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| Sujet: dans nos cages dorées, jeunesse tourmentée Mar 6 Mar - 11:32 | |
| isis lloyd (j'voudrais refaire demain à l'image de mes songes) -- -- -- -- -- -- -- -- --
prénom et nom: isis lloyd, comme une déesse égyptienne, et puis aussi comme son père l'alcoolique qu'elle aime quand même. âge et date de naissance: née le huit juillet mille neuf cent quatre vingt seize, elle va avoir vingt deux ans. lieu de naissance, origines: Crescent Heigths et elle y a toujours vécu. occupation: à batifoler de cursus en cursus, changeant de fac et d'orientation comme on changerait de culotte et puis pour payer tout ça, on est caissière dans un supermarché. statut, orientation sexuelle: célibataire, hétérosexuelle, mais tellement curieuse qu'une relation homosexuelle ne la dérangerait pas. traits de caractère: énergique - souriante - attentionnée - travailleuse - imaginative - parle sans filtre - impatiente sauf avec les enfants - se pose trop de questions - intelligente - parfois susceptible si on touche à certains sujets - sociable - avenante - instable - a peur des sentiments - a peur du noir - ne veut pas mourir sans laisser de trace d'elle - est incapable d'oublier - a du mal à supporter qu'on la touche - vierge - passe parfois pour une sainte nitouche et parfois pour une allumeuse - ne sait jamais faire dans le juste milieu - ne connait pas le mot discrétion - est toujours dans un des deux extrêmes - parle énormément - dès que son beau-père est dans les alentours, elle change du tout au tout - est immature sauf quand elle est avec des gosses ainsi que sa soeur et son frère où elle devient très mature - très famille - ultra protectrice envers sa famille . groupe: stella.
- son histoire:
- et alors j'suis détruite -
Tu crois quoi ? Que tu peux me faire mal sans que je réagisse ?
J'ai trop fermé ma gueule avant. J'ai trop subi. Aujourd'hui, c'est une jeune femme détruite qui écrit.
Une jeune femme au passé sombre, qui se demande encore si elle aura le droit au bonheur un jour.
Je vis avec un pervers narcissique. Le genre de personne qui détruit tout ce qui fait que tu es toi.
J'me sens sale sans arrêt, comme si détester ce putain de pervers narcissique était une faute grave.
Il m'offre tous ce que je veux, sauf le bonheur. Il arrête pas de me répéter que je suis une merde, que je suis idiote, et j'ai fini par le croire.
Je ne ferai rien d'extraordinaire de ma vie. Je disparaitrais vingt ans après ma mort dans la mémoire des gens. Quand ils retrouveront des photos de classe, ils ne me pointeront pas en disant « cette fille a réussi sa vie. » Non, ils diront « cette fille a détruit des gens, elle a été détruite, elle a été lâche parce qu'elle n'a pas voulu se battre. »
Je serai un exemple pour les suivants, battez-vous sans cesse pour faire ce que vous aimez, ne faites pas comme elle qui a abandonné.
Celui qui m'a détruite est mon beau-père. A cause de lui, j'ai peur de tout. Du noir, de la lumière, des gens, de la solitude, des sentiments, des taquineries.
A cause de lui, je n'ai plus confiance en moi, et je ne fait pas confiance aux autres.
Je fais des cauchemars à cause de ce qu'il m'a fait. J'en dors plus la nuit, j'ai été interné. J'ai souffert, je me suis taillée les veines. J'ai pris une boîte entière de somnifère, j'ai bu de la javel. J'ai pleuré, j'ai voulu crevé.
Je me réveille le matin, avec la sensation d'avoir été salie une fois de plus. Alors je vais me laver, jusqu'à me sentir propre. Parfois, je me frotte jusqu'au sang. Parfois, je mets ma tête sous l'eau, écoutant que le flot de mes pensées, mélangeant mes larmes avec l'eau du bain.
Je n'aime pas parler de ce qu'il m'a fait, parce que ça rend la chose encore plus réelle qu'elle ne l'est déjà. Mais je le fais, parce que je veux dire aux autres, que si ça vous arrive, faites quelque chose. Peu importe quoi, mais ne laissez pas le temps filer sans rien faire.
Pour moi, il est trop tard. Je ne peux pas porter plainte, car il ne reste aucune trace, sauf des séquelles mentales. Mais c'est dur à prouver que c'est à cause de ce qu'il m'a fait.
C'est trop tard.
J'vais pas l'écrire explicitement, mais j'espère que vous le comprendrez. Je l'espère vraiment parce que j'ai du mal à poser mes mots sur ça.
