this is not a war (royaume de zazou)

trop tôt pour une âme qui bouge dans cette appartement qui vit trop la nuit et si peu le jours. jamais avant onze heures, jamais avant que le soleil soit au plus haut dans le ciel et que les gens s'éveillent. parfois peut-être Seth, mais seulement quand les cours l'y obligent et jamais le samedi. le dimanche peut-être aussi mais le dimanche t'es jamais à squatter ici. alors l'âle esseulée qui passe la porte sans s'annoncer, c'est juste toi. le gars qui est toujours là, le squatteur de canapé, le livreur de pizza et de jeux improvisés. aujourd'hui tout autre réalité, mais pour ça tu as déjà quelques petits trucs à vérifier. un oeil dans la pièce, vide et silencieuse, le parfait petit schéma de ces journées qui ne commencent jamais quand le soleil commence à se lever. jamais. il n'y a que toi pour quitter ton lit/canapé à 8heures du matin, à filer hors de l'appartement pour aller arpenter les ruelles de la ville. endormie, mais pas toi qui parade avec le sourire. retour quelques heures après, pas si tard, il te faut te presser. te décharger de ces paquets encombrant, de ces rouleaux aux nombres trop improbables qui ont provoqué la curiosité de la caissière. "un projet de bizutage" tu as expliqué, avec ce sourire trop sincère et parfait pour qu'on puisse y résister. projet, c'est le cas de le mentionner. tu ricanes tous seul en rangeant les pièces avec rapidité. tu ranges, c'est déjà un point, ils pourront pas t'emmerder. tu ries, tout seul comme un con Teddie tu ricanes, fier déjà de ta connerie à venir tu commences par aller fermer la chambre entre ouverte d'Oz, et tu commences le travail, tu déroules ces rouleau de papiers d'aluminium commençant à recouvrir les murs du salon, passant par dessus des pauvres cadres accrochés. tu te marres tous seul dressé sur ton tabouret, scotchs en main alors que peu à peu le salon prend des allures de vaisseau spatial, de cabinet de vétérinaire ou de bunker des temps modernes. t'es con, tu le sais bien mais tu donnes beaucoup de ton temps pour voir juste la tête mal réveillé d'Oz quand il mettra les pieds dans cet univers tout gris métallisé, ou celle de Seth qui avancera en se demandant sur quelle planète il s'est réveillé... alors tu t'actives Teddie, ça te fait oublié avant hier soir, ça te fait oublié que t'as mal au ventre, aux côtes, que t'as du passer la nuit d'avant à essayer de trouver comme bien bouger pour ne pas criser face à cette marque violette et mal tombée. tu te concentres c'est bien mieux, c'est bien plus simple, d'oublier le reste avec cette blague stupide que t'as imaginée.

Invité

This is not a War

Royaume de Zazou

Les premiers rayons du soleil pointe de derrière les rideaux de la chambre de Nevan et, pour changer, y a Niamh à ses côtés, Niamh la première réveillée des deux. Elle s’étire et sort du lit pour aller se griller une clope sur le balcon. Culotte t-shirt, pour le plaisir des yeux des voisins. Il est tôt, genre dix heures du matin, quelque chose comme ça. Mais elle a une pêche énorme. Du genre à vouloir faire les 400 coups. Alors, sitôt la cigarette terminée, elle la lance sur la terrasse du voisin, en dessous, à droite et retourne dans la chambre pour sauter sur le lit et Nev’. « Dude. Lève-toi. On sort. » Elle descend de là et fouille dans son placard pour lui lancer des fringues à la figure. « Alleeeeez, j’ai envie de bouger, tu viens ! » Et ni une, ni deux, elle lui pique des fringues, pendant que sa bf se réveille, parce que why the fuck not. « On s’prend un café en ville, s’tu veux. Mais bouuuge toi. » Elle rit et attache ses cheveux en un chignon mal équilibré. « - On s’arrêtera baver devant les chiots de l’animalerie. J’ai besoin de ma dose de cute, là. Et d’un bon café. Alleeeeez. »
Puis, elles s’envolent les miss. Elles descendent les escaliers, l’une sûrement bien moins réveillée que l’autre qui déborde d’énergie. Et y a l’air dehors qui les prend dans ses bras, qui les entoure alors que les brunes tirent sur leurs clopes, en se taquinant pendant que le p’tit gars du café du coin leur tend leurs boissons. Enfin, comme promis, elles s’arrêtent couiner devant la vitrine de l’animalerie, devant les bouilles trop mignonnes des chiots et des chatons qui se roulent dans leurs cages de verre.
« - On y rentre, dis, on y rentre alleeeeez steuplaiiit Nev ! »
Elle attend même pas la réponse en fait. Elle l’a juste attrapée par le bras et l’a tirée à l’intérieur. L’odeur infâme leur agresse les narines, mais qu’importe. V’là Niamh qui déambule devant les cages et les vivariums, qui a cinq ans à nouveau et qui s’extasie.
Puis, elle s’arrête, ses yeux ont croisé une toute petite bébête verte, couleur terre. Toute toute petite, minuscule même, avec sa tête et ses grands yeux qui sortent de sa carapace. « - NEVVV. NEV VIENS VOIIIIR. » Le temps qu’elle arrive. « - Regarde comme elle est trop trop mignonne. » Elle regarde son amie et un grand sourire se tatoue sur ses lèvres « - EH. On l’achète ???? Ca ferait, genre, la mascotte de l’appart’, ou quelque chose comme ça. T’en dis quoi ??? »

