comme suspect premier sur le banc des accusés. la boisson qui désinhibe les sens, qui libère les pensées qui s'envolent voguer. douce habitude qui reprend place comme à chaque soir qui semble passer. t'es incapable de rester enfermé, l'âge de faire ce que tu veux, sans pour autant pouvoir vraiment te tirer. alors tu sors, trop souvent Teddie, beaucoup trop souvent il le dit. et les bleus aident à compter combien de fois le soir tu passes la porte d'entrée, trop tard. comme les prisonniers qui marquent les jours par trait crayonné, toi sur ta peau ce sont les actes passés qui viennent s'incruster... et pourtant ça rentre sur la peau mais pas dans ton cerveau Teddie, t'es incapable de renoncer à cette liberté, à ce verre entre tes doigts, à ces rires, à ces gars et la musique qui semblent toujours t'égarer. prisonnier de tes propres actions, ce n'est pas une nouveauté; seulement avec le temps tu t'es toi même entaché. alors ce soir n'a pas fait exception, alors ce soir t'es loin de ta chambre et trop proche de lui. parce que ce soir t'aurais mieux fait d'accepter d'aller chez Alison, d'aller rejoindre Gaspard chez lui ou de finir une dissertation pour le mois prochain. t'aurais du t'échapper de tes habitudes. mais il vient tout faire sauter le Sil, comme d'habitude, et tes habitudes explosent parce que dans toutes celles-ci lui depuis des années il en est absent. souffrance. Tu recycles vite dis moi. sourire à peine touché, sourire colgate d'un garçon trop difficile à agacer. t'es la gentillesse incarné Teddie, n'est-ce pas ?! J’vais la récupérer si ça t’emmerde pas. non. rectification, tu mets le son de tes pensées en sourdines alors que tes yeux trop clair se posent sur lui. lui trop proche. lui trop Sil. tu semblais pas tellement intéressé pour la reprendre depuis la dernière fois.. tu répliques tout sourire, tout splendeur et simplicité,. comme une banale discussion avec un ami que t'aurais jamais quitté. comme si, c'est facile le comme si n'est-ce pas Théodore ? comme si ton coeur n'avait pas hurler après son départ, comme si ton pouls si rapide n'était que du à l'ambiance, comme si ton ventre crispé n'avait rien avoir avec lui et que l'envie de frapper sur sa tête ne te faisait pas honte au point d'en rager. si bien faire face, que toi même tu te trompes Teddie. mais t'es sauvé par un autre, sauvé par l'amitié, la vraie celle qui fait rester avec les années, pas les sentiments pauvres et instable qui font filer par la fenêtre un soir d'été. il perd son attention le garçon revenu du passé, alors tu essayes de faire un pas en arrière, boire une gorgée. tu sais pas si t'as envie de le semer ou bien rester. éternelle question quotidienne Teddie. il marmonne face à lui, face à ce gars qui ne l'a pas non plus oublié. pas pareil, tu le sais, tu aimerais pourtant, être de ce même moule. mais ça serait bien trop simple...Un mec génial. voilà ce qu'il devient. t'as envie de rire. rire pour de vrai, rire sans cynisme, rire parce que bordel ça serait drôle quand même, que ton Sil devienne un mec génial. ton Sil, ça c'est encore plus drôle un Teddie ? c'est pas le tien, et le mec génial qu'il était autre fois à été enterré avec tes propres idées de possession. mais tu restes spectateur de leur échange, tu te dis que tu pourrais filer, aller voir d'autres gars. ta soirée n'est pas terminé, il suffit juste de laisser derrière toi ce malaise que Sil amène souvent avec lui.
chose impossible à faire quand tu te retrouves avec ton ex collé contre toi en un instant. salive qui s'avale difficilement, dans ta tête c'est Bagdad, en dehors c'est rien qui en ressort. t'as l'air du parfait jeune homme qui n'y fait même pas attention, qui trouve ça normal, que c'est une soirée, et que ce gars qui se retrouve presque sur toi te fait juste marrer. Nan. J’suis juste là pour ma veste. erreur ? sans aucun doute mais t'es pas en mesure de lui faire regretter, ton regard croise le sien alors que t'essaye de trouver comment la réparer. stupide garçon qui vient tout faire capoter. si t'étais un mec si génial tu me la laisserais.. c'est dit avec le sourire, avec cette simplicité que t'as toujours joué, que t'as toujours su appliquer. juste ne pas t'encombrer du reste, du sarcasme, des jeux, du faux, voir le bon, ne pas t'embrumer l'esprit. et dans tes paroles clairement assumée, y'a cette vérité que t'as pas réussit à dissimuler, la garder. qu'il te la laisse, cette veste dont il se fiche et qui continue d'avoir son odeur, cette veste qui est le seul vestige de vos deux parfums incrusté et mélangé. c'était déstabilisant au début, quand ton parfum est venu s'apposer sur le vêtement, mais la soirée à ramener cette habitude du passé. ne me dit pas que tu fais le tour de toute la ville pour récupérer tes vêtements oubliés... tu vas avoir du travail si c'est le cas. humour et sourire, comme de vrai ami, pas comme si il t'avait salement abandonné et laisser dépérir sans se retourner. lâcheur. oublié tu disais ?