Ce qu'il m'a fait, on ne le fait pas à une gamine de sept ans. On ne le fait pas pendant quatre ans. Une enfant est maléable. Il m'a fait croire que c'était normal, que je n'avais pas à m'inquiéter. Je m'en veux de ne pas avoir dit non. Mais j'avais sept ans, j'étais naïve et pour moi, c'était normal.
Je n'ai compris que bien plus tard que non, c'était tout sauf normal. Et je m'en sens d'autant plus sale.
J'ai mis trois années de ma vie à accepter que quelqu'un me touche. Pour dire bonjour, je ne faisais pas la bise, je ne tchekais personne. Je disais juste « salut ». Personne ne pouvait me toucher, ni m'approcher de trop près.
Avec mon beau-père, on ne peut pas vivre sur la même terre. L'un de nous deux doit mourir.
Pendant longtemps, j'ai cru que c'était à moi de partir, je pensais que j'allais enfin trouver la paix. Puis je me suis rendue compte, que je ne trouverai la paix que lorsque je l'aurai détruit.
Je détruirais mon beau-père comme personne n'a détruit personne. Je le réduirais plus bas que terre, je n'en ferai qu'un corps humain sans aucune âme à l'intérieur.
Je veux tuer son être comme il a tué le mien.
Et quand je jugerai qu'il a souffert autant que moi j'ai souffert, je le finirais.
À ce moment-là, je serai en paix.
Oui, vous pouvez penser que je suis une personne horrible, mais croyez-moi, il ne manquera à personne.
Même ma petite soeur, fille de ma mère et mon beau-père, veut voir son père mourir. Les trois enfants qu'il a eu avant d'être avec ma mère ne veulent plus le voir. Mon petit frère de bientôt quatre ans a peur de son père. C'est qu'il y a un problème quelque part.
Le jour où il avouera ce qu'il m'a fait, je ne serai plus que l'ombre de moi-même, car ce sera totalement réelle. Ce ne sera juste pas des scènes qui tournent dans mon cerveau, ce ne sera pas juste des cauchemars. Ce sera un passé bien réel.
Ce jour-là, je pense qu'il faudra me surveiller, parce que je serai capable de faire la plus grosse des conneries.
En attendant, je n'ai plus aucune compassion pour mon beau-père. Pour moi, c'est un gros connards sur cette planète qui ne mérite pas de vivre pour tous ce qu'il nous a fait.
Et alors je suis détruite.
- et alors j'suis à terre -
J'voudrais hurler aux passants dans la rue que la vie, c'est de la merde. Que c'est juste une putain d'hypocrite qui te crache le bonheur des autres à la gueule en te laissant croire que t'y auras le droit.
C'est comme montrer un os à un chien puis le mettre sous vitrine. C'est de la maltraitance. On devrait porter plainte contre la vie.
J'voudrais écrire sur les murs que le bonheur c'est qu'une connerie. On te le prête une semaine voir deux avant de t'exploser le cœur.
C'est comme rendre la vue aux aveugles pendant quelques temps puis leurs crever les yeux.
Moi, j'suis du genre à en écrire des kilomètres et des kilomètres. C'est jamais des histoires avec un happy ending, mais plutôt du genre où le héros finit par crever seul sous un pont.
Mais putain, pour une fois, j'voudrais être heureuse.
Pas juste un jour. Ni une semaine. Et pas un mois.
Non, j'veux l'être jusqu'à la fin de mes jours.
Ça me fait peur, la vie. Parce que j'ai peur de beaucoup de choses. J'ai peur de connaître le bonheur pour qu'ensuite on me l'arrache. J'me prive moi-même pour pas tomber de haut.
Mais ça me fait peur, la mort. J'ai peur de partir sans laisser de trace de mon passage. J'veux qu'on se souvienne de moi, dans cinquante ans, comme on se souvient de Kurt Cobain.
Tant pis, si je dois taguer des millions de murs à coup de phrase que j'ai écrit pour ne pas rester trop dans l'ombre. Tant pis si je dois le refaire tous les jours parce que les agents d'entretien de la ville les enlèvent. Tant pis, parce que je reviendrais toujours.
J'm'autorisais pas à être heureuse, parce que j'avais peur de tomber de trop haut.
Puis, il est arrivé dans ma vie, ce gros con.
À la fac avec moi.
J'étais jamais tombée amoureuse avant. Jamais. Ça m'a fait bizarre tous ses sentiments qui coulaient dans mes veines. J'avais l'impression qu'un tractopelle me roulait dessus. Et un rouleau compresseur écrasait mon cœur.
