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 les maux mal pansés | junior

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MessageSujet: les maux mal pansés | junior    les maux mal pansés | junior  EmptyMer 18 Juil - 11:47

les maux mal pansés | junior  Tumblr_p4h39iJh7b1wu7qrco9_100 les maux mal pansés | junior  Tumblr_p4h3aopCrR1wu7qrco6_100 les maux mal pansés | junior  Tumblr_p4h39iJh7b1wu7qrco2_100
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junior & maxym

L’appartement est vide ce soir, juste rempli des bruits d’une émission débile où les rires fusent de toute part, sans raison particulière. Elle s’abrutit à la couleur de l’écran, aux blagues vaseuses et rempli son estomac vide parce que Maman s’est barrée pour prendre l’air avec Papa, laissant un vide immense dans la maison. Elle a l’habitude du bruit Maxym, sans cesse, des rires, des blagues nulles de ses potes, du bruits feutrés des légumes que sa mère épluche, des marmonnements de son père qui passe son temps à râler contre le monde entier pour ne pas avoir à faire face à ses propres erreurs. Elle pousse un énième soupir, glisse un regard à l’horloge vieille comme le monde contre le mur du salon. Elle a refait une connerie Maxym. Une autre de plus mais elle l’espère amusante, essaie d’ignorer les battements de son cœur impatient qui hurle toute son excitation. Ca palpite vite dans sa poitrine alors qu’elle est pas certaine de le croiser. Pourtant, elle a tout fait pour que ce soit lui qui vienne, avec son odeur de fromage et ses yeux d’océans. Elle y a perdu des heures à les regarder en cours, sans qu’il s’en aperçoive, adolescente gourmande de trouver quelqu’un à aimer pour ne plus avoir l’autre dans la tête. Junior l’a jamais forcé à se lisser les cheveux, à mettre des artifices colorés pour être plus jolie, à s’étouffer dans des robes trop moulantes qui criaient qu’elle avait un corps d’enfant. Junior ne l’a jamais forcé. Junior ne la voyait simplement pas.

Ca a fait mal un instant d’être encore l’ombre sur laquelle on passe, qu’on aperçoit pas parce qu’elle est ancrée dans le décor, une peinture qu’on regarde, nos yeux caressent les détails mais on la voit que lorsqu’on finit par s’ennuyer, qu’on a rien d’autres à regarder. Elle a tournée la page Maxym, elle s’est fait percuter par des tas de choses juste après. L’amour qui donne la nausée, la colère qui rend laid et même par une bagnole qui l’a devenir un corps à moitié artificiel. C’est juste ce soir qu’elle a pris le courage de s’avancer, de renouer contact avec un passé qu’elle a voulu lâché pour continuer vers l’avant. Rien ne l’attend sur le chemin qu’elle a déjà parcouru, que des millions des kilomètres à gratter encore et encore. Et parfois on retombe sur un caillou qu’on a laissé derrière nous, un joli caillou. Elle a vu son visage sur le même palier sans y croire, s’est vite détournée pour se faire engloutir par son appartement, le coeur mal boulonné, pas préparé à croiser de nouveau les traits frappants de sentiments oubliés. Pas de malaise, juste envie de tendre une main sans savoir comment on fait, véritable handicapée. Elle soupire et finit par sursauter quand le grésillement de la sonnette retentit, toujours trop fort, ça résonne un instant dans son crâne alors qu’elle se lève trop rapidement, prends pas la peine de trainasser sa béquille au bout de ses doigts, boitillant jusqu’à la porte qu’elle prends du temps à ouvrir.