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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyLun 23 Avr - 12:28

Tu te contentes d’hausser les épaules. Parce que t’as pas envie de t’expliquer. Parce que tu saurais pas vraiment comment le faire aussi. Puis au fond, c’est pas tellement ses affaires non plus. C’est ta veste. Et il a pas le droit de décider de se l’approprier juste parce que t’as mis du temps à revenir la chercher. Et il sourit Teddie. Il sourit encore et toujours. Il sourit comme si les dernières années ne s’étaient jamais passée. Comme si vous étiez de nouveau des gamins. Et son sourire t’agace. Comme avant. Comme avant quand il te rendait fou à sourire tout le temps. Jusqu’à ce que tu vois son sourire derrière ses yeux brillants. Pour cacher la douleur. Pour éloigner la peur. Le sourire pour chasser les larmes. Et tu détestes le voir encore. Et savoir tout ce qui va avec. Et se souvenir de toutes ces fois où t’as fait mille et une conneries pour lui faire oublier le reste. Il sourit. Et toi tu peines à chasser les souvenirs. Teddie roi des menteurs. Parce que c’est ça finalement. Teddie, il a toujours été bon pour mentir. Pour faire semblant. A faire comme si son corps ne servait pas de punching-ball trois fois par semaine. A faire comme si il venait pas te retrouver dans ton lit toutes les nuits. A faire comme si toutes ces futilités l’intéressaient. Ça l’ferait bien rire son dieux là. Si il voyait vraiment tout ça. Mais tu l’sais toi. Tu l’sais ce qu’ya derrière son sourire. Derrière le calme. Derrière les apparences bien lisses. Tu l’sais que c’est pas aussi beau que ça en à l’air. Qu’au fond, c’est tout fissuré. Y’a un temps, t’essayais de maintenir les morceaux. T’essayais même de l’réparer un peu. Et puis c’est lui qui t’a salement cassé. Alors t’as abandonné. Le plus drôle, c’est qu’il le sait surement pas. Pour lui, t’es probablement le grand méchant de l’histoire. Quelle connerie.

Petit rire. Un rire trop jaune. Rire trop sale. Et tu te plonges dans le jeu de provocation pour oublier le malaise. Parce que c’est ton seul moyen de ne pas sombrer. De ne pas te demander comment vous en êtes arrivés là. « J’suis pas aussi génial que ça » Le cynisme transpire dans chaque parcelle de ton âme. Pourtant, la vérité, c’est que t’y tiens à cette veste. Que tu sais même pas pourquoi ça t’as pris aussi longtemps pour aller la récupérer. Tu l’as depuis des années maintenant. Depuis avant Teddie. Elle a traversé toutes les emmerdes avec toi. Elle a subi vents et tempêtes. Et même parfois un peu de douceur. Peut être comme cette nuit là. Tu sais pas. Et t’es bien trop fière pour demander quoi que ce soit. Alors tu t’obstines dans ton jeu de mauvais garçon. Tu plonges ton regard dans le tient. Et tu t’approches assez pour qu’il n’y ait que lui qui puisse entendre. Ta voix est acide. D’une acidité effrayante. Cette acidité qui éloigne tous les semblants de sentiments. « Arrête de faire le malin Théo. Rend la moi ou j’vais la chercher, et ça t’plaira pas que j’fasse ça devant tes copains. » Y’a un relent de chantage dans tes mots. Rend la moi ou ils sauront. Peut-être que le chantage est inutile au fond. Tu sais même pas. Est-ce qu’il a fini par le dire. Qu’il était comme toi. A aimer autant la présence des filles que des gars. Probablement pas. Parce qu’il a trop peur que papa l’apprenne. Que papa lui tombe dessus plus fort. Trop fort. Peut-être jusqu’à la mort.
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyDim 29 Avr - 13:46