Mais il est arrivé, avec la putain de couleur de ses prunelles, son putain de sourire à la con, la manière dont il a de passer sa main dans ses cheveux, le son de son rire et de sa voix, sa manière de parler.
J'aurais pû passer des heures et des heures à le décrire. J'aurais pû. Mais, j'ai pas envie. J'en ai plus envie.
Il m'a fait mal, celui au doux regard.
Il m'a fait mal, celui au sourire à la con.
Pourtant, j'ai pas arrêté de le regarder pour autant. Non, parce que j'adore le voir, comme si je le voyais pour la première fois. C'est toujours la même chose. On est à la fac, je regarde l'heure et me dis qu'il va pas tarder à arriver. Puis je lève les yeux, et mon regard se pose de suite sur lui.
Quand il arrive vers moi, j'arrête de parler, pour lui accorder toute mon attention. Je lève la tête pour le regarder dans les yeux, pour croiser ses prunelles. Et pour voir son sourire aussi.
C'est le sourire qui manquait à ma vie. C'était le sourire qui me redonnait l'espoir d'avoir un jour, le droit à l'amour. Aujourd'hui, ce sourire est comme un coup de poignard en plein cœur. Il me rappelle sans cesse, que non, je n'ai pas le droit à l'amour.
Alors je lui souris aussi. De la manière la plus chaleureuse qui soit. Parce que je le faisais avant, et que je ne veux pas qu'il remarque qu'il m'a blessé.
Il l'a fait pourtant. Il a pris mon cœur déjà très fragile. Il a juste eu a tiré sur chaque côté pour décoller les morceaux fraîchement recollés et il a tout jeté par terre, les piétinants. Puis du bout de sa semelle, il a poussé les morceaux vers les égouts.
Et pourtant, j'arrêterais jamais de lui sourire de la même manière qu'avant. Parce que ce n'est qu'une question de fierté. Je suis blessée, mais ça, il ne le saura jamais. Sauf si il me croise défoncé, là, j'suis pas bien sûre de savoir parler avec un filtre. Déjà que sans aucune substance illicite, je parle sans filtre...
Je lui tend la joue. Sa peau est douce. Je pourrai en frissonner, mais non. J'ai tellement tout gardé pour moi avant, que je sais très bien ne pas montrer certaines choses.
C'est vrai, qu'à son approche je deviens plus douce. Tout le monde me le dit autour de moi. « Dès qu'il est dans les alentours, c'est fou à quel point tu deviens calme ! » En même temps, j'avais pas envie qu'il me prenne pour une fêlée qui force sur le café – je déteste le café mais autour de moi, on pense que j'en prends dix au réveil – parce que je voulais avoir mes chances.
Je reste droite, je le regarde, comme avant. Avant qu'il me blesse. Je lui souris, comme toujours. Je lui parle, comme d'habitude. Parce que je suis polie. Il ne verra jamais à quel point il m'a détruite. Il ne le verra jamais, par contre, il verra à quel point je vais le détruire, lui, son sourire à la con, et la couleur de ses yeux.
J'adorais l'entendre parler. J'adorais quand il me taquinait. J'adore toujours ça en fait. Parce que plus j'ai mal, plus ça alimente ma haine envers lui, et plus ce sera facile de le détruire. Quand il m'aura achevé, je ne ressentirais plus de compassion à son égard. À ce moment-là, je n'aurais aucun remord à jouer avec lui, jusqu'à ce qu'il soit plus bas que terre.
Et alors j'suis à terre.
- et alors j'suis flinguée -
Mon coeur vient de sortir de ma cage thoracique.
Mon coeur vient d'exploser en milles morceaux.
J'ai réussi à le réparer un peu après qu'il m'ait blessé. Et je viens de le voir.
Lui, son sourire à la con, la putain de couleur de ses yeux, ses cheveux blonds qui partent en couilles, légèrement bouclés.
Il est si beau.
Connard.
J'étais dans le tram, bien décidé à aller en cours, peu importe si il était là ou non. Et il est rentré à son tour, deux arrêts après moi.
Je l'ai vu, même avant qu'il rentre dans le tram.
Peu importe où se pose mon regard, il est toujours dans mon champ de vision.
Il ne m'a même pas regardé. Pas un sourire. Il faisait tout pour que ses yeux se posent partout sauf sur moi. Je le voyais bien lever les yeux au plafond du tram lorsqu'il était tourné vers moi.