(c) DΛNDELION

Spoiler:

Invité

elle dort paisiblement, nev, pour une fois. enfin, elle dormait. nuit sans cauchemar, sans rêve. juste, le sommeil profond. morphée l'entraînant dans les tréfonds de son monde. mais ça ne dure pas bien longtemps, pas avec niamh. elle la sent d'abord se lever, mais n'en prend pas compte et se rendort rapidement, sans compter sur la bonne humeur matinale de sa coloc. chose qu'elle n'a d'ailleurs jamais compris. comment une personne peut-elle être de bonne humeur dès lors de son réveil? nevan, il lui faut au moins deux cafés bien noirs, trois clopes et parfois même un joint. avant ça, il ne faut pas lui parler. mais sa meilleure amie, elle s'en fout. elle l'a réveille d'un coup net, sautant sur leur lit partagé. nevan, elle sursaute. puis grogne. puis gueule. "niamh, j'ai envie de te casser les dents, là!" mais cette dernière n'en a que faire, puisqu'elle sort du lit pour prendre et balancer des fringues sur nevan. elle gueule dans tous les sens, grogne, se fout sous sa couette. chaude. au chaud. elle a envie de bouger. bien sûr. et bien sûr, il faut qu'elle entraîne nevan dans son délire. encore. et toujours. au bout de quelques minutes, elle sort de sa couette, s'assoit dans son lit et regarde la brune marcher dans tous les sens. "vas-y, ta gueule. j'me lève, c'est bon. juste, arrête de piailler comme ça bordel! tu m'donnes mal à la tête." elle n'est pas douce, nevan. oh non, et encore moins le matin. encore moins quand on la réveille d'un bon sommeil. mais niamh, elle est habitué. et elle sait que si quelqu'un d'autre aurait fait la même chose à sa place, l'histoire n'aurait pas été la même. alors elle se lève, sans trop avoir le choix, puis s'habille en deux trois mouvements. heureusement qu'elle avait pris une douche en rentrant du travail. puis elle suit sa meilleure amie, ne prend même pas la peine de saluer les autres sûrement ahuris de les voir partir de si bonne heure. enfin, sûrement ont-ils compris en entendant la furie ambulante. elles se retrouvent rapidement dehors, clopes au bec, et comme promis, nev voit son café lui arriver dans les mains. elle baragouine un merci, toujours pas assez réveillé. puis elle se brûle les lèvres avec, mais s'en fiche. parce qu'elle en a sacrément besoin, là. surtout si elles vont dans une animalerie, parce que là-bas, niamh risque de devenir folle. et c'est d'ailleurs le cas. nevan, elle se laisse entraîné par sa partenaire, souffle longuement, puis traîne dans le magasin, regardant les animaux. elle, ça lui fait mal au coeur, de les voir comme ça, enfermés. si elle le pouvait, elle les prendrait tous. et niamh, elle, elle tombe apparemment en amour devant une bestiole. elle hausse les sourcils, puis rejoint sa nini. et en voyant la bestiole, ses yeux brillent à son tour. elle lui rend son sourire en la regardant, se réveillant d'un coup. "oh ouuuuui, puis on l'appelle zazou, s'te plaît!" elle regarde de nouveau la tortue, puis encore niamh. "en faite, t'as pas le choix. je choisis le prénom. pour m'avoir entraîné de force." et aller, nouvelle petite mascotte pour l'appart. pauvre d'elle.