tu voulais pas le croiser, plus le croiser, faire comme depuis des années. Teddie bien rôdé, Teddie l'oublié. tu n'y pensais plus toi non plus, le revoir deux fois avais suffit déjà à embrouiller ton cerveau; mais t'espérais rien. t'espère rien jour après jour Teddie, t'es de ceux pas négatif, juste de ceux qui ne voit pas plus loin u pire que la fin de la semaine, qui sont heureux chaque jour et préfère donc ne rien entaché en pensant aux non promesses de demain. parce que demain il frappera plus fort, parce que demain tu t’ennuierais encore, parce que demain... tu tomberas sur le passé. et demain c'est ce soir et tu n'y as pas loupé. douleurs. tu devrais juste lui donner Teddie, fermer le chapitre, arrêter de jouer avec le feu que Sil sait si bien maitriser. Sil c'est son élément, de te brûler avec, de te faire souffrir pour laisser des cicatrices qui rappelleront toujours tout ce qu'il promettait en silence. c'était dans ta tête Teddie, c'était pour de faux, mais t'y croyais... pas au futur, juste à cette habitude d'atténuer le noir autour de toi, d'atténuer les coups avec un après. Sil c'est pas le menteur, c'est toi durant tout ce temps qui mentait à tes propres pensées. il n'a jamais rien promit, et ce soir il recommence à le montrer. Sil il n'est qu'une foutue non promesse permanente. J’suis pas aussi génial que ça. il rit un peu, tu le crois beaucoup. tu l'as jamais adulé le garçon, lui et ses défauts, t'avais juste appris à l'aimer. c'est sans doute ça qu'est plus difficile, la désillusion aurait été plus facile à accepter. tu souries comme si il blaguait, comme si toi aussi en ouvrant la bouche t'allais en rire. pas besoin de le prouver ça.. le genre de provocation balancé entre tous les potes, le genre de taquinerie entre amis, le genre de truc insolite, sortit de tes lèvres avec un sourire sans aucun sous-entendu... faut te connaitre Teddie pour savoir que sous toutes ces couches de douceurs parfois s'y glisse la noirceur. rancoeur. mais il continue ce rôle dont tu connais les contours... il le fait si bien le mauvais garçon, tu sais que c'est pas si vrai sur lui... mais c'est ça le pire, qu'il joue, qu'il continue de jouer à cette façade pour tout remporter, pour tout gagner. bien plus salaud. encore plus quand il vient contre toi, encore plus quand sa voix siffle à éloigner les synonymes de douceur qui pouvait glisser jadis sur son visage. Arrête de faire le malin Théo. Rend la moi ou j’vais la chercher, et ça t’plaira pas que j’fasse ça devant tes copains.