Il pourra pas me faire croire qu'il ne m'a pas vu.
J'ai envie de le détruire et en même temps de l'aimer.
Je savais pas ce que c'était avant l'amour. Avant lui, je n'étais qu'une connasse sans cœur qui se foutait bien des sentiments des autres. Et il est arrivé dans ma vie.
J'me rappelle bien de certains de nos moments.
Un jour, on attendait avant d'aller en anglais. Lui n'y allait pas. Il n'aime pas l'anglais. J'adore l'anglais. Il a attendu avec nous qu'on aille en cours avant de partir.
Maintenant, il ne le fait plus. Il s'en va direct.
Est-ce à cause de moi ?
J'aimerai bien. J'aimerai bien qu'il se soit fait mal en me blessant. J'aimerai surtout qu'il revienne dans ma vie.
Je sais pas si j'ai vraiment envie de le détruire. Une partie de moi, oui. L'autre partie veut juste l'avoir, peu importe comment j'y arrive.
Pourtant, il m'a fait mal, je devrais lui faire mal aussi. Oeil pour oeil. Dent pour dent.
Mais dès que je le vois, toutes mes convictions néfastes pour lui explosent.
Et dès qu'il pose ses doux yeux marrons sur moi...
Revenons au moment que je commençais à raconter.
Il y avait un post-it collé sur un mur de la fac. Il l'a pris et l'a collé sur le front d'un de nos potes. J'ai alors saisi le post-it pour lire ce qu'il y avait écrit. « Il est gentil ! »
J'ai recollé le post-it sur le front de notre ami, parce qu'il est gentil, et je l'ai regardé. Plongeant mes prunelles vertes et marrons dans les siennes chocolat.
Pendant au moins vingt secondes on ne faisait que se regarder.
Le monde aurait pu trembler autour de moi, je n'aurai rien remarqué.
Il a été le premier à détourner le regard, en souriant, les joues légèrement rosies, et passant sa main dans ses cheveux.
Il était si beau à ce moment-là.
Ce n'est pas le jour où j'ai commencé à ressentir des choses pour lui, mais c'est le jour qui m'a fait totalement succombé à son charme.
Et j'suis encore sous le charme. Juste que maintenant, ça me fait mal.
Quand je l'ai vu rentrer dans le bus, toute mon envie d'aller en cours s'est envolée.
Piouf !
Mon cœur venait d'exploser à nouveau, à cause de son sourire et de ses prunelles.
Il était si beau.
Il est si beau.
J'aimais la couleur de ses yeux.
Je l'aime toujours.
Pourtant, les yeux marrons, c'est banal. Mais moi, j'aime ça. Ça donne un regard chaleureux et doux, un regard qu'on aime avoir posé sur soi. Ou alors, c'est parce que c'est la couleur de ses yeux que je les aime.
Je n'en sais rien.
Il est différent de moi, quand même. Je suis trop énergique, il est calme. Je suis impatiente, il est patient. Je suis râleuse, il ne se plaint pas. Le mot discrétion ne fait pas parti de mon vocabulaire, il le connait. Je suis du genre à dire tous ce que je pense, il garde tout pour lui pour ne pas blesser les autres. Je peux m'énerver facilement, il garde son calme quoi qu'il arrive.
Mais j'avais envie de changer pour lui.
J'aurai pu tourner la page avec lui, faire un trait sur mon passé, enfin devenir heureuse. Il m'a blessé. Il ne m'a pas laissé lui montrer que je pouvais devenir une jeune femme heureuse et complètement épanouie.
Ces yeux me hantent. Son sourire me hante. Son rire me hante. La manière qu'il a de passer sa main dans ses cheveux me hante.
J'pourrai en écrire des choses sur lui.
Je pourrai parler de sa voix, si douce et posée, qui me donne des frissons qui parcourent mon corps...
Je pourrai parler de sa manière d'être avec les gens. Il ne se dévoile pas aux autres, mais quand il est avec des gens qu'il apprécie, il s'ouvre enfin.
Il s'ouvrait avec moi.
Putain, c'est trop dur d'écrire ça.
Oui, il s'ouvrait avec moi. Il me montrait qui il était, je pouvais entendre son rire, admirer son sourire.
C'est ça l'amour ? Ne pas pouvoir oublier un sourire à la con, une putain de couleur de prunelles, le son de sa voix et de son rire ?
Si c'est ça, alors c'est une putain de drogue. Mieux que ma dose de nicotine journalière. Mieux que la défonce. Mieux que tout.
J'ai pas pû l'aimer totalement.