Quelques secondes à peine pour exalter entre ses lèvres le stress stupide qui lui pèse sur l’estomac, peut pas s’empêcher de se demander la tête qu’il pourra faire, si même ce sera lui … Si ça ne l’est pas, elle commandera une autre pizza un autre soir, encore et encore jusqu’à tomber sur lui “par hasard.” Maxym secoue vivement la tête, envoyant valser ses millions de pensées avant d’ouvrir finalement la porte, pyjama déjà enfilé, sans grande honte qu’on la voit mal sappé. Ses yeux rencontrent des opales jamais plus croisées depuis ce qui lui semble être des siècles, elle reste un instant muette Maxym, sonnée, avant de lui envoyer un grand sourire, laisse résonner sa voix trop ravie dans le couloir “Salut !” et c’est tout ce qu’elle arrive à sortir maintenant qu’elle l’a devant elle, le parfum de la pizza entourant son nez mais elle a brutalement plus vraiment faim, trop obnubilée par le fait de retrouver un bout de cette vie où elle a été entière. Elle se penche doucement, comme pour scruter son visage de plus près, balayant les traits de son regard rieur, finit par entrouvrir le carton de la pizza qu’il a entre ses mains comme un fardeau “C’est bien avec supplément miel hein ? Parce que sinon va falloir qu’on trouve un arrangement mec.” elle lui lance un regard faussement menaçant avant de vite repeindre un sourire sur ses lèvres, de le scruter, trop longtemps peut-être, de rester figer sur les années qui ont passées mais qui n’ont rien effacées “On … Tu … On s’connait, non ?” les mots se bousculent, se tapent dessus sur sa langue, parce qu’elle a tellement de choses à dire. Elle, elle le sait, elle lui laisse juste la chance de lui dire non, de lui mentir ou de se souvenir, elle acceptera tout avec le sourire, rien n’est vraiment définitif.
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MessageSujet: Re: les maux mal pansés | junior    les maux mal pansés | junior  EmptyJeu 19 Juil - 7:58