c'est peut-être l'odeur. ou le son de sa voix. le surnom qui jaillit encore une fois ou la menace qui glisse sur sa langue. peut-être qu'il y a une chose dans tous ça qui explique l'électricité dans ton estomac, le frisson dans ton dos et ta tête qui bouillonne. le sang qui se rue dans chaque parcelle de ton corps et cette vague outrageante qui vient tout balayer. cette pulsion assassine que tu haïs de chaque partie de ton corps. parce qu'elle rappelle que dans ton ADN tu lui ressembles et que à cet instant ça prend en otage chaque fibre de ton être. y'a ta main qui jaillit entre vous, les doigts qui s'agrippent à son tee-shirt griffe la peau sur son ventre, ça tremble, ça vibre trop cette violence assassine venue de nulle part. vas-y fais le. essayes seulement d'le faire Silvester. ça sort dénaturé de toute ta personne, le timbre de voix qui change la menace qui déforme tout, le froid qui ne s'entend jamais chez toi. loin les sourire, loin le calme Teddie, près à frapper, c'est le regard trop glacé qui montre à quel point t'es près à vriller. près. bien trop proche de marcher dans ses pas, y'a l'effroi qui prend la place,
la peur de te ressembler papa, quand je suis hors de moi, c'est à toi que je pense et jamais ça n'arrive à me calmer. apeuré, ne jamais exploser, ne jamais te ressembler. la scène anodine échappe au monde entier, et c'est juste quand votre échange rapproché commence à attirer le regard de deux de tes potes que tu t'échappes de son corps essayant de regagner sous ton masque ton propre calme pour ta santé. pas gagné, dans tes yeux c'est un feu qui brûle trop nouveau pour de suite se calmer. y'a des fois ça s'éteint aussi vite que c'est arrivé, l'envie de frapper disparait mais face à Sil ce soir ça semble perdurer. tu croises son regard le soutenant avec une envie d'enfoncer ton point sur sa pommette trop bien dessinée, pas encore cassé ce qui est étonnant vu le garçon. on sort, je vous rejoins après les gars.. la voix c'est Teddie, quand le regard est un autre, confusion de façade. confusion de mascarade. tu t'éloignes déjà de la table avec un regard clair et posé, la démarche presque sautillante comme si dehors t'allais pas juste le fracasser. comme si, parce que les démons sont là, le démon nommé papa qui se glisse dans ton sang pour te faire te détester. jusqu'à dehors, jusqu'à être seul. mais bientôt à deux.
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Sil Myers
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyDim 6 Mai - 12:04

T’as l’impression d’voir tout son être vibrer au son de la colère. Et Docteur Jekill devient brutalement Mr Hyde. Plus de joli sourire au creux des lèvres. Plus de douceur au fond des yeux. Rien qu’une colère assassine. De celle qui t’habite la plupart du temps. Et toi, tu souris. Y’a cette étrange satisfaction à le faire craquer. A le pousser jusqu’au bord du précipice et le regarder sauter tout seul. La satisfaction de voir que t’arrive encore à rallumer le vrai Théo. Celui dont la flamme brule bien plus fort qu’on ne le pense. La flamme de colère, souvent maitrisée et pourtant si sauvage lorsqu’elle échappe au contrôle des pensées.

Si Theo rapporte au temps ou vous étiez deux, Silvester lui, ne rapporte à rien d’autre qu’au gamin abandonné au bord de la route. Peu le connaissent vraiment, ce vrai prénom qui brûle les doigts. Celui inscrit sur la vraie pièce d’identité que tu sors plus vraiment. En temps normal, tu l’aurais surement défoncé pour t’avoir appelé comme ça. Mais là, t’es juste fasciné par son regard de tueur qui réveille malgré toi des pulsions que tu aurais préféré garder cachées. Il est là. Terriblement proche. Le poing encore serré sur ton tee-shirt. Et toi, tu continues à l’fixer avec ce sourire en coin bourrée de fierté et de provocation. « … C’est un défis ? » Tu souffles contre lui. Il sait trop bien que les défis ont toujours été le meilleur moyen de te faire faire quelque chose. Trop joueur pour résister à ça. Trop con aussi probablement. Teddie a même pas le temps de répondre que votre rapprochement attire déjà l’attention. Et il s’éloigne. Tu ris doucement, haussant les sourcils comme une dernière provocation. Lâche. Mais contre toute attente, l’histoire ne semble pas s’arrêter là. « on sort, je vous rejoins après les gars.. » Ah ouais ? Tu l’pensais pas capable. Et malgré toi, y’a cette douce chaleur qui réchauffe le bas de ton ventre. C’est con. Vague souvenir d’un passé disparu. Celui où vous vous échappiez parfois pour braver les interdits. A coups de baisers cachés et autres conneries. Et puis, faut bien l’avouer. T’aimes trop l’idée d’le faire partir en vrille. Alors forcément, tu l’suis jusqu’à dehors. Tu l’observes se frayer un chemin sans grande difficulté. Ton regard dérive jusqu’à ses fesses malgré toi. Faut dire, elle sont juste devant. Là, calées dans son petit jean serré. Bordel. Tes pensées dérivent trop. C’était pas le but de la partie.