En y réfléchissant, je ne sais pas lequel de nous deux a foiré.
Je lui ai dit ce que je pensais, parce qu'il s'est justifié, et que je n'aime pas ça. J'ai l'impression que quand on se justifie, on n'assume pas. Il m'a dit « je t'arrête là, ça va partir trop loin encore »
Ça veut dire quoi ça ? J'pars jamais trop loin, je dis juste ce que je pense.
Mais ça me fait chier. J'aurai dû fermer ma gueule pour une fois, juste pour encore le voir me sourire comme avant, qu'il pose sans cesse son regard sur moi.
Il m'a blessé, j'ai envie de le détruire.
Et après dix minutes à me demander si je rentre en cours, je finis par ouvrir la porte, avec du retard.
Il lève les yeux sur moi.
Et alors j'suis flinguée. - pour faire bref -Isis, c'est une jeune femme traumatisée par la vie. Elle a peur de tout, mais surtout des sentiments. Elle préfère détruire quand elle a l'impression qu'elle contrôle pour rien. Isis a une petite soeur qui a cinq ans de moins, et un petit frère qui en a quinze de moins. Elle vit dans une coloc avec Jo, Sil et d'autres depuis le début d'année. Elle y a déménagé en urgence quand elle est partie du foyer familiale après que son beau-père soit aller trop loin. Mais elle aime pas être trop loin de chez elle. Isis a peur pour sa mère, sa soeur et son frère. Tous les jours, elle prend des nouvelles d'eux et rapplique dès que ça se chauffe. Elle se met en danger, mais elle culpabiliserait trop si il arrivait quoi que ce soit à sa famille. Isis, elle a des problèmes comportementaux. Les psy aiment dire que c'est des problèmes mentaux, mais Isis ne le voit pas comme ça. Elle est juste instable émotionnellement. Elle n'arrive pas à rester la même dans son humeur. Alors, elle fait le yoyo, passant d'ube fille pleine de joie de vivre à une fille cynique. C'est pas dangereux pour les autres, du moins, pas en théorie, mais c'est pas bon pour elle. C'est à cause de son beau-père. Si il ne lui aurait jamais fait ça, alors elle ne serait jamais ça. Malheureusement, Isis est instable. Pendant un an, elle était sous anti-dépresseur, mais ça la foutait dans les vapes. Elle a préféré arrêté. Elle a été interné, mais les gens là-bas étaient trop moroses pour elle qui a quand même un certains optimismes la plupart du temps. Ils ont fini par détruire le peu d'espoir qu'elle avait en lui répétant que « peu importe les choix qu'on fait, rien ne change dans la vie, ça reste de la merde. » Elle veut plus y retourner. Isis, elle écrit des histoires, des histoires qu'elle aimerait vivre. C'est son imagination qui la secourut. Elle ne pourrait vivre sans son imagination. Mais ça la frustre aussi. Isis, elle écrit des chansons aussi. Elle chante parfois, puis elle sait jouer du piano. Isis, elle a pas vraiment de domaine de prédilection. Elle aime tous sauf les maths. Elle adore les matières scientifiques, puis aussi les littéraires. Elle a fait un an de fac de science de la santé, un an de fac de science de la vie, et là elle finit son année de droit puis elle va se casser en fac d'histoire. Isis ne sait pas ce qu'elle veut faire de sa vie. Puis, elle veut surtout pas prendre des choix. Mais ça ne la menera nul part. Son père ? C'est un alcoolique, mais elle l'aime quand même. Il vit plus ici, mais de temps en temps, il passe pour voir Isis. Sa soeur et son frère ne sont pas les enfants de son père. Isis, elle est tombée amoureuse pour la première fois de sa vie. Mais le gard ne lui parle plus trop pour une broutille. Elle voudrait le détruire pour lui faire mal, parce qu'il lui a flingué le cœur, mais elle en est incapable. Ils sont jamais sortis ensemble, comme ils se sont jamais embrassés, mais ils étaient proches. Elle en a marre d'aller vers lui, elle aimerait que pour une fois, ce soit lui qui fasse le premier geste. Comme un sourire. Isis, c'est une érintée de la vie, pourtant, elle se battra, parce qu'avant de partir, elle s'est jurée de détruire son beau-père. - les liens recherchés -- le mec dont elle est tombée amoureuse. Lisez son histoire pour avoir plus d'idée sur l'état actuel de leur relation - des meilleurs amis, elle a toujours vécu dans cette ville - des collègues, ou camarades de fac - tout et n'importe quoi |
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