hymne des klaxons mécontents, bienvenue dans la rue la plus fréquentée de crescent heights. «  espèce de connard, tu vois pas que c’est pour les piétons ici? » en général, ça te ferait marrer de te faire insulter pendant que tu conduis cet engin de malheur, un scooter qui date sûrement d’avant les années 2000 parce que ton employeur est trop fauché pour acheter quelque chose de mieux à ses employés, lui, il s’en branle que vous vous fassiez écraser sous les roues d’un gros camion, au contraire qu’il doit penser, ça lui permettra d’engager des gens plus compétents, mais qui de plus compétent voudraient travailler dans un endroit où les cafards sont plus nombreux que les clients? tu tournes un peu la tête pour apercevoir celui qui vocifère contre toi, tu ralentis même pas, tu conduis comme si c’était un bolide de formule 1 que t’avais sous les bras. d’une main, tu tiens le guidon et de l’offre tu lui offres ton plus beau doigt. pas de sourire pour cette fois, faut pas abuser, et puis t’es pas d’humeur à ça. tu fais tomber la visière sur ton visage histoire de pas te manger des mouches en plus des commentaires à la con, c’est vrai que t’es sur le trottoir, mais si t’arrives encore en retard pour une livraison, tu risques de te faire jeter. et t’es pas luca toi, pas assez riche pour ça. t’as besoin de ce fric pour payer le loyer et remplir le frigo quand c’est ton tour et puis faut payer les verres des minettes en boîte bordel bientôt un cosmopolitan c’est plus cher qu’une paire de louboutin à croire qu’ils font tout pour que vous deveniez des salauds radins. maintenant tu dois y réfléchir à deux fois avant d’intervenir auprès d’une nana pour lui payer son verre parce qu’il arrive trop souvent qu’elle fasse les yeux doux jusqu’à vider ton porte-monnaie, mais qu’elle refuse de faire la même chose avec ce que t’as dans le paquet. eh oh, chérie, je sais que t’es pas une pute, mais tu pourrais au moins faire l’effort d’ouvrir la bouche? c’est gratuit ça au moins. tu roules des yeux à croire que t’as toujours pas digérer la tournée que t’as payé en boîte la semaine dernière faut dire que ça fait presque trois semaines que tu t’es pas envoyé en l’air. tu arrives pile à l’heure devant l’enseigne de la pizzeria dans laquelle tu travailles depuis deux ans et demi déjà, enfin à l’heure avec sept minutes de plus sur le compteur. tu retires ton casque et quand tu déboules dans la salle, il y a déjà luigi - pas certain qu’il se prénomme vraiment comme ça. ton patron, les yeux noirs et les muscles tendus. « amigo ! tu sais pas lire une pendule? » luigi, il aime bien faire croire qu’il parle l’italien, mais la vérité c’est qu’il le parle aussi mal que l’américain. il te jette une boîte dans les bras. « bouge ton cul, où je te mets dehors. » ça, c’est sa phrase fétiche. tu remontes sur ton engin aussi vite que t’es descendu, pas la peine d’attacher le casque de toute façon même avec des sangles, il tiendrait pas sur ta tête tellement il est grand. les yeux devant l’adresse de livraison, tu fronces les sourcils, bordel si c’est encore les gars qui te font une blague, tu risques de péter des dents et encore une fois de pas revenir à temps. tu maudis les types de la coloc jusqu’à ton immeuble, tu ranges ton casque pour enfiler ta casquette rouge, le logo déglingué bien en vue devant le client. et puis devant la porte de chez toi, tu prends en compte le numéro de la livraison, ça diffère légèrement de celui où tu vis. d’un geste absent, tu toques à la porte de ton voisin. troublante coïncidence tout de même. une petite brune ouvre la porte en trombe, même pas le temps de répondre à son salut qu’elle ouvre le carton de la pizza sans pour autant que tu la quittes des mains. « supplément miel? » tu répètes comme un crétin. avant d'hocher la tête alors que tu n'en sais rien. c’est pas toi qui prépares ces trucs, putain. elle semble pas s’en formaliser, elle se calme, se fige, ses yeux te fixent. tu clignes des paupières. « on s’connait non? » les images sont revenues avant qu’elle pose la question, andy avec sa bande d’amis, elle était dans le lot, elle aussi. « non. » tu dis. « non, on se connait pas. » déjà prêt à faire demi-tour pour te casser, pas envie d’avoir à faire au passé quand la porte de derrière s’ouvre. luca titube, une soirée improvisée sûrement, beaucoup d’alcool certainement. « meeeec, qu’est-ce que tu fous sur le palier? rentre. et c’est pour moi ça? génial ! » la pizza est enlevée de tes mains, la boîte s’ouvre et l’une des parts est dévorée sous vos yeux, puis la porte claque de nouveau et luca disparaît comme il est arrivé. quelle journée de merde. « en fait, j’habite ici. » t’as l’air sacrément con maintenant. « tu parlais de quel genre d’arrangement, tout à l’heure? » faut bien qu’ils trouvent un compromis maintenant qu’il y a plus de pizza, miel ou pas.
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MessageSujet: Re: les maux mal pansés | junior    les maux mal pansés | junior  EmptyJeu 19 Juil - 11:01

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junior & maxym

De sous la visière elle l’aperçoit, il la regarde sans même la voir en réalité, ses yeux passant à travers elle, s’éveillant un instant alors qu’elle le mitraille de mots qu’il doit à peine entendre. Elle abaisse son regard sur la pizza qui fera office de dîner et sûrement de petit déjeuner, parce qu’elle sait pas quand ses parents se décideront à revenir, parfois ils partent sans prévenir et sans rien dire. Besoin de liberté, certainement. Maxym ose enfin relever les yeux vers lui mais son coeur tombe brutalement dans un battement de trop quand le “non” résonne dans le couloir. Elle cille, avalant de travers la déception. C’est stupide d’avoir espéré, elle sait bien pourtant que Junior la regardait à peine à cette époque, qu’il voyait que par Andy. Andy plus douce, plus jolie, cachant un joli corps sous ses vêtements bien sages. Et y’avait Maxym qui parlait trop fort, riait trop fort, se sapait sans classe et se coiffait à peine parce qu’elle en voyait pas l’utilité. Encore aujourd’hui, rien n’a changé, elle cache juste bien le membre qu'elle a en moins. Il insiste et elle fronce un peu les sourcils, montant et démontant des phrases dans sa tête pour lui prouver que si, lui rappeler qu’elle est peut-être qu’une tâche dans le passé mais pas totalement invisible.