Invité

wooaa. du gris métallisé, partout. sur tous les murs. GENRE sur vraiment tous les murs, sans dec'. encore enivré des excès de la veille, et du p'tit matin aussi, il a l'impression qu'son monde est sens d'ssus d'ssous. grands yeux ébahis, oz a la tête sur le cul, et le cul sur l'sol. genre, littéralement. il s'est prit l'pied sur un objet non identifié - cet enfoiré - et il a finit sur l'tapis tout décrépis. le tout avec classe, vraiment. en un mot comme en cent, il a tout sauf l'air d'un gagnant. (même s'il aime à croire que s'il s'ramasse la gueule, il a quand même l'air cool, ce con) wooaa. il pige que dalle. t'façon il est beaucoup trop tôt pour que son cerveau fonctionne. surtout qu'il a pas ingurgité sa dose de café, c'qui est clairement une question de survie. d'ailleurs, la délicieuse odeur n'vient pas lui chatouiller les narines, c'est carrément zarbe. WHAAAAT THE FUCK ? qu'il braille, puissance dix milles volts (il tient à souligner qu'il n'a absolument pas l'air d'une gamine de cinq ans, au passage). soit il s'est réveillé vachement trop tôt et ça lui a détraqué la caboche, soit c'est l'apocalypse. il penche plutôt pour l'apocalypse, après une demie seconde de réflexion. genre, ça expliquerait pas mal tout ce... gris métallique ? ou alors c'est un complot du gouvernement, ou une caméra cachée, forcément. peut-être bien qu'c'est les aliens, tiens, toujours à faire chier ceux-là. il est prit d'une furieuse envie d'se barrer en courant de l'appart, même s'il est à moitié à poil, ou d'googler s'il était possible d'se retrouver enfermé dans une boîte de conserve du jour au lendemain. comme un et un font deux, comme à chaque fois qu'y a une connerie, qu'y l'bordel, ou qu'y a plus de bière, oz s'tourne toujours vers la même personne. appelez ça l'instinct, l'flair, ou l'habitude. on peut même pas faire durer l'suspens, parce que tout l'monde sait de qui il s'agit, obviously. il est nul part en vue, mais il s'doute bien qu'il est en train d'marrer dans un coin. la moutarde lui monte au nez, à oz, histoire d'ressortir les expressions préhistoriques de granny. TEDDIIIE ! il va l'dépecer et en faire un rôti, ce (insérez insulte, bicause faudrait pas traumatiser les oreilles innocentes, v'voyez). il s'prépare mentalement à mener une attaque offensive, question d'honneur, d'fierté masculine dégoulinante, surtout. ouais, parce qu'il parie que ce crétin de squatteur de canap' n'va pas cesser de le chambrer. en plus, faut pas s'mentir, il a toujours du mal à digérer sa défaite à fifa.