Vous arrivez dehors et la fraicheur de la nuit vient de nouveau te saisir. Teddie s’éloigne encore un peu, évitant de s’arrêter au beau milieu des fumeurs. Sa détermination te fait rire. Et tu t’arrêtes avant lui, lâchant peut être un peu trop fort « Tu sais bien que j’te mettrais à terre en moins d’deux. Te fait pas d’mal, bébé » Tu l’provoques volontairement. Bébé. T’as toujours trouvé ce genre de surnom ridicule. Et c’est pour ça que tu l’utilises. Exagération constante. De quoi le faire sortir de ses gongs. De voir cette colère qui lui va étrangement bien. « … Ou alors c’est pas pour te battre ? » Sourire malicieux. La vérité, c’est qu’tu te trouverais vachement con s’il allait dans ce sens. Parce que c’est vraiment que d’la gueule. Refaire quelque chose avec lui, ça serait te tirer dans l’pied tout seul. Bordel. Qu’est ce que tu fous là déjà ?
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Teddie Holzenburg
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Je m’excuse pour t’avoir frappé Papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais.

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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyLun 21 Mai - 2:33


… C’est un défis ? ses mots, sa voix. encore et encore dans ta tête comme autre fois. avec provocation, avec délectation, Sil il s'insinue si bien pour foutre le bordel dans chacun de tes choix. " … C’est un défis ? " ça tourne dans ta tête sans même que tu t'arrêtes. il le sait, tout le monde le sait que Teddie c'est le gars dont les défis il s'en rit, jamais à dire non mais jamais à franchir les barrières des règles que tu t'es toi même forgés. bien se tenir, en jouer mais jamais déraper. Sil c'est le connard qui fait encore tout capoter. Sil c'est celui qui disparait puis revient pour rejouer le même couplet. et ce soir, depuis un moment même. et c'est le même couplet sans la douceur d'autre fois, sans ce qui vous liait si tard le soir. et ça fait mal, cette haine qui se déchaine, cette envie de frapper qui prend le dessus sur tout le reste de ta personnalité. toi le gars dans le contrôle le plus assuré... toi le garçon qu'on pense en toute transparence le connaître et l'apprécier. rire. et dehors froids et colère qui ne retourne pas se tapir. Tu sais bien que j’te mettrais à terre en moins d’deux. Te fait pas d’mal, bébéil continue, Silpour qui tout n'est qu'un jeu et tout n'est qu'enjeu. stupide garçon pour qui un moment t'as cessé de respirer, pour qui t'a cru pouvoir... ses paroles font revenir qu'avec fracas ces pulsions meurtrières, l'envie d'un poing qui vient se perdre dans son ventre, couper son souffle, lui faire avaler la douleur comme il peut faire revenir la tienne. crevard. … Ou alors c’est pas pour te battre ? décharge de trop ? ou douleur qui part trop haut ? un volte face, une main qui part attraper son tee-shirt déjà malmené et ton bras qui se contracte pour l'faire partir en arrière contre le mur. Teddie pas si fragile,Teddie enhardit par le sang paternel. tu marches dans ses pas, tu copies ses faux-pas. et quand ton front part taper contre le haut de son nez, la douleur vient se lier à une haine contre tu ne sais plus qui. lui,toi, ou le grand qui a vraiment créé tout ça ? sursaut et tressaut, étoile dans les yeux et plus rien dans le ventre, ni papillon qui y dansent au creux. la pulsion victorieuse de tout tes idéaux, de toutes tes barrières que tu construis pour réussir à survivre.
une seconde pour comprendre le sens, pour que la douleur s'évapore, pour que Teddie reprenne le dessus, pour que la haine disparaisse. que l'horreur vienne bouffer tes veines, honte d'être rendu à ça, honte de devenir comme ce putain de papa. tu la veux toujours ta stupide veste  ou c'est juste un tête à tête avec moi que tu voulais ? ça sort dans un mélange de froideur et de détachement rieur. Teddie tu reprends les commandes, Teddie tu recules dans tes propres abysses de contrôles, tu essayes de calmer le feu qui vient de tout embraser, faire comme si la douleur que tu viens de lui infliger c'était pas toi qui en était l'auteur... Sil il a le don de toujours te faire tomber. depuis le premier jour.
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyDim 17 Juin - 1:09