Ses lèvres s’entrouvrent mais les mots se coincent dans la gorge quand la porte voisine à la sienne s’ouvre brutalement sur un mec qu’elle a parfois vu avec Junior. Elle ignore encore son nom, son âge mais elle s’imprègne de ses traits où vacille un sourire d’ivresse, la musique derrière pulsant à travers l’ouverture baignant le silence étrange dans lequel ils baignaient. Il fonce sur sa pizza et Maxym s’avance d’un pas avant de se rappeler qu’elle n’a pris aucun appui pour courser quelqu’un, gardant sa main bien collé au chambranle de l’entrée “Non ! C’est ma … Bah vas-y sers toi ouais.” elle abandonne dans un marmonnement rageur,  il l’entend pas, croque déjà à pleine dents dans ce qui aurait pu être son dîner, l'accompagner dans une soirée où elle était seule, remplaçant le vide des placards. Un lourd soupir d’agacement se perd alors qu’elle fusille de ses yeux de furie la porte qui vient de se refermer. Elle retiendra définitivement son nom et sa tête, simplement par envie de vengeance. Puis elle se ressaisit en entendant de nouveau la voix de Junior. Elle a changée, quelques notes de plus qui la rendent agréable à entendre, qui lui font se rappeler tout ce qu’elle appréciait chez lui, un peu naïvement, parce que les prémisses de l’amour rendent con et les grands bains de la passion rendent juste aveugle. Repoussant vivement la mèche qui lui tombe sur les yeux, elle laisse revenir un sourire sur ses lèvres qui sont remplies de mots, se rappelant que la pizza était avant tout une excuse pour se mettre sur son chemin. Elle se prépare à dire qu’elle sait qu’il crèche là, à quelques pas d’elle, depuis combien de temps, elle en sait rien mais ça suffit à remettre du soleil sur une soirée qui s’annoncer morose d’ennui.

Elle l’observe un instant avant de croiser les bras sur sa poitrine, se rappelant qu’elle est loin de donner envie de se souvenir de quoi que ce soit venant d’elle, corps trop frêle perdu dans un pyjama aux couleurs ternies par le temps “Bah j’ai toujours faim, ton pote vient de me voler mon dîner alors ... Tu m’en ramènes une autre ou tu m’emmènes avec toi pour que je puisse bouffer.” elle est plus amusée que vexée, espère voir chez lui éclore le même genre de sourire mais elle se souvient pas de lui comme quelqu’un de trop solaire. Junior il fait partie des gens lunaires, qu’on aperçoit, qu’on voit, auxquels on s’accroche parce qu’ils sont comme une marée sombre faisant un bruit agréable, au bord desquelles on a envie de s’échouer pour un long moment. Elle cille avant de se ressaisir, déchirant les pensées qui lui viennent “Attend moi là.” et il a pas le choix de toute manière, elle claudique jusqu’à sa béquille et revient plus rapidement jusqu’à lui, se fichant bien du regard qu’il portera sur ça ou sur sa démarche, ce n’est pas ça qui lui pèse le plus, c’est l’oubli dans laquelle il vient de la mettre. “Tu t’souviens vraiment pas d’moi ? Maxym ça te dis rien ? Rien de rien ? Andy, peut-être ?” elle insiste de ses opales suppliantes, attendant sagement qu’il lui lâche enfin un oui ou une brèche dans laquelle elle pourra engouffrer sa présence trop large, sans se demander si il n’a juste pas envie de se souvenir d’elle, des autres. Le passé a un goût amer ou sucré parfois.
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MessageSujet: Re: les maux mal pansés | junior    les maux mal pansés | junior  EmptyLun 30 Juil - 5:41