Invité

Soirée de merde, matinée de merde. Plusieurs soirs que tu bosses tard, et ça te fatigue de te faire reluquer derrière le bar ou sur la barre. Et aujourd'hui, tu pouvais enfin dormir autant que tu le veux, faire la patate toute la journée dans ton lit sans jamais en sortir. Mais il faut qu'un couillon foute son bordel et gueule dans tout l'appartement. Tu regardes l'heure sur ton portable d'un œil à moitié ouvert; c'est pas trop tôt, mais ça fait chier quand même. Putain. T'es pas sortie de ta chambre que t'es déjà énervée. Y'a un joint qui traîne sur la table de chevet, sans doute encore un que t'as oublié de fumer hier soir. Encore endormie, tu tires quelques lattes en espérant pouvoir te rendormir tranquillement, quand t'entends encore hurler dans le salon. Oh bordel, c'est trop. "Putin Oz tu vas la fermer ?" Tu déboules dans le salon pour engueuler Oz que t'as reconnu entre mille, prête à le bailloner pour qu'il se taise et que tu puisses dormir tranquillement. "Mais qu'est-ce qui... aaaaaah!" Y'a un bruit strident qui te fait sursauter à en faire tomber ton oinj. Tu sais pas ce que c'est mais ça commence à cramer le sol c'te connerie de cendre. "Meerde la maison brûûûle !" Ton pied vs le feu = game over. Non mais sérieux, t'as le pied qui te fait mal, et t'es entourée de papier gris qui reflète ta gueule d'hystérique. Dans tout le salon, partout. PARTOUT BORDEL. "QUELQU'UN PEUT M'EXPLIQUER POURQUOI TOUT LE MONDE CRIE ET POURQUOI Y'A DE L'ALUMINIUM DANS TOUTE LA BARAQUE?!" Tu viens de t'étriper la voix mais y'en a marre de ce merdier. Tu sautes à pied joint jusqu'au canapé à cause de ton pied qui ne doit avoir qu'une micro-brûlure mais qui te donne l'impression de l'avoir mis dans le four. Et ce foutu aluminium qui fait un bruit horrible. Oh non, celui qui a fait ça n'a pas choisi le bon moment, pas du tout. Y'a Oz pas loin qui a l'air aussi énervé que toi, aussi perdu surtout. "Me dit pas que c'est Teddie qui a fait ça s'teuplait." Parce que t'as pas envie de l'engueuler, mais tu ferais bien tout pour l'emmerder autant qu'il le fait avec vous en ce moment-même. Et puis quelle gueule tu dois avoir là, avec tes cheveux en bataille, ton short en guise de pyjama, ton pet' à la bouche pour essayer de te calmer.

artistiquement dissonant, il y a comme un goût de métal dans l’œuvre inachevée. comme un soupçon de mal au cœur, de mal aux yeux, de mal dans le fond de la tête comme un tableau qui ne devrait pas être né. ombre d'un sourire qui se peint sur des lèvres restées scellées. ça bouge, ça tourne, ça s'active le temps qui file alors que tes secondes se font précision et habitudes à foison. le temps et le silence, l'aube et l'absence. de bruit, d'eux, tu sais qu'ils sont sans doute bien protégé dans leur lit, qu'ils ont bien ailleurs et qu'ils ne voudraient pour rien au monde se réveiller dans cet univers trop bousculé. mais surprise losers, t'es pas de ceux qui s'enfoncent le cul sur le sofa, les yeux sur l'écran et l'rire coincé dans l'arrière tête. pas certains qu'ils ont tous signé pour ça quand à l'époque ils t'ont vu débarquer et commencer à squatter le canapé. mais t'as des clefs, t'as un endroit ou dormir et souvent de quoi t'occuper, ça veut bien signifier que mêmes tes conneries ne suffisent pas à les faire te haïr. gamin chiant, difficile d'en vouloir à l'ange qui ferait passer le prince charmant pour un débutant. perfection entachée par des blagues aux couleurs édulcorées... c'est pas de leur temps que t'es le voleur, c'est d'ton propre temps et désordre que t'es le principal acteur. joueur de profession dans toutes activités et sourire qui ira tromper le regard pour parfaire ta perfection. Teddie le sans soucis. ça vole les idées, ça vole les pensées, et tes gestes se font juste répétitifs, et ton sourire prend le relais sur le reste bien plus gris.