Tu cherches à le pousser toujours plus loin. De toute façon, t’as jamais su t’arrêter. T’as toujours été l’gamin qui va trop loin. T’as jamais bien compris le concept de limites. Ou alors, t’as toujours trop aimé les dépasser. Tu souris vaguement. Malgré la douleur qui vrille le cerveau. Mais tu la connais trop bien cette douleur. T’as fini par te l’approprier. Elle est tienne. Une partie intégrante de ton être. Comme une ex petite amie qui nous a fait trop souffrir mais qu’on retrouve avec plaisir. C’est ça. La douleur est devenue une amie amère. Une habitude presque rassurante au milieu des changements constants. Un point de repère. « J’pensais pas qu’tu l’ferais. » Tu ries vaguement, essuyant ton nez qui commence à saigner d’un geste de la main. T’as du mal à savoir si t’es heureux d’avoir gagné ou triste de l’voir céder. Il l’aurait pas fait avant. Il t’aurait jamais frapper. Et peut-être bien que tu trouvais ça beau. Quelque part. Quelqu’un capable de se contrôler envers et contre tout. Quelqu’un capable de résister à tes provocations en gardant ce sourire au creux des lèvres. Ce sourire à en faire fondre plus d’un.

« Les deux évidemment » Tu l’regardes. Tu l’fixes même. Comme si t’essayais de lire son visage. Comme si ça pouvait changer quoi que ce soit. « T’as changé finalement alors. » Y’a quelque chose de terriblement triste dans cette constatation. Une accusation que tu lui craches un peu à la gueule. Comme s’il n’en avait pas le droit. De changer. De grandir. Tu te demandes un instant s’il lui a déjà fait pareil. A son père. S’il a un jour osé riposter. Probablement pas. Il serait surement pas dans cet état. « Ça fait du bien ? » Haussement de sourcil provocateur. Tu l’sais qu’elle est traitre cette question. Tu l’sais parce que tu peux lire la culpabilité au fond de ses pupilles. Tu l’sais parce que tu connaissais celui qu’il était et qu’il est probablement toujours là. Pas très loin. Tu l’sais aussi parce que tu connais beaucoup trop la sensation de satisfaction après avoir frapper quelqu’un qui l’méritait. Sale sourire provocateur. T’es toujours là. Dos au mur. Plus pour longtemps. Cette fois ci, tu échanges les rôles. C’est à ton tour d’le plaquer contre le mur. Et tu poses ta main sur le haut de son torse pour le maintenir là. Avec force. Tu l’sens qu’il veut s’casser. Qu’il sait déjà que ça finira probablement mal. Comme souvent avec toi. « Du coup, ça s’passe comment ? J’te rend la pareil avant d’partir ? » Tu passes ton doigt sur l’arrêt de son nez. Comme une douce caresse. « Ou tu préfères que j’évite ta jolie gueule ? » Haussement de sourcil interrogatif. « Tu préfères quoi d’habitude ? »
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MessageSujet: Re: boum boum - tedil   boum boum - tedil EmptyDim 24 Juin - 6:05