elle cligne des yeux plusieurs fois en fixant la porte qui vient de se refermer derrière toi. surprise par la scène qui vient de se dérouler devant vos yeux, son repas envolé et la révélation du garçon quant à sa présence dans le même immeuble qu’elle, du moins c’est ce qu’il pense puisqu’il s’avère qu’elle le savait déjà. il l’observe lui aussi derrière sa mèche qui lui tombe sur les yeux parce qu’il ne sait comment combler le silence gênant qui s’est installé. elle porte un bas de pyjama qui a du voir passer pas mal d’années, il est effiloché sur le bas et le haut dévoile un peu trop de sa peau opaline, se met-elle au soleil parfois? elle doit manquer de vitamine d, quoi que de ta part, un commentaire comme celui-là est assez ironique, tu es aussi pâle qu’un spectre. cet accoutrement n’est vraiment pas flatteur, elle le garde peut-être car il a une valeur sentimentale, ou alors parce qu’elle ne sait pas correctement se vêtir. tu essaies de te souvenir de vos années collèges, des fringues qu’elle portait à cette époque, mais sa silhouette est effacée par celle d’andy, la seule que tu voyais. andy non plus ne savait pas s’habiller, pire qu’une nonne, des cols roulés, des bottines à semelles épaisses, comment avais-tu pu tomber sous son charme? mystère. finalement la gamine en face de toi ouvre la bouche de nouveau, sa raison vite retrouvée. tu es abandonné sur le palier pendant qu’elle cherche, tu ne sais quoi à l’intérieur de son appartement. elle ne t’a même pas laissé le temps d’en placer une — encore une fois. ces mots tournent dans ton crâne, elle compte sur le fait que tu l’emmènes dîner quelque part? est-elle dingue? tu pensais simplement retourner chez toi pour récupérer le vieux carton de pizza. quoi que, tu connais les gens qui vivent dans cette colocation, il ne doit plus rester que des croûtes et des olives dénoyautées de son repas. tu soupires, elle réapparaît dans l’instant. elle ne s’est pas changée comme tu l’aurais imaginé, simplement elle a enfilé un manteau long et porte une béquille dans l’autre main. tu hausses un sourcil, mais tu demandes rien. tu poses jamais trop de question surtout parce que t’en as rien à foutre des autres, mais avec elle, c’est parce qu’elle va se mettre à parler et parler et parler encore et bordel, sa voix est aiguë. c’est à la limite du supportable. “tu t’souviens vraiment pas d’moi ? maxym ça te dis rien ? rien de rien ? andy, peut-être ?” tu roules des yeux, elle compte pas te lâcher avec cette histoire. elle referme la porte de chez elle, mais au lieu de descendre en bas, tu te contentes d’ouvrir la porte de ton appartement et de te diriger vers la cuisine sans te soucier de savoir si elle te suit ou pas. tu ouvres le frigo et grimace devant les dégâts qui s’affichent devant toi, des bières à perte de vue, mais pas une seule denrée alimentaire. oh seigneur, tu vas devoir lui payer de quoi bouffer quelque part ailleurs. comme si t’étais pas déjà assez en retard sur ton planning, tu lèves les yeux au ciel et tu aperçois presque un néon lumineux au-dessus de ta tête qui hurle : “tu es viré.” tu pivotes vers la gamine qui a les yeux sur la fête qui se déroule autour de vous.“tu parles de cette salope de catholique?”  tu demandes en sachant très bien qui elle évoque, mais pour lui faire comprendre que tu n’as clairement pas envie de parler d’elle. il faudrait être masochiste pour avoir envie de faire la conversation sur ça. il paraît qu’elle est à l’université maintenant et qu’elle se tape tout ce qui passe. et dire qu’elle te faisait chier quand ta langue glissait tout juste dans sa bouche. du vrai foutage de gueule.“bon, y’a que dalle ici, mcdo, tu aimes?”  t’façon elle a pas le choix, t’as pas le budget pour autre chose. cinq minutes plus tard, vous vous retrouvez devant ton engin de malheur. t’as jamais fait monter une fille sur ce truc-là, d’habitude tu réserves la voiture de luca quand t’as des rendez-vous avec des nanas, mais quand c’est à l’improviste comme ça… et surtout que tu veux pas séduire la meuf, qu’est-ce que ça peut foutre? c’est même le meilleur moyen de la faire fuir. “prête?” tu lui offres un petit sourire mesquin en lui tendant ton casque sachant qu’il y a des grandes chances pour qu’elle fasse demi-tour. bon dieu, rien ne pourrait te faire plus plaisir.
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