le bruit de porte a signé le point final d'un coup presque terminé mais obligatoirement avorté. il n'y aura pas de réveille en fanfare aux sons des trompettes éloignées. tu files Teddie comme l'animal impossible à attraper que tu es. silence et rire silencieux, un glissade qui manque de finir en cascade pour te laisser tomber derrière le bar de la cuisine. pleine vue sur le salon, pleine vue artistique d'une œuvre que tu seras sans doute le seule à apprécier. un corps, un bruit, une chute. et toi fou rire, et silence, t'es l'enfant jamais grandi trop frappé pour pouvoir se libéré. WHAAAAT THE FUCK ? mélodie difficilement appréciable pour toute oreille respectable, mais la vue du cul d'Oz qui a finit au sol et l'effet qui en sort et bien meilleur. TEDDIIIE ! coupable hautement désigné, sourire que t'es pas prêt de quitter. il va te tuer, mais t'aimerais pouvoir d'abord tous les observer. puis mourir entre les mains d'Oz... osef, autre chapitre. même histoire, même chapitre, différent paragraphe. majuscule enclenchées, on surligne on met en gras pour bien plus exploser. pas d'italique, pas de parenthèse pour tout expliquer, pour tout résumer la tornade blonde qui en sort. effet bombe dans ta vie, effet magie des dernières années. Jill et bientôt son horreur, son aigreur, sa douce féminité qui s'absente si tôt le matin pour venir hurler. fou rire, silence, le cerveau qui grésille et ta présence en absence. Me dit pas que c'est Teddie qui a fait ça s'teuplait. petit maître du prank mal tourné, t'es le diable qui attend encore qu'on vienne le trouver. qu'ils cherchent, qu'ils hurlent, tu restes assis sous le bar à seulement te marrer. silence.

Invité

This is not a War

Royaume de Zazou

Blablabla, elle sourit, elle s’envole l’irlandaise aux accents d’Arménie. Elle vole, elle sautille lui envoie ses vêtements dans la figure. "vas-y, ta gueule. j'me lève, c'est bon. juste, arrête de piailler comme ça bordel! tu m'donnes mal à la tête." Elle lui tire la langue et se contente d’en rire. Elle la connaît sa copine, elle sait qu’il faut pas la presser le matin, mais qu’importe. Elle sait aussi qu’elle n’en fera qu’à ses caprices, qu’elle râlera, mais ne lui en voudra pas tant que ça. Pinky toes crossed together à la vie, à la mort, les deux oiseaux inséparables. Et elles dévalent les escaliers, deux poupées mal réveillées, atterrissent dans la ville qui s’éveille, dans une torpeur plus moite que la leur. Le café achève leur nuit toujours trop courte, leur brûlant la langue de sa chaleur amère, avant que les princesses se retrouvent dans cette fichue animalerie. Quelle idée, je vous jure. Quelle idée. Trop de petites créatures beaucoup trop mignonnes, trop de grands yeux pleins de tristesse et d’amour à donner. Mais ce qui l’attire le plus, c’est bien cette petite tortue dans son vivarium. Toute petite créature chétive perdue dans une carapace trop grande. A mourir. Mignonne. A mourir. Le coup de foudre. Et ça rush dans ses veines, ça se précipite et Niamh s’exclame, s’écrire jusqu’à ce que sa sœur de coeur la rejoigne. Une mascotte, allez, Nev, alleeeeez. S’il te plait !!! oh ouuuuui, puis on l'appelle zazou, s'te plaît!" Grand sourire sur les lèvres de l’irlandaise, pas difficile de la convaincre en tout cas. "en faite, t'as pas le choix. je choisis le prénom. pour m'avoir entraîné de force." « Zazou, ce sera. Olalala, faut la ramener aux autres, ils vont pas en revenir, haha ! » elle n’en peut plus Niamh, ça la fait rire et en même temps, elle ne peut que fondre devant la bouille toute mimie de la bébête. Elles interpellent le vendeur et s’empressent de régler l’achat de leur nouvelle colocataire. Zazou, nouvelle princesse au Royaume. « Ils vont halluciner, j’te dis, hahaha »
Elles rentrent enfin, nos deux gourdes qui gloussent sur le chemin du retour et arrivées à l’appart, toutes fières de leur bêtise, c’est la débandade. Déjà, dans la cage d’escaliers, elles entendent que ça hurle. La porte poussée, c’est l’aluminium qui a remplacé le …. tout de l’appartement. Qui a recouvert tout. Teddie. Obligé. Teddie. De toutes manières, tout le monde est déjà à sa recherche. Et leur petite escapade tombe à l’eau. Surtout leur petite demoiselle dans sa boite en carton, perdue entre les mains de la danseuse. Elle reste un peu bête, là dans l’entrée de l’appart, Zazou tendue devant elle.

« Oh bordel. Les gars. Il s’est passé quoi ici ? »

(c) DΛNDELION

HRP:

» au royaume des yeux crevés.