bouillon qui déforme tout sur son passage, bouillon qui brûle les repère, efface les habitudes, casse les barrières d'un contrôle qui s'exerce envers et contre tous. surtout contre lui, surtout face à lui. le plus dur sans doute pour tes pensées, lui l'enfant maudit qui provoquait éternellement, face aux autres, face à toi, avec ses sourires d'emmerdeur. avec ses phases assassinent malgré votre proximité. t'aimerais en garder que les meilleurs souvenir, que son corps contre le tien, que sa gueule endormie très tot le matin, que vos murmures et ses regards inquiets qu'il dissimulait quand il te soignait. mais l'amertume a fait son travail, et le temps a fait ressortir les mauvais aspect. Sil et ses envies de destruction, Sil et ses provocation, quand il était frustré, quand il se faisait emmerder, quand il avait besoin d'se montrer que c'était lui qui gérait tout. alors il te poussait à bout, alors il faisait tout pour te faire entrer dans une rage que tu connais trop bien dans le regard de ton paternel, tu réussissais que trop souvent. Sil et ses yeux trop bleu pour vraiment t'affecter, pour vraiment te toucher, c'était comme ça que tu lui tenais tête, avec un sourire trop parfait pour le laisser de marbre. mais Sil il a tourné les talons, et il a emporté avec lui, loin de toi, son précieux titre de prestige. les sentiments se sont essouflés.. tu le pensais pas Teddie; mais ce soir tout à changé. ce soir c'est le point réaliste que les années sont passées, que tu as évolué. qu'il t'a amoché de l'intérieur. et sa précieuse présence qui valait avant autant de contrôle, elle se retourne contre toi. contre lui. Teddie ce soir tu vacilles. Teddie ce soir tu passes le pied de l'autre côté de la barrière et dans ta bouche c'est acide. c'est dégueulasse et ça fait peur, ça te broie l'estomac et ça t'effraies. encore plus quand la seule personne qui pouvait te comprendre, est celle qui ce soir te retourne le cerveau. Sil l'échappatoire, ce soir devient le marionnettiste de ta propre perte de contrôle. J’pensais pas qu’tu l’ferais. au loin dans ta tête, y'a une voix enfantine qui éclate en sanglot, l'innocence que t'as perdu. ce soir tu ressembles à ton père. Les deux évidemment. tu aurais du le laisser gagner bien avant, sa victoire aurait été amer mais tu aurais été sauvé, de l'intérieur. mais Sil te connais trop et Sil n'est qu'un bourreau. il joue avec les faiblesses des autres, il joue avec les tiennes sans penser au passé. Sil tu le détestes autant que tu l'as aimé. T’as changé finalement alors. coup de poignard. Ça fait du bien ? dans ta tête ça raisonne comme un cris d'agonie, s'il te connait il ne peut que lire facilemnt à quel point derrière l'écran de contrôle y'a tout en toi qui gerbe, qui fuie et hurle ce changement, cette ressemblance que tu ne veux pas. déglutition et silence, son sourire ne te fais pas réagir, tu n'en veux plus de ses provocations. il a eut ce qu'il voulait depuis des années, détruire le contrôle si bien battit. mais ça ne sera que cette fois, tu ne veux plus, ni de lu, ni ressentir ça. tu comprends pas, ce qu'on peut trouver de si beau dans cette acte haineux. là où ton front à rencontrer son nez il y a cette douleur sourde et cette culpabilité brûlante, il n'y a rien de beau dedans. ce que tu pensais depuis longtemps t'apparait clairement ce soir. il n'y a aucune beauté à frapper et marquer. alors quand il bouge tu le laisses gagner. il a toujours aimé ça Sil. tu le sais. Du coup, ça s’passe comment ? J’te rend la pareil avant d’partir ? il force sur ton torse et tout te hurle de te tirer. Ou tu préfères que j’évite ta jolie gueule ? Tu préfères quoi d’habitude ? c'est aussi facile qu'appuyer sur la touche "marche", c'est comme poser un disque pour qu'il démarre, retour dans ce costume que tu connais si bien. le masque que tu portes au quotidien, celui qui t'aide à tenir, à ne pas défaillir et ne pas le laisser totalement gagner. il joue Sil, il joue tu le sait. et d'un coup tu te demandes pourquoi ça te semble si acide alors que c'est juste lui. a a toujours été lui, c'est juste qu'il a grandit, devenu inconnu ça semble différent; mais ce sont les mêmes jeux, tu n'es juste plus le personnage qui était avant épargné. logique Teddie, lui et toi vous n'êtes plus lié. voyons, si t'évites ma jolie gueule, tu sais que j'arrivais bien à cacher les marques.... il faudra alors que tu retires mes fringues pour admirer ton œuvre... parce que bon à quoi bon frapper si tu vois aucun résultat, mmh ? ça glisse sur ta langue, avec un gout de provocation mais le ton n'est rien d'autre qu'une confession, que l'énumération d'une réalité. tu souries avec sincérité, comme si toi et lui, c'était redevenu comme avant. premier mensonge et pourtant. alors à toi de décider, t'as envie de devoir virer mes fringues pour tout admirer Sil ? ça devient presque doux le sourire qui glisse sur ta bouche, Teddie l'enfant lisse et parfait, Teddie la gueule d'innocence du golden boy si peu travaillé. t'es con ou c'est l'adrénaline Teddie ? t'es con ou c'est l'alcool et la culpabilité ? t'es con ou tu sautes juste à pied joint dans le passé ton corps venant faire opposition à sa main qui te maintient contre le mur, juste pour venir sans aucune autorisation écraser tes lèvres sur les siennes. "allez vas-y Sil, si c'est pas comme au bon vieux temps, frappes fort, montres moi à quel point t'es comme lui et qu'il n'y avait rien de différent." Teddie, tu t'enfonces toujours plus dans les jeux d'esprit et tu te perds toujours. encore